Alors que certaines rumeurs faisaient état de son arrestation, Héritier Watanabe a finalement regagné sa maison en homme libre ce mercredi 23 juillet 2025. L’artiste congolais a en réalité été auditionné par la Commission de Censure à Kinshasa.

Cette audition fait suite à la polémique autour de la chanson “Zala” et du célèbre cri “Magoda” d’Héritier Watanabe, accusés de promouvoir la dépravation des mœurs. Le chanteur avait été convoqué à plusieurs reprises par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) et la Commission de Censure, mais n’avait jusqu’alors pas répondu à ces convocations.

Selon les informations, Héritier Watanabe a finalement accepté de se présenter devant les autorités pour s’expliquer sur le contenu de sa chanson “Zala” et de la danse “Magoda”, devenue virale en RDC grâce à un challenge sur TikTok.

Aucune décision officielle n’a encore été annoncée à l’issue de cette audition. Le staff de l’artiste ne s’est pas non plus exprimé publiquement sur le sujet.

Des réactions contrastées sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, les réactions se multiplient autour de cette affaire. Certains internautes apportent leur soutien à Héritier Watanabe, estimant que sa liberté d’expression artistique a été bafouée. D’autres, en revanche, appellent au respect des valeurs culturelles congolaises, jugeant le contenu de sa chanson et de la danse “Magoda” trop provocant.

Cette audition illustre les tensions récurrentes en République démocratique du Congo autour de la régulation des contenus artistiques, entre défense de la création et préservation des bonnes mœurs. Une affaire qui continue de faire débat dans la société congolaise.

Reste à savoir si des sanctions seront finalement prises à l’encontre d’Héritier Watanabe ou s’il pourra reprendre sereinement le cours de sa carrière. Son passage devant la Commission de Censure aura en tout cas marqué un tournant dans cette polémique.

mbote/CC

 


André Wameso Nkwaloki vient d'être nommé gouverneur de la Banque Centrale du Congo ( BCC). L'annonce de sa nomination a été faite ce mercredi 23 juillet 2025 à l'issue d'une série lues sur la chaîne nationale RTNC. À ce poste, André Wameso succède à Madame Malangu Kabedi Mbuyi qui occupait ce poste depuis   maintenant près de 4 ans déjà.

Avant cette nomination, André Wameso occupait la fonction  du Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l'État chargé des questions économiques et financières. Bien avant cette nomination, André Wameso était parmi les cinq ambassadeurs itinérants du chef de l'État Félix Tshisekedi.

Élu député national lors des dernières élections législatives, André Wameso n'avait pas siégé à l'Assemblée nationale en préférant conserver son poste au sein du cabinet de Félix Tshisekedi. Il prend la tête de la BCC où il sera secondé par les deux vice-gouverneurs actuels de la Banque Centrale du Congo (BCC) qui sont Dieudonné Fikiri Alimasi wa Asani et William Pambu.

Clément MUAMBA



La Cour de Cassation a rejeté, ce mercredi 23 juillet 2025, les exceptions soulevées par les avocats de Constant Mutamba, ouvrant ainsi la voie à l’examen au fond du dossier dans lequel l’ancien ministre d’État à la Justice est poursuivi pour détournement présumé de 19 millions de dollars américains.

Face aux juges, Constant Mutamba a choisi de s’exprimer avec fermeté. "Je n’ai pas voulu fuir ou aller en exil", a-t-il déclaré à la barre. "Je suis venu payer le prix d’une lutte. Je suis prêt à aller jusqu’au bout." L’ancien ministre a affirmé que les fonds en question [19 millions USD destinés à la construction de la prison centrale de Kisangani] "sont bel et bien à la banque."

Dans une déclaration poignante, il a accusé certains cercles de vouloir sa perte. "On voulait la tête d’un ministre de la Justice, qui dérangeait les intérêts de la mafia", a-t-il lancé, sans citer des noms.

Ce procès, très suivi à Kinshasa et à travers le pays entier, met en lumière les tensions politiques et judiciaires au sein des institutions. Mutamba, également député national, se dit victime d’une cabale politique. La défense avait, lors de l’audience précédente, tenté d’obtenir la nullité de la procédure, en contestant la régularité du vote de levée de son immunité à l’Assemblée nationale ainsi que la saisine de la Cour. Des arguments que les juges ont finalement écartés.

Le procès se poursuit, et l’issue de cette affaire pourrait avoir des répercussions non seulement sur la carrière politique de Mutamba, mais aussi sur l'image de la justice congolaise, dans sa capacité à traiter les dossiers sensibles avec impartialité.

