Les travaux de construction de la rocade se poursuivent à Kinshasa, six mois après leur lancement par le Président Félix Tshisekedi. Un reporter de Radio Okapi l’a constaté mardi 31 décembre sur terrain sur le tronçon compris entre Kimwenza Gare et N’djili Brasserie.
Le chantier connaît une progression rapide dans la construction des buses et des dalots mais aussi dans l’aménagement de cette route de quatre bandes. La chaussée est en train d’être remblayer de la caillasse.
C’est une vaste route de deux bandes aller et deux autres bandes retour qui est en pleine construction depuis juin dernier entre Kimwenza Gare et N’djili Brasserie.
Cette route, appelée la rocade, part de Lutendele jusqu’à l’aéroport international de N’djili passant par Mitendi, Kimwenza, Ndjili Brasserie, Kimbanseke pour se déverser sur la nationale numéro un au niveau de l’avenue Ndjoko. Elle reliera les quartiers Mbudi, Mitendi à l’aéroport international de N’djili.
En six mois de travail sur ce tronçon, le constructeur chinois a déjà réussi à aménager toutes les quatre bandes et couvrir la chaussée d’une couche de caillasse, prête à accueillir l’asphalte.
En ce moment, plusieurs caniveaux, buses et dalots sont en pleine construction pour faciliter le drainage des eaux jusqu’à la rivière Lukaya.
D’après un ingénieur trouvé sur place, cette route sera asphaltée à partir du mois de mai 2025. Grâce à cette route, les habitants de Mont Ngafula et Ngaliema auront désormais un accès facile et rapide à l’aéroport international de N’djili.
Le chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi avait lancé ce samedi 22 juin dernier les travaux de construction des rocades Sud-Ouest et Sud-Est de la ville de Kinshasa depuis Mitendi.
Cette route sera construite sur un tracé long de 63 kilomètres. Elle est à réaliser en quatre bandes et formera une partie de la boucle autour de Kinshasa, renseigne l’ACGT.
Ce projet est exécuté dans le cadre du programme sino-congolais, avec un montant d’investissement pour les infrastructures évalué initialement à 3,2 milliards de dollars puis révisé et maintenu à 7 milliards USD, d’après l’ACGT.
Pour la construction de ces routes de la périphérie de Kinshasa, le montant prévisionnel à ce jour est estimé à 273 millions de dollars, y compris les travaux de lutte antiérosive et les fonds d'indemnisation à la suite des expropriations.
radiookapi.net/CC
Ce 2 janvier 2025, les Congolais, particulièrement les habitants de la province du Nord-Kivu, se souviennent avec émotion de Mamadou Mustafa Ndala, colonel des FARDC -Forces armées de la République démocratique du Congo-, assassiné il y a onze ans, jour pour jour. Sa mort, le 2 janvier 2014, à Ngadi, dans une embuscade restée au cœur des controverses, continue de hanter les esprits et de symboliser le prix de la lutte pour la souveraineté de l’Est de la RDC.
Né le 8 décembre 1978 à Ibambi, dans la Province Orientale, Mamadou Ndala s’était distingué comme un officier brillant, formé par des instructeurs belges, angolais, américains et chinois. Commandant du 42ᵉ bataillon des commandos des Unités de Réaction Rapide, il avait gagné la reconnaissance nationale, en menant des offensives victorieuses contre les rebelles du M23, redonnant espoir à une population exsangue.
Le 2 janvier 2014, alors qu’il se rendait vers Eringeti, à bord de son véhicule, le colonel et son escorte tombèrent dans une embuscade, à une dizaine de kilomètres de Beni. Une roquette de RPG-7 détruisit son véhicule, causant la mort du héros national et de trois de ses gardes du corps. Cette tragédie, imputée initialement aux rebelles ougandais d’ADF, soulève encore des interrogations. Des témoins évoquent des assaillants vêtus d’uniformes des FARDC, relançant l’hypothèse d’un assassinat orchestré de l’intérieur.
Militaire charismatique, Mamadou Ndala avait su conquérir le cœur des Congolais par ses victoires décisives contre le M23. En 2013, lors des batailles de Kibati et de Bunagana, ses troupes infligèrent des défaites cuisantes aux rebelles, mettant fin à leur règne de terreur. Ces succès furent salués par la MONUSCO et les Nations unies, mais suscitèrent également des tensions politiques et des jalousies dans les rangs des FARDC.
La mort du colonel souligna les failles internes de l’Armée congolaise. Des enquêtes non concluantes, des rumeurs de trahison, et l’implication supposée de factions proches de Kigali et Kampala mirent en lumière les divisions au sein des Forces Armées. Cette ambiguïté continue d’alimenter un sentiment d’injustice parmi la population congolaise.
Au-delà de ses exploits militaires, Mamadou Ndala incarnait un modèle de leadership. Élevé dans une famille musulmane à Isiro, il s’était illustré dès son jeune âge comme un élève brillant et un footballeur talentueux. Il avait su transformer ces qualités en un courage et une détermination qui lui valurent la confiance de ses troupes et le respect de ses concitoyens.
Le rappel envisagé de Mamadou Ndala à Kinshasa, en 2013, avait provoqué des manifestations à Goma, où les habitants dénonçaient une manœuvre politique visant à entraver ses opérations. Cette pratique, consistant à neutraliser les officiers compétents par des affectations administratives, demeure une critique récurrente envers le Gouvernement congolais.
Aujourd’hui, le camp Kokolo de Kinshasa, où il repose en paix, est un lieu de recueillement pour ceux qui voient en lui un symbole de résistance et de patriotisme. Promu général de brigade à titre posthume, il laissa derrière lui une épouse, trois enfants, et un héritage militaire indélébile.
Onze ans après sa disparition, les Congolais continuent de réclamer la vérité sur les circonstances de sa mort. Son assassinat reste une plaie ouverte, illustrant les luttes de pouvoir et les alliances troubles qui minent la stabilité du pays.
Mamadou Ndala n’est pas seulement une figure du passé. Il demeure un phare pour les générations actuelles, un rappel des sacrifices nécessaires pour bâtir une nation forte et unie.
Gloire Balolage
L'artiste musicien Ferré Gola et son groupe musical vont livrer un méga concert, ce samedi 04 janvier 2025, au stade Père Carlos de Bumba, dans la province de la Mongala. Le spectacle va débuter à 14h00, heure locale.
Celui qu'on appelle affectueusement "Le Padre" va débuter ses activités musicales dans le Grand Équateur. Le stade a une capacité de 8.000 places assises, et peut accueillir jusqu'à 15.000 personnes en cas d'un concert ou d'un meeting populaire.
Ferré Gola va relever un nouveau défi à l'intérieur de la RDC -République démocratique du Congo-, après avoir livré deux grands concerts, respectivement le 07 décembre 2024, au Complexo da Cidadela Desportiva, à Luanda, et deux semaines plus tard à la FIKIN -Foire Internationale de Kinshasa-.
Pour rappel, les travaux de construction du stade n’ont commencé qu’en 1977, avec le Père Carlos, qui construisit le mur de la clôture du stade, grâce, en partie, au financement de feu Litho Moboti, alors candidat commissaire politique en campagne électorale aux élections de 1977 pour devenir membre du Bureau politique du MPR -Mouvement Populaire de la Révolution-, parti unique au pouvoir du temps de Mobutu, et en partie, lorsque le financement de Litho s’épuisait, par le Père Carlos lui-même, qui s’y est investi par son propre argent, de même pour reconstruire le même mur lorsqu’il s’est écroulé vers l’année 1986.
Au deuxième écroulement du mur en 2008, il aurait fallu 80.000 dollars pour que l’Etat congolais intervienne par le truchement de la ministre de Portefeuille de l’époque, Madame Mabunda Jeanine, pour la reconstruction du mur.
Et c’est encore par son service, alors qu’elle était encore Conseillère de l’ex- Chef de l’Etat Joseph Kabila en matière de droit de la femme, qu’elle a dû peser auprès du ministre des Sports et Loisirs, pour obtenir l’homologation du stade Père Carlos de Bumba, dont la remise publique du Certificat d’Homologation eut lieu dans ledit stade, le vendredi 13 juillet 2018, en présence d’une foule incalculable de la population et de plusieurs personnalités, dont le coach national Florent Ibenge.
Gratis Makabi
Le gouverneur du Kasaï central, Joseph Moïse Kambulu, est rappelé urgemment à Kinshasa par le Vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani. Dans sa note, le VPM de l'Intérieur parle d'une consultation.
Ce rappel intervient après la récente polémique née à la suite des propos tenus par le gouverneur, lors du briefing co-animé avec le ministre des Médias, à Kananga. Le gouverneur du Kasaï central avait, sans peur d'être contredit, exprimé son regret envers Kinshasa, pour le manque de réalisation des travaux de développement dans sa province.
Au sein de l'Union sacrée, cette position manifestée par le gouverneur du Kasaï était très mal digérée, au point de réclamer sa tête. Dans ce lot, l'on peut, entre autres, citer plusieurs ténors de l'UDPS, parti au pouvoir, qui estiment que le gouverneur aurait manqué de réserve.
Malgré la clameur publique observée, le gouverneur Joseph Moïse Kambulu semble être soutenu par une grande partie de la population de ce coin. Celle-ci estime que Joseph Moïse Kambulu a évoqué la vraie réalité de la province.
Grevisse Tekilazaya
La dépravation des mœurs avec impact sur les jeunes a été le motif de l’interdiction de diffusion du clip d’un musicien congolais par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, a appris l’ACP lundi, dans un communiqué.
« Est interdite de diffusion dans tous les médias et réseaux sociaux opérant en
République Démocratique du Congo à dater de sa publication, la nouvelle chanson et clip de l’artiste musicien et comédien Lil Nas X, non autrement identifié. L’Artiste musicien et comédien concerné, auteur de la chanson « Misukakalikolo n’a cadre ya sentiments » , a été invité au Conseil pour présenter ses moyens de défense en rapport avec les manquements relevés ci-avant endéans 7 jours », a-t-on lu dans cette correspondance du Csac.
Dans le cadre de cette mesure, le Csac a souligné la nécessité de protéger les valeurs culturelles et morales de la société congolaise mais surtout la jeunesse qui s’avère la première victime de ce fléau.
« La diffusion de contenus qui portent atteinte aux bonnes mœurs et à l’éthique sociale ne saurait être tolérée », a-t-il ajouté.
Le Procureur général près la Cour de cassation a reçu l’instruction de veiller à l’application de cet acte, en engageant des poursuites contre quiconque enfreindrait cette interdiction. Ce rappel à l’ordre extériorise l’engagement des autorités à garantir un espace médiatique respectueux des valeurs traditionnelles et culturelles.
« Le Procureur Général près la Cour de Cassation est prié de concourir à la bonne exécution du présent acte qui entre en vigueur à la date de sa publication, et de poursuivre conformément à la loi tous les réfractaires qui contreviendraient au présent acte« , a-t-il renchéri.
Le Csac a réitéré ainsi son rôle de régulateur dans un paysage médiatique en constante évolution, car cette déclaration met en évidence l’urgence d’aborder la question de la dépravation des mœurs dans un monde où les influences externes peuvent rapidement s’imposer.
« La responsabilité collective de préserver notre culture implique de prendre des décisions fermes contre toute forme de dépravation », a-t-il fait savoir.
ACP/C.L./CC
Le chanteur Fabregas le Maestro de la République démocratique du Congo est programmé pour un concert visant à sensibiliser les jeunes contre le banditisme urbain prévu le 2 janvier dans la commune de Matete, au centre de Kinshasa, a annoncé l’artiste musicien dans une vidéo visionnée mardi par l’ACP.
» Villageoises et Villageois , je vous invite le 2 janvier à un concert exceptionnel pour la lutte contre le banditisme urbain communément appelé » le Kuluna », a déclaré le chanteur Fabregas le Maestro.
À l’en croire, ce concert est une initiative d’une structure qui vise prioritairement lutter contre la recrudescence de l’insécurité dans la commune de Matete.
» Les Amis de terrain Bomoko ont pensé à nous et nous ne pouvons que nous tenir prêts à répondre à ce genre d’appels lorsque le contexte se justifie », a-t-il susurré dans la vidéo, avant de renchérir : » Je vais vous amener à l’ONU britannique ( La commune de Matete) l’orchestre Villa Nova dans son ensemble pour vous faire plaisir et réjouir le cœur de bien des gens avec les chansons de notre nouvel album… »
Le chanteur Fabrice Mbuyulu Bela, mieux connu sous le nom de scène » Fabregas le Maestro » est une ancienne figure marquante de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère (WMMM), consortium musical dirigé par le chanteur Ngiama Makanda dit Werrason.
Il venait de réaliser avec son alter ego Fabrice Luangomba Nkoka dit Deplick Pomba, un album commun » les inséparables » qui est disponible depuis le 13 décembre sur les plateformes de téléchargement légales.
ACP/C.L./CC
Des mesures collectives de grâce ont été accordées à certains détenus, par le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, aux termes d’une série d’ordonnances lues mardi à la radiotélévision nationale (RTNC). « La commutation de la peine de servitude pénale à perpétuité en celle de 20 ans de servitude pénale principale est accordée à toute personne condamnée par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024 », a-t-on lu. Les détenus passibles de la peine de mort ont vu, de leur côté, la sentence qui les frappait commuée en celle de servitude pénale à perpétuité. « La remise de la peine restant à exécuter est accordée à toute personne condamnée à une peine de servitude pénale ou de travaux forcés inférieure à 5 ans par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024 », a également ajouté l’ordonnance précitée. Toutefois, ces remises, réductions et commutations de peine ne sont pas accordées à certaines catégories de prisonniers, notamment aux personnes condamnées pour crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, violences sexuelles, détournement des deniers publics, concussion, corruption. A ceux-là s’ajoutent aussi les condamnés pour blanchiment des capitaux, financement du terrorisme et autres crimes économiques et financiers, mais également pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État. La décision du Chef de l’Etat est motivée par son souci de « marquer d’un sentiment particulier d’humanité, de pardon et de clémence la clôture de l’année 2024 ainsi que les festivités de Nouvel an 2025 », a précisé l’ordonnance présidentielle.
ACP/CC
La République démocratique du Congo (RDC) a obtenu son ticket qualificatif pour le Championnat d'Afrique des Nations, (CHAN) 2024 grâce à sa victoire de 3 buts à 1 sur le Tchad, samedi 28 décembre au stade des Martyrs dans le cadre de la phase retour des éliminatoires.
Très entreprenants dès le coup d'envoi, les Léopards ont ouvert le score à la 10è minute grâce à Oscar Kabwit, qui a profité d'une passe lumineuse de Lise Nyembo, centre et remise puis but.
Quelques minutes (12) plus tard, les Sao ont fait douter les fauves avec l'égalisation de Ahmat Abdramane d'une tête profitant de la sortie hasardeuse du portier congolais Brudel Efonge.
Un but partout était le score à la pause.
Au retour des vestiaires, les Léopards ont repris avec les mêmes intentions et, cela a payé.
D'abord avec le but de Jonathan Mokonzi de la tête sur le corner bien exécuté par Âgée Basiala à la 48è minute puis le but de Lise Nyembo à la 51è minute mettant Otis Ngoma et ses poulains à l'abri et, sécurisant leur qualification.
Trois buts à 1 est le score final, offrant ainsi la qualification avec classe aux Léopards juniors de la RDC.
Ils rejoignent ainsi les autres qualifiés : Marocains, Libyens, Centrafricains, Kenyans, Ougandais, Tanzaniens, Soudanais et Zambiens.
La phase finale du CHAN 2024 se jouera du 1er au 28 février 2025 en co-organisation au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie.
radiookapi.net/CC
L'As Maniema Union a réussi une fin magnifique en venant à bout de l'AC Kuya Sport, ce dimanche 29 décembre, en clôture de la 9e journée du championnat national, Ligue 1.
Après cinq minutes de jeu assez tranquille, la rencontre a pris une tournure complètement folle par la suite. C'est d'abord les verts et bleus de la commune de Lemba qui ont ouvert le score avec Malonda Zela à la 9e minute. Après l’attaquant unioniste Mukeni Chadoma égalise quatorze minutes plus tard (23’). Sur ce score d'un but partout, les deux équipes sont allées à la pause.
Au retour des vestiaires, Batu Kuya a placé son club de Livulu devant au score (49'), ce qui restera pas tel jusqu'à la fin. Puisque Jeancy Mpindi (86') et Jonathan Kanu (88') vont donner un coup de main aux verts et noirs de Kindu en marquant le but décisif et de la victoire.
Cette victoire profite ne profiter à Kuya Sport plutôt à Maniema Union qui signe son sixième succès de la saison et revient en tête du classement de ce groupe B avec désormais le même nombre des points (20 points) que son dauphin et des matchs en retard, l’équipe de l’AC Rangers. Par contre, Kuya maintient sa septième place avec 15 points.
Fiston MOKILl
L'OC Renaissance du Congo et le Celeste Fc ont fait match nul (0-0) ce dimanche 29 décembre au stade des Martyrs, dans le cadre de la 12e journée du championnat national, Ligue 1. C'est le quatrième match nul des Rennais depuis le début de cette saison.
Les deux équipes n'ont pas réussi à trouver la faille de chaque côté, malgré plusieurs occasions offertes. Elles n'ont pas pu bien faire leur transmission et se sont heurtés à deux blocs bien positionnés.
Avec ce match nul, Renaissance a accumulé un total de 13 points sur ses 12 rencontres, avec 3 victoires, 4 matchs nuls et 5 défaites. En revanche, le FC Celeste Fc se classe 11e au classement avec un total de 11 points (3 victoires, 2 nuls et 7 défaites).
Pour leur prochain match, les deux équipes affronteront respectivement l'Ac Kuya Sport et le Dcmp.
Fiston MOKILI