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La ville ocre s’apprête à accueillir, du 21 au 23 novembre 2019, la 3e édition de la Conférence de la Femme Africaine (AWC).  Initiée par la Fondation Helpline for the Needy Abuja (Nigeria) en partenariat avec le Centre International de Diplomatie (Maroc) et en collaboration avec Echoes Africa Initiatives (New York),  cette édition sera placée sous le thème "Construire une coalition pour mettre fin à l'inégalité des sexes en Afrique".

Selon un communiqué des organisateurs, « cette conférence, qui se veut l'un des plus éminents rassemblements annuels d'experts, d'institutions, d'organisations non gouvernementales et d'entreprises, a pour but de définir des agendas et des options viables, à travers lesquels les acteurs de la politique africaine peuvent canaliser les diverses ressources dont disposent les femmes africaines vers le développement durable du Continent ».

« Le Maroc a été choisi pour accueillir cet événement en raison de son capital social, son positionnement géographique stratégique, sa croissance économique florissante ainsi que de ses diverses initiatives et investissements dans le continent africain visant à renforcer la coopération sud-sud » ajoute le communiqué.

Cette rencontre rassemblera des femmes africaines pour échanger et favoriser de nouvelles idées susceptibles d'accroître leur influence et leur productivité dans leurs différents domaines d'activité, et pour offrir aux entreprises, philanthropes et investisseurs étrangers axés sur l'Afrique une plateforme leur permettant de rencontrer et de forger des alliances avec des femmes africaines entrepreneures, décideuses, influenceuses et professionnelles pour développer leur projets.

« La Conférence des Femmes Africaines est née d’une prise de conscience que la vision 2030 fixée pour atteindre les Objectifs de Développement Durable tels qu'adoptés par les Nations Unies en 2015, ne peut être réalisée sans l'engagement, l'inclusion et l'action collective des femmes aux niveaux national, régional et mondial », fait observer la présidente de la Fondation Helpline, Dr Jumai Ahmadu, citée dans le communiqué.

Pour sa part, Karima Rhanem, présidente du Centre International de Diplomatie à Rabat et partenaire de la Conférence explique qu’ « en choisissant le Maroc pour organiser sa troisième conférence annuelle, la Fondation Helpline a démontré sa volonté d'impliquer des femmes dirigeantes de différentes régions d'Afrique, mais plus particulièrement d'Afrique de l'Ouest, afin de partager leurs expériences, leurs compétences et les meilleures pratiques avec leurs homologues de l’Afrique du Nord ».

Et d’ajouter que « le partenariat avec Helpline Foundation for the Needy- Abuja permettra une meilleure collaboration pour la création d’une coalition afin d’éliminer l’inégalité des sexes en Afrique », soulignant « qu'aujourd'hui, plus que jamais, nous devons conjuguer nos efforts et travailler en réseau pour développer des campagnes de plaidoyer plus efficaces afin de promouvoir l’égalité des sexes, les droits des femmes et la lutte contre tout type de discrimination et de violence à l’égard des femmes ».

Plusieurs hauts dignitaires et d'autres personnalités du Nigeria, du Liberia, du Ghana, du Sénégal, de la Gambie, de la Namibie, du Kenya, du Cameroun, du Tchad, du Niger, du Maroc et d'autres pays africains, dont des ministres fédéraux, épouses de gouverneurs d'Etat, propriétaires d'entreprises et des représentants d’organisations de la société civile, sont attendus à cette édition.

Ce conclave verra ainsi la participation d’une délégation de haut niveau du Nigeria, ainsi que des chefs d'entreprises intéressés par l'économie africaine de toute l'Afrique et de la diaspora, des hauts fonctionnaires, des femmes innovantes, des femmes parlementaires et des épouses de chefs de gouvernement.

La Conférence des Femmes Africaines a été fondée par la Fondation Helpline for the Needy Abuja, une ONG dotée du statut consultatif auprès des Nations Unies, en collaboration avec Echoes Africa Initiatives New York. Elle se veut un rassemblement annuel des femmes africaines opérant dans les secteurs formels et non formels de l'économie africaine.

2M.ma

 
 


Le modèle marocain repose principalement sur des stratégies permettant des synergies entre une intégration réussie dans les pays d’accueil et un contact continu avec le pays d’origine. 

L'ambassadeur du Maroc en Finlande Mohamed Achgalou a souligné, lundi à Helsinki, l'engagement sincère du Royaume dans le soutien des intérêts de la diaspora africaine, conformément à la vision sage de S.M le Roi Mohammed VI, en sa qualité de leader de l'Union africaine sur la question de la migration.
S'exprimant à l'occasion du Think Africa Week (18-23 novembre), le diplomate marocain a rappelé que dans l'Agenda africain pour la migration, Sa Majesté le Roi a évoqué les moyens de renforcer le rôle de la diaspora africaine et sa contribution au développement du continent.
A cet égard, il a fait savoir que le modèle marocain repose principalement sur des stratégies permettant des synergies entre une intégration réussie dans les pays d’accueil et un contact continu avec le pays d’origine, notant que la contribution d'environ 4,5 millions de Marocains résidant à l'étranger, dont 3.000 en Finlande, est importante pour l'économie nationale et le développement local.  Citant la Banque mondiale, il a précisé que les transferts de fonds des Marocains résidant à l'étranger ont atteint 7,5 milliards de dollars à fin 2018, soulignant que ces chiffres représentent l'engagement volontaire de la diaspora aux activités de développement économique, social et culturel de ses localités ou régions d'origine.
L'ambassadeur a, en outre, fait savoir que la capacité du peuple marocain à accepter l'autre et à dialoguer avec lui dans la paix et l'harmonie a aidé la diaspora marocaine à se mobiliser culturellement en Finlande et ailleurs, et a donc brillamment apporté aux pays européens la diversité de sa culture et la richesse de sa civilisation aux racines africaines.
Les diasporas africaines sont créatrices de valeurs au Nord mais aussi au Sud, a-t-il dit, expliquant qu'au-delà de leurs contributions dans leurs pays d’origine, elles représentent un potentiel énorme pour les pays d’accueil en offrant de nouveaux horizons en termes de production, de modes de consommation et d’échange, de ressources humaines et de cultures mélangées propices à la cohésion sociale.
Dans ce cadre, le diplomate a affirmé que de nombreux pays européens cherchent à établir de nouvelles relations économiques, politiques et culturelles avec l'Afrique, relevant que cela devrait être fait dans le cadre d'un nouvel accord gagnant-gagnant.
Selon lui, un tel accord doit prendre en compte le rôle potentiel que la diaspora peut jouer en tant que médiateur important des relations, sur la base d'une confiance construite sur le respect de l'histoire du peuple africain.
Le Maroc prend part à cet évènement, organisé par Think Africa (Pensez l'Afrique), en tant que partenaire principal aux côtés du ministère finlandais des Affaires étrangères et des missions diplomatiques de l'Afrique du Sud et de la Namibie.
En marge de cet évènement, l'ambassade du Maroc à Helsinki a aménagé un stand afin de promouvoir les différentes facettes culturelle, économique et touristique du Royaume.
Think Africa est une ONG à but non lucratif composée d'une communauté extrêmement diversifiée d'individus et d'entités qui dirigent sa mission. L'organisation s'efforce d'avoir un impact social et économique en responsabilisant la diaspora africaine vivant en Finlande et en instaurant une collaboration efficace entre le pays nordique et les pays africains.



(BRVM) - Les obligations émises par la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) en Juillet 2019 et destinées à la diaspora ont été admises à la cote de la BRVM ce mardi 3 décembre 2019 lors d’une cérémonie à Dakar.

Pour un montant recherché de 20 milliards, l’opération a été clôturée avec un taux de souscription de 114%.

Cette opération a vu la participation de la diaspora africaine provenant de 26 pays à hauteur de 43,37% soit un montant souscrit de 8 674 500 000 F CFA.

L’admission de ces obligations à la cote de la BRVM permet d’assurer leur liquidité et porte à 58 le nombre de lignes obligataires pour une capitalisation à l’issue de la cérémonie de 4135,58 milliards.

cotation in premieres obligations de la diaspora a la brvm diaspora bonds bhs 625 2019

Dans son intervention, l’Administrateur Directeur Général de la BHS, Monsieur Mamadou Bocar SY, a souligné l’importance de cette opération pour son institution qui a su relever le défi d’en être le pionnier. Il a également indiqué que les ressources levées serviront à financer le programme de l’habitat social au Sénégal qui est l’une des priorités du Plan Sénégal Emergent.

Le DG de la BRVM, Dr. Edoh Kossi AMENOUNVE, a relevé le rôle clé que son institution a joué dans la structuration et la réalisation de cette opération comme étant l’une des actions identifiées dans le rapport sur l’amélioration du financement des économies de l’UEMOA adopté en 2012. Il s’est réjoui du caractère très innovant et historique de l’opération qui va sans doute inspirer d’autres émetteurs ainsi que d’autres places financières en Afrique.

Il a saisi l’occasion pour remercier les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (ABCO Bourse, CGF Bourse, Everest Finance et Impaxis Securities) pour leur engagement et les efforts de promotion qu’elles ont déployés afin d’attirer les ressources de la diaspora africaine en général et celle du Sénégal en particulier.

La cérémonie s’est clôturée par la remise des plaques commémoratives à l’émetteur et aux SGI chefs de file de l’opération.



L'ancien Premier ministre et opposant congolais Adolphe Muzito a appelé lundi Kinshasa à "faire la guerre au Rwanda" et même à "l'annexer" pour mettre fin aux violences qui ensanglantent l'est de la République démocratique du Congo depuis 25 ans. 

"Il faut faire la guerre au Rwanda pour rétablir la paix dans la région. Le Rwanda influe sur la politique congolaise. L'Ouganda aussi", a déclaré M. Muzito dans une conférence de presse à Kinshasa."Nous ne pouvons faire la paix qu'en menaçant le Rwanda, en occupant son territoire, si possible annexer le Rwanda" à la RDC, a-t-il ajouté.L'AFP n'a pu joindre immédiatement le porte-parole du gouvernement pour une réaction. Premier ministre de 2007 à 2012, M. Muzito occupe depuis début décembre la présidence tournante de Lamuka, principale plateforme politique d'opposition en République démocratique du Congo.La RDC a été ravagée par deux guerres régionales (1996-1997 et 1998-2003). Le pays entretient des relations en dents de scie avec ses voisins du Rwanda et de l'Ouganda. La RDC accuse ces deux pays de vouloir la déstabiliser, quend ces derniers considèrent la RDC comme base arrière de milices hostiles à leurs régimes.Depuis un quart de siècle, la partie orientale du pays (les régions des Kivu et Ituri, principalement) est en proie à l'insécurité en raison de la présence des dizaines des groupes armés locaux et étrangers. Parmi ces derniers, se trouvent les milices ougandaises des Forces démocratiques alliées (ADF), les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ou les rebelles burundais des Forces nationales de libération (FNL). Ces groupes sont accusés de nombreux crimes en RDC.En octobre, le président congolais Félix Tshisekedi s'était rendu à Kampala, où, avec son homologue Yoweri Museveni il avait évoqué la question stratégique de la lutte contre les groupes armés dans l'est de la RDC.Le réchauffement des relations avec Kