Kinshasa : la VSV dénonce le musèlement de Pascal Mukuna
La Voix de Sans Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) dénonce ce qu'elle appelle " l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques dans l’affaire qui oppose Pascal Mukuna à madame Tshibola".
Dans un communiqué publié dimanche 17 mai à Kinshasa, cette ONG fait remarquer que quels que soient les reproches faits à Pascal Mukuna, rien ne peut justifier que la liberté d’opinion dont il jouit à travers son mouvement d’Eveil patriotique lui attire des ennuis pour être reduit au silence.
La VSV pense que ceux qui se sentent touchées ou lésées par les propos de Pascal Mukuna ont également le droit d’user de la même liberté d’opinion pour lui répondre sans instrumentaliser la justice contre lui.
L’ONG dit craindre pour la vie et l’intégrité physique et mentale de Pascal Mukuna, initiateur de la campagne éveil patriotique comme ce fut le cas de Fernando Kutino arrêté, brutalisé, torturé et incapable d’exercer aujourd’hui son ministère en tant que Pasteur suite à sa campagne dénommée “Sauvons le Congo”.
La VSV s’étonne que la justice n’ait pas manifesté le même empressement au sujet des faits graves, délictueux ou criminels tels que l’assassinat des défenseurs des droits humains Floribert Chebeya Bahizire et Fidèle Bazana, Armand Tungulu et des fosses communes de Maluku dénoncés par Mukuna, rappelle le communiqué.
Cette organisation de la Société Civile demande, enfin, à la justice de veiller à son indépendance et de garantir la vie, l’intégrité physique et mentale de Mukuna.
Le responsable de l’église Assemblée Chrétienne de Kinshasa (ACK) est en détention préventive à la prison de Makala depuis le 14 mai suite à la plainte de Mamie Tshibola qui l’accuse de " viol, détention illicite des documents parcellaires et de menaces de mort".
Ituri / Insécurité: Il ne reste que deux chefferies pour que Mahagi soit contrôlé par Codeco, l’intervention urgente de Kinshasa s’impose
Le territoire de Mahagi situé à l’extrême nord-est de la République Démocratique du Congo fait face à l’activisme de la milice Codeco venue du territoire de Djugu dans la province de l’Ituri.
Des attaques répétées sur le peuple Alur,des pillages des biens, des incendies des maisons suivis des tueries sans compter des conséquences humanitaires désastreuses.
Ces attaques constituent une provocation à laquelle le peuple Alur n’a jamais répondu et ne répondra pas affirment plusieurs déclarations des couches sociopolitiques car, répondre à ces attaques c’est permettre aux tireurs de ficelles d’accomplir leurs missions.
La situation s’est empirée à partir du mois de Février dernier avec une aggravation de la situation en Avril 2020. La communauté Alur de Bunia et ses environs (Cabe en sigle), section de l’Ituri de carrefour pour le Développement de Mahagi note dans sa déclaration du 14 mai que ces ennemis sont lourdement armés et bénéficient d’un appui en hommes et matériels de pays voisin. Il est temps de renforcer les unités de Fardc dans les chefferies sous contrôle de cette milice et doter les forces loyalistes des moyens nécessaires pour faire face à ces ennemis.
« La dotation des FARDC par le moyen logistique nécessaire pouvant leur permette de faire face d’une manière prompte à l’ennemi qui bénéficierait d’un appui en hommes et en matériels de pays voisin, le déploiement rapide d’une unité des FARDC le long de la limite de Mahagi avec Djugu et dans les groupements des chefferies sous contrôle notamment Ang’al 2,Walendu Watsi mais surtout à Mont Zeu », a écrit Maître CT Christian Utheki, président de la Cabe.
Des sources concordantes rapportent que Mont Zeu serait un espace douteux réputé en berceau de la prochaine relance d’attaque de cette milice.
Avec sa position géographique , non loin de la frontière ougandaise, les services de sécurité et intelligents sont appelés à contrôler cet espace qui donne la voie à l’Ouganda par une une contrebande de poste douanier de Zorogo non loin de Katanga, lieu stratégique de la récente attaque sur les AlUr Djuganda aux environs de Katanga.
Avec la chefferie des Mokambo sous contrôle déjà, il est possible que cette milice avance même par pirogue ou pied sur la chefferie de Wagongo, avec facilité d’atteindre le chef-lieu de Mahagi en passant par la chefferie des ang’als vers l’est à Djegu, Nyalebbe , Djupagasa…. où il y’a faible effectif militaire.
Les villages de Pakenge, Zaa, Kingot en chefferie des Djukoth vidés de ces habitats, ces milices peuvent facilement faire jonction avec leur bastion de Walendu Watsi qui peuvent se croiser vers Awasi, gwoknyeri avec celles venues de Pakenge, Zaa, Kingot via Ndrele , Ngote….
Par ces schémas, avec légèreté de la gestion de cette attaque, Mahagi peut à tout moment tomber si cet ennemi se détermine.
Le député national, élu de Mahagi, Furah Uma Daniel n’avait pas caché sa position face à cette situation au-cours d’une émission mercredi dernier Télé 50.il a qualifié de vaste blague ce silence du pouvoir de Kinshasa.
Furah Uma Daniel demande à Kinshasa de dire la vérité aux peuples ituriens si L’Ituri ne fait pas partie du Congo pour que ses peuples s’assument car dit-il, les Ituriens peuvent s’organiser et remettre la paix dans leur province si les décideurs n’en veulent pas.
Par ailleurs, La Communauté Alur de Mahagi plaide pour la descente du président de la république sur place en vue d’apprécier la situation.
Dans une analyse sur la situation, le Professeur Chober Agenonga, enseignant des universités et consultant international en matière de la sociologie des conflits dans la région des Grands Lacs Africains indique que depuis le déclenchement de violences meurtrières en décembre 2017 attribuées, à tort ou à raison, à la milice Codeco (Coopération pour le développement du Congo) dans le territoire de Djugu qui en est l’épicentre, le diagnostic démontre que désormais les violences gagnent le territoire de Mahagi.
Pour lui, plusieurs facteurs expliquent l’avancée de ces violences du territoire de Djugu vers le territoire de Mahagi , notamment:
- Le vide sécuritaire et le sous-équipement de l’armée
- La faible coordination des pressions militaires sur les miliciens
- La manipulation et la complicité des certains civils
- Outre ces facteurs, il y en a d’autres qui doivent être analysés avec subtilité, notamment la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ALPC), ce qui peut conduire à questionner à la fois la gestion des équipements militaires par les forces armées congolaises et de la frontière avec l’Ouganda ou d’autres pays d’où ces miliciens pourraient probablement se ravitailler.
Ces violences ont atteint un seuil paroxysmique dans ce territoire en début de cette semaine avec l’incursion des éléments présumés de la Codeco qui ont incendié des villages entiers en chefferie des Jukoth, tué des civils et provoqué des déplacements massifs des populations plus à l’intérieur du territoire de Mahagi.
Le Coq de l'Est / MCP, via mediacongo.net
"Respectez-nous", l'hymne afropop de Pamela Badjogo contre les violences conjugales
La chanteuse gabonaise Pamela Badjogo signe un morceau qui dénonce les oppressions subies par les femmes, ainsi que les violences conjugales, accrues pendant le confinement, dont des milliers sont victimes.
Pamela Badjogo n'en est pas à sa première prise de parole en matière de défense des droits des femmes. En avril 2017 déjà, la chanteuse et compositrice d'afro jazz gabonaise dirigeait le programme "Moussoyayé Koba yé" ("C'est une excellente chose d'être une femme"), un collectif contre les violences basées sur le genre. L'initiative, soutenue par l'ONU femmes notamment, a rassemblé une vingtaine d'artistes parmi lesquelles Rokia Traoré, lors d'un concert au Mali. Plusieurs mois plus tard, en janvier 2018 à Douala, au Cameroun, Pamela Badjogo animait un atelier sur l'autonomisation des femmes africaines.
