×

Warning

JUser: :_load: Unable to load user with ID: 820
JUser: :_load: Unable to load user with ID: 558


 

(Agence Ecofin) - La société japonaise d’automobile Nissan va mettre en place une nouvelle unité commerciale régionale destinée à l’Afrique afin de réorganiser ses opérations sur le continent en les centralisant au sein d’une seule entité. Le groupe espère ainsi mieux pénétrer le marché africain, encore sous-exploité.

Le constructeur automobile japonais, Nissan, veut renforcer sa présence en Afrique. Dans un communiqué publié le mercredi 2 décembre 2020, l’entreprise a annoncé qu’elle va mettre en place une nouvelle unité commerciale régionale, destinée au continent.

Cette mesure vise à centraliser les opérations de l’entreprise sur le continent africain à travers une seule entité. Celle-ci devrait être dirigée par Mike Whitfield, qui occupait le poste de directeur général des unités de Nissan en Afrique du Sud et en Egypte. Grâce à cette stratégie, l’entreprise espère stimuler sa capacité de production et mieux pénétrer le marché africain.

Considérée comme l'un des plus grands marchés d’automobiles neuves non développés du monde, l’Afrique a attiré ces dernières années, de nombreuses sociétés automobiles qui ont annoncé d’énormes investissements pour profiter de la bonne performance du continent en termes de croissance économique.

Selon les statistiques, le continent compte pour à peu près 1% des ventes mondiales de voitures neuves, alors que sa population et sa classe moyenne augmentent. Les grosses firmes comme Nissan, Volkswagen, ou Toyota cherchent donc à bien se positionner sur le continent pour mieux profiter de ses perspectives économiques prometteuses, renforcées notamment par la zone de libre-échange économique africaine.

« Au-delà des améliorations opérationnelles internes, cela permet à Nissan de se concentrer sur l'opportunité massive que l'Afrique représente pour l'organisation au niveau mondial », a indiqué l’entreprise dans le communiqué relayé par Reuters.

Notons que la société Nissan est déjà présente en Egypte, au Nigeria et en Afrique du Sud considérée comme le centre opérationnel de son unité commerciale régionale subsaharienne.



(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) - Le Conseil administration de la Banque africaine de développement a accordé, le 25 novembre à Abidjan, un don de 20,55 millions de dollars américains au Burundi afin de renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 2,7 millions de personnes installées dans trois provinces du nord du pays.

L’appui financier de la Banque au Projet d’appui au développement durable des chaînes de valeur de l’agriculture et de l’élevage au Burundi (PADCAE-B) se compose d’un premier don de 12,83 millions de dollars, issu des ressources du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel de la Banque et d’un second d’un montant de 7,72 millions de dollars provenant du Pilier 1 de la Facilité d’appui à la transition (FAT).

Le projet, qui doit être déroulé sur une période de cinq ans, entre 2020 et 2025, prévoit notamment la réhabilitation de 1390 hectares de marais, l’aménagement de 3024 hectares de bassins versants et la mise en place de 800 hectares d’irrigation collinaire et de collecte des eaux de pluie. La lutte contre la chenille légionnaire, l’appui à la restauration et au relèvement de la fertilité du sol (engrais), la certification foncière, l’appui à la nutrition au profit de 23 010 ménages et l’achat de 10 800 chèvres et 630 truies ainsi que la construction d’une unité de fabrique d’aliment de bétail et d’une écloserie aquacole de grandes capacités figurent également au nombre des activités du PADCAE-B. De même, le projet intègre les objectifs du Programme technologies pour la transformation de l'agriculture africaine (TAAT) qui vise à déployer des technologies en vue d’augmenter la productivité et les productions agricoles et animales des chaînes de valeur agricole et animale ciblées.

Afin d’accompagner le gouvernement dans son vaste programme de réforme dans le secteur agricole, sept centres communaux agropastoraux seront créés et un appui apporté à la structuration et la professionnalisation des coopératives par la mise en place de 17 égraineuses utilisant l’énergie solaire. En outre, le projet appuiera la formation des agri-multiplicateurs de semences, tout en assurant une production et une distribution de 3 000 plants des nouvelles cultures d'exportation (macadamia et anacarde).

Le projet introduit une innovation en appliquant un système de suivi‑évaluation digitalisé qui permettra une remontée d’informations depuis le terrain jusqu’au niveau central facilitant ainsi le monitoring du projet en temps réel. Enfin, le projet contribuera à la promotion de l’entreprenariat de 3000 jeunes et femmes le long des différents segments des chaînes de valeurs sélectionnés et à travers la formation et la mise en place de fonds d’appui à l’employabilité.

La zone d’intervention du projet PADCAE-B comprend les provinces de Kirundo, Muyinga et Ngozi, au nord du Burundi. Elle s’étend sur dix-huit collines reparties à travers neuf communes : dans la province de Kirundo, Busoni, Vumbi, et Bwambarangwe ; dans la province de Ngozi, Gashikanwa, Kiremba et Tangara ; dans la province de Muyinga, Giteranyi, Gasorwe et Gashoho. Ces trois provinces figurent parmi celles ayant les densités les plus élevées du pays, avec une estimation de 553 habitants au kilomètre carré.

Le projet profitera directement à 138 060 personnes, dont 56% de femmes, et, de façon indirecte, à l’ensemble des 2 743 366 habitants des trois provinces, soit un quart de la population nationale.

« En s’appuyant sur le développement des communautés de base et l'utilisation de technologies ainsi que de systèmes résilients au changement climatique, et en favorisant l’employabilité des jeunes et des femmes dans le secteur agricole, le PADCAE-B contribuera à consolider la résilience du pays en créant les conditions d’une croissance forte et inclusive, en conformité avec les objectifs du gouvernement et du Plan national de développement (2018-2027), soutenus par la stratégie de la Banque au Burundi (DSP 2019-2023) » a déclaré Daniel Ndoye, responsable pays de la Banque au Burundi.

Le 30 juin 2020, le portefeuille actif de la Banque africaine de développement au Burundi comprenait 19 projets du secteur public en cours d’exécution, totalisant un engagement de 387,39 millions de dollars. La répartition sectorielle du portefeuille était le suivant : transports (58,47%), agriculture (4,24%), énergie (33,03%), secteur social (3,24%), et multisecteur (1,02%).

Agence ecofin



La nouvelle mesure, qui concerne les voyageurs d'affaires et les touristes, prendra effet dès le 24 décembre.

C'est le dernier cadeau du président sortant Donald Trump à une quinzaine de pays africains. La nouvelle règle (texte dans son intégralité en anglais) pourrait obliger certains touristes africains à payer jusqu’à 15 000 dollars en caution. Les pays concernés : l'Angola, le Burkina Faso, le Tchad, la République démocratique du Congo, Djibouti, l'Érythrée et la Gambie, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Libye, la Mauritanie, le Soudan, Sao Tomé-et-Principe, le Cap-Vert et le Burundi. Cette nouvelle mesure de six mois, du 24 décembre 2020 jusqu'au 24 juin 2021, viserait à décourager les touristes de rester aux Etats-Unis après l'expiration de leur visa.

Caution

Donald Trump a fait de la restriction de l’immigration un axe central de son mandat. Cette dernière règle permettra aux agents consulaires américains d'exiger des touristes et des voyageurs d'affaires originaires de pays dont les ressortissants avaient un "taux de dépassement de séjour" de 10% ou plus en 2019 de payer une caution remboursable de 5000, 10 000 ou 15 000 dollars. Historiquement, les agents consulaires américains ont été découragés d'exiger des voyageurs qui se rendent aux États-Unis de déposer une caution, une démarche "fastidieuse", selon la règle temporaire. Cette disposition concerne d'autres pays comme l’Afghanistan, le Bhoutan, l’Iran, la Syrie, le Laos ou le Yémen.

Durcissement

Donald Trump avait durci les lois sur l'immigration et l'accueil des réfugiés dès sa prise de fonction. En janvier 2017, Donald Trump a interdit par décret (lien en anglais) l'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays musulmans : l'Irak, la Syrie, la Libye, le Soudan, l'Iran, le Yémen et la Somalie.

Le président élu Joe Biden s’est engagé à revenir sur bon nombre des politiques d’immigration de son prédécessur républicain. Cela risque de prendre des mois, voire des années. 

France Info



 

Le footballeur argentin a incarné mieux qu'aucun autre le meilleur et le pire du football moderne. Joueur d'exception, il a porté l'Argentine au sommet du foot mondial et restera comme l'un des meilleurs de tous les temps. Il est décédé ce mercredi 25 novembre des suites d'une crise cardiaque à Buenos Aires. Il avait 60 ans.

« Tu ne peux pas imaginer combien il est difficile d'être Maradona », m'a-t-il confié un soir, pendant que nous goûtions des pâtes dans un restaurant face à la Seine, en compagnie de son épouse Claudia. Un moment de rare intimité avec un des hommes les plus populaires du monde, connu et admiré dans tous les endroits de la planète. C'était au début de l'année 1995, lorsque j'ai eu le privilège d'organiser sa venue dans Paris pour le compte du magazine France Football. Trois jours et trois nuits de folie qui suffisaient pour comprendre en effet ce que le quotidien de Maradona pouvait avoir à la fois d’exaltant et d’éprouvant...

Âgé de 34 ans à l’époque, il n'avait pas encore raccroché les crampons mais il était suspendu par la Fifa suite à un contrôle positif à l'éphédrine lors de la Coupe du monde 1994. En attendant de pouvoir rejouer, il s'apprêtait à entamer une expérience en tant qu'entraîneur. Il était encore au sommet de sa gloire, malgré une fin de carrière contrariée par de nombreux incidents. Il avait quitté l'Europe pour une Argentine qui lui pardonnait toutes ses frasques, ne voyant en lui que l'idole qui avait porté très haut les couleurs de son pays natal.

Champion du monde au Mexique en 1986, avec une équipe en laquelle personne ne croyait. Une Coupe du monde où il a accaparé tous les regards et toutes les attentions. Seul Pelé, en 1970, pouvait revendiquer un tel accomplissement individuel dans cette compétition. Avec bien sûr un match qui allait rester dans l'histoire, le quart de finale face à l'Angleterre (2-1) avec deux buts légendaires, l’un au terme d'un slalom où il a passé en revue la moitié de l'équipe adverse, et un autre marqué de la main à l'insu de l'arbitre. La « main de Dieu », dira-t-il. Deux buts comme les deux faces d’un joueur unique, mélange de talent et de roublardise.

Finaliste quatre ans plus tard, en Italie, avec une formation encore moins performante et avec, contre lui, l'hostilité d'une grande partie des Italiens, exacerbée après l'élimination de l'équipe locale au terme d'une séance de tirs au but de folie dans l'ambiance surchauffée du stade San Paolo de Naples, le jardin de Diego. Et en 1994, pour ce qui serait sa dernière Coupe du monde, appelé au secours d’une équipe sans repères qui avait failli ne pas se qualifier, Maradona s'était encore sublimé dans deux matches magnifiques avant qu’une erreur de son préparateur physique personnel, qui lui donna un complément alimentaire contenant une substance interdite, ne précipite sa sortie...

Un génie sans limites

Pour l'Argentine de l'époque, Diego Maradona était le symbole de la réussite dans un pays qui tentait de se sortir du pire moment de son Histoire, entre une dictature militaire sanglante et une démocratie ne parvenant pas à s'affirmer et à rendre au pays sa prospérité d'antan. Ce gamin né en 1960 dans un bidonville miséreux, avec un père qui trimait du matin au soir pour un maigre salaire et une mère qui faisait des miracles pour faire vivre une famille nombreuse, a très vite découvert que balle au pied, il devenait un magicien. Son talent exceptionnel lui a permis, encore enfant, de sortir sa famille de la misère et de comprendre que tous ses vœux pourraient être exaucés tant que la relation unique entre son pied gauche et la balle resterait exceptionnelle. Et comme son appétit pour la vie semblait inépuisable, il ne s'est jamais fixé aucune limite...

