Tenu en échec (0-0) chez lui à Kamalondo à Lubumbashi par l’équipe de l’Atlético Petroleos d’Angola, le Tout Puissant Mazembe est à 90 minutes d’une qualification en demi-finale de la Ligue des champions de la CAF 2023-2024. Les Corbeaux seront reçus ce samedi 6 avril 2024 par les Jaune, bleu et rouge lors de quarts de finale retour de la C1 africaine au stade national du 11 novembre.

À Luanda, l’affiche de quarts de finale retour de la C1-CAF entre Petro Atlético et le TP Mazembe reste très ouverte après le match nul sans relief (0-0) du samedi 30 mars dernier à Lubumbashi. Cette fois, les joueurs de ces deux équipes vont devoir batailler dur. Angolais et Congolais sont contraints de baisser les masques et abattre leurs cartes.

 

Pour le club congolais, l’heure n’est pas à la panique, bien au contraire les joueurs de l’entraîneur franco-sénégalais, Lamine Ndiaye, sont simplement condamnés à se surpasser et cravacher beaucoup plus. La perspective de retrouver les demi-finales de la plus prestigieuse des compétitions interclubs africains cinq ans après, peut leur faire déplacer des montagnes.

 

Cela tombe bien, le TPM se retrouve dans une situation de quitte ou double. Mais les Corbeaux ont déjà démontré dans cette campagne africaine qu’ils ont aussi des arguments et peuvent se métamorphoser sur la pelouse du 11 novembre de Luanda ce samedi. Car un nul avec des buts qualifierait le club noir et blanc lushois au dernier carré.

En face, l’Atlético Petroleos surfe sur une belle vague, puisqu’il n’a pas encore perdu depuis le début de sa campagne en C1-CAF cette saison. Si Glody Likonza et ses partenaires ne haussent pas leur niveau de jeu, les Lushois seront exposés à une forte déflagration. Parce que Petro Atlético du retour ne sera pas celui de l’aller.

Les poulains de l’entraîneur portugais Alexandre Santos n’ont encaissé qu’un seul but sur leur pelouse cette saison en Ligue des champions de la CAF. Les Jaune, bleu et rouge de Luanda auront un visage bien plus menaçant que le week-end dernier. Ils ont un superbe collectif ainsi que des atouts offensifs et individuels capables de faire plier l’arrière-garde des Badiangwenas.

Sans doute, la mission est vraiment immense pour la bande à Kévin Mondeko. Seule certitude. Le TP Mazembe a également les moyens de créer un exploit possible en terre angolaise au regard de son expérience dans cette compétition. Car si le spectacle n’était pas si plaisant lors de la manche aller à Kamal City, le suspense, lui, reste total.

Dan Kalala Kalambay

 
 

FOOTBALL



L'international footballeur congolais, Yoane Wissa, est nominé pour son but marqué face à Chelsea FC, le 02 mars 2024, au stade Gtech Commununity Stadium, dans le cadre d'un match de Premier League anglaise.

Le but de l'attaquant de Brentford FC est nominé meilleur but du mois de mars, aux côtés de ceux marqués par Phil Foden de Manchester City, et Marcus Rashford de Manchester United.

Arrivé à Brentford en 2021, en provenance de Lorient, Yoane Wissa compte 24 buts et 5 passes décisives, en 103 rencontres jouées sous les couleurs des Bees. Il a déjà inscrit 4 buts en 21 sélections, avec les Léopards de la RDC.

Gratis Makabi

 


Le FC St Éloi Lupopo a renversé le FC Lubumbashi Sport sur le fil (1-0) au stade Frédéric Kibasa Maliba dans l'après-midi de ce jeudi 05 avril 2024. Le troisième derby Lushois de cette 29è édition a répondu aux aspirations de deux publics, absents dans les gradins en raison du huis-clos. 

Les Cheminots qui ne cessent de marcher sur l'eau, se sont disposés difficilement des Kamikazes venus pour toucher à leur orgueil. Les Rouges totalement déboussolé ont imposé aux Jaune et bleu un rythme dormeur. Ni Dembele, encore moins Osete n'a réussit à faire sautés le plafond des Lushois, et ce, en dépit du travail impeccable de Chadrack Boka et Dieu-Beni Ndongala dans les couloirs. Le doublement de deux arrières était jusqu'au dernier quart d'heure improductif car le but ne se suivait pas. 

Junior Bayanho, monté dans ces instants du match, viendra apporté plus de densité et de la verticalité dans le jeu des Viets. Totalement sonné, la défense de Lubumbashi Sport pète les câbles dans les derniers instants. Michée Mika d'une action en solo entreprise dans les 15 derniers mètres, est crocheté dans le petit rectangle de Nketani Masiala. L'arbitre indique le petit point blanc. Le gabonais Bayanho s'en charge et prend à contre pieds Nketani. 

Un sans faute acquise, bien que la douleur pour les protégés de Mohamed Magassouba qui après cette unième victoire montent à la deuxième place dans ces play-offs, avec 12 points ex aequo avec les Corbeaux du TP Mazembe leurs futurs adversaires. 

Jenovic Lumbuenadio



L’humoriste congolais, Herman Amisi, annonce un spectacle inédit, le dimanche 30 juin 2024, au Casino de Paris, en France. Cet ambassadeur de la culture congolaise l’a annoncé, mercredi dernier, sur les antennes de TV 5 Monde.

« Surveillez le Fleuve : le bilan, c’est le thème de cette grande manifestation, c’est juste pour dire à la diaspora que ceux qui étaient au pays ont fait leur travail mais au niveau de la diaspora on doit savoir qu’est-ce qui a manqué, ils nous doivent des explications, c’est une sorte de restitution », a déclaré Herman Amisi.

Natif de Lubumbashi , dans le Haut-Katanga, celui qu’on appelle « Daddy » exhorte les congolais et même des africains à se mobiliser pour la réussite de cet événement. Herman Amisi est connu pour son sens élevé de créativité. Il a créé plusieurs slogans, entre autres : « je suis dans les bruits et surveillez le fleuve ».

actuRDC/CC



Marthe Kasalu Tshisekedi, mère du président de la République est cité dans plusieurs affaires houleuses depuis la prise du pouvoir par son fils Félix Tshisekedi. D’après des indiscrétions, plusieurs cadres offriraient des présents à la mère du Chef de l’État en contrepartie d’un positionnement dans le prochain gouvernement.

Marthe Kasalu Tshisekedi serait la porte politique qui donnerait un accès direct au gouvernement. D’après nos sources, plusieurs élites font des courbettes soit, pour sauver leurs postes, soit pour accéder à la gestion du pays. Les proches de la famille présidentielle révèlent une dame puissante bénéficiant de la totale confiance de son fils.

« Maman Marthe est la clé idéale pour accéder à tous les grands postes du pays. Il a la confiance du président de la République et ce dernier ne lui refuse presque rien. Sont heureux ceux-là qui passent sous sa bénédiction car toutes les portes du pays sont ouvertes devant eux», a dit notre source.

D’après des sources concordantes, Maman Marthe Kasalu Tshisekedi aurait même invité le maire de la ville de Lubumbashi et les bourgmestres à Mbuji-mayi pour les intimer les ordres au sujet de la gestion des déplacés de Lwena.

Actu RDC/CC

 


La place des artistes, référence du rond-point Victoire dans la commune de Kalamu, devient repoussante. Tout autour de ce lieu public, représenté par deux mains rassemblées en forme d'un poing, et par la statue de l'emblématique musicien congolais Luambo Makiadi, gisent des tas d'immondices, principalement des bouteilles plastiques, incinérées là sur la chaussée, laissant disséminer une fumée malodorante.

Peiné par cette crasse, Jonathan, assis sur sa moto, s'insurge contre les agents commis à la collecte des taxes sur le terrain, qui ne prennent pas soin d'évacuer les détritus. « Tout ce qui les intéresse, c'est d'arrêter les véhicules. Ils font ouvertement fi de l'insalubrité qui règne depuis très longtemps ici à Victoire. Au lieu d'évacuer ces saletés, ils préfèrent les brûler ici même. Voyez vous-même, il est encore très tôt le matin, mais regardez la saleté. Pas de parking, alors qu'ils ont récolté de l'argent. On ne sait plus que dire, surtout qu'ils ont eux-mêmes dit que le pays est déjà mort », lâche-t-il avec rage.

Pour Trésor, un jeune homme en attente d'un taxi, l'inaction des autorités face à cette situation a fait que les Kinois s'y sont habitués. « Étant donné que les autorités n'arrivent pas à trouver des solutions, les Kinois se sont habitués à la saleté. Et même quand on vient arranger, cela ne dure que quelques heures avant de revenir au même état. Prenons par exemple les bouteilles plastiques, elles devraient avoir un endroit approprié pour leur évacuation. Ce qui n'est pas le cas. Partout à Kinshasa, même au centre-ville, elles sont là, avec des sachets, des cartons », constate-t-il.