Prehoub Urprus



L'ODEP -Observatoire de la Dépense Publique- exprime sa vive préoccupation face à la récurrence des tentatives de coup d'État sur le territoire national

D'après un communiqué de l'ODEP dont une copie est parvenue à la rédaction d'opinion-info.cd, ces actes, profondément contraires aux principes de l'État de droit, visent à renverser l'ordre constitutionnel établi, à affaiblir les institutions républicaines et à perturber la stabilité politique du pays.

"L'ODEP condamne avec la plus grande fermeté ces tentatives, quels qu'en soient les auteurs ou les motivations. Elles constituent une menace sérieuse pour la cohésion nationale et traduisent une volonté manifeste de freiner les efforts de consolidation démocratique", peut-on lire dans ce communiqué de l'ODEP.

Toutefois, l'ODEP félicite les services de sécurité et de renseignement pour leur professionnalisme, leur vigilance et leur attachement aux valeurs républicaines, qui ont permis de déjouer ces manœuvres déstabilisatrices.

"En tant qu'organisation citoyenne engagée dans la surveillance des finances publiques et la promotion de la bonne gouvernance, l'ODEP rappelle que tout coup d'État, lorsqu'il aboutit, entraine de lourdes conséquences économiques, budgétaires et sociales", renseigne ce communiqué.

D'après l'ODEP, le coup d'État provoque la suspension des appuis budgétaires et des coopérations techniques, sape la confiance des investisseurs et des partenaires financiers, bloque le circuit budgétaire et affaiblit les mécanismes de contrôle public. Dans ce climat de rupture institutionnelle, les risques de corruption, de mauvaise gestion et de prédation des ressources s'accentuent, tandis que l'instabilité politique favorise l'exclusion, la répression et l'insécurité. Ces dérives plongent durablement les pays dans une spirale de crise économique et de régression démocratique.

L'ODEP rappelle que le développement de la RDC ne peut se réaliser que dans un cadre démocratique stable, transparent et participatif, où les institutions sont respectées, les règles établies sont appliquées, et la légitimité s'obtient par les urnes.

À cet effet, I'ODEP appelle les acteurs politiques à faire preuve de maturité et à privilégier les voies légales et pacifiques dans l'expression de leurs ambitions; encourage les citoyens et la société civile à rester vigilants et à s'opposer à toute prise de pouvoir en dehors du cadre démocratique; invite les institutions de la République à renforcer les mécanismes de prévention, d'alerte et de réaction contre les atteintes à l'ordre constitutionnel.

"Nous devons, collectivement renforcer et consolider notre démocratie, afin de développer notre pays. C'est dans la stabilité, le respect des règles républicaines et la bonne gouvernance que la RDC trouvera le chemin d'un développement juste, équitable et durable", conclut ce communiqué de l'ODEP.

Serge Mavungu 



Les scientifiques de la NASA ont annoncé, ce lundi 21 juillet 2025, une éclipse solaire totale en date du 02 août 2027, qui plongera une partie de la terre dans l'ombre pendant près de six minutes et demi.

D'après les analyses scientifiques, la terre, dans sa rotation, se retrouvera à un point plus éloigné du soleil et la vision sur le soleil sera beaucoup plus réduite du fait de l'alignement aussi rare des planètes face au soleil.

Pour le fait, l'éclipse plongera certaines zones de l'Europe, l'Afrique du Nord et le moyen orient dans l'obscurité, où elle sera visible pendant six minutes et vingt-trois secondes. Un phénomène remarquable et marquant pour la science par sa durée inhabituelle, et sa rareté la rend unique et spéciale ! Car, ne se reproduisant qu'après près d'un siècle, soit pas avant l'an 2114.b

D'après les scientifiques de la NASA, pendant cet événement, la terre sera à son point le plus éloigné du Soleil, proche de l’aphélie, alors que la lune, quant à elle, paraîtra plus grande dans le ciel ! Car, proche de son périgée, son point le plus proche de la terre. Cette combinaison de facteurs astronomiques entraînera une éclipse solaire totale plus longue et proche de l'équateur.

Don Benjamin Makolo 



L’artiste congolais INNOSS’B a annoncé la sortie de sa nouvelle chanson intitulée « DÉSORMAIS », prévue pour ce vendredi à 16h.

Ce titre est une collaboration avec Dany Synthé, l’un des beatmakers les plus connus en France, qui a travaillé avec plusieurs grands noms de la musique urbaine.

Cette annonce a été faite sur les réseaux sociaux du Jeune Leader, et suscite déjà beaucoup d’attente auprès de ses fans.

Avec ce nouveau morceau, INNOSS’B continue d’étendre son influence au niveau international, en s’associant à des artistes de renom.

Les fans sont donc invités à rendez-vous ce vendredi pour découvrir cette nouvelle sortie.

Ordi Mande

 



Il s'agit des localités de Luke et Katobotobo dans le groupement Nyamaboko 1er, dans le secteur de Katoy (territoire de Masisi) au Nord-Kivu, qui sont passés sous contrôle des rebelles de l'AFC/M23 ce mardi 22 juillet, à l'issue des combats qui les ont opposés aux wazalendo depuis tôt le matin.

Selon des sources coutumières et sécuritaires dans la zone, les rebelles de l'AFC/M23 ont lancé des attaques dans cette zone qui était sous contrôle des wazalendo du groupe Nyatura qui ont décroché après plus de 4 heures de combats.

Des détonations d'armes lourdes et légères ont été entendues même dans les groupements Waloa Yungu et Waloa Uroba, dans le territoire voisin de Walikale.

Les sources d’ACTUALITE.CD renseignent que les habitants des villages environnant la zone des combats ont été contraints d'abandonner leurs maisons pour se réfugier en brousse. D'autres qui sont partis bien avant, sont arrivés dans le groupement Waloa Yungu en début d'après midi.

Cette situation inquiète la population locale qui croyait à un pas vers la paix et la sécurité après la signature de la Déclaration de principes à Doha au Qatar entre les rebelles et le gouvernement congolais, un document qui exige la cessation immédiate et permanete des hostilités.

Pour l'instant, la zone est sous tension. Entre temps, les autorités coutumières locales dénoncent ce qu'elles qualifient de violation intentionnelle de la Déclaration de principes signée à Doha par les rebelles de l'AFC/M23.

actualite.cd/CC



Le footballeur congolais Patou Kabangu Mulota a annoncé sa retraite sportive à l’âge de 39 ans. Il a fait cette déclaration le week-end dernier à Lubumbashi.

Ce joueur emblématique aura marqué des générations par son élégance sur le terrain et son dévouement inébranlable.

Adulé pour son professionnalisme et son humilité, Patou Kabangu a conquis le cœur des supporters bien au-delà des stades. Son message d’adieu, chargé d’émotion, a retenti comme un vibrant hommage à tous ceux qui ont accompagné son parcours :

« Merci à tous ! Clubs, présidents, coachs, joueurs, supporters et médias… Ce fut un plaisir de partager ce beau spectacle ensemble. Vous resterez dans mon cœur ».

En tournant la page du football, Patou Kabangu laisse derrière lui un héritage indélébile. Son histoire rappelle que le football congolais, riche en talents, peut s’appuyer sur des figures inspirantes pour guider les générations futures.

Né le 31 décembre 1985 à Kinshasa, il débute sa carrière professionnelle en 2007 après des débuts prometteurs au SM Sanga Balende.

Après Mbuji-Mayi il va attérir à Lubumbashi au TP Mazembe, club avec lequel il remporte plusieurs titres nationaux et continentaux, ainsi qu’une médaille d’argent à la Coupe du Monde des clubs.

radiookapi.net/CC



Les Léopards A’ de la République démocratique du Congo (RDC) vont poursuivre leur stage à Dar es Salaam, en Tanzanie, rapporte la direction de communication de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) dans un communiqué parvenu à Radio Okapi lundi 21 juillet. 

Les Fauves congolais préparent la phase finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), qui se tiendra du 2 au 30 août dans trois pays : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.

Initialement prévu en Algérie, le stage a été annulé le samedi 19 juillet, suite à une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a ordonné la poursuite du championnat national de Ligue 1 après le recours introduit par le TP Mazembe. Sauf imprévu, les Léopards A’ quitteront Kinshasa mercredi 23 juillet pour rejoindre leur lieu de stage.

Lors de cette phase finale du CHAN, les Léopards sont logés dans le groupe A et évolueront aux côtés du Kenya (pays hôte), de l’Angola, du Maroc et de la Zambie. Pendant cette compétition, la RDC tentera de reconquérir un troisième titre, après ceux remportés lors de la première édition en 2009 en Côte d’Ivoire et en 2016 au Rwanda.

radiookapi.net/CC



Le coordonnateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise, Jonas Tshiombela, a récemment lancé, à Kinshasa, une campagne de lutte contre les « abus » de la SNEL dans la fourniture de l’électricité à la population.

L’objectif est de sensibiliser les victimes des dysfonctionnements des services de la SNEL, mais aussi d’inciter les citoyens ayant bénéficié d’un service de qualité à payer selon la valeur réelle de celui-ci.

Cette campagne pédagogique sera menée dans les quartiers, à travers les comités des districts et des communes, qui relaieront les efforts de collecte des données sur le terrain.

rafiookapi.net/CC

Page 9 of 724

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles