L’UNICEF a déclaré, sur son compte X ce 25 avril, qu’il appuie le gouvernement congolais et ses partenaires dans l’introduction du vaccin antipaludique R21/MATRIX-M en RDC.

Selon le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance, Plus de 13 millions d'enfants congolais âgés de 6 à 23 mois devraient bénéficier de ce vaccin durant les deux prochaines années.

La demande mondiale annuelle de vaccins antipaludiques est estimée à 40 à 60 millions de doses d’ici 2026 seulement, et à 80 à 100 millions de doses chaque année d’ici 2030. Outre le vaccin RTS,S/AS01, développé et produit par GSK, et fourni à l’avenir par Bharat Biotech, il était prévu qu’un deuxième vaccin, R21/Matrix-M, mis au point par l’Université d’Oxford et fabriqué par le Serum Institute of India (SII), soit également être préqualifié prochainement par l’OMS.

En octobre 2023, l’OMS a annoncé recommander le R21/Matrix-M, pour prévenir le paludisme chez l’enfant. Cette recommandation, qui fait suite aux conseils formulés par le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination (SAGE) et par le Groupe consultatif sur la politique de lutte contre le paludisme (MPAG) de l’OMS, a été approuvée par le Directeur général à l’issue de sa réunion semestrielle ordinaire qui s’est déroulée du 25 au 29 septembre.

Avec plus de 22,5 millions de cas confirmés et plus de 18 600 décès en 2020, la RDC porte 13,2% des cas et 11% des décès dus au paludisme dans le monde. Le programme national de lutte contre le paludisme ayant noté que cette maladie est une des premières causes de morbidité et de mortalité dans le pays, faire parvenir un vaccin pour la cause soulagerait, notamment pour les femmes enceinte et les enfants de moins de 5 ans.

Thérèse Ntumba



Le TP Mazembe a loupé de près une qualification en finale de la ligue des champions 9 ans plus tard. Matés par les Diables Rouges (3-0) le vendredi 26 Avril 2024 au stade International du Caire, les Corbeaux ont tombés armes à la main. La pilule aura été amère à avaler pour son entraîneur Lamine Ndiaye qui voyait son équipe faire au-delà de l'impossible.

Voir le collègue arbitral commis à cette deuxième manche de demi-finales refusé le but de Joël Beya qui aurait changé l'issue et la physionomie, est tout simplement scandaleux et inacceptable. En conférence de presse d'après match, le technicien Franco-Sénégalais a craché le morceau sans détours en leurs pointant du doigt comme instigateurs du revers. Sans gants, il dresse un tableau plus sombre de l'arbitrage sur la double confrontation. 

« Déçu forcément par le score, parce que je pense que ce match-là ne mérite pas de finir à 3-0. Déçu parce que vous savez en Afrique, je pense, si on veut avancer vraiment, il faudra que les arbitres soient sérieux. Parce que dès le début du match, on a vu qu'il arbitrait que dans un sens. Et ça, vous savez, nous sommes des êtres humains et ça décourage, ça déconcentre. Et je pense qu'il a joué un rôle très négatif dans ce match-là. Et Ahly n'a pas besoin de ça. Je pense qu'ils n'ont pas besoin de ça», a-t-il exprimé sa consternation 

Les Noir et blanc tombent armes à la main. En 12 matchs (préliminaires -  phase finale), ils n’auront courbés l’échine que trois fois, gagnés six fois en plus de trois résultats nuls. Les chiffres : 13 buts marqués, 6 Buts augurent un bel avenir. Dans l'ensemble le long de cette campagne 2023 - 2024 ils n'étaient pas aussi ridicule pour une équipe en reconstruction. 

Jenovic Lumbuenadio



Après une attente de plusieurs années, l’Espérance Sportive de Tunis s’est qualifiée pour la finale de la Ligue des Champions de la CAF, marquant ainsi son retour dans la course au prestigieux trophée depuis 2019. Dans un duel tendu, les « sang et or » ont livré une prestation remarquable pour décrocher leur ticket pour la finale, en battant une redoutable équipe sud-africaine sur le score d’un but à zéro. Cette victoire éclatante a également assuré à l’Espérance une place officielle au Mondial des Clubs 2025 aux États-Unis.

Malgré une avance d’un but lors du match aller disputé à Radès, le suspense était palpable avant la manche retour des demi-finales de la Ligue des Champions de la CAF. Sous la houlette de leur entraîneur portugais, Miguel Cardoso, les joueurs de l’Espérance étaient déterminés à maintenir leur cadence et à décrocher leur place en finale. Malheureusement, le déroulement de la rencontre a été perturbé par des conditions climatiques extrêmes, contraignant à l’arrêt du match en raison d’un terrain devenu impraticable. Malgré ces obstacles, l’Espérance a su conserver son avantage et valider sa qualification pour la finale.

En finale, le club de Bab Souika se mesurera à une autre grande formation du continent, Al Ahly. Le club égyptien s’est qualifié de manière convaincante en éliminant les Congolais du TP Mazembe sur un score net de 3-0, lors d’une confrontation disputée au Caire. Pour l’Espérance, cette finale représente l’opportunité de remporter sa cinquième couronne en Ligue des Champions de la CAF et de s’imposer une fois de plus parmi les grands noms du football africain.

L’affrontement s’annonce grandiose et passionnant, alors que deux colosses du football africain se livreront une bataille épique pour la suprématie. Les supporteurs des deux camps attendent avec une impatience fiévreuse cette finale qui s’annonce comme un moment historique. Rendez-vous donc pour un spectacle d’exception, où seule la victoire comptera pour ces deux glorieuses équipes.



Deux agents de la compagnie aérienne Kenya Airways sont arrêtés par le renseignement militaire pour tentative d’exportation de 8 millions USD de la TMB présentés comme « impropres à la circulation » et qui étaient destinés à la réserve fédérale américaine à New-York.

D’après les sources judiciaires, il s’agirait d’une sujet Kenyane et d’un sujet congolais.

« Ces deux agents seraient à la base d’un système visant à faire disparaître 8 millions de dollars américains de la TMB. Ils devront chacun répondre de ses responsabilités devant la justice congolaise. Les examens montreront si l’entreprise est concernée par cette manœuvre ou non», ont dit les sources judiciaires.

Signalons que entassés dans des caisses, les fonds avaient été retenus par les services de sécurité à l’aéroport international de N’djili.

De leur côté, Kenya Airways et l’ambassade Kenyane en RDC se plaignent de n’avoir aucun moyen d’entrer en contact avec les deux agents arrêtés. Selon les dernières informations, l’ambassadeur Kenyan en RDC et quelques cadres de l’entreprise avaient réussi à s’entretenir avec les deux agents arrêtés pendant quelques minutes seulement mais plus rien. Les portables de ces agents ont été confisqués par la DEMIAP, a-t-on appris.

Gaël Hombo



La méga production livrée le 22 juillet dernier au Stade Vélodrome de Marseille par l'artiste français Julien Schwarzer SCH, a remporté le prix du "concert de l'année", à la deuxième édition des Flammes Awards 2024. La cérémonie de remise des trophées s'est effectuée, ce jeudi 25 avril, au Théâtre du Châtelet de Paris.

Ce concert historique a triomphé devant ceux livrés par la superstar française d'origine malienne Aya Nakamura et le Congolais Fally Ipupa, respectivement le 28 mai à l'Accor Arena, et le 25 novembre dernier, à Paris La Défense Arena.

Pour rappel, Fally Ipupa avait raflé une plaque de mérite, pour avoir réuni près de 40.000 spectateurs, dans cette plus grande salle fermée d'Europe. Plusieurs chanteurs étaient montés sur le podium de Paris La Défense Arena, pour accompagner le natif de Kinshasa à la réussite de cette grande fête de la musique. Il s'agit, entre autres, de Youssou N'Dour, Dadju, Naza, Tayc, et Aya Nakamura.

La cérémonie des Flammes, lancée en 2023 par les médias Yard et Booska-P, a été conçue pour dénoncer le manque de représentation de musiques urbaines dans les grandes cérémonies musicales françaises, comme les Victoires de la Musique. Elle vise à offrir une récompense aux artistes et aux rappeurs, qui évoluent en France.

Gratis Makabi

 



Les révélations de Teddy Diso après son départ du label Bibomba Music de Moïse Mbiye auraient placé sa carrière dans un filet de l’oiseleur d’une manière assez particulière.

Dans une sortie médiatique, le jeune musicien a révélé avoir été interdit de chanter les chansons produites par le label Bibomba Music lors de son concert. A l’en croire, toute démarche contraire l’exposerait à des sanctions judiciaires sévères. « J’ai déjà raté un concert en Anglola pour ça. Les gens doivent savoir que je suis jeune et je me recherche […] Je peux faire des A cappella mais pas les chanter sur scène sous peine judiciaire», a-t-il déclaré.

Notons que Teddy Diso avait quitté le label Bibomba Music sous prétexte qu’il ne recevait rien des autorités de l’institution. Le musicien révélait n’avoir perçu que 20$ durant toute la durée de son contrat.

Gaël Hombo



Le président du Groupe parlementaire de l’Opposition, Christian Mwando, a dénoncé jeudi 25 avril le retard enregistré dans le processus d’installation du bureau définitif de l'Assemblée nationale "pour des intérêts individuels".

Le député Mwando estime que ce retard, qui occasionne le blocage de toutes les institutions du pays, est dû à l’inconscience de certains membres de l’Union sacrée :

« L’insécurité est partout, des problèmes d’eau d’électricité, le bureau provisoire publier la liste (des candidats); car le déroulement de vote va nous prendre encore du temps. On n’aura perdu comme ça sept mois (depuis la tenue des élections générales de décembre 2023)».

Il a par ailleurs invité le chef de l’Etat à s’assumer comme garant du bon fonctionnement des institutions. 

Cette déclaration arrive deux jours après l’organisation des primaires de l’Union sacrée au cours desquelles Vital Kamerhe a été élu candidat président de l’Assemblée nationale. 

Le député Crispin Mbindule de l’Union sacrée explique pour sa part que le retard par le fait que le bureau provisoire de l'Assemblée nationale attendait la publication des listes définitives des députés après correction d'erreurs matérielles par la Cour constitutionnelle.

radiookapi.net/CC



Le coordonnateur provincial de l'ONG Journaliste en danger (JED) de l'Ituri, Freddy Upar, a condamné, vendredi à Bunia, l'agression du journaliste de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), Serge Karba.

Se confiant à Radio Okapi, Freddy Upar a indiqué que ce chevalier de la plume avait été agressé dans la nuit de mercredi à jeudi par des bandits armés non encore identifiés, dans son domicile situé au quartier Bankoko dans la commune de Mbunia dans la ville d Bunia.

D'après les témoignages recueillis par cette structure de défense de droits des journalistes, ses bourreaux l’ont tabassé puis blessé grièvement la machette au bras, après lui avoir dépouillé de ses biens.

" Nous condamnons cet acte barbare dont le journaliste est victime. Quand on commence déjà à toucher les journalistes ça frustre un peu. Cette agression si ce n'est pas ciblé, c'est une menace que nous condamnons parce que ce n'est pas la première fois. Les agresseurs ont laissé même un message dans les murs. Aujourd'hui, nous avons le cas de Serge Karba, qui est le sixième cas ", a dénoncé Freddy Upar.

Il rappelé en outre que, depuis le début de l'année 2024, sa structure a comptabilisé cinq cas de menaces contre les journalistes :
" Il y a un journaliste qui a été arrêté du côté de Gueti. Il y a deux journalistes de radio Candide qui ont été, à plusieurs reprises, cambriolés dans leurs maisons ".

Face à cette agression à répétition, l’ONG Journaliste en Danger de l'Ituri , sollicite l'implication des autorités provinciales, afin de sécuriser la ville et surtout les journalistes.

Contacté à ce sujet, le commandant urbain de la police, le colonel Abeli Mwangu, affirme que les éléments de la police ont été dépêchés aussitôt alertés pour secourir ce professionnel de média. Mais ils sont arrivés sur le lieu au moment où ces bandits avaient déjà pris fuite.

Une enquête a été diligentée afin d'identifier les auteurs de cet acte, a-t-il précisé.

radiookapi.net/CC



Le TP Mazembe a une véritable carte à jouer ce vendredi 26 Avril 2024 à 20 heures.  Son avenir africain va se déterminer ce soir dans le chaudron du stade international du Caire où le Nacional Al Ahly du Caire l’attend de pieds fermes dans un nouveau classique des champions. Ce duel de demi-finale retour, respire  16 couronnes de la plus prestigieuse des coupes de clubs en Afrique partagées entre les deux antagonistes : (11) pour Al Ahly, (5) pour Mazembe. 

L’obstacle Diables rouges se dresse, touts rougissants, se montrent  injouables et indomptables  à la lumière de leurs chiffres  stratosphériques étendus sur le quatre  dernières années, réussis à ce stade de la  compétition. Pour 8 matchs de demi-finale disputés en aller et retour  ils compilent 7 victoires pour 4 finales de rang de suite assortis de trois titres de champions gagnés (2020, 2021,2023) et une triste deuxième place en 2022. Il est clair que pour les Aigles l’enjeu et la motivation c’est de réussir d’enchainer une cinquième finales de suite. Un record à chercher, une nouvelle page à écrire dans leur immense histoire en tentant de devenir le premier club à réaliser ce sacré coup dans l’élite du football africain. 

Mais, il faille se débarrasser des corbeaux qui rentrent  dans la cours fermé sans fanfaronner avec sa jeunesse Cheick Fofana, Fily Traoré mixée à l’expérience que représente Glody Likonza. Le Capitaine au trois but retrouve son compère Malien de 20 ans, Fofana  qui s’est montré comme l’élément catalyseur tout au long de cet épopée du haut de ses quatre réalisations, retrouve le groupe au grand bonheur de son entraineur Lamine Ndiaye qui a éprouvé du mal à compenser son activité à son absence due à la blessure    Une jeunesse virtuose qui fait montre d’un caractère exemplaire depuis cette campagne africaine. Elle n’aura essuyée que deux fois sur les plus petites des marges (1-0) contre Mamelodi Sundowns et Face au Pyramide Fc. Elle gagnée 5 matchs dont deux à l’extérieur. Décontractée, elle jouera son jeu comme, elle en a prit l’habitude. Le National du Caire cette saison est poussif. La machine ne déroule pas aussi facilement comme aux années antérieurs et sera sous pression.  Ses flèches Percy Tau et Anthony Modeste une fois misent en difficulté, elle ne tourne pas. Encore que Hussein El Shahat son meilleur buteur rentre d’une blessure. A Mazembe de tenter de faire tomber ce mythe collé à ce stade il y a de cela quatre ans. 

JENOVIC LUMBUENADIO

 

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Nommée le 1er avril au poste de Premier ministre, Judith Suminwa continue ses consultations pour la formation du gouvernement. Un travail déjà achevé par le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya, lors de sa mission d'information, estiment les Kinoises rencontrées ce jeudi 25 avril dans les rues de la capitale congolaise.

Au regard du temps consacré à cet exercice, Anastase Dibindi, pharmacienne, dit perdre tout espoir quant à l'amélioration du train de vie des Congolais.

La première ministre n'avait pour mission que de venir nommer. Cela fait pratiquement un mois qu'elle est là, tout vacille. Avant ou après la formation de ce gouvernement, ce sera presque pareil. Il n'y a plus rien à espérer, déplore-t-elle. 

Gabriella Banza, assistante à l'UNIKIN, appelle Judith Suminwa à s'exécuter, car l'essor du pays en dépend. 

"Ce n'est pas facile de tomber sur des hommes de confiance. Mais à l'allure où vont les choses, on doit agir dans un bref délai et en toute urgence pour sauver le peuple".

Pour Gisèle Binda, médecin aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, il n'y a pas de délai constitutionnel pour former un gouvernement en RDC. La première ministre doit prendre tout son temps, si c'est pour sauver les intérêts du peuple.

"On est tous impatients, mais on ne doit pas exercer de la pression sur elle. Elle peut poursuivre ses consultations tout en ayant en tête qu'il y a tout un pays qui la soutient et compte sur elle pour son avenir."

De son côté, Rachel Bihoto, étudiante à l'ISTM/Kinshasa, s'interroge sur les causes du blocage de l'annonce de ce gouvernement et tente d'y répondre. 

"La Première Ministre doit être butée à des difficultés énormes et un embarras de choix pour nommer les ministres. » D'un côté, je pense que c'est dû à la taille de la plateforme de l'USN qui compte plus de 300 élus et 30 partis politiques, et de l'autre, au nouveau vent politique que compte apporter Judith Suminwa, avec son vœu de former un gouvernement de 45 membres, dépouillé des chefs des partis et/ou des autorités morales des regroupements politiques. "

Les attentes 

Carine Ndjibu, médecin dentiste, invite Judith Suminwa à revoir encore la taille du gouvernement et à ne nommer que des nouvelles personnes en politique. 

45 membres, c'est encore beaucoup trop. On doit réduire sensiblement la taille du gouvernement et nommer beaucoup plus les jeunes et les femmes qui n'ont pas encore fait de la politique. Les personnes qui maîtrisent donc les souffrances du peuple pour des solutions adéquates

Merveille Masa, étudiante en Polytechnique, attend de Judith Suminwa la nomination de plus de femmes aux postes ministériels clés.

"Comme aux ministères de la défense nationale, de l'économie, de la finance, de l'intérieur, de l'EPST et de l'ESU, parce que les femmes sont les seules personnes au monde capables de relever les défis pour l'intérêt général. "

Un avis partagé par Julienne Ntumba, vendeuse des légumes au Rond-point Ngaba, qui appelle à la nomination des femmes à tous les postes ministériels. 

"Elles peuvent être les titulaires et avoir les hommes comme adjoints. On doit accorder aux femmes de mettre en œuvre leurs expertises et expériences pour le bien-être de tous."

Judith Suminwa aspire à mettre en place un gouvernement réduit, limitant son effectif à 45 membres, y compris les ministres et vice-ministres. Le 22 avril 2024, elle avait reçu des membres de la société civile, les syndicats, le Conseil national de la jeunesse, l'Union nationale de la presse, ainsi que l'association des professeurs dans le cadre de la formation du gouvernement. 

Nancy Clémence Tshimueneka

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

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