Le ministre provincial de l'Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières du Kongo Central, Constant Mavimbila, vient d'être limogé par le Gouverneur de province, Grâce Nkuanga. Décision rendue publique dans un arrêté signé par ce dernier. 

Il est reproché au désormais ancien ministre provincial de l'Intérieur d'avoir donné l'ordre à ses proches, de procéder à des actes de tortures et traitement dégradant à un homme. Des actes malheureusement filmés, dont les images sont devenues virales dans les réseaux sociaux.

Situation récupérée par les élus provinciaux, particulièrement le député Atou Matubuana, qui a initié une motion incidentielle contre le ministre, lors de la plénière tenue le vendredi 13 décembre, consacrée à l'examen de l'édit budgétaire 2025.

Indignation aussi exprimée par le président de l'organe délibérant de cette province, qui a fait part de responsabilités qui sont les leurs, de pouvoir décider de retirer à tout moment le pouvoir accordé aux animateurs provinciaux.

A en croire quelques sources locales, la personne torturée serait auteur de la vente illégale d'un terrain sans l'approbation de sa famille.

Patrick Kitoko 

 
 


Le professeur émérite et doyen honoraire de la faculté de Droit à l’Université de Kinshasa, Nyabirungu Mwene Songa Raphaël, s’inscrit en faux contre la décision du ministre d’État, ministre de la Justice et Garde de sceau de la RDC -République démocratique du Congo-, d’exécuter des bandits urbains appréhendés par la PNC -Police nationale congolaise- dans la ville de Kinshasa.

«Les Kulunas, enfants privés, par notre société, de parents, d’affection, de nourriture, de logement, d’habillement, de santé, d’éducation, de mobilité; bref, sans espoir ! La solution n’est pas leur extermination, mais plutôt leur urgente récupération», a réagi cet avocat près la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat, sur son compte X.

Bien que le phénomène Kuluna ne cesse de faire des victimes dans la capitale rd-congolaise et d’autres villes du pays, la loi fondamentale, à travers l’article 16, sacralise la vie humaine.

«La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger. Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs. Nul ne peut être tenu en esclavage ni dans une condition analogue. Nul ne peut être soumis à un traitement cruel, inhumain ou dégradant. Nul ne peut être astreint à un travail forcé ou obligatoire», stipule l’article 16 de la Constitution de la RDC.

Par ailleurs, plusieurs analystes estiment que le Gouvernement congolais devrait mettre en place un programme de sensibilisation de la population pour encourager les parents à dissuader leurs enfants à se livrer à des activités criminelles, malgré la pauvreté. 

Dans le même angle d’idée, il est également urgent de multiplier des formations professionnelles de courte durée pour les jeunes. Car, beaucoup de ces jeunes auraient fini leurs études et manquent d’encadrement.

 Prosper Buhuru 



L’AS Maniema Union offre son hospitalité, ce samedi 14 décembre, à l’AS FAR au stade des Martyrs de Kinshasa.

Cette rencontre compte pour la 3e journée de la phase du groupe B de la Ligue des champions de la CAF.

Le club de Kindu compte deux points, en deux sorties dans cette compétition interclubs la plus prestigieuse de la CAF.

Papy Kimoto affirme avoir mis toutes les batteries en marche pour gagner le match de ce samedi :

« On est prêt à toute éventualité. On va rester beaucoup plus à l’attaque pour marquer tôt. On doit adopter un plan de jeu qui nous permettre d’être à l’aise », a-t-il souligné.

Le même samedi, le TP Mazembe accueille Young Africa de Dar-es-Salaam au stade Mazembe de la commune de Kamalondo pour la 3e journée de la Ligue des champions de la CAF.

Lors de la conférence de presse d’avant-match, le coach de Mazembe, Lamine Ndiaye a exprimé avoir confiance à ses poulains.

Il dit de n’avoir pas tout chamboulé dans sa convocation pour ce match capital.

A côté de tous les joueurs qui étaient à Nouakchott, il compte titulariser Mawabu et Radjabu.

« C’est le même groupe qui était en Mauritanie parce qu’il y a eu des cas de malades. Il y a quelques joueurs qui sont grippés qu’on va remplacer. Ceux qui sont là il faut les encourager et les féliciter parce qu’ils font beaucoup d’efforts », a fait savoir Lamine Ndiaye.

Pour ce technicien sénégalais, ce match de ce samedi a une importance très capitale et nécessite plus de réalisme.

radiookapi.net/CC



Le ministre provincial des Transports du Kongo-Central, Édouard Samba Nsitu, a assuré, jeudi 12 décembre, que l’effondrement du mur de soutènement d’un des pylônes du pont Maréchal ne constitue pas un danger direct pour cette infrastructure stratégique. Il a fait cette déclaration à la suite d’une visite d’évaluation menée par le vice-gouverneur de la province sur ce site.

Les fortes pluies qui se sont abattues en début de semaine, notamment mardi 10 décembre, ont provoqué l’effondrement d’un mur de soutènement d’un des pylônes du pont Maréchal. Cependant, selon le ministre, cet incident n’affecte pas directement la stabilité de cet ouvrage :

« L’écroulement de ce mur de soutènement ne constitue pas un danger direct pour le pont. On peut se rassurer et le dire sans peur d’être contredit. »

Le pont Marechal traverse le fleuve Congo et relie Matadi au territoire de Seke-Banza sur la route de Boma, facilitant les échanges entre les districts des Cataractes et du Bas-Fleuve. Il joue un rôle crucial dans le transport des marchandises, vers les ports de Matadi et Boma.

Malgré l’absence de danger immédiat, le ministre Édouard Samba Nsitu a insisté sur la nécessité d’un suivi régulier de l’état du pont pour prévenir tout risque futur :

« Ce qui est vrai, c’est que de temps en temps, il faut suivre. Un contrôle des espaces du pont s’avère nécessaire pour éviter les dangers qui pourraient survenir plus tard. »

En plus de son importance économique, le pont Maréchal est également un site d’attraction touristique. Cet ouvrage attire régulièrement des visiteurs en raison de son architecture impressionnante et de son histoire.

Cet ouvrage connu sous le nom de pont Président Mobutu, est suspendu situé à Matadi, dans la province du Kongo-Central. Construit dans les années 1980 grâce à la coopération financière du Japon, il a longtemps été le pont suspendu le plus long d’Afrique jusqu’en 2018.

radiookapi.net/CC



Un nouveau round de négociations entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame est prévu ce dimanche 15 novembre à Luanda, en Angola. Ces discussions se dérouleront sous la médiation du président angolais João Lourenço.

La République démocratique du Congo (RDC) espère que les engagements qui seront pris lors de cette rencontre seront respectés. C’est ce qu’a déclaré la ministre d’État congolaise aux Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, lors d’une interview accordée à VOA Afrique ce jeudi 12 décembre.

Thérèse Kayikwamba a souligné l’importance de la communauté internationale dans ce processus, en appelant à leur responsabilité pour garantir le respect des engagements pris : 

« Ce sera une grande préoccupation pour nous de voir comment les engagements qui seront pris dans le cadre d’un éventuel que les chefs d’états signeront seront respectés. Et c’est là où nous prenons à témoin la communauté internationale, le Conseil de sécurité, tous ces acteurs, tous ces partenaires qui ont plaidé pour une résolution pacifique, diplomatique de la question, nous les responsabilisons aussi », a déclaré la numéro 1 de la diplomatie congolaise.

Cette rencontre à Luanda s’inscrit dans une série d’efforts diplomatiques pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda, accusé de soutenir les rebelles du M23. Depuis plus de deux ans, ce groupe armé contrôle une partie de la province du Nord-Kivu. Le M23 réclame des négociations directes avec le gouvernement congolais, une demande que Kinshasa a systématiquement rejetée.

radiookapi.net/CC



Jean-Pierre Tshimanga Buana, ministre de la Pêche et Élevage de la République Démocratique du Congo (RDC), a pris les rênes de la conférence des ministres de l’Autorité du Lac Tanganyika (ALT), à l’issue de la cérémonie de remise et reprise avec son prédécesseur, Mike Elton Mposha, ministre zambien de l'Économie verte et de l'Environnement.

Cette cérémonie s'est tenue en concomitance avec la clôture de la 12e session ordinaire de la conférence des ministres de l’ALT, qui a eu lieu ce jeudi 12 décembre 2024 à Kinshasa, capitale de la RDC.

Dans son discours, Jean-Pierre Tshimanga Buana a promis de veiller à l'application des résolutions adoptées lors des travaux.

« En ma qualité de président entrant de la conférence des ministres de l'Autorité du Lac Tanganyika, et avec la facilitation de Son Excellence Judith Suminwa Tuluka, Première ministre et cheffe du Gouvernement, je m'engage à mettre en œuvre toutes les recommandations issues de ces travaux », a souligné le nouveau président de la conférence des ministres de l’ALT.

Il a également salué la volonté commune des États membres de cette organisation régionale de relever les défis liés à la gestion responsable des ressources du Lac Tanganyika.

« Je me réjouis de la qualité des débats qui ont marqué les travaux de cette douzième session. J'ai noté avec satisfaction que le déroulement de ces échanges a révélé à la fois l'enthousiasme et la volonté d'envisager de meilleures perspectives pour notre organisation régionale, ainsi que de traiter concrètement les défis auxquels nous sommes collectivement confrontés, notamment la gestion responsable des ressources du lac, essentielle à la matérialisation de l'économie bleue et la cessation définitive des arrestations des pêcheurs opérant sur ce plan d'eau », a-t-il affirmé.

Mike Elton Mposha a, pour sa part, félicité son successeur et a réaffirmé l'engagement de la Zambie à collaborer avec les autres États riverains pour protéger l'intégrité écologique du lac.

« Notre gouvernement continuera à coopérer avec les trois autres États riverains pour assurer la mise en œuvre des divers programmes régionaux initiés avant et pendant mon mandat. En particulier, je m'engage à travailler avec vous pour faciliter la ratification du protocole sur le développement de l’aquaculture sur le lac Tanganyika. Cela est crucial, car cela garantira une approche coordonnée dans la gestion durable de la pêche sur le Tanganyika », a déclaré le ministre zambien de l'Économie verte et de l'Environnement.

Il convient de noter que plusieurs recommandations ont été formulées par les ministres des quatre pays membres de l’ALT (RDC, Zambie, Burundi et Tanzanie) lors de cette 12ᵉ session ordinaire. Parmi celles-ci figurent :

- Soutenir des activités ayant un impact visible des programmes et projets mis en œuvre aux niveaux national et régional par le lac Tanganyika, en collaboration avec les partenaires et les ministères techniques concernés dans les quatre pays riverains ;
- Poursuivre les efforts de mobilisation de ressources pour la mise en œuvre d'actions à court, moyen et long terme face à la montée du niveau des eaux du lac Tanganyika et de son bassin ;
- Accélérer la mise en œuvre de la résolution sur le dragage de la rivière Lukuga afin de contrôler les inondations, etc.

L’Autorité du Lac Tanganyika (ALT) est une organisation régionale intergouvernementale créée par les quatre pays riverains, à savoir le Burundi, la République démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie, pour garantir la gestion durable des ressources du lac.

Merveil Molo



Le jeudi soir dernier, la commune de Masina a été le frappé par un incident tragique qui a semé la panique parmi les habitants. Des coups de feu tirés par des bandits armés ont choqué la population, provoquant une véritable psychose dans le quartier.

Les faits se sont déroulés à l’Entrée Petro-Congo, où un cambiste selon les temoins a été la cible d’une attaque brutale. Selon les témoins oculaires, plusieurs individus armés ont surgi de nulle part, ouvrant le feu avant de s’emparer d’une importante somme d’argent. Le cambiste, touché au bras droit, a immédiatement été transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.

Cette situation a provoqué une vague d’inquiétude parmi notamment parmi les résidents, qui craignent pour leur sécurité.

Les forces de police de Masina devraient rapidement réagir en lançant une enquête pour identifier et appréhender les bandits.

Ordi Mande



L'opus "Chemin de la gloire" de l'artiste musicien Héritier Wata a été sacré "meilleur album" lors de la cérémonie de la 5ème édition du "Prix Lokumu" organisée par Arts.cd, dans la soirée du jeudi 12 décembre 2024, au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa.

Chemin de la gloire triomphe devant "Platinium" de Koffi Olomide, "Puzzle" de Gaz Mawete, et "Classik" de PSON. Le morceau "De la République" a raflé le prix de la Rumba de l'année, devant "Medley" de Ferré Gola, "Mystère d'amour" de Fabregas, "Chantier" d'Innoss'b, et "Mon bonheur" de Cyndi & Koffi Olomide.

Sorti le 15 mars dernier, "Chemin de la gloire" contient 18 titres au total, avec des morceaux tels que Vacances, Baron, Mayi Mayi, Adopho, Makambu ya monde, Queen Lina, Balle perdue, de la République, Vase d'honneur, DL, Lelisa nga, Simba, Sepelisa Mboka, Citoyen du monde, Gagneur d'âme, Irremplaçable, Rombox et Novelas.

Le vendredi 08 décembre 2023, celui qu'on appelle affectueusement "Gogane" avait dévoilé le morceau "Opona nga". Une chanson particulière dédiée à un Être extraordinaire, Créateur des cieux et de la terre, de tout ce qui respire, qui appelle à l’existence ce qui n’existait pas, et annonce les couleurs du nouvel opus.

Héritier Wata compte à son actif trois albums, depuis son départ de Wenge Musica Maison Mère de Werrason, en 2015. Son tout premier long playing, "Retirada" est sorti en novembre 2016. Dans cet opus, l'on retrouve des belles mélodies, telles que BM; D de D; Tout en noir; Abeti faux et bien d'autres titres.

Son deuxième opus "Mi-ange mi-démon" renferme des morceaux tels que Désolé, Rachœur, Amour véritable, La Kayotte, Gombe na Gombe, la liste n'est pas exhaustive.

Gratis Makabi

 


«Le processus de modernisation entamé de la RTNC et de l’Agence Congolaise de Presse (ACP) se poursuivra jusqu’à s’étendre dans les 26 provinces», a déclaré le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, lors de son discours sur l’état de la nation mercredi 11 décembre au Palais du Peuple; à Kinshasa.

Au cours de son adresse, le Président Congolais a abordé plusieurs sujets notamment celui de dépeuplement sournois des population dans les provinces orientales et leur remplacement par la population rwandophone.

Félix Tshisekedi a mis en lumière ce phénomène préoccupant : le dépeuplement progressif de territoires stratégiques dans l’est du pays. Selon lui, ces zones sont ensuite repeuplées par des populations étrangères, une dynamique qu’il impute au Rwanda.

« Au-delà des déplacements massifs de populations provoqués par la guerre, un phénomène alarmant s’observe : le dépeuplement progressif de certains territoires stratégiques, suivi de leur repeuplement par des populations étrangères implantées par le Rwanda. Cette dynamique soulève des enjeux majeurs en termes de souveraineté nationale, d’équilibre démographique et de cohésion sociale, nécessitant une réponse urgente et coordonnée », a-t-il déclaré devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès au Palais du Peuple.

Le chef de l’État a également dénoncé les agissements persistants de l’armée rwandaise et du groupe rebelle M23, qui continuent d’occuper des territoires tels que Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Lubero. Il a évoqué le déplacement massif de populations, estimant à près de 7 millions le nombre de Congolais forcés de fuir leurs foyers, une situation qui place la RDC parmi les nations les plus touchées par les crises humanitaires à l’échelle mondiale.

« Nos efforts pour porter assistance et protection à nos compatriotes ne faibliront pas », a-t-il assuré. Il a également salué l’appui des forces armées congolaises (FARDC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tout en soulignant les progrès réalisés dans la lutte contre les agresseurs.

Tshisekedi a exprimé sa gratitude envers le président angolais João Lourenço, médiateur dans les négociations pour la paix dans l’est de la RDC. Ce dernier accueillera un sommet tripartite le 15 décembre à Luanda, réunissant la RDC, le Rwanda et l’Angola. Ce sommet vise à résoudre les tensions entre Kinshasa et Kigali, dans un contexte de violations répétées des accords de cessez-le-feu et de violences récurrentes sur le terrain.

« Je remercie également la SADC, qui vient de renouveler d’une année le mandat de sa mission en RDC, témoignant ainsi de son attachement au principe de sécurité collective », a ajouté le président.

Le président Tshisekedi a conclu son discours en rendant hommage aux militaires congolais, aux résistants locaux tels que les Wazalendo, et aux soldats des pays amis tombés dans les combats pour la défense du territoire. Il a réitéré son engagement à renforcer les capacités des FARDC à travers le plan de programmation militaire.

« Cette approche contribuera à rétablir définitivement la paix et à préserver l’intégrité territoriale de notre Nation », a-t-il affirmé, en renouvelant son appel à une mobilisation collective face à ces défis.

La situation dans l’est de la RDC reste l’un des enjeux les plus critiques pour le gouvernement congolais, alors que le pays se prépare à une année marquée par des efforts diplomatiques accrus et des initiatives militaires renforcées pour endiguer la crise sécuritaire.

CC (avec actualie.cd)



Le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) a organisé, mardi 10 décembre 2024, à Kinshasa, un atelier portant sur la revue annuelle du portefeuille, qui avait pour objectif d'évaluer l'état d'avancement global du programme d'options stratégiques pour le pays (Cosop), discuter des dispositions à prendre pour améliorer la performance des investissements financés sur les ressources du FIDA. 

Les travaux ont consisté à l'évaluation du niveau d'exécution en 2024 de trois projets en cours que cette structure exécute en RDC. Il s'agit des projets d'appui au secteur agricole dans la province du Nord-Kivu (Pasa-NK) qui fait la production de maïs, riz, pomme de terre et café arabica ; du programme d'appui au développement rural et résilient (PADRIR), répondant à l'amélioration de la sécurité et nutritionnelle et permettant le passage d'une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale dans les provinces de Maniema, Lomami, Kasaï Oriental et Kasaï central ; du projet d'autorisation par la valorisation de l'entrepreneuriat agricole et rural, sensible à la nutrition, inclusif et résilient (Avenir), dont l'objectif est de contribuer à la réduction de la pauvreté rurale et à l'amélioration de la nutrition des populations rurales dans les provinces entourant Kinshasa. 

Après présentation, par chaque coordonnateur de projet, des activités réalisées durant cette année finissante, le FIDA s'est dit globalement satisfait des résultats produits sur le terrain, en dépit de quelques remarques faites sur le traitement des dossiers et le taux d'exécution faible de PTBA (Programme de travail et budget annuel). 

« Les projets ont soumis des PTBA très ambitieux, mais leur taux d'exécution reste faible. Nous devons davantage calibrer les PTBA de nos projets, qu'ils soient réalisables et réalistes pour permettre à ce que le taux d'exécution puisse être un peu revu. De façon globale les projets fonctionnent bien, mais il va falloir revoir la manière dont la passation des marchés est accélérée, et qu'on soumette des dossiers des qualités pour pouvoir avancer rapidement dans l'exécution des chantiers et des travaux », a déclaré Waly Diouf, faisant office du représentant pays du FIDA en RDC.

Le FIDA s'est également dit satisfait de l'application, en date, de la plupart des recommandations données lors de la revue annuelle de 2023 qui, selon lui, est un signe de bonne volonté du gouvernement d'améliorer les indicateurs prévus dans le cadre du programme d'options stratégiques pour le pays. Et, pour faire face aux problèmes que rencontrent les 3 trois projets dans son portefeuille, le FIDA affirme avoir renforcé les capacités des équipes en ce qui concerne les normes en matière de passation des marchés et la gestion financière. 

À l'issue d'échanges fructueux entre experts venus de plusieurs secteurs d'agriculture, petites et moyennes entreprises, finances et autres, plusieurs recommandations ont été formulées pour la réussite des activités programmés en 2025. Il y a entre autres le positionnement des unités de gestion des projets dans la mobilisation des co-financements et des financements additionnels et fournir des TDR alignés sur le cosop aux missions d'évaluation ; lancer des enquêtes intégrant les effets recherchés dans le cosop ; élaborer des termes de référence liés aux missions attendues de la task force; identifier dans chacun des trois projets d'investissement les secteurs concernés par la mise en œuvre des activités ; proposer des PTBA ambitieux tout en évaluant le risque en cas de pauvre performance avec impact sur ressources disponibles en N+1 et personnel ; effectuer une évaluation des capacités techniques et de gestion fiduciaire des services concernés, etc.

Il sied de rappeler que le projet Pasa-NK, démarré en décembre 2018, représente un financement initial de 58.256.000 dollars américains. S'agissant du projet PADRIR, dont le go a été donné en mars 2022, il est financé à hauteur de 36,5 millions USD par le FIDA, le gouvernement congolais y a injecté plus de 14 millions USD et, ce, sans oublier les cofinancements de l'ordre de 75 millions USD ( BADEA et OFID).

Quant au projet à venir, lancé en décembre 2023, son coût total est estimé à 213,5 millions de dollars.  

Samyr LUKOMBO

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