Ce 8 mai, à l'occasion de la sortie de son nouvel album KABA, la chanteuse livre Respectez-nous, un morceau en français qui dénonce les violences conjugales et les discriminations que les femmes subissent au quotidien. Un hymne à l'égalité femmes-hommes à base de "saveurs afro beats rétro-futuristes à base de synthés électroniques modernes qui rappellent les nuits dans les clubs de la diaspora africaine à Londres", comme le souligne sa maison de disques.
"Quand va-t-on s'écouter ?"
A travers les paroles, le message de la chanteuse est limpide. Elle s'attaque aux hommes qui battent leur conjointe en accusant le soit disant respect du mariage et de l'homme : "Tu sais chez nous, le mariage c'est sacré, faut pas contrarier le chef du foyer, si tu sais pas bien faire ton mafé, trois côtes cassées, pas cher payé". Elle mentionne le harcèlement sexuel que subissent certaines femmes lors d'un entretien d'embauche par exemple, et appelle à l'égalité : "Les femmes aussi ont deux mains et deux pieds, admettez qu'on pourrait vous apporter, la matière grise qui pourrait vous manquer. Quand va-t-on s'écouter ? Homme et femme sur un pied d'égalité, maintenant c'est comme ça".
Le clip a été tourné à huis clos, en référence au confinement et à l'augmentation tragique des violences intrafamiliales (sur conjoint·e ou enfant) pendant la crise sanitaire, constatée par l'Organisation mondiale de la santé. Au 7 mai, les services dédiés enregistrait d'ailleurs 60 % d'appels d'urgence en Europe pendant la quarantaine. "Respectez-nous tourne en dérision des situations d'oppressions telles que les violences conjugales et le harcèlement sexuel au travail dénoncés par le mouvement #MeToo". L'humour pour mieux alerter ? En tout cas, la chanson reste en tête - et son message aussi.
Terrafemina
RDC: Plus aucun cas de Covid-19 dans le Nord-Kivu, toujours mobilisé face à Ebola
La province du Nord-Kivu dans l'est de la République démoratique du Congo ne compte plus de cas déclaré de Covid-19, a annoncé vendredi son gouverneur qui reste "sur ses gardes" face à la double menace du coronavirus et d'Ebola.
Cinq cas avaient été enregistrés dans cette province frontalière du Rwanda et de l'Ouganda.
Le dernier cas à Beni, situé à 350 km au nord de Goma, a été déclaré guéri, a indiqué le gouverneur Carly Nzanzu, comme ceux de Goma précédemment.
Les déplacements qui avaient été suspendus entre Beni et la ville voisine de Butembo peuvent reprendre, a poursuivi le gouverneur. "Il faut que tous les passagers aient un masque" dans les mini-bus, a-t-il insisté.
"Ce n'est pas la fin de la pandémie", a-t-il prévenu. "Nous devons rester sur nos gardes" pour "veiller à ce qu'il n'y ait pas une deuxième vague de contamination".
Il a appelé au respect des mesures prises par le chef de l'Etat dès la fin du mois de mars (fermeture des lieux publics...).
"Les règles d'hygiène observées pour Ebola doivent être de stricte application", a-t-il ajouté alors que de nouveaux cas de fièvre hémorragique ont été enregistrés à Beni depuis 15 jours.
Le trafic de bateaux sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu est toujours suspendu "pour autant qu'il y a encore des cas au Sud-Kivu", dans la provinc voisine.
La RDC a enregistré au total 394 cas confirmés dont 382 dans la capitale Kinshasa qui concentre l'ensemble des 25 décès. Les autorités font état de 48 guérisons et "246 patients en bonne évolution" dans leur dernier bulletin épidémiologique jeudi soir.
AFP
Le Japon versera 100 000 yens (853 euros) à chaque résident au Japon
Le vendredi 17 avril lors d’une conférence de presse, le Premier ministre Abe Shinzô a annoncé que la somme de 100 000 yens (environ 853 euros) sera versée à chaque résident au Japon, en tant que mesure économique exceptionnelle pour affronter la pandémie de coronavirus. « L’unité du peuple est plus importante que tout pour surmonter cette crise », a-t-il dit.
Le gouvernement a donc décidé de verser 100 000 yens à chaque habitant, Japonais et étranger. La population de l’Archipel est approximativement de 127 millions de personnes, dont un peu plus de 2,6 millions de résidents étrangers (chiffres du 1er janvier 2019).
S’il était tout d’abord question d’accorder une aide de 300 000 yens (environ 2 560 euros) aux foyers ayant encaissé des pertes financières importantes dues à la crise du Covid-19, le gouvernement a finalement changé de plan. « Je tiens à m’excuser profondément envers le peuple pour toute cette confusion. J’en prends la responsabilité », s’est exprimé le dirigeant japonais.
Les formalités à effectuer afin de recevoir les 100 000 yens se feront en ligne ou par la poste. Cela évite ainsi le risque de contamination en allant directement au guichet de la mairie.
Abe Shinzô a ajouté qu’il compte agir le plus rapidement possible afin de débuter la procédure. Selon un officiel du gouvernement, celle-ci se fera au plus tôt à la fin du mois de mai.
L’état d’urgence est actuellement décrété dans toutes les régions du Japon, et le nombre d’infections a dépssé les 10 000 cas.
Nippon/com
La saison 2019-2020 des sports professionnels en France définitivement arrêtée
"La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre", a annoncé le Premier ministre français Edouard Philippe, mardi dans un discours à l'Assemblée nationale, douchant les espoirs des différents championnats interrompus depuis mi-mars en raison de la pandémie.
"Pour donner aux organisateurs d'événements de la visibilité, je veux préciser que les grandes manifestations sportives (...), tous les événements qui regroupent plus de 5000 participants et font à ce titre l'objet d'une déclaration en préfecture et doivent être organisés longtemps à l'avance, ne pourront se tenir avant le mois de septembre", a-t-il également déclaré devant les députés.
La décision de l'UEFA de décaler l'Euro-2020 à l'été 2021 avait offert de nouvelles possibilités au calendrier pour que les championnats de foot s'achèvent, une fois éloignée les risques sanitaires liée à la pandémie de coronavirus qui a mis le football à l'arrêt fin mars. Mais l'hypothèse privilégiée par la Ligue de football professionnel (LFP), à savoir reprendre la Ligue 1 le 17 juin à huis clos, et la terminer le 25 juillet, semble dorénavant très compromise par les annonces du Premier ministre.
Ce scénario présentait l'avantage de laisser aux joueurs au moins quatre semaines de préparation physique, le temps minimal estimé par les spécialistes, en cas de reprise de l'entraînement durant la semaine du 11 mai. Il collait aussi aux souhaits de l'UEFA qui espère voir les championnats nationaux aller à leur terme cet été, avant d'achever à son tour les compétitions européennes au mois d'août, au prix d'un calendrier chargé.
Ces annonces laissent également en suspens l'achèvement de la saison 2019-2020 du Top 14 de rugby prévue à la fin de l'été, et la tenue du Tour de France, reprogrammé du 29 août au 20 septembre. Pour les coureurs cyclistes, confinés comme les autres sportifs depuis le 17 mars, les annonces du Premier ministre ouvrent la voie à la reprise de l'entraînement individuel sur route.
Coronavirus: La Vuelta 2020 ne partira pas des Pays-Bas
Le Tour d'Espagne ne débutera pas, comme cela devait être le cas, aux Pays-Bas. Le comité d'organisation néerlandais de l'épreuve l'a indiqué ce mercredi matin. "Nous avons contacté toutes les parties concernées pour évaluer la possibilité d'organiser le départ de la Vuelta en automne. Nous avons conclu que cette tâche était trop compliquée" a expliqué Martijn van Hulsteijn, directeur du comité d'organisation de La Vuelta Holanda. Déplacée à cause du repositionnement du Tour de France, la Vuelta ne connaît pas encore officiellement la date de son départ. Nous vous annoncions il y a une semaine que le départ devrait se dérouler le 1er novembre.
La Vuelta 2020 devait initialement se dérouler du 14 août au 6 septembre et débuter par un contre-la-montre par équipes à Utrecht. La deuxième étape devait relier Den Bosch à Utrecht et la troisième étape était aussi prévue aux Pays-Bas, avec départ et arrivée à Breda.
"Déplacer les trois étapes vers l'automne semble techniquement impossible et nous avons conclu qu'il y avait trop d'incertitudes liées au coronavirus. C'est une énorme déception mais évidemment, la santé publique passe en premier" a indiqué Jan van Zanen, le Bourgmestre d'Utrecht, qui devait accueillir le grand départ.
"Le changement de calendrier nous a contraint à un changement de programme", explique Javier Guillen, directeur général d'Unipublic, l'organisateur de la Vuelta. "Nous en avons longuement discuté avec nos partenaires néerlandais, avec lesquels nous avons travaillé en parfaite harmonie, dans un climat de pleine collaboration, et la décision était claire pour tous : l'impossibilité de mener ce projet à bon terme dans ces nouvelles conditions. C'est une décision difficile, que personne n'aimerait avoir à prendre, mais les circonstances compliquées que nous traversons et qui dépassent toutes les attentes ou prévisions nous y ont obligés".
Un projet de grand départ de l'épreuve espagnole en 2022 à Utrecht est d'ores et déjà à l'étude.
Cancelada la salida oficial de #LaVuelta20 desde los Países Bajos
— La Vuelta (en casa ) (@lavuelta) April 29, 2020
The official departure of La Vuelta 20 from The Netherlands is cancelled
Annulation du départ officiel de La Vuelta 20 depuis les Pays-Bas
NBA: Joël Ekamba, seul Belge inscrit pour la draft 2020
La NBA, la ligue nord-américaine de basketball, a annoncé mardi soir la liste des joueurs inscrits pour la draft, la sélection des meilleurs joueurs universitaires. Parmi les 205 joueurs inscrits, Joël Ekamba est le seul Belge. Le joueur de 19 ans évolue avec l'équipe Espoirs de Limoges en France.
Formé à Mons-Hainaut, Ekamba a rejoint Limoges en novembre dernier. Il y évolue avec l'équipe Espoirs tout en s'entraînant avec l'équipe première. Depuis son arrivée, il a compilé 13 points, 3 rebonds et 2,2 passes décisives de moyenne.
Son inscription n'est cependant pas définitive et le meneur belge peut la retirer jusqu'à dix jours avant la draft si les retours ne sont pas positifs.
La draft est prévue le 25 juin à New York mais pourrait être reportée. En raison de la pandémie de coronavirus, la NBA est actuellement à l'arrêt et l'incertitude persiste quant à une éventuelle reprise.
Sports professionnels : la saison 2019-2020 "ne pourra pas reprendre"
Tous les événements qui regroupent plus de 5000 participants "ne pourront se tenir avant le mois de septembre", a aussi indiqué Édouard Philippe.
"La saison 2019-2020 de sports professionnels, notamment celle de football, ne pourra pas reprendre", a annoncé le Premier ministre Édouard Philippe, mardi dans un discours à l'Assemblée nationale, douchant les espoirs des différents championnats interrompus depuis mi-mars en raison de la pandémie.
"Pour donner aux organisateurs d'événements de la visibilité, je veux préciser que les grandes manifestations sportives (...), tous les événements qui regroupent plus de 5000 participants et font à ce titre l'objet d'une déclaration en préfecture et doivent être organisés longtemps à l'avance, ne pourront se tenir avant le mois de septembre", a-t-il également déclaré devant les députés.