Papa Jules n'en revient pas. Il dit avoir mal de voir le rond-point Victoire devenir ainsi méconnaissable, au point d'être méprisé par ceux qui ne l'ont jamais connu avant. « J'ai vraiment très mal. Cet endroit était le miroir de Kinshasa. L'image qu'il donne aujourd'hui peut amener ceux qui ne l'ont pas connu avant à le mépriser. C'est tout simplement parce que les autorités ne jouent pas suffisamment leur rôle », a-t-il déploré.

À quelques mètres de là, sur le flanc gauche de l'avenue Victoire, juste en diagonale de la maison communale de Kalamu, une montagne d'immondices s'élève. En face de l'église Saint-Joseph, à un mètre seulement de l'arrêt de bus des Transco, se dégage une odeur nauséabonde qui fait cracher les passants et les étudiants. « Regardez ! C'est presque en face de la maison communale. Ils voient cette poubelle avec cette odeur nauséabonde mais ne font rien. Moi, je me demande tout simplement si nos autorités voient tout ce qui se passe dans la ville de Kinshasa », regrette François Mande, étudiant à l'Université de Kinshasa, faisant la queue pour entrer dans le transport.

Malgré toutes les initiatives prises, tant par le gouvernement central que provincial, l'insalubrité reste un problème insoluble à Kinshasa. « Kinshasa Bopeto », concept qu'avait lancé l'actuel gouverneur de la capitale, n'a pas réussi à juguler cette hydre. En avril 2022, le président de la République, Félix Tshisekedi, a inauguré « Kintoko », une usine de recyclage des déchets plastiques située à Limete, à Kinshasa. Trois ans après, ce travail n'a toujours pas porté ses fruits, eu égard à la réalité sur le terrain.

Samyr Lukombo



Une folle rumeur, dont il restera d’identifier l’origine et les motivations, s’est répandue dans les réseaux sociaux depuis l’annonce de la nomination d’une femme Premier ministre, lui attribuant des origines étrangères à son identité authentique. La rumeur voulait, en effet, que Judith Tuluka, bientôt 57 ans, soit fille d’un expatrié européen, dont la rumeur n’a pas donné l’identité, et d’une femme luba.

Conséquence : elle ne serait Ne Kongo que par son mari, Roger Tuluka dont les origines ne souffrent d’aucun doute.

Notre confrère Christian Lusakweno, également originaire du Kongo Central, a eu le réflexe professionnel de dissiper cette rumeur au cours de l’émission Le Débat de ce mardi sur Top Congo.
On retient que la nouvelle Première Ministre est fille d’une mère prénommée Maman Eliane. Digne fille ndibu, celle-ci est originaire de Kimpangu dans le territoire de Mbanza Ngungu.

Quant au père (Image d’illustration), décédé en 1995, il s’appelait Michel Suminwa Kisamba Onkandiangazi. Il fut pendant longtemps Ministre plénipotentiaire (Représentant) du Zaïre (aujourd’hui RDC) au marché commun, aujourd’hui Union européenne.

Il va ensuite être affecté à Bruxelles comme Premier conseiller d’Ambassade.
À ces fonctions, Michel Suminwa va suivre le projet de construction du barrage hydroélectrique d’Inga dont deux noms emblématiques d’ingénieurs congolais sont connus : Alexis Mutanda, propriétaire notamment du journal La Tempête des Tropiques et grand ami d’Etienne Tshisekedi.

Encore vivant, Mutanda est aussi membre de l’Udps dont il est l’un des grands contributeurs. Le père Suminwa sera aussi sur les mêmes traces du Sphinx de Limete.

L’autre ingenieur c’est Antoine Ghonda Mabansa, le père (encore vivant) d’Antoine Ghonda Mangalibi, politicien bien connu et propriétaire de Mbwela Lodge.

Après Bruxelles, le père Michel Suminwa va ensuite être affecté à l’ambassade du Zaïre à Ndjamena avant d’être nommé plus tard PCA de la sucrière de Kwilu Ngongo.

Ainsi donc, ni étrangère ni luba, Judith Suminwa Tuluka est une Ne Kongo, et 100% fille ndibu. Son mari, Roger Tuluka, également du Kongo Central, est le fils du commerçant Désiré Victor Tuluka Mfumu Mpembe qui était propriétaire de la chaîne d’alimentations « Chez Yaya ».

Les pères Tuluka et Suminwa furent de grands amis.

JDW



Ce mercredi à Kinshasa, le Président Félix Tshisekedi a inauguré la matinée de l’emploi organisée par l’Office national de l’emploi (ONEM), affirmant sa volonté de créer un avenir professionnel robuste en République Démocratique du Congo (RDC). Avec une vision ambitieuse de générer plus de 6,4 millions d’emplois d’ici 2028, le Président a souligné l’importance de promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes pour atteindre cet objectif.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de son engagement à placer l’emploi au cœur du développement du pays, une priorité jamais vue auparavant dans l’histoire congolaise. L’ONEM, en tant qu’organe clé de régulation du marché de l’emploi en RDC, joue un rôle central dans cette mission en enregistrant les demandeurs d’emploi, en facilitant la recherche d’opportunités professionnelles et en fournissant des statistiques cruciales sur le marché du travail.
Delphin Kankolongo


L'ancien président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa et actuel député national de la circonscription électorale de la Funa, Godé Mpoyi, a révélé qu'en République démocratique du Congo, aucun député national ne touche jusqu'à ce jour au-delà de 5300 dollars américains.


Pourtant, dans un passé récent, le député national honoraire Delly Sessanga affirmait qu'un député national touchait  des émoluments à hauteur de 16 millions de FC, et d’autres rubriques qui sont alimentées en termes de soutien, de prime qui pouvaient effectivement atteindre un montant  de 21.000 dollars. 

Le député national Godé Mpoyi a déclaré que le montant propagé dans les réseaux sociaux est un montage grossier.

"Un élu a ses électeurs, et ces derniers expriment leurs besoins selon la rémunération de leurs élus.  Lorsque vous mentez que le député touche 33.000 dollars, cela peut créer une rupture entre les électeurs et leurs élus, et même briser les foyers de ces élus", a-t-il dit.

Et d'ajouter : "Aucun député ne touche jusqu'à ce jour, au-delà de 5.300 dollars. Et aucun député ne touche à ce jour 33.000 dollars". 

A l'en croire, depuis que cette nouvelle législature a commencé et qui accuse déjà deux mois d'arriérés, il n'a pas personnellement vu un député national percevoir 33.000 dollars américains en termes d'émoluments.

Fadi Lendo



La société civile forces vives de l’Ituri a dit, mardi 2 avril, attendre de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, l’amélioration de la situation sécuritaire dans l’Est du pays et plus particulièrement dans cette province affectée par l’activisme des groupes armés locaux.

Dans un mémorandum lu ce mardi devant la presse à Bunia au lendemain de la nomination de Judith Suminwa Tuluka à la primature, Dieudonné Losa, président de la société civile de l’Ituri a insisté sur le fait que la restauration de la situation sécuritaire est le moyen pouvant permettre le retour des milliers des déplacés dans leurs milieux d’origine. Il a plaidé pour que la nouvelle cheffe du Gouvernement puisse s’attaquer aux causes profondes.

Gestion de la chose publique

Dans son mémorandum, la société civile de l’Ituri a aussi demandé que soit prise en compte l’équilibre géopolitique pour la formation du prochain Gouvernement, afin de permettre à l’Ituri d’y être valablement représenté.

Devant la presse, le président de la société civile Dieudonné Losa a affirmé que la population de l’Ituri se sent marginalisée et n’acceptera pas d’être la vache laitière des autorités morales de certains partis politiques qui se servent d’elle sans pourtant l’entretenir.

« Considérant le poids politiques de l’Ituri : 28 députés nationaux, 47 députés provinciaux, et 23 conseillers communaux, ces chiffres lui donnent le droit de s’inviter à la table de gestion pour un meilleur destiné du pays », peut-on lire dans ce mémorandum.

Au regard de ce tableau politique qu’elle a dressé, la société civile forces vives de l’Ituri demande à la nouvelle cheffe de la primature de veiller personnellement sur l’équilibre géopolitique lors de la composition de son Gouvernement afin que « certaines provinces ne puissent pas continuer à être victimes d’exclusion et de discrimination dans le partage des postes ministériels ».

radiookapi.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles