Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a promis, ce jeudi 26 décembre à Mbuji-Mayi, la construction des routes de desserte agricole pour évacuer les vivres de l'intérieur vers les centres de consommation.
« Vous connaissez mon projet de développement basé sur 145 territoires. Ce projet est très important. Nous avons commencé par la construction des bâtiments administratifs et des centres de santé, et d'ici là, nous passerons à la construction des routes de desserte agricole pour évacuer les vivres de l'intérieur vers les centres de consommation. C'était mon programme de campagne pour lequel vous m'aviez voté et que j'ai commencé à matérialiser », a déclaré Félix-Antoine Tshisekedi, lors de son meeting ce jeudi à Mbuji-Mayi.
Il affirme avoir donné une grande mission au Gouvernement, particulièrement au ministère de l'Agriculture, afin d'appuyer les agriculteurs locaux dans leur lutte efficace contre la faim.
« C'est ma détermination. Il est inconcevable de voir nos enfants souffrir de malnutrition alors que nous avons un sol riche. C'est pourquoi nous devons nous engager dans l'agriculture, car elle peut apporter beaucoup au pays », a fait remarquer le Chef de l’Etat.
Encadrement en entrepreneuriat
Le Président TShisekedi a aussi promis de promouvoir l’entrepreneuriat dans la Grand Kasaï :
« De mes six engagements pour mon second mandat, il y a la promotion de l'entrepreneuriat, un moyen de donner de l'emploi, pour que l'Etat seul ne soit le seul à employer. Bientôt dans les différentes villes du Grand Kasaï, des structures d'encadrement en entreprenariat vont venir ouvrir leurs extensions. Vous serez appelés à venir adhérer et bénéficier de l'accompagnement financière et technique ».
M. Tshisekedi fait aussi remarquer qu’il est à Mbuji-Mayi pour remercier les habitants pour le vote exprimé en sa faveur et leur rassurer de sa détermination à tenir ses engagements, surtout envers les jeunes.
« Je ne voudrais plus que les jeunes restent sans emploi après leurs études. Ce n'est pas l'Etat qui donne du travail, mais le privé... C'est pourquoi je soutiens les projets privés en faveur des jeunes », a déclaré le Président Tshisekedi.
Rétablir la sécurité
Le Président de la République s’est félicité de l’évolution des FARDC sur terrain. Mais il n’a pas épargné les opposants.
« Le deuxième engagement est lié à la sécurité où il y a renversement de la situation avec la progression satisfaisante des FARDC au front dans l’Est. Car mon souci est que la paix soit rétablie sur toute l'étendue de la République. Pendant que nous parlons ici, sur le terrain des opérations, le match est à notre avantage. Et les opposants ne disent rien quand les FARDC avancent. Ce sont eux les ennemis. Les autres ennemis du Congo sont en soutane », a lancé Félix Tshisekedi.
Améliorer l’éducation
Le Chef de l’Etat est revenu sur sa volonté d’améliorer la gratuite de l’enseignement, mais aussi l’enseignement universitaire.
« Nous allons nous engager à améliorer la gratuité de l'enseignement primaire, et j'espère que d'ici la fin de mon mandat, nous pourrons l'étendre au secondaire. À propos des universités, vous voyez l'université qui est en cours de construction ici. D'ici là, elle sera ouverte, et les étudiants congolais n'envieront plus ceux qui étudient en Europe, car ils seront dans les mêmes conditions qu'eux », a déclaré le Président Tshisekedi.
Le Président Félix Tshisekedi est arrivé ce jeudi à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), dans le cadre de la poursuite de son itinérance dans l’espace Grand Kasaï.
Le Chef de l’État va profiter de son séjour pour visiter plusieurs infrastructures en construction dans la capitale du Kasaï-Oriental.
radiookapi.net/CC
L'ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, et l'ancien gouverneur Moïse Katumbi ont tenu une rencontre inédite à Addis-Abeba, en Éthiopie. Les deux figures politiques ont conjointement exprimé leurs préoccupations face à la crise multidimensionnelle qui secoue la RDC, tout en appelant à la paix, à l'unité nationale et au respect des droits fondamentaux.
