Fally Ipupa bat des records avec son live TikTok célébrant les 2 ans de « Formule 7 »
C’était un rendez-vous incontournable pour les fans de Fally Ipupa. Le mercredi 18 décembre 2024, la star congolaise a organisé un live événement sur TikTok pour célébrer les 2 ans de la sortie de son album « Formule 7 ».
Et la performance a été à la hauteur des attentes ! Selon les chiffres communiqués, pas moins de 209 000 personnes étaient connectées en simultané pour suivre le live de l’artiste.
Un record impressionnant qui témoigne de l’engouement toujours aussi fort du public pour Fally Ipupa, deux ans après la sortie de cet « album événement ».
Véritable phénomène musical en Afrique, le chanteur congolais a su fidéliser une communauté de fans ultra-engagés, prêts à le suivre sur toutes les plateformes.
Sur TikTok, la plateforme de prédilection des jeunes générations, Fally Ipupa a ainsi pu interagir directement avec des milliers de ses admirateurs, ravis de pouvoir échanger avec leur idole en live.
Au-delà des chiffres, cet événement digital démontre la capacité de l’artiste à s’adapter aux nouvelles tendances et à toucher un public toujours plus large, y compris parmi les plus jeunes.
Fally Ipupa a su tirer parti des possibilités offertes par les réseaux sociaux pour créer un lien unique avec sa base de fans, les invitant à célébrer avec lui les deux ans d’un album qui a marqué les esprits.
Un succès qui prouve, s’il en était encore besoin, que la star de la rumba congolaise continue de régner en maître sur la scène musicale africaine. Avec près de 210 000 personnes connectées, Fally Ipupa a encore démontré toute l’étendue de sa popularité.
Une performance qui annonce sans doute de belles perspectives pour la suite de sa carrière, alors que l’artiste planche déjà sur de nouveaux projets musicaux.
mbote/CC
Gratuité des accouchements en RDC : Dr Roger Kamba et les partenaires à moitié satisfaits du bilan !
Le bilan de la politique de gratuité des accouchements était au cœur de la réunion évaluative tenue ce mercredi à Kinshasa, entre le ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Samuel Roger Kamba, d’une part, et, de l'autre, les membres du CNCSU -Comité national de Coordination du Système de Santé Universel-, le Directeur du PDSS, ainsi que les six Directeurs Généraux des établissements de facilitation.
Au cours de cette réunion, indique la cellule de communication du ministère de la Santé, il était question également d'identifier les défis rencontrés, afin de tirer les leçons nécessaires pour en améliorer l’efficacité à l’avenir.
Faut-il signaler que la Banque Mondiale, partenaire clé du ministère de la Santé, a soutenu plus d’un million d’accouchements assistés par des financements et subventions, contribuant ainsi au bon déroulement de l’initiative dans les onze provinces concernées.
Spécialiste principal en santé et gestionnaire des projets santé, Dr Michel a précisé que l’un des grands enjeux de cette réunion était d’assurer une information symétrique entre toutes les parties prenantes. "Il est crucial que nous partagions les mêmes données pour garantir une mise en œuvre efficace", a-t-il insisté.
Avant d'ajouter :"Cette évaluation a permis de mettre en lumière certains défis, notamment en matière de coordination et de qualité des soins, afin d’adapter les actions et d’améliorer les résultats à l’avenir... L’accès financier a été amélioré, mais pour véritablement réduire la mortalité maternelle, nous devons impérativement améliorer la qualité des soins".
Des investissements seront maintenus dans l’infrastructure, la formation du personnel et la fourniture d’équipements médicaux.
Par ailleurs, Dr Michel a réaffirmé l’engagement de la Banque Mondiale à soutenir le ministère dans ses efforts, pour lutter contre la mortalité maternelle et infantile selon que le veut le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi. "Nous allons renforcer la collaboration, en particulier dans la digitalisation des services, pour rendre les soins plus accessibles et efficaces", a-t-il ajouté.
Enfin, Dr Michel a affirmé que la lutte contre la mortalité maternelle et infantile est un combat collectif. "Nous sommes déterminés à réussir ensemble et à mettre en place toutes les conditions, pour garantir des soins de qualité à toutes les mères et enfants en République démocratique du Congo", a conclu le Docteur Michel.
Grevisse Tekilazaya
Le Président Félix Tshisekedi a accordé une audience, ce mercredi, à la Cité de l’Union africaine, à Jean-Claude Tshilumbayi. A l'issue de l'audience, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Tshilumbayi, a souligné l'importance de recevoir les orientations du Chef de l'État sur le discours à tenir face à la population pendant les vacances parlementaires.
«Nous partons en vacances parlementaires, pour rencontrer nos populations. Il est important de recevoir au préalable des orientations de politique générale de la part du Chef de l’État. C’était aussi l’occasion pour nous de partager avec le Président de la République sur ce qu’a été notre activité ces trois derniers mois», a fait savoir l’honorable Tshilumbayi.
Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale a rassuré que toutes les matières inscrites au calendrier de la session clôturée ont été épuisées. Sur le même chapitre, il a déclaré : «nous comptons sur l’encadrement du Chef de l’État au sujet de ce que nous devons entreprendre quand nous irons à la rencontre de nos populations, et lui donner des assurances sur notre accompagnement dans tout ce qu’il entreprend comme projet pour le bien-être de la population, pour le bien-être de ce pays et pour son avancement».
En perspective de la prochaine visite du Président Félix Tshisekedi dans la province du Kasaï-Central, l’honorable Jean-Claude Tshilumbayi a relevé des projets de développement lancés dans cette partie du pays : « il y a d’importants projets qui ont été amorcés comme cela n’a jamais été le cas en RDC, notamment relatifs à la réhabilitation des routes, la connectivité des villes et villages, grâce à des ponts jetés sur des rivières que les populations avaient du mal à traverser ».
Grevisse Tekilazaya
Le chef de l’État Félix Tshisekedi a reçu ce mercredi 18 décembre 2024 des mains de la ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, le spécimen de son nouveau portrait officiel.
Selon ce membre du gouvernement Suminwa, le nouveau portrait comporte plusieurs éléments visuels et artistiques décrits dans un arrêté ad hoc.
« La réalisation de ce portrait a suivi toutes les procédures normales. C’est peut-être ça aussi qui a fait que cela a un peu traîné avant que ce portrait officiel ne soit remis au Chef de l’État », a expliqué la ministre Elebe devant la presse présidentielle.
Dans la foulée, elle a précisé que la distribution de ce portrait sera faite normalement par la Chancellerie des ordres nationaux.
Signalons que d’autres sujets liés à la Culture en République démocratique du Congo ont également été abordés au cours de cette audience accordée à la ministre de la Culture par le président Tshisekedi.
Jephté Kitsita
Le Sénat de la République démocratique du Congo a convoqué pour jeudi une séance de conférence des présidents, en perspective de la tenue prochaine du Congrès, a-t-on appris d’un communiqué officiel parvenu mercredi à l’ACP.
« L’honorable Président du Sénat nous invite à participer à la Conférence des Présidents de notre Chambre ce jeudi 19 décembre à 15h, dans la salle des Conférences Internationales, en prévision de la convocation imminente du Congrès », lit-on dans un communiqué signé par le Rapporteur adjoint Jean-Claude Baende Etafe Eliko.
Selon les sources parlementaires, ce Congrès vise à compléter les membres qui constituent la Cour constitutionnelle pour lui permettre de prendre valablement ses décisions.
Au cours d’une séance plénière au Sénat, son président Jean-Michel Sama Lukonde avait déclaré : « nous avons été en contact avec le cabinet du Président de la République sur une urgence de compléter les membres qui constituent la Cour constitutionnelle et cela demande à ce que nous puissions nous réunir en Congrès avec la Chambre basse. Nous avons projeté cette rencontre la semaine prochaine. Le jour et l’heure vous seront indiqués. Il était important que je puisse déjà porter à la connaissance des honorables sénateurs et chers collègues que vous êtes, cette information », avait dit Sama Lukonde.
Désigné en 2015 par le Parlement, le juge Corneille Wasenda se trouve être ce jour fin mandat, 9 ans après à la Cour constitutionnelle. Il en est de même du juge Norbert Nkulu désigné par le Président de la République en 2018.
ACP/CC
Le tribunal de paix de Kinshasa/Ngaliema a condamné l'influenceuse Denise Mukendi Dusauchoy à une peine de 3 ans de prison ferme, dans l'affaire viol à l'ANR, qui lui opposait à Jacky Ndala, ancien président de la ligue des jeunes de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi.
Le verdict a été prononcé lundi par cette juridiction, qui l'a chargée des infractions de faux bruits, injures publiques et faux en écriture.
Lors d'un point de presse, ce mardi 17, la Fondation Bill Clinton pour la paix( FBCP) a protesté contre cette condamnation qu'elle qualifie de « politique », et qui, d'après elle, ne reflète pas le prescrit de la loi. Cette structure qui milite en faveur des prisonniers crie au pots-de-vin d'une somme de 30.000 dollars derrière la condamnation de l'ancienne candidate députée nationale.
« La condamnation de cette dame est politique. Il y a une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, montrant un acte de corruption. Il y avait même un caméraman, qui a témoigné sur ça », fustige Emmanuel Du Cole, coordonnateur de la Fondation Bill Clinton pour la paix.
Cette ONGDH s'inquiète, par ailleurs, de la violation des droits de Mme Mukendi qui, malade, n'avait pas été permise d'aller se faire soigner. Elle affirme que la condamnée, enceinte, aurait même «perdu son bébé qu'elle a eu par insémination artificielle, puisqu'elle saignait ».
« Elle n'a pas eu la possibilité d'avoir de soins de santé, aucun médecin de l'extérieur n'était venu la consulter de la prison centrale de Makala», dénonce la FBCP, qui exige « sa libération pure et simple ».
Jacky Ndala, ancien coordonnateur national de la jeunesse du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, avait officiellement déposé plainte pour viol ce lundi 30 septembre au parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe. Il accuse Denise Mukendi d’avoir commandité son agression sexuelle lors de sa détention à l'Agence nationale de renseignements (ANR) en 2021, une période au cours de laquelle il avait été incarcéré et condamné à 22 mois de prison. Libéré en juin 2022 après avoir purgé la moitié de sa peine grâce à une grâce présidentielle, Jacky Ndala a récemment révélé les abus qu'il aurait subis.
L’affaire a pris de l’ampleur après la publication d'une vidéo de Denise Mukendi, influenceuse digitale pro-pouvoir, dans laquelle elle affirme être à l'origine de l'agression. Ses propos, d'une extrême violence, ont choqué l'opinion publique : « On t’a visité par derrière. Tu es resté maboul. Tu es devenu une femme. Quand il a fallu enlever ta dignité, je l’ai fait sans cœur. » Cette vidéo a conduit à l’ouverture d'une enquête ordonnée par le ministre d'État, ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui a demandé à Jacky Ndala de fournir des preuves supplémentaires, y compris un certificat médical.
Samyr LUKOMBO
Lors d’une rencontre lundi 16 décembre à Kinshasa avec les membres du corps diplomatique accrédité en RDC, la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a appelé la communauté internationale à prendre « des actions concrètes » contre l’agression de la RDC par le Rwanda.
« Aujourd’hui, la RDC a besoin de ses partenaires, alliés et amis, pour démontrer leur engagement à travers des actions concrètes et non seulement par des paroles », a affirmé la ministre Kayikwamba.
Elle veut des actions concrètes qui contraignent le Rwanda à arrêter son aventure déstabilisatrice au Congo.
Face au comportement du Rwanda consistant à perdurer son agression contre la RDC, Thérèse Kayikwamba Wagner a invité les représentants de la communauté internationale à traduire en actes leurs paroles de compassion, exprimées notamment lors des visites dans les camps des déplacés à l’Est.
Au cours de cette rencontre, elle a fait part de ses regrets à la suite de l’échec de la tripartite RDC-Rwanda-Angola, qui devait se tenir dimanche dernier à Luanda pour tenter de ramener la paix dans l’Est de la RDC.
radiookapi.net/CC
Au moins vingt personnes sont mortes dans le naufrage d'une baleinière survenu sur le lac Mai-Ndombe, mardi 17 décembre, entre le village Isongo et la ville d'Inongo, dans la province de Mai-Ndombe.
Ce bilan provisoire avancé par les autorités gouvernementales est pour l'instant controversé.
Le sénateur Anicet Babanga, élu d’Inongo, rapporte au moins 40 morts alors que le gouverneur de la province, Lebon Nkoso Kevani parle de 22 morts.
Ce naufrage est survenu lorsque la baleinière en bois qui avait quitté le village Isongo pour la ville d’Inongo, avec à son bord plusieurs passagers et des marchandises a chaviré à une trentaine de kilomètres de cette ville.
Selon des sources locales, parmi les passagers se trouvaient des commerçants mais aussi d'autres voyageurs notamment des femmes et des enfants.
Le sénateur Anicet Babanga évoque la surcharge et le mauvais état de la baleinière comme les causes éventuelles de cet accident :
« Malheureusement la toiture de la baleinière s’est effondrée, alors tout ce qui était au-dessus, est tombé sur les passagers qui étaient dans la baleinière. Selon les informations en notre possession, on nous parle de 42 corps sans vie retrouvés. Parmi les causes, il y a d’abord le mauvais état de la baleinière qui n’a pas pu supporter la charge de toutes les personnes qui étaient montées sur la toiture ainsi que les marchandises qui y étaient posées ».
Ce fils du terroir plaide pour une mobilisation générale face à ce drame qui vient de frapper la province du Mai-Ndombe.
« Comme je l’ai dit la fois passée au sénat, si ce naufrage s’était produit ailleurs, on devait avoir une mobilisation des autorités. Mais quand c’est au Mai-Ndombe ou le grand Bandundu, on ne voit absolument rien. Voilà qu’aujourd’hui on est à une quarantaine de morts. Nous voulons que les autorités se mettent à l’œuvre pour venir en aide à cette population, et voir comment remédier aux cas de naufrages à répétition chez nous », a ajouté élu d’Inongo.
Pour il l'instant, la recherche de corps ou d’éventuels survivants est lancée.
Les naufrages sont récurrents sur la province du Mai-Ndombe. Le dernier remonte à aout dernier. Plus de vingt morts ont été enregistrés lors d'un naufrage d’une baleinière survenu dans la nuit de dimanche 18 aout, sur la rivière Lukeni, territoire de Kutu, dans la province de Mai-Ndombe. Des témoins signalent au moins 40 personnes repêchées après ce naufrage.
radiookapi.net/CC
Dans sa chanson récente intitulée Ngonga, la jeune pépite de la musique Gospel Teddy Diso a fait une déclaration qui a touché la sensibilité des internautes.
Avec des paroles percutantes, il interpelle l’auditeur : « qui a dit que tu vas échouer, est-ce qu’il est Dieu ? » Ces mots résonnent comme un appel à la confiance en soi et à la foi, incitant chacun à croire en ses capacités et à ne pas se laisser décourager par les doutes des autres.
Cependant, ces propos, bien que motivateurs, sont perçus par certains comme une pique à l’endroit du pasteur Moïse Mbiye. En effet, ce dernier était le producteur de Teddy Diso au sein du label Bibomb Music.
En 2022, Teddy avait exprimé son mécontentement lors d’un live Facebook, révélant qu’il se sentait mal rémunéré et qu’il avait décidé de quitter cette maison de production.
Depuis lors, il a su se frayer un autre chemin dans l’industrie musicale, affirmant son indépendance et sa volonté de réussir par ses propres moyens.
Un sit-in a été organisé mardi 17 décembre 2024 par les habitants des quartiers Punda et Bangu, à Binza-Delvaux, dans la commune de Ngaliema, pour alerter les autorités compétentes sur la progression dangereuse d'une tête d'érosion, qui engloutit tout sur son passage.
Devant une statistique de plus de 100 maisons déjà englouties par cette érosion, ces habitants lancent un cri d’alarme au Gouvernement de la République, et, particulièrement, au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, pour qu’il s’implique personnellement, en vue de trouver une solution rapide à cette situation.
Pour Pascal Chihinda, l'un des notables du quartier Punda, «cette érosion risque de couper en deux la route Lalou, qui relie le quartier Delvaux à la Commune de Selembao. Avec l'allure où nous allons, au vu de la saison de pluie que nous traversons, les deux quartiers Punda et Bangu risquent de disparaitre sur la carte de Kinshasa, si rien n'est fait d'urgence».
Les habitants de ce coin de la capitale Kinshasa exhortent les autorités tant nationales que provinciales à faire diligence, afin de trouver les moyens pour stopper l'avancée de cette érosion qui a déjà laissé plusieurs familles sans abri dans la commune de Ngaliema.
Don Benjamin Makolo