Simon Banza, attaquant international congolais, réalise une saison exceptionnelle avec le Sporting Club Braga au Portugal. L’avant-centre est en train de marquer l’histoire de son club et se rapproche d’un record significatif.

Dans le match de lundi contre Portimonese, Simon Banza a inscrit un doublé, portant ainsi son total de buts à 21 en Liga Nos. Ce nombre impressionnant lui permet d’égaler le record du meilleur buteur de Braga en une seule saison, détenu par Chico Gordo depuis la saison 1977-1978. Avec encore sept journées à disputer dans le championnat, Banza a l’opportunité de dépasser ce record et de s’installer seul en tête.

À seulement 27 ans, Simon Banza s’est imposé comme la principale figure offensive du Sporting Club Braga. Ses 21 buts et 4 passes décisives ont grandement contribué à maintenir son équipe en lice pour une place européenne. Actuellement, il occupe la deuxième place au classement des meilleurs buteurs du championnat, à seulement un but du leader suédois Gyokeres.

Les performances impressionnantes de Simon Banza n’ont pas échappé aux recruteurs et son nom risque de faire parler de lui sur le marché des transferts dans les mois à venir. Sa capacité à marquer des buts régulièrement et à faire la différence pour son équipe fait de lui l’une des révélations de la saison.

Le parcours de Simon Banza illustre également la qualité des footballeurs congolais sur la scène internationale. Sa réussite en Europe est une source de fierté pour la République démocratique du Congo et confirme le talent indéniable des joueurs congolais.

Alors que la fin de la saison approche, tous les yeux seront rivés sur Simon Banza pour voir s’il parviendra à établir un nouveau record avec Braga et à continuer à impressionner sur les terrains portugais. Son ascension fulgurante est une belle histoire dans le monde du football et laisse présager d’un avenir brillant pour ce talent congolais.

mbote/CC



La nomination de Judith Suminwa Tuluka au poste de Premier ministre en République démocratique du Congo (RDC) pose une question linguistique intéressante : doit-on l’appeler « Premier ministre » ou « Première ministre » ? Selon des références linguistiques françaises et les pratiques actuelles, les deux formules sont considérées comme correctes.

La Commission générale de terminologie et de néologie indique que le terme « Premier ministre » peut être utilisé de manière neutre, sans distinction de genre. Cependant, l’utilisation de « Première ministre » gagne en popularité et est tout aussi valide, reflétant les évolutions sociétales vers une plus grande égalité des genres et la féminisation des noms de métiers et de fonctions.

Ce débat linguistique souligne les avancées significatives pour les femmes dans le domaine politique congolais et met en lumière les adaptations linguistiques qui accompagnent ces changements. Que l’on choisisse « Premier ministre » ou « Première ministre », l’essentiel reste la reconnaissance de la compétence et de la contribution de Mme Tuluka au développement de la RDC.

La flexibilité dans l’usage de ces termes montre une prise de conscience croissante de l’importance du langage dans la représentation des genres et confirme l’engagement envers l’égalité et la diversité dans tous les secteurs de la société.

La nomination historique de Judith Suminwa Tuluka est un jalon important dans le parcours de la RDC vers plus d’inclusion et d’égalité. Le choix entre « Premier ministre » et « Première ministre » illustre les nuances et les richesses de la langue française, ainsi que les évolutions de la société en matière de reconnaissance des réalisations féminines.

politico.cd/CC



Le Vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères de la RDC -République démocratique du Congo-, Christophe Lutundula, a, dans un entretien accordé à nos confrères de la RFI, évoqué la première visite officielle du Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à Paris, en France, le 28 avril prochain.

De cette visite, a dit Christophe Lutundula, la RDC attend de la France beaucoup de choses. Notamment, le dossier de la crise dans l'Est de la RDC, surtout que la France occupe une position de choix au sein du Conseil de sécurité de l'ONU.

"La RDC attend de la France des sanctions supplémentaires contre le Rwanda", a dit  Christophe Lutundula.

Et de marteler: "Il est étonnant qu'il y ait une crise aiguë avec une tragédie humaine comme celle que nous avons dans l'Est de la RDC, deuxième pays francophone du monde après la France, en termes des locuteurs, où le Congo est en train de subir l'agression d'un autre pays membre de la Francophonie, et tout cela est vécu avec indifférence, à la limite de la complicité, parce que quand on ne sanctionne pas, ça signifie qu'on soutient. Nous espérons qu'après le passage du Président Tshisekedi, ces  équivoques seront levées".

Au sujet d'une éventuelle rencontre entre le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue rwandais Paul Kagame, Christophe Lutundula pense que la rencontre entre ces deux personnalités doit être préparée, afin qu'elle soit utile et constructive, et qu'elle contribue à faire avancer le processus de paix.

Au sujet de la présence des FDLR rwandais sur le sol congolais, que Paul Kagame avance comme raison pour justifier la présence de ses militaires en RDC, le Vice-premier ministre Christophe Lutundula a souligné que "nous ne sommes pas engagés à les neutraliser, mais plutôt à produire un plan  de proposition et un programme de neutralisation à proposer au facilitateur, afin de résoudre avec efficacité cette question.

Et Christophe Lutundula d'ajouter : "De notre côté, nous avons exigé le retrait des troupes rwandaises sur le sol congolais avant tout dialogue avec le Rwanda, et, en deuxième lieu, ce dernier doit nous donner les vraies raisons de son Armée en RDC, bien que nous le savons que cette présence est purement économique, pour les pillages de nos ressources minières."

Christophe Lutundula a, par la même occasion, salué la condamnation du Rwanda par la Communauté internationale, tout en soulignant que "ça ne suffit pas. On ne doit pas se limiter à ça, d'autant plus qu'on sait le Président rwandais Paul Kagame n'a que du mépris vis-à-vis de telles prises de position. Il faut aller vers les actions du terrain".

Au sujet de pays occidentaux qui soutiennent le Rwanda, se référant aux propos de Kagame, le VPM Christophe Lutundula a rappelé que le premier cité a déclaré qu'on l'accuse de piller les ressources minières de la RDC, mais celles-ci ne s'arrêtent pas chez moi, tout en citant même la Belgique. Pour étayer la thèse de Paul Kagame, Christophe Lutundula a fait allusion à la signature d'un accord entre le Rwanda qui porte sur les matières premières stratégiques recherchées avec la commissaire chargée de développement des partenariats internationaux de l'Union Européenne, alors qu'elle sait bien que ce pays ne produit pas toutes ces matières premières.

Serge Mavungu



Plusieurs défis, notamment sur le plan économique, attendent Judith Suminwa Tuluka, nommée lundi 1er avril comme cheffe du Gouvernement de la RDC.

Sa nomination intervient dans un contexte économique que beaucoup d’économistes jugent instable. 

Selon le Fonds monétaire international (FMI), la RDC est le deuxième pays à afficher une croissance économique à 6% au sein de l’Afrique subsaharienne en 2023. Et la commission des économiques des Nations unies pour l’Afrique classe le pays dans le top 10 des économies africaines à plus forte croissance en 2024.

Pour autant, ces perspectives heureuses font face à plusieurs défis, dont le plus important est celui lié à l’inflation, qui reste très élevée autour de 20 %. Il y a donc une hausse généralisée et durable des prix des biens et des services sur le marché. 

Cette situation entraîne une baisse du pouvoir d’achat des Congolais, surtout avec le franc congolais qui se déprécie face au dollar américain, très utilisé dans le circuit économique de la RDC. 1 USD vaut actuellement 2800 francs congolais à Kinshasa.

En clair, avec la même somme d’argent, on achète moins d’articles qu’auparavant. Œuvrer à renverser cette conjoncture économique délicate, est actuellement l’une des préoccupations majeures exprimées dans l'opinion. 

L’autre défi de taille sera la relance du tissu industriel comme fer de lance du développement de la RDC. 

Cette relance va de pair avec l’amélioration de la connectivité du pays, en corrigeant le déficit d’infrastructures routières. Ce dernier ne favorise pas l’évacuation de la production agricole excédentaire dans le Congo profond mais aussi l’acheminement des produits vivriers importés. 

Pour la Fédération des entreprises du Congo (FEC), il est surtout question de travailler à assainir le climat des affaires et mettre fin à la multiplicité des taxes, dont se plaignent beaucoup d’opérateurs économiques.

radiookapi.net/CC



Bassirou Diomaye Faye a prêté serment mardi soir devant des centaines d'officiels. Le nouveau président sénégalais a choisi la figure-clé de son élection pour mener à bien sa promesse de rupture.

Il se voyait président mais sa candidature avait été invalidée. Ousmane Sonko, le leader de l'opposition, a été nommé Premier ministre du Sénégal mardi soir. Le nouveau président Bassirou Diomaye Faye , qui succède pour cinq ans à Macky Sall , a choisi celui qui a joué un rôle-clé dans son élection puisqu'Ousmane Sonko avait lui-même proposé la candidature de Bassirou Diomaye Faye, après avoir été recalé de la course à la présidentielle.

« Je mesure l'importance de la confiance qu'il (le président Faye) a placée en ma personne », a réagi sur la RTS Ousmane Sonko, 49 ans, qui a inspiré la jeunesse sénégalaise, frustrée par le chômage généralisé et la corruption au sein de l'élite dirigeante. Le nouveau Premier ministre a ensuite annoncé la formation « dans les prochaines heures » d'un nouveau gouvernement.

Passation de pouvoir

Quelques heures auparavant, le nouveau président Faye, 44 ans, le verbe et l'allure assurés dans un costume-cravate bleu, avait prêté serment devant des centaines d'officiels sénégalais et plusieurs chefs d'Etat et dirigeants africains au Centre des expositions de la ville nouvelle de Diamniadio, près de Dakar.

Puis il avait regagné la capitale, une garde à cheval ouvrant la voie à son cortège de voitures entre des centaines de Dakarois venus le saluer le long des axes menant aux grilles du palais présidentiel. Là, son prédécesseur Macky Sall, après de brèves et cordiales salutations, lui a remis symboliquement la clé du siège de la présidence avant d'en franchir les grilles en sens inverse.

Promesse de rupture

La main droite levée, le panafricaniste de gauche a juré « devant Dieu et devant la Nation sénégalaise, de remplir fidèlement la charge de président de la République du Sénégal ». Dans une brève allocution, Bassirou Diomaye Faye s'est dit « conscient » que sa large victoire dès le premier tour de la présidentielle du 24 mars exprimait « un profond désir de changement systémique ». « Le Sénégal sous mon magistère sera un pays d'espérance, un pays apaisé avec une justice indépendante et une démocratie renforcée », a-t-il dit.

Après trois années de tensions et une ultime crise préélectorale en 2024, son avènement, accepté de tous à l'issue d'une campagne express, « tient presque du miracle », a dit le président du Conseil constitutionnel Mamadou Badio Camara avant de recevoir son serment.

Porté au pouvoir par le désir de changement moins de trois semaines après être sorti de prison , Bassirou Diomaye Faye, plus jeune président du pays ouest-africain depuis l'indépendance en 1960, a gravi discrètement les échelons dans l'ombre d'Ousmane Sonko. Les deux hommes seront particulièrement attendus sur l'emploi, dans un pays où 75 % de la population a moins de 35 ans et où le taux de chômage est officiellement de 20 %, poussant des jeunes, de plus en plus nombreux, à fuir la pauvreté et à entreprendre un périlleux périple vers l'Europe.

Source : AFP

 


La tuberculose a fait 251 décès sur 6 974 cas enregistrés en 2022 dans la province de la Tshopo, a indiqué la coordination provinciale de lutte contre la tuberculose et la lèpre à l’occasion de la journée internationale de lutte contre cette maladie célébrée le 24 mars. Au regard de sa vulnérabilité, la province a mis en place un dispositif de lutte contre la maladie offrant un traitement gratuit.

« Le  traitement de la tuberculose est tout à fait gratuit dans toutes les  23 zones de santé de la Tshopo. La province dispose d'une quantité importante de vaccins pour les administrer aux nouveaux nés,  c'est grâce à l'appui du gouvernement central. Avec la nouvelle technologie, les examens se font aussi à partir des selles  pour les enfants de 0 à 14 ans », a dit le docteur Massou Owekelokato  Basomboli, coordonnateur provincial de lèpre et tuberculose dans la Tshopo.

Selon ce médecin, sur l’ensemble du pays, 4 352 personnes sont décédées de la tuberculose en 2022.

La tuberculose qui reste un problème de santé publique est une infection causée par le bacille de koch. Cette maladie présente les signes suivants : la toux persistante, la transpiration nocturne, la fièvre, la nausée et l'amaigrissement. Le traitement de la tuberculose peut aller jusqu’à 18 mois. Le thème national retenu cette année pour lutter contre cette maladie est : "Oui, ensemble nous pouvons mettre fin à la tuberculose en RDC".

 Gabriel Makabu, à Kisangani



Après sa nomination par le président Félix Tshisekedi au poste de Premier ministre, Judith Suminwa a été reçue par le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, ce mardi 2 avril 2024 à la permanence de l'UDPS. Devant quelques militants de cette formation politique, notamment les membres de la Ligue des femmes de l'UDPS, Judith Suminwa s'est engagée à travailler avec intégrité pour stimuler le développement de la RDC. Elle assure qu'elle est là pour servir et non pour s'enrichir.

"Je vous remercie en premier lieu, deuxièmement, je remercie le président de la République Félix Tshisekedi pour avoir choisi une femme, nous le considérons comme le champion de la masculinité positive. Il a choisi non seulement un membre de l'UDPS mais aussi une femme. Nous sommes là, non pour nous enrichir, mais pour servir. J'ai besoin de tout le monde pour construire le pays dans la paix et l'unité. Nous allons vaincre l'ennemi, nous devons nous sacrifier", a déclaré Judith Suminwa en présence d'Augustin Kabuya devant les militants de l'UDPS.

Les étapes qui suivront sa nomination incluent la passation de pouvoirs avec son prédécesseur Jean Michel Sama Lukonde, la composition de son gouvernement avant son investiture lors d'une séance plénière à l'Assemblée nationale.

Ivan Kasongo



La liste des onze joueurs nommés pour le Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain de Ligue 1 a été dévoilée ce lundi. Le Marseillais Chancel Mbemba est candidat à sa propre succession.

Chancel Mbemba se succèdera-t-il à lui-même ? Lauréat l’an dernier, le défenseur international congolais de l’Olympique de Marseille fait en tout cas partie de la liste des onze nommés pour le Prix Marc-Vivien Foé du meilleur joueur africain de Ligue 1, dévoilée ce mardi par RFI.

En l’absence d’un favori incontestable pour cette seizième édition, les choses paraissent plus ouvertes que jamais cette année, avec des grands noms, tels Pierre-Emerick Aubameyang (OM), vainqueur en 2013, ou encore Achraf Hakimi (PSG), sur une liste où défenseurs, milieux de terrain et attaquants sont équitablement représentés parmi les choix du service des sports de la « radio du monde ». Avec deux candidats chacun, l’Algérie (Nabil Bentaleb et Amine Gouiri), la Côte d’Ivoire (Oumar Diakité et Wilfried Singo) et le Nigeria (Terem Moffi et Moses Simon) sont les pays les mieux placés. Le nom du vainqueur sera connu le mois prochain après le vote d’un jury de journalistes spécialisés et d’anciens footballeurs.

Prix Marc-Vivien Foé : les 11 nommés pour l’édition 2024

Pierre-Emerick Aubameyang (Marseille – Gabon)
Nabil Bentaleb (Lille – Algérie)
Lamine Camara (Metz – Sénégal)
Oumar Diakité (Reims – Côte d’Ivoire)
Amine Gouiri (Rennes – Algérie)
Achraf Hakimi (PSG – Maroc)
Chancel Mbemba (Marseille – RD Congo)
Terem Moffi (Nice – Nigeria)
Youssouf Ndayishimiye (Nice – Burundi)
Moses Simon (Nantes – Nigeria)
Wilfried Singo (Monaco – Côte d’Ivoire)

Prix Marc-Vivien Foé : le palmarès

2009*: Marouane Chamakh (Bordeaux – Maroc)
2010*: Gervinho (Lille – Côte d’Ivoire)
2011 : Gervinho (Lille – Côte d’Ivoire)
2012 : Younès Belhanda (Montpellier – Maroc)
2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Saint-Etienne – Gabon)
2014 : Vincent Enyeama (Lille – Nigeria)
2015 : André Ayew (Marseille – Ghana)
2016 : Sofiane Boufal (Lille – Maroc)
2017 : Jean Mickaël Seri (Nice – Côte d’Ivoire)
2018 : Karl Toko Ekambi (Angers- Cameroun)
2019 : Nicolas Pépé (Lille – Côte d’Ivoire)
2020 : Victor Osimhen (Lille – Nigeria)
2021 : Gaël Kakuta (Lens – RD Congo)
2022 : Seko Fofana (Lens – Côte d’Ivoire)
2023 : Chancel Mbemba (Marseille – RD Congo)

(*) Ne s’appelait pas encore « Prix Marc-Vivien Foé ».

Patrick Juillard



C'est la première fois que la RDC connaît une femme à la tête du gouvernement. Judith Tuluka succède officiellement à Sama Lukonde, dans un contexte de sécurité tendu. Sa nomination à la tête de la primature est saluée par quelques Kinois rencontrés dans les rues ce mardi 02 avril, qui l'appellent à travailler dur pour mener à bon port les institutions du pays.

"C'est un honneur d'avoir une femme à cette fonction pour la première fois dans notre pays. Nous lui souhaitons plein succès dans ses nouvelles responsabilités. Nous espérons qu'avec sa nomination, notre pays pourra retrouver la paix tant recherchée dans sa partie Est," espère Merry Bakoli, assistante à la faculté des lettres de l'Unikin.

De son côté, Anaclet Bundu, étudiant à l'IFASIC, voit, par cette nomination, la reconnaissance de la femme comme moteur du développement.

"On avait besoin des actions concrètes pour développer ce pays, et la nomination d'une femme était évidente pour faire bouger les lignes. Nous restons optimistes et croyons fermement dans les compétences et savoir-faire de madame Judith tout en lui souhaitant bonne chance," souligne-t-il.

Pour Dieudonné Kilolo, étudiant en Droits à l'Unikin, ce geste prouve avec suffisance que la femme est et reste le cœur de l'émergence d'une communauté. 

"Après que les hommes aient fini de se succéder à ce poste sans trouver des solutions durables pour le développement de la RDC, voilà une femme pour faire avancer les choses. Les défis sont certes immenses, en commençant par le secteur judiciaire, pour que la République puisse mettre fin à la corruption, à l'impunité et à l'injustice. Mais je suis sûre qu'elle a les compétences nécessaires pour trouver des solutions à tous ces problèmes et nous offrir des conditions de vie aisées."

Cependant, Mélanie Mambo, agent dans une entreprise cosmétique, voit d'un mauvais œil la nomination de Judith Tuluka à la tête du gouvernement durant cette période de crise que traverse le pays. 

"Nous sommes un pays en guerre, c'est une erreur d'avoir une femme à ce poste en ce moment. Pourquoi donner une si lourde tâche à une personne qui ne maîtrise pas tout ce à quoi elle doit faire face ? Personnellement, je ne la vois pas finir son mandat au regard de la charge qui l'attend." 

De son côté, Joël Boteko invite la 1ère ministre à se faire accompagner des personnes compétentes pour relever tous les défis qui attendent son gouvernement. 

"Au regard de son statut, de son profil tel que décrit hier à la RTNC et de son bilan au ministère du Plan, elle ne méritait pas ce poste. Mais à ce stade, on ne peut rien d'autre que lui demander de se faire accompagner d'hommes et de femmes dignes dans son gouvernement pour la réussite de son mandat, sinon elle va gâcher notre temps inutilement."

Carlys Malolo, informaticien de formation, reconnaît, lui, les compétences de la femme à trouver les solutions apportées à tous les problèmes, mais ne la voit pas être à la hauteur pour commander les institutions de la RDC afin de changer la donne.

"C'est bien d'avoir des femmes à la tête des instances de prise de décision ». Mais je ne partage pas l'idée de faire d'elle une 1ère ministre. La femme n'a jamais été aussi autoritaire que ça pour commander. Généralement, les femmes travaillent avec le cœur et pas la tête. Ça ne valait pas la peine de la mettre à un poste aussi stratégique."

Judith Suminwa Tuluka est la première femme à occuper ce poste en République démocratique du Congo. Elle devra composer son gouvernement avec les différentes forces politiques membres de l'Union sacrée, la coalition formée autour du chef de l'État et qui est majoritaire à l'Assemblée nationale.

Nancy Clémence Tshimueneka



Le célèbre rappeur français Ninho souffle ce 2 avril ses 28 bougies. Pour l’occasion, revenons sur la riche carrière de l’artiste en quelques chiffres éloquents.

Depuis ses débuts en 2012, Ninho a connu un succès phénoménal couronné par de nombreuses certifications. Son compteur affiche ainsi 173 singles d’or, 107 singles de platine et pas moins de 54 singles de diamant.

Côté ventes d’albums, Ninho a déjà écoulé plus de 3,45 millions de disques sur l’ensemble de sa discographie. Ses projets les plus populaires comme « M.I.L.S » (280 000 ventes pour le premier volume), « Comme Prévu » (590 000), « M.I.L.S 2.0 » (420 000) ou son dernier album « Destin » (900 000) ont tous dépassé le demi-million d’exemplaires écoulés.

Autre preuve de sa popularité immense, Ninho a réussi le tour de force de remplir deux fois le Stade de France en 2025 lors de son « Jefe Tour ».

A seulement 28 ans, Ninho figure déjà parmi les rappeurs français les plus titrés et les plus écoutés. Des chiffres qui témoignent de l’ampleur du phénomène Ninho et de sa capacité à se renouveler année après année.

Miguel Jegou Mpiutu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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