Dans un communiqué publié à l'issue de leur rencontre, les deux leaders ont dénoncé les atteintes croissantes aux libertés fondamentales dans le pays, pointant du doigt les arrestations arbitraires de journalistes, d'activistes et d'opposants, ainsi que l'incarcération injustifiée de citoyens pour leurs opinions ou origines ethniques. "Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de ces personnes", ont-ils affirmé.
Joseph Kabila et Moïse Katumbi ont également condamné la prolifération de forces étrangères et de mercenaires en territoire congolais, exigeant leur retrait immédiat. Par ailleurs, ils se sont fermement opposés à toute tentative de réforme constitutionnelle visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà des limites fixées par la loi, une démarche qu'ils qualifient de "consolidation de la dictature".
Les deux hommes ont exhorté la population congolaise à "résister activement" aux dérives du pouvoir en place, qu'ils accusent de "rompre le pacte républicain" et de mettre en péril l'unité nationale. Ils ont également appelé les forces politiques et sociales à s’unir pour bâtir une alternative crédible face à la situation actuelle, marquée par la pauvreté, la mauvaise gouvernance et le pillage des ressources nationales.
Kabila et Katumbi n’ont pas épargné la communauté internationale, qu’ils accusent de passivité face aux dérives du régime congolais. Ils ont invité les partenaires étrangers à soutenir les aspirations du peuple congolais pour une démocratie véritable.
Cette rencontre, qui intervient dans un contexte de crise politique, sécuritaire et économique, marque une rare démonstration d’unité entre deux anciens rivaux politiques. Les deux leaders ont indiqué leur intention de poursuivre leurs consultations dans les jours à venir afin de mobiliser davantage d’acteurs autour de leur lutte pour la démocratie en RDC.
Les derniers rapprochements notables entre Moïse Katumbi et Joseph Kabila remontent à mai 2022. Lors du Forum sur la réconciliation des leaders katangais, tenu à Lubumbashi, les deux personnalités ont échangé une poignée de main symbolique, marquant une tentative de réconciliation après une période de tensions politiques.
Cependant, depuis cet événement, aucun rapprochement significatif supplémentaire n'a été rapporté. En juin 2023, il a été noté que, malgré cette accolade, les deux hommes ont maintenu leurs distances, selon leur entourage.
Plus récemment, en novembre 2024, Katumbi s'est allié à d'autres figures de l'opposition, dont Martin Fayulu et Joseph Kabila, pour former un front uni contre la révision de la Constitution proposée par le président Félix Tshisekedi.
actualite.cd/CC
Suite aux incidents survenus lors de son concert au parc d’exposition d’Abidjan, Fally Ipupa a rapidement trouvé une solution pour maintenir sa connexion avec son public.
L’artiste congolais se produira au « MOTHER AFRICA FESTIVAL », un événement qui se déroulera les vendredi 27 et samedi 28 décembre. Cette nouvelle prestation est présentée comme « une aventure incroyable » par l’équipe de l’artiste.
Suite à l’immense affluence lors de son concert au Parc des Expositions d’Abidjan, qui a empêché de nombreux fans d’accéder à la salle, Fally Ipupa s’est adressé directement à son public ivoirien.
Dans un message posté sur ses réseaux sociaux, l’artiste congolais s’est excusé auprès des spectateurs qui n’ont pas pu assister au show en raison du débordement. « Babi désolé pour ceux d’entre vous qui n’ont pas pu entrer dans la salle », a écrit la star.
Pour remédier à cette situation, El Profesor s’est engagé à organiser rapidement un nouveau spectacle. « Nous vous promettons de fixer une nouvelle date pour un autre show très très rapidement cette semaine », a-t-il assuré à ses fans abidjanais.
Cette promesse témoigne de la popularité croissante de l’artiste en Côte d’Ivoire et de sa volonté de satisfaire son public.
Après Kananga (Kasaï-Central), le Président Félix-Antoine Tshisekedi doit arriver ce jeudi 26 décembre à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). La population locale dit attendre de lui la concrétisation de ses promesses, dont celle relative à la relance la Minière de Bakwanga (MIBA).
« La jeunesse du Kasaï-Oriental est au chômage. Il faudrait que le Président Tshisekedi, qui a été élu sur base d’un engagement de créer 6, millions d’emplois, puisse s’amender. Il y a aussi un autre problème : il nous a longtemps promis la relance de la MIBA, mais, jusqu’ici, nous ne voyons pas clair », a déclaré un habitant de Mbuji-Mayi a Radio Okapi.
En outre, la famille sévit dans cette région, où les biens de premières nécessite coutent extrêmement cher.
Certains habitants de la ville minière souhaitent que le chef de l’Etat puisse parachever tous les projets qu’il a amorcés dans le cadre du programme accéléré de lutte contre la pauvreté. Ils citent notamment l’école en face de l’Université officielle de Mbuji-Mayi et cette de Kalenga Mudishi, qui ne sont toujours pas achevées.
Une autre attente porte sur l’achèvement des travaux de la route Kananga-Kalamba-Mbuji. Cette route, qui relie la République d’Angola à la République démocratique du Congo, à partir Kasaï-Central voisin, qui pourrait aussi contribuer à l’amélioration de le vie socio-économique dans la capitale provinciale du Kasaï-Oriental.
radiookapi.net/CC
L’année qui s’annonce sera celle d’une nouvelle marche de l’espoir vers plus de démocratie et de paix. Elle exigera de nous de l’engagement, du courage, de la persévérance, de la hauteur et de la dignité, a annoncé mercredi 25 décembre Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, dans son message de noël et de nouvel an.
« Continuons notre lutte dans la responsabilité, en ayant à cœur la défense des intérêts de notre peuple tout en ne perdant pas de vue qu’avec ses immenses atouts, la RDC, notre pays, est une terre d’avenir pour les Congolais et pour l’humanité entière », a rappelé Denis Mukwege.
Il fait remarquer que pour des millions d’autres frères et sœurs, cette fête de Noël se passe malheureusement dans l’ombre des maladies, de la faim, du deuil et des privations de toutes sortes.
« Cela, parce que les conditions de vies de nos concitoyens deviennent année après année encore plus difficiles à cause de la mauvaise gouvernance du pays, de la corruption, de la cupidité et de l’égoïsme de ses dirigeants. Aux drames personnels, il sied d’ajouter les souffrances collectives de millions de nos compatriotes de l’Est du pays, particulièrement du Kivu et de l’Ituri, qui subissent les atrocités des guerres que nous mène le Rwanda et l’Ouganda au travers du groupe armé M23 et plusieurs autres milices », explique le prix Nobel de la paix.
Révision constitutionnelle inopportune
Pour Denis Mukwege, il est paradoxal de constater que c’est en ce moment où l’intégrité territoriale et la survie même de notre pays sont mis à rude épreuve, que le Président de la République a choisi de tenter une révision constitutionnelle.
« Cette démarche est inopportune, suspecte et dangereuse », a-t-il relevé.
« En effet, il est prévisible que les désaccords périlleux que suscitera un tel forcing, dans un contexte de turbulences intérieures et régionales, fragiliseront davantage la cohésion sociale déjà ébranlée par la crise de légitimité qui a suivi les élections chaotiques et frauduleuses de décembre 2023. Le sens de responsabilité qui nous incombe tous, nous commande à tirer la sonnette d’alarme et avertir les politiciens au pouvoir du danger d’une déstabilisation majeure de notre pays », écrit Denis Mukwege.
Pour lui, la mauvaise gouvernance et les horreurs actuelles ne peuvent plus se poursuivre.
« Hier comme aujourd’hui, nous ne pouvons accepter que l’ambition de se pérenniser au pouvoir au-delà des mandats constitutionnels mette à nouveau en péril la vie de nos concitoyens et l’existence même de notre pays. Cette tentative serait un fâcheux recul pour notre démocratie emportée de haute lutte par plusieurs générations », a averti Denis Mukwege.
radiookapi.net/CC
La livraison officielle de la route Kananga - Kalambambuji, au Kasaï central, interviendra dans deux ans. Telle est l'assurance donnée par le ministre des ITPR -Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction- au Président de la République, Félix Tshisekedi, lors d'une visite d'inspection effectuée des travaux de construction de cette route dite "Route de l’espoir".
Selon le ministre des ITPR, les 230 Km de la route de Kalambambuji seront rendus praticables en juin 2025, en attendant les grands travaux d’assainissement et de la pose du bithume.
Le Chef de l’État a vu le premier tronçon asphalté de la route de l’espoir (Kalambambuji) et a reçu d’amples explications des entrepreneurs chinois, qui ont repris ce chantier depuis le mois de septembre dernier.
Une fois praticable, la route de Kalambambuji va non seulement relier la ville de Kananga à l’océan Atlantique par le port de Lobito, mais aussi participer au désenclavement de l’espace Grand Kasai et ouvrir la voie vers l’Afrique Australe.
Grevisse Tekilazaya
Plus de 290 présumés inciviques communément appelés « Kuluna » ont été interpellés dans la nuit du 24 au 25 décembre dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, d’après un communiqué du commissariat provincial de la police publié mercredi.
« Le commissariat provincial de la police nationale ville de Kinshasa, annonce avoir mis la main sur plus de 290 présumés Kuluna dans la nuit du 24 au 25 décembre 2024. Ces interpellations interviennent dans le cadre de l’opération Ndobo +Hameçon+ initiée par le Président de la République, sous la direction du vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur », a-t-on lu.
« L’objectif, est de poursuivre sans désemparer les criminels et autres bandits urbains communément appelés +Kuluna+. Ces malfrats sont déférés dans différentes instances judiciaires pour qu’ils répondent de leurs actes », a ajouté le document.
Et de poursuivre : « Après le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, le tribunal de grande instance de Kinshasa/Kalamu et le TGI-Gombe Camp Luka, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Ngaliema statuant en procédure de flagrance a condamné 92 prévenus sur 94 à 20 ans de servitude pénale pour terrorisme urbain ».
Selon la source, 10 de ces prévenus ont été déclarés coupables de vol à main armée et viol deux mineurs. Ils ont été déférés devant leurs juges naturels.
« Après ces jugements, les condamnés seront transférés dans les prisons de haute sécurité », a poursuivi la source.
Outre ces « avancées significatives » dans la lutte contre le banditisme urbain,la police se préoccupe également de la situation des embouteillages. Le commissariat provincial annonce poursuivre sans relâche l’opération d’interpellation des véhicules en mauvais états qui circulent encore sur l’étendue de la capitale.
ACP/C.L./CC
Différentes couches de la population de la ville de Mbuji-Mayi, au chef-lieu de la province du Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo), se sont déjà amassées autour de la tribune érigée à la place de Bonzola, dans la commune de Kanshi, où le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo va tenir un meeting jeudi.
Des leaders politiques membres de l’Union sacrée pour la Nation déjà arrivés à Mbuji-Mayi, ont mobilisé aux côtés du gouverneur de province, leurs bases respectives pour l’accueil du Président de la République. Le Chef de l’Etat est attendu ce jeudi dans la ville de Mbuji-Mayi, 2ème étape de son itinérance dans l’espace Grand Kasaï, après l’étape de Kananga dans le Kasaï Central.
ACP/C.L./CC
Le célèbre artiste congolais Koffi Olomide a annoncé la sortie de deux morceaux ce samedi 28 décembre à 12h.
Il s’agit de « LANGE-LANGA » et « BABILA », ce dernier étant un extrait de son album récemment sorti, intitulé « Platinium ».
Les fans de Koffi Olomide sont donc invités à se tenir prêts pour découvrir ces nouveaux titres qui promettent d’enrichir le répertoire musical de l’artiste.
Cette sortie confirme une nouvelle fois la créativité et la constance de Koffi Olomide dans le monde de la musique congolaise.
mbote/CC