AS Rome : Mourinho ému aux larmes
La Roma a épinglé mercredi soir à son palmarès le premier trophée européen de son histoire, en dominant le Feyenoord en finale de Ligue Europa Conférence (1-0). José Mourinho s'en montre incroyablement fier.
José Mourinho avait bien du mal à retenir ses pleurs mercredi soir, après le succès de sa Roma en finale de Ligue Europa Conférence contre le Feyenoord (1-0). L'entraîneur portugais était particulièrement chamboulé après avoir reçu le trophée (pour Sky Sport) : "Il y a tant de choses en même temps dans ma tête. J'ai réalisé quand je suis arrivé au club que les supporters attendaient ça. On a fait un super travail toute la saison. Mais là, ce n'était pas du travail, c'était l'histoire. On écrit l'histoire." Le fameux coach portugais, qui devient le premier de l'histoire à remporter trois trophées européens différents - puisqu'il s'agissait de la première édition de la Ligue Europa Conférence -, a assuré à chaud qu'il poursuivrait sur le banc du club romain la saison prochaine.
"Je vais aller m'asseoir sur la plage pour penser à tout ça"
"Même si quelques rumeurs émergent, je veux seulement rester à la Roma. On peut construire un projet vraiment fort avec des professionnels honnêtes." Ce message étant destiné à ses propriétaires, "des gens fantastiques". L'ancien entraîneur de Chelsea, de l'Inter ou du Real Madrid est aussi le seul après sir Alex Ferguson et Giovanni Trapattoni à gagner trois titres sur trois décennies différentes : "Voilà qui me fait me sentir un peu vieux, mais c'est bien pour ma carrière ! Désormais, je vais aller m'asseoir sur la plage pour penser à tout ça."
La Roma n'avait encore jamais gagné de Coupe d'Europe, atteignant simplement une finale de Ligue des champions en 1984 et une autre de Coupe de l'UEFA en 1991. D'où la conclusion du "Mou" : "C'est une chose de gagner quand tout le monde l'espère, quand les investissements sont faits pour ça. C'en est une autre de gagner quelque chose qui restera immortel. Je pense à moi, bien sûr, mais avant tout à tous les fans de la Roma qui célèbrent et se rappelleront de cette soirée à tout jamais."
Thomas Siniecki
L’impressionnant Jackson Muleka
Après un début de saison bien compliqué avec le Standard de Liège, Jackson Muleka a revécu en Turquie. À la mi-saison, Muleka a changé de championnat, quittant la Jupiler Pro League pour la Super Lig Turque, à Kasimpasa. Delà, l’avant-centre congolais retrouve ses marques et réalise une deuxième partie de saison monstrueuse.
Du haut de ses 14 apparitions avec Kasimpasa, dont 12 en casquette de titulaire, le Congolais qui a hérité du dossard 40, aura fait trembler les filets à 12 reprises et délivré 3 passes décisives. Ce qui suscité de l’admiration en Turquie et un peu partout en Europe. Son nom a été associé lié à l’Olympique Lyonnais, à Lille, Besiktas, Galatasaray et Fenerbaçe.
Contre Besiktas déjà sous son charme, l’ancien englebertois plantait un doublé lors de la victoire de son club 0-3. Ses buts et passes décisives en si peu de temps ont rapporté gros à Kasimpasa qui a fini par se classer 11e à l’issue de la Super Lig.
Kasimpasa a montré son ambition de retenir le joueur sous un contrat permanent, cependant, le Standard n’avait inclus aucune option d’achat dans le prêt de son attaquant. Pour clôturer sa saison, le sniper a également signé son retour en sélection RD Congolaise, Hector Cuper l’a sélectionné pour les deux premiers des éliminatoires à la CAN 2023.
Germain Ngoy
TP Mazembe : Franck Dumas n’a pas convaincu les dirigeants (Exclusif)
Franck Dumas pourrait quitter les rangs du TP Mazembe à l’issue de la saison. Les performances de l’équipe sous son règne ne sont pas à la hauteur des attentes de ses dirigeants. L’élimination subie en demi-finale de la Coupe de la CAF n’a été qu’une goutte d’eau pour faire déborder un vase déjà bien plein.
Des doutes épais entourent l’avenir de Franck Dumas au TP Mazembe. Le technicien français passé par le CR Belouizdad est arrivé à Lubumbashi en juillet 2021 dernier, pour prendre les commandes du staff technique des Corbeaux. Près d’un an, et après une campagne africaine minimale, le bilan de Dumas ne fait pas l’unanimité au sein du club. Notre rédaction le tient des sources fiables. La confiance de Moise Katumbi en son coach s’est s’estompée au fil de jours.
La récente élimination des Noirs et Blancs en Coupe de la CAF n’est que l’une des causes, pas la principale. En effet, les dirigeants de Mazembe notent que le jeu de l’équipe n’a pas évolué sous Franck Dumas. Certains le trouvent pire que Pamphile Mihayo, aussi bien par les résultats que la manière de les acquérir, rapportent nos sources. L’élimination matinale du club en Ligue des Champions, la première manche en Linafoot, et l’image laissée en phase des groupes de la Coupe de la CAF sont épinglées pour juger la méthode Dumas. Dans les états major de Kamalondo, la joie et la satisfaction sont encore loin d’occuper les esprits.
Le Français a beau faire monter en puissance quelques jeunes formés au club, ce qui est d’ailleurs l’une des grandes missions lui assignée par Moise Katumbi. Mais cela n’aurait pas suffi pour s’assurer un avenir en rose chez les Corbeaux. Au regard de son prestige et son histoire, le TP attend toujours plus de ses entraîneurs. Selon nos informations, Franck Dumas devrait être remercié à l’issue de la saison, et le club étudie actuellement le profil des techniciens pouvant le remplacer. Bien qu’encore dans la superficialité, le nom de Florent Ibenge a été évoqué dans les salons VIP de Kamalondo pour une possible succession à l’ancien coach du Stade Malherbe de Caen. Affaire à suivre !
Isaac B’ampendee
RDC : Charles Mombaya, 15 ans déjà !
Le 20 mai dernier, le monde de la musique gospel se souvient de Charles Mombaya Masini, artiste chanteur, compositeur et producteur chrétien, décédé en 2007 à la clinique Ngaliema à Kinshasa. Il y a exactement 15 ans ce jour. S'étant révélé comme l'une des icônes de l'évangile et de l'adoration chantés en RDC, il est considéré comme le père de la musique chrétienne congolaise.
En 33 ans de carrière musicale, Charles Mombaya a réalisé 20 albums dont la qualité et le message véhiculés lui ont valu une réputation dans le monde où il effectua de nombreuses tournées à travers les continents. Du Japon aux États-Unis en passant par les Pays-Bas et l'Angola, Charles Mombaya a contribué à la vulgarisation des bandes cassettes audio, les bandes vidéo clips avant de passer aux CD et autres DVD clips de la musique chrétienne en RDC.
Il avait fait ses études primaires dans le territoire de Bumba, en Équateur avant de poursuivre aux secondaires à l’Institut national des arts et spectacles (INAS) à Kinshasa. Entre 1982 et 1986, il est admis à l’Institut national des Arts de Kinshasa (INA) où il obtient son diplôme de musique. Il fait également des études de musique en France où il décroche un diplôme de maîtrise en musicologie à la Sorbonne. Il a aussi fait des études supérieures en littérature comparée à Paris IV, en 1996.
Charles Mombaya commence sa carrière musicale en 1974, après avoir obtenu son baptême à l’église baptiste. En 1975, il crée la chorale “les Ambassadeurs du Christ” avec laquelle il va remporter plusieurs prix, dont celui du meilleur chœur mixte en 1981, à l’occasion du premier festival national des chorales chrétiennes, organisé par les catholiques, les protestants, et les kimbanguistes. En 1980, il crée un autre groupe musical dénommé “Les Messagers”. En 1979, il sera nominé pour l’hymne de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA).
Il est le fondateur de l’Association des Musiciens Chrétiens Congolais (AMCC) qui a vu bon nombre d’acteurs actuels de la musique chrétienne congolaise démarrer leur carrière. Il a été président de cette structure jusqu'à sa mort. Il a formé plusieurs musiciens parmi lesquels beaucoup de chanteurs de l’espace musical chrétien congolais actuel comme l’Or Mbongo, Dorcas Kaja, Sandra Mbuyi, Vicky Vuadi ou encore Aimé Nkanu. En juin 2002, il a été décoré d’un diplôme de mérite des arts, sciences et lettres par la Chancellerie des Ordres Nationaux.
Emmanuel Kuzamba
Situation au Nord-Kivu: Félix Tshisekedi active les leviers diplomatique et militaire
A Kinshasa, on ne tergiverse plus. Les hésitations de communication constatées depuis trois jours laissent place à une rhétorique qui pointe directement le Rwanda comme principal soutien du M23 dans les violences enregistrées dans les territoires de Rutshuru et de Nyiragongo (Nord-Kivu). Cependant pour Félix Tshisekedi, la stratégie n’a pas changé: la doublette politique et diplomatique ainsi que la force militaire. Il a affermi l’axe Kinshasa-Bujumbura. Il a renforcé la coopération Kinshasa-Kampala et développé une relation de confession avec Uhuru Kenyatta (Kenya). Aujourd’hui, il n’est plus un secret sur le bug qu’enregistre la ligne Kinshasa-Kigali. La politique de « tape sur l’épaule » ou de chaudes accolades assorties de « mon frère » semble montrer ses limites.
Christophe Lutundula Apala Pen'Apala n’a pas mâché ses mots à l’Union africaine mercredi. « Le Rwanda avance. Il y a 10 minutes, je le dis sans hésitation, le Rwanda a attaqué le camp de Rumangabo en RDC. Comment aujourd'hui, la journée nous célébrons la naissance de notre Alma mater où nous devons réfléchir sur notre avenir, on peut faire comme si de rien n'était. Je dis bien, le M23 soutenu par le Rwanda, a attaqué les troupes internationales de la MONUSCO. Nous ne pouvons pas rester indifférents. Ne nous pouvons pas ne rien dire », a dit le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères.
Aujourd’hui, Félix Tshisekedi veut prendre à témoin le monde: « Le Président de la République, depuis son arrivée aux responsabilités, il l'a démontré. Nous faisons tout pour que la paix revienne. Ceux qui seront réfractaires à la paix, ils seront bien obligés de subir la force. Parce qu'il y a un seuil de tolérance », a déclaré mercredi Patrick Muyaya, le ministre de la communication et des médias.
Kinshasa veut s’appuyer sur une alliance sous régionale: « C'est un acte de rébellion visiblement. Non seulement vis-à-vis de la RDC, mais aussi de tous ces chefs d'État de la sous-région qui se sont engagés dans le processus de paix. Et donc, si ce mouvement et tout ce qu'il y a comme force affiliée derrière, continuent leur aventure, ils subiront la force. Parce que la force, c'est aussi l'alternative qui a été proposée. Je puis vous informer qu'il est prévu une réunion de tous les chefs d'état-major général pour étudier les mécanismes de mise en place de l'état-major conformément à la volonté exprimée par les différents chefs d'État. Nous, nous tenons au retour de la paix », a ajouté Patrick Muyaya.
Membre du bureau de l’Union africaine, Félix Tshisekedi veut activer tous les mécanismes possibles: « Le commandant suprême poursuivra lui-même des réunions tant au plan diplomatique que militaire pour prendre toutes les mesures qui s'imposent pour permettre le retour de la paix. Vous savez que tous les groupes armés, à la suite de l'adhésion de la RDC à la Communauté des États de l'Afrique de l'Est, tous les groupes armés se sont soumis au processus politique qui avait été décidé par les chefs d'État, à l'exception du M23, dont on parle encore maintenant », a ajouté le porte-parole du gouvernement.
actualite.cd/CC
Hydrocarbures : la RDC évalue à 650 milliards USD la vente de ses 16 blocs pétroliers : «l'insécurité dans l'Est ne constitue pas un obstacle», d'après Didier Budimbu
Le ministre des Hydrocarbures, Me Didier Budimbu était sur le plateau de France 24.
Répondant à une question au cours d'une interview avec nos confrères de ce média français, au sujet de l'appel d'offre de seize blocs pétroliers avec à la clé pas moins de 650.000.000.000 de dollars au prix actuel du baril, le ministre Congolais en charge des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a indiqué que " selon la vision du chef de l'État, le Gouvernement de la République a décrété l'État d'urgence afin de résoudre ce problème d'insécurité".
Et de rassurer: "Au niveau du Lac Kivu, il y a pas de violence.
Cette exploitation se fera en face du Rwanda qui est déjà entrain de le faire et la RDC commence bientôt avec les 66.000.000.000 manomètres cubes que nous avons en termes de gaz méthane.C'est le moment pour nous de l'exploiter.
Sans tergiversé, le7 ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a souligné que " le trésor public bénéficiera de ce montant que représentent ces seize blocs pétroliers".
Et souligner:" Notre objectif est de rehausser le niveau de l'économie nationale, de la vie de la population, en lieu et place des individus".
Pour étayer sa thèse, le ministre des Hydrocarbures a évoqué la signature, en décembre dernier, de l'avenant 9 avec la société Perenco par rapport à la valorisation du gaz qui était brûlé à Muanda, le trésor public n'a bénéficié que de 25.000.000 de dollars américains et le chef de l'État avait décidé que 10.000.000 de dollars devraient servir à la population locale, chose qui entrain d'être faite.
Serge Mavungu
RDC: Kinshasa abrite la 2ème Édition du Festival africain d'arts martiaux 2023
La ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) va abriter la 2ème Édition du Festival africain d'arts martiaux (Fadam).
Placé sous le haut patronage du président de la République, l'initiateur de ce festival, Dominic Saatenang moine Shaolin, séjourne déjà à Kinshasa.
Cette information a été confirmée par la conseillère du président de la République chargée du suivi de ce dossier Josée Emina au sortir de la réunion tripartite qu'elle a eu avec l'équipe Fadam et celle de la confédération congolaise des arts martiaux conduite par son président Éric Kindambo.
" L'accueil chaleureux qui m'as été réservé dans la capitale où a vécu le combat du siècle entre Ali et Foreman ainsi que la disponibilité des autorités à collaborer dans ce projet nous motivent d'avantage", a déclaré Dominic Saatenang.
Il croît en la bonne ténue de la deuxième édition du Fadam après celle de Yaoundé en 2018. Le Fadam c'est une organisation pluridisciplinaire qui met en vitrine les atouts économiques et culturels d'un pays, il est soutenue par d'importantes personnalités pratiquants des arts martiaux comme Jacky Chan et Donie yeun ( Dans le rôle de Hipman).
Bob Toko/ CP
RDC : Le Prof émérite J-C Ekambo célébré à travers l'ouvrage « Pensée africaine des SIC : Paradigmes, disciplines et perspectives »
Véritable laboratoire de la communication, une mine d'or pour ses contemporains, mais aussi un brillant enseignant des Sciences de l'Information et de la Communication (SIC), ou encore le frondeur de l'hypertextualité et la définition augmentée de la communication.
Tous ces éloges ont été faits à l'endroit de Jean-Chrétien Ekambo Duasenge, professeur émérite à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC).
C'était à l'occasion du baptême, jeudi 19 mai 2022, d'un nouvel ouvrage lui dédié, dont l'intitulé est : « Pensée africaine des SIC : Paradigmes, disciplines et perspectives » par le recteur de cet Alma mater, Jean Kambayi Bwatshia.
Rédigée sous la direction des professeurs Philippe Ntonda et David Pata, cette œuvre scientifique de 447 pages s'illustre comme des mélanges offerts à J-C Ekambo, considéré comme l'une des figures emblématiques des SIC en RDC et à l'étranger.
Faisant son économie devant l'assistance, le professeur D. Pata a indiqué que ce livre couvre des anecdotes sur le parcours de plus de 30 ans à l'enseignement et la recherche du dédicataire. Puis, il est consacré aux débats scientifiques.
« Penseur critique, les travaux menés depuis 1985 marquent ses empreintes dans les champs des sciences humaines et sociales. D'ailleurs en Afrique subsaharienne francophone, Jean-Chrétien Ekambo est considéré comme l'un des généalogistes des SIC (...). Les jeunes chercheurs des SIC actuels et de générations futures ayant l'esprit léger iront se ressourcer pour parachever la grande œuvre qu'il a dirigée », a-t-il déclaré.
Cet ouvrage exploite plusieurs axes portant notamment sur la construction de l'histoire des SIC en RDC, l'anthropologie de la communication, la philosophie de la communication, la psychologie sociale de la communication, la sémiologie de la communication, l'approche sociologique de la communication et des médias ainsi que le bilan et perspectives des SIC depuis 1986 à 2019.
Dans son mot, J-C Ekambo a exprimé sa gratitude à ceux qui ont contribué à son essor. Il a remercié de manière particulière son mentor, le professeur émérite Malembe Tamandiak, pour l'avoir mis le pied à l'étrier.
« Je suis extrêmement heureux Malembe Tamandiak, mon père, d'être ici. J'y resterai encore tout le temps que mes jambes me permettraient de me tenir debout dans la position de l'enseignant pour que je puisse, si possible, en fabriquer encore de très nombreux », a-t-il affirmé.
Quid du parcours de J-C Ekambo?
Admis à l’éméritat en 2019, le professeur J-C Ekambo s’incriva en 1970 à l'ISTI (IFASIC actuellement). 7 ans plus tard, il sera retenu assistant après avoir défendu son mémoire. Quelques années après, il a été proclamé docteur en Radiounication sociale de l’Université catholique de Louvain. Le titre de sa thèse était : « Radio Trottoir, une alternative de communication en société africaine contemporaine ».
Avec ce diplôme, il devient professeur des SIC en 1986 à l’IFASIC et dans d’autres universités plus tard. J-C Ekambo fut aussi recteur de l'IFASIC (2004 à 2008). Il compte à son actif plusieurs livres. Il dirige actuellement le laboratoire de recherche dénommé « centre d’études en communication » de l'IFASIC.
Merveil Molo
Boxe : Martin Bakole espère bénéficier du soutien du gouvernement avant son prochain combat
Dans une interview accordée à la preese le lundi 23 mai 2022, le boxeur congolais, Martin Bakole, est revenu sur sa victoire face à Tony Yoka à l’Accor Arena en France.
Selon Martin Bakole, ce combat a ramené la confiance du gouvernement vis-à-vis de la boxe, "longtemps négligée" en République démocratique du Congo.
L'homme qui occupe actuellement la 13ème place mondiale chez les supers-lourds espère bénéficier du soutien total du gouvernement Sama Lukonde avant son prochain combat.
« Si vous constatez bien, avant il y avait de doutes. Mais après mon combat avec Tony Yoka, j'ai ramené la confiance et la fierté du gouvernement vis-à-vis de la boxe en République démocratique du Congo. Je constate maintenant que tout le monde est intéressé à me soutenir et à soutenir ce sport. J'espère que pour le prochain combat, j'aurais maintenant le soutien total du gouvernement », a déclaré Martin Bakole.
Il a profité de cette occasion pour faire savoir qu'il ne comptait pas perdre contre Tony Yoka parce qu'il portait la charge de toute une nation sur ses épaules.
« J'ai été calme moralement avant d'affronter Tony parce que je savais que j'allais coûte que coûte gagner ce combat, car j'ai porté la charge de tout un pays sur mes épaules. Après l'étape de Tony Yoka, nous attendons maintenant le classement qui sera publié bientôt et ça sera surtout disponible sur les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.
Signalons qu'après cette victoire, Martin Bakole a été reçu par le chef de l'État Félix Tshisekedi après une caravane motorisée lors de retour à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Roberto Tshahe
Bahati répond à Mboso : "Pourquoi vouloir réduire le quota des juges réservé au Parlement à la seule chambre que vous présidez ?"
Le jeu de ping-pong entre le président du Sénat et de l’Assemblée nationale à propos du remplacement du juge constitutionnel décédé dernièrement, se poursuit.
Cette fois-ci, c'est au tour du président du Sénat de remettre les pendules à l'heure en reprochant à son homologue de l’Assemblée nationale de vouloir réduire le quota des juges réservé au parlement à la seule chambre qu'il préside.
Modeste Bahati Lukwebo l'a dit dans sa correspondance de ce mardi 24 mai 2022, quelques heures seulement après réception de celle de son homologue de l’Assemblée nationale.
"La constitution et la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle parlent du quota des juges réservé au parlement (c'est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat), pourquoi vouloir réduire ce quota à la seule chambre que vous presidez ? Parlera-t-on des juges désignés par le parlement ou bien par l’Assemblée nationale seulement ?", s'interroge le président du Sénat.
Bahati Lukwebo qui déplore le style discourtois de la correspondance de son homologue de l’Assemblée nationale lui parvenue ce matin, estime par ailleurs que l'interprétation faite des articles 158 de la constitution et 42 du règlement intérieur du congrès est approximative et partisane.
"Les articles 158 de la constitution et 42 du règlement intérieur du congrès n'ont rien à voir avec ce dossier. Le Sénat fonde sa démarche sur le remplacement d'un juge de la Cour constitutionnelle décédé en plein mandat conformément aux articles 7 et 8 de la loi organique n°13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour constitutionnelle", a-t-il precisé.
Et de poursuivre : "Au nom du bicaméralisme parlementaire constitutionnellement reconnu au Parlement congolais, le sens éthique, la complémentarité et l'équité interinstitutionelle commandent le respect strict des droits et obligations reconnus à chaque chambre. Dès lors que l’Assemblée nationale dispose déjà de deux juges sur trois à la Cour constitutionnelle, il va de soi que l'unique poste restant soit proposé par le Sénat au congrès. C'est ce qui justifie la résolution du Sénat qui présente un candidat au congrès".
Rappelons que pour le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso, seul le congrès reste l'instance parlementaire habilitée à trancher sur la question du choix du juge constitutionnel.
Moïse Dianyishayi