Le championnat argentin s'étant révélé trop étroit pour un génie de sa trempe, il découvrit bientôt l'Europe. À Barcelone tout d'abord où, malgré la présence de l'entraîneur argentin Cesar Luis Menotti, Maradona et sa troupe n'ont jamais réussi à se fondre dans la vie trop policée et bourgeoise que lui réclamait le club. Entre une hépatite et une grave blessure, la jeune star argentine y découvrit les plaisirs interdits de la drogue.

Deux ans plus tard, il acceptait un challenge étonnant : aller à Naples. Un club inexistant au palmarès du foot italien, mais qui, grâce à la puissance des réseaux mafieux de la ville, disposait des liquidités susceptibles de satisfaire l'appétit grandissant du joueur et de son clan. Suivront sept années de folie, pendant lesquelles, grâce à Maradona, le club devient une machine à gagner : deux championnats d'Italie, une Coupe de l'UEFA, une Coupe et une Supercoupe d'Italie. Avec leur idole, les Napolitains s'invitent enfin à la table des clubs huppés du nord du pays, les Milan AC, la Juventus et autres Inter de Milan... C'est bien plus que du football, c'est la revanche de l'Italie du bas face à celle d'en haut. Et ça, les Napolitains ne l'oublieront jamais.

Quitter Naples et « mourir »

Mais la folie quasi religieuse qui l'entoure à Naples finit par devenir pesante. Les liens entre le club et la Camorra, dans lesquels il se retrouve piégé, les innombrables sollicitudes dont il fait l'objet, la dimension de père de famille qu’il acquiert avec la naissance de ses filles Dalma et Gianinna, le statut de meilleur joueur du monde qui suit sa consécration au Mexique, tout le pousse à rêver d'un environnement un peu plus calme. En 1989, Bernard Tapie, alors patron de l'OM, le lui fait miroiter et Maradona se voit déjà dans une villa face à la mer, loin du tumulte des rues napolitaines. Mais son club et ses puissants soutiens ne veulent rien entendre, et l'Italie est moins encline à fermer les yeux sur les écarts du joueur après l'humiliation du Mondial 1990. Quelques mois plus tard, Maradona donne positif à la cocaïne lors d'un contrôle en championnat. Première suspension, première descente aux enfers avec une arrestation très médiatisée pour consommation de drogue à Buenos Aires, premières cures, et premier retour au foot, à Séville, en 1992, un chemin de rédemption qui va encore s'arrêter, on l’a dit, à l'été 1994...

Maradona aura encore la force de rejouer à Boca Juniors, le club de son cœur, dont il avait porté les couleurs au début des années 1980, avant de partir pour l'Europe. Mais sans jamais retrouver les sommets. Un dernier match en 1997, à 37 ans, puis un match d'adieu en 2001, ponctuent une vie qui devient de plus en plus chaotique, entre la drogue, l'alcool, un surpoids qui l'obligera à se soumettre en 2005 à une opération de « by-pass » gastrique, des séjours de plus en plus fréquents dans des cliniques...

Dérive personnelle mais aussi familiale, puisque Maradona, qui avait longtemps fait de sa femme Claudia, qu'il avait rencontrée à l'adolescence, et de leurs deux filles, un rempart, finit par se brouiller avec elles. Sa vie sentimentale devient difficile à suivre ; et après quelques années de reniement, il finit par reconnaître une dizaine d'enfants naturels.

Dans ce contexte, le football revient de manière épisodique dans sa vie, avec des passages en tant qu'entraîneur dans divers clubs, en Argentine, au Mexique, plus longuement aux Émirats arabes unis... Et même en équipe nationale, avec un poste de sélectionneur qui s'arrête brutalement après une lourde défaite face à l'Allemagne au Mondial 2010.

Un personnage ingérable

Ceux qui, aujourd'hui, ont l'habitude de voir les stars du football entourées d'experts en communication, qui gèrent les contenus de leurs réseaux sociaux et organisent leurs interviews avec une stratégie de marché, seraient surpris de voir la liberté de parole qui a toujours accompagné Diego Maradona. Sachant que sa voix portait, il n'esquivait aucun sujet, que cela concerne la politique, la société ou les instances du football, qu'il a souvent attaquées. En 1995, il fut à l'origine de la création d'un véritable syndicat mondial des footballeurs. Ses liens avec des dirigeants de la gauche latino-américaine, comme le Cubain Fidel Castro ou le Vénézuélien Hugo Chavez, deviennent de plus en plus étroits.

Diego Maradona n’a plus la magie au bout de son pied gauche, mais il reste un personnage incontournable. Le cinéma, la chanson, des livres, s’emparent de sa vie et lui donnent une dimension supplémentaire, celle du mythe immortel, alors que la fin, forcément, approche. Avec la vieillesse, sans doute aggravée par les effets des excès d’une vie débridée, on découvre un Maradona moins exubérant, et l’épidémie de Covid-19 n’arrangera rien. Ses rares sorties en public montrent un homme toujours aussi populaire, soulevant à son passage des chants et l’enthousiasme de ses fans. Mais sa démarche devient hésitante, sa parole confuse, sa mémoire défaillante.

Il était difficile, c’est clair, d’être Maradona tous les jours. Très difficile. Ses admirateurs, tous ceux qui ont vu un jour cet enfant au pied gauche incomparable, doivent maintenant apprendre à vivre sans lui. Ce sera sans doute tout aussi difficile…

RFI



 

Le premier coup de pédale de la 20ème édition du Grand Prix cycliste international Chantal Biya a été donné à Douala le 18 novembre 2020 et s’est achevée hier 22 novembre à Yaoundé, avec la victoire finale du Rwandais Moïse Mugishaâgéde22 ans.

Al’issue de cette compétition réussie, malgré la pandémie de Covid-19, le classement général se présente comme suit : le Rwandais Moïse Mugisha est 1er avec un temps de 16 heures 20 minutes et 47 secondes. Le Slovaque Kubis Lukas, vainqueur de la troisième étape, est 2ème avec 16 heures 21 minutes et 26 secondes. Clovis Kamzong Abossolo, premier Camerounais, occupe la 3ème place avec 16 heures 21 minutes et 32 secondes. Les autres Camerounais occupent les 10ème, 11ème, 12ème, 15ème, 16ème, 18ème, 19ème, 20ème, 23ème, 26ème et 28èmerangs.

Au classement général par équipes, le Rwanda occupe la première place avec un temps cumulé de 49 heures, 4 minutes et 38 secondes, suivi de la SNH Vélo Club avec 49 heures 5 minutes et 28 secondes. Le Burkina Faso, la RD Congo, la Slovaquie, le Mali, le Cameroun et la Côte d’Ivoire sont respectivement 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème et 8ème.

Tableau des médailles: Moïse Mugisha remporte le maillot jaune (classement général) et le maillot blanc (meilleur jeune); Kubis Lukas, maillot vert (classement aux points); Samuel Mugisha, maillot blanc à pois rouges (meilleur grimpeur); et Clovis Kamzong Abossolo remporte le maillot bleu du meilleur Camerounais.

Il faut signaler que Moïse Mugisha est le premier Rwandais à remporter le Grand Prix Chantal Biya. Il succède ainsi à l’Algérien Azzedine Lagab, vainqueur en 2019.

Le rendez-vous a été pris pour le mois de mai 2021.

Afrik.com



 

Les premiers résultats sur l’efficacité de plusieurs vaccins anti-Covid-19, actuellement en phase de tests, laissent espérer l’arrivée prochaine sur le marché de produits performants. Mais dans les pays en développement, l'inquiétude de ne pas y avoir suffisamment accès est bien présente.