LIRE AUSSI >> Masques, transports... Ce qu'il faut retenir des annonces d'Édouard Philippe
La décision de l'UEFA de décaler l'Euro 2020 à l'été 2021 avait offert de nouvelles possibilités au calendrier pour que les championnats de foot s'achèvent, une fois éloignés les risques sanitaires liés à la pandémie de coronavirus qui a mis le football à l'arrêt fin mars.
Incertitudes pour la saison de rugby
Mais l'hypothèse privilégiée par la Ligue de football professionnel (LFP), à savoir reprendre la Ligue 1 le 17 juin à huis clos, et la terminer le 25 juillet, semble dorénavant très compromise par les annonces du Premier ministre.
LIRE AUSSI >> Covid-19 : le foot français au bord du gouffre financier
Ce scénario présentait l'avantage de laisser aux joueurs au moins quatre semaines de préparation physique, le temps minimal estimé par les spécialistes, en cas de reprise de l'entraînement durant la semaine du 11 mai. Il collait aussi aux souhaits de l'UEFA qui espère voir les championnats nationaux aller à leur terme cet été, avant d'achever à son tour les compétitions européennes au mois d'août, au prix d'un calendrier chargé.
Ces annonces laissent également en suspens l'achèvement de la saison 2019-2020 du Top 14 de rugby prévue à la fin de l'été, et la tenue du Tour de France, reprogrammé du 29 août au 20 septembre. Pour les coureurs cyclistes, confinés comme les autres sportifs depuis le 17 mars, les annonces du Premier ministre ouvrent la voie à la reprise de l'entraînement individuel sur route.
L'EXPRESS
Manifestation anti-PMA : 74 500 personnes ont défilé à Paris
Les opposants à l’ouverture de la PMA ont défilé ce dimanche à Paris. Alors que les organisateurs revendiquaient 600 000 manifestants, ils étaient moins de 75 000 selon le cabinet de comptage Occurrence et 42 000 selon la police.
Ils sont venus de toute la France pour crier leur opposition à l'ouverture de la PMA à toutes les femmes. Ce dimanche à 13 heures, la manifestation demandant au gouvernement de renoncer à cette promesse de campagne d'Emmanuel Macron s'est élancée dans Paris.
Sept ans après les mobilisations monstre contre le mariage pour tous, plusieurs milliers de personnes ont agité des drapeaux vert/rouge. Ils étaient 74 500 dans la capitale, selon un comptage réalisé par le cabinet Occurrence pour un collectif de médias, dont Le Parisien. Les organisateurs revendiquaient 600 000 manifestants dans la capitale, soit 8 fois plus... Quant à la préfecture de police, elle comptabilise seulement 42 000 personnes.
22 associations principalement chrétiennes, dont la Manif pour tous, Alliance Vita, les Associations familiales catholiques… mais aussi des politiques issus des rangs de la droite François-Xavier Bellamy, Hervé Mariton ou Rachida Dati (les Républicains), Louis Aliot, Gilbert Collard et Marion Maréchal (Rassemblement national)… avaient donné rendez-vous près du Sénat, où une commission spéciale doit se pencher à partir du 15 octobre sur le projet de loi bioéthique.
Peu d'élus avaient annoncé leur venue. Mais quelques écharpes tricolores sont quand même visibles dans le cortège.
« Depuis presque 2 ans, nos tentatives de dialogue n'ont jamais abouti (...) il ne reste plus que la rue pour être entendus », a déclaré la présidente de la Manif pour tous Ludovine de la Rochere, lors d'un point presse. « Cette manifestation, c'est un avertissement au gouvernement. Ouvrira-t-il le dialogue ou restera-t-il comme Hollande en 2012 dans le mépris? », a-t-elle ajouté.
leparisien.fr