Lors d’une conférence de presse le 19 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a détaillé comment l’Afrique se préparait à l'arrivée d'un vaccin, notamment à travers la plateforme Covax, une initiative pilotée par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), l'Alliance pour les vaccins (Gavi) et l'OMS.

Selon les données officielles, le Covid-19 a contaminé plus de deux millions de personnes et fait plus de 48 000 morts sur le continent. Bien que les essais sur les potentiels futurs vaccins ne soient pas encore terminés, l’Afrique s'y prépare déjà.

Le continent a l’habitude d’organiser des campagnes de vaccination de grande ampleur. Le procédé est connu, les personnels formés et mobilisables. Mais il reste de nombreux défis à relever, selon l’OMS, que ce soit en termes de logistique pour pouvoir conserver ces vaccins à des températures très basses ou en matière de communication pour que les populations acceptent ces vaccins.

Deux milliards de doses

Mais la première difficulté, pour les pays en voie de développement, reste l’accès aux vaccins. Au total, 94 pays pauvres dans le monde, notamment en Afrique, comptent sur la plateforme Covax. Ils y mutualisent leurs ressources et les aides internationales pour être capables d’entrer en compétition avec les pays riches sur ce marché très disputé.

L’OMS affirme que des négociations sont déjà engagées avec le laboratoire Moderna. Des discussions avec Pfizer devraient également débuter pour obtenir des doses dès que les premiers vaccins seront commercialisés.

« Soyons réalistes, tempère la directrice de l’OMS Afrique, le docteur Matshidiso Moeti. Il n’y aura pas assez de doses pour tout le monde, l’objectif de l’OMS est donc de vacciner 20% de la population des pays à faibles revenus d’ici fin 2021. » Cela représente deux milliards de doses à acheter et à répartir en priorité aux personnels soignants, aux personnes à risque et éventuellement dans les secteurs essentiels à l’économie comme les transports ou le tourisme.

Pour acheter les vaccins et organiser les campagnes d’injection, 5,1 milliards de dollars ont déjà été récoltés au sein de la plateforme Covax. Il manque 4,2 milliards pour atteindre ces objectifs, selon le docteur Moeti.

Deuxième vague ?

Après des semaines de baisse, le nombre de cas de Covid-19 augmente à nouveau dans 19 pays d’Afrique depuis un mois, notamment dans les pays du Maghreb, au Kenya, au Ghana ou en Afrique du Sud, principalement dans les grands centres urbains. Selon le Centre de prévention et de contrôle des maladies, l’Africa CDC, de l’Union africaine, on a noté entre le 2 et le 8 novembre, une augmentation de 13% des cas sur l’ensemble du continent. 

Pour le docteur Matshidiso Moeti, s’il est encore trop tôt pour parler de deuxième vague, il faut quand même s’y préparer. « Dans certains cas, la hausse du nombre de cas est liée à la météo par exemple, quand l’hiver s’installe, explique-t-elle. Les gens se rassemblent en intérieur sans prendre de précautions, comme on l’a vu en Europe. C’est lié parfois à des événements spécifiques. Il y a une élection et les gens se réunissent dans des meetings ou alors il y a des pressions de la part de groupes religieux car les gens en ont assez de prier de manière isolée. »

« On doit donc anticiper dès maintenant ce qu’on peut appeler une deuxième vague car les économies s’ouvrent à nouveau, les gens circulent et en ont assez de cette distanciation sociale, poursuit Matshidiso Moeti. Et les fêtes de fin d’année pourraient exacerber cette situation. Avant tout, on doit pouvoir localiser les cas. Le dépistage est fondamental. On doit pouvoir agir de manière ciblée, localement et rapidement, et on doit remobiliser la population et l’informer pour contenir cette deuxième vague dans nos pays ».

RFI

 
 


 

Les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN 2021 se sont jouées du mercredi 11 au mardi 17 novembre. Les premiers qualifiés, comme les premiers éliminés sont connus. À deux journées de la fin, certaines équipes comme la RDC se sont aussi rassurées.

Qualifiés : le sans-faute du Sénégal

Quatre victoires en quatre journées et une qualification assurée à deux journées la fin, le Sénégal n’a pas perdu de temps dans ces éliminatoires. Comme lors de dernière CAN, les Lions affichent leur solidité défensive (un but encaissé) et leur réalisme offensif (neuf buts inscrits) sous la houlette de Sadio Mané double buteur et passeur lors de la double confrontation face à la Guinée Bissau (2-0 ; 1-0).

L’Algérie, tenante du titre, a aussi composté son billet pour le Cameroun malgré son match nul (2-2) face au Zimbabwe lors de la 4e journée. Match nul qualificatif également pour la Tunisie tenue en échec par la Tanzanie (1-1) mais qualifiée pour sa 15e phase finale consécutive.

Le quatrième qualifié, le Mali, a assuré une troisième victoire (2-1) en quatre journées face à la Namibie après un match inaugural devant la Guinée (2-2).

Eliminés : encore raté pour le Tchad

Après avoir raté la CAN 2019, le Togo, privé d’Emmanuel Adebayor (retraité) sera encore absent de l’édition 2021. Les Éperviers n’ont pris qu’un point en quatre journées et ont été condamnés par une dernière défaite (1-3) à domicile face à l’Égypte.

Le Tchad court derrière sa première qualification de la CAN, et ce ne sera pas encore pour cette fois. Les Sao sont déjà éliminés de la course après trois défaites et un match nul en quatre journées dans un groupe dominé par le Mali et la Guinée.

Pour Sao-Tome-et-Principe aussi, les qualifications se suivent et se ressemblent. Jamais qualifié à une CAN, les Verde-Amarelos (Les Vert et Jaune) ont du mal à exister (quatre défaites en quatre matches) dans la poule C avec le Ghana, l’Afrique du Sud et le Soudan.

Relancés : la RD Congo enfin !

Les supporters congolais ont certainement commencé à avoir peur après trois journées sans victoire des Léopards. C’est désormais de l’histoire ancienne avec un premier succès (1-0) décroché sur la pelouse de l’Angola lors de la quatrième journée. Les Congolais restent troisièmes de la poule D à un point de la Gambie et du Gabon.

Après trois journées, le Burundi n’avait inscrit qu’un seul point et était au bord de l’élimination. Une victoire (3-1) sur la Mauritanie plus tard et voilà les hirondelles relancées au point de prétendre à la deuxième place qualificative du groupe E dominé par le Maroc.

L’Éthiopie n’a pas dit non plus son dernier mot dans un groupe K dominé par la Côte d’Ivoire et Madagascar (7 points). Les Walya, six point après leur victoire face au Niger, comptent jouer les trouble-fêtes.

RFI



C'est au travers l'histoire noire de la situation sécuritaire de la ville de Goma et de la province du Nord-Kivu que la conscience d'un jeune ambitieux de la paix frappe à la porte.

Venant fraîchement d'embrasser la politique, juste à son premier mandat de député, Patrick Munyomo initie une voix de sortie de l'insécurité pour la ville de Goma en mettant en oeuvre une campagne de ramassage d'armes et effets militaires détenues illégalement afin de lutter contre l'insécurité urbaine récurrente dans la ville de Goma, une façon pour lui de contribuer à la recherche d'une paix durable et lutter contre l'insécurité qui gagne de l'espace dans la ville touristique de Goma 

A moins d'une année depuis la prise de fonction, ce député a réuni tous ses émoluments perçus comme salaire, et a mis à la portée de tous en guise d'encouragement pour tout celui ou celle déposera une arme ou effet militaire. 

Lancé ce mercredi 11 Novembre 2020, en présence des autorités locales, la presse locale, nationale et internationale, Patrick Munyomo rappelle que cette initiative est venue de la demande de la population de Goma lors de son meeting au stade des Volcans de Birere lors de ses récentes vacances parlementaires. 

Détenteur d'une fondation qui l'aide à canaliser l'opération et la mise en œuvre de cette initiative appuyée par le caucus des élus du Nord-Kivu, avait aussi constaté que la circulation des armes illégales reste parmi les éléments majeurs qui causent l'insécurité au Nord-Kivu.

Une initiative qui répond à la vision du chef de l'Etat, celle de pacifier l'Est de la RDC. 

C'est donc les initiatives dont la province du Nord-Kivu en a besoin pour mettre fin aux tueries, massacres kidnappings et toutes autres formes d’insécurité qui met à chaos la suite du développement de cette partie Est et importante de la république démocratique du Congo.

Plein succès à ce projet dont les objectifs restent en faveur du changement et de la paix durable. 

Dieudonné Mango



 

La Confédération africaine de football (CAF) procédait ce lundi au tirage au sort du tour préliminaire de l’édition 2020/21 de la Ligue des champions et de la Coupe de la Confédération.

En LDC, plusieurs têtes d’affiche ont été exemptées de ce premier tour en raison de leurs performances passées, comme Al Ahly et le Zamalek (qui s’affronteront en finale de l’édition actuelle le 27 novembre), le WAC Casablanca et le Raja Casablanca (Maroc), le TP Mazembe et Vita Club (RDC), l’Espérance Tunis (Tunisie), Horoya AC (Guinée), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) et Primeiro de Agosto (Angola).

Des clubs comme le MC Alger (contre les Béninois du Buffles FC), le CS Sfaxien (contre Mlandege FC de Zanzibar) et les Kaizer Chiefs (face aux Camerounais de PWD Bamenda) devront en revanche en passer par le tour préliminaire dont la manche aller aura lieu du 27 au 29 novembre et le retour du 4 au 6 décembre.

Les affiches du tour préliminaire en LDC

Image

Le mode d’emploi est le même en CDC où plusieurs équipes ont également été exemptées du tour préliminaire, à commencer par le tenant du titre, la RS Berkane (Maroc), mais aussi l’ES Sétif et la JS Kabylie (Algérie), l’ESAE FC (Bénin), le FC San Pedro (Côte d’Ivoire), l’ES Sahel (Tunisie), Pyramids (Egypte), Al Ahli Tripoli (Libye), Hilal Obeid (Soudan), Orlando Pirates (Afrique du Sud), KCCA (Ouganda), UD Songo (Mozambique) et le DCMP (RDC). Rendez-vous du 27 au 29 novembre pour la manche aller et du 4 au 6 décembre pour le retour.

Les affiches du tour préliminaire en CDC

Image

Afrique foot

 

 



Pour une gestion de l'environnement et de la prévention de la santé des populations , Jacques Rivkine, Président du Groupement associatif pour le dévéloppement et la prevention par la gestion de la qualité de l'environnement " Global Hygiène System" adresse une lettre ouverte à Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général des Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique ( CGLU-Afrique), à l'occasion de la journée internationale des villes. 

" J’aimerais rappeler que notre association « GROUPEMENT GLOBAL HYGIENE SYSTEM » (qui n’est constitué que de bénévoles) avec l’Académie ALGA, sa directrice Dr Zarrouk Najat et son équipe, nous nous sommes placés en promoteur et préconisateur de cette nécessité de vulgarisation des mesures de prévention et de précaution en matière de gestion de qualité de l’environnement et de la protection de santé des populations. 

Notre fondement et justificatif étant que ces mesures puissent être accessibles à tous et en particulier aux responsables de collectivités territoriales. 

Les codes, les normes ISO, les principes HACCP relatifs à l’eau, à l’air, à l’alimentation, les principes applicables à l’assainissement, aux élevages et la protection de la nature : ces règles ne peuvent pas rester du domaine exclusif de quelques spécialistes ou d’organisations. "

Lire l'intégralité du document ici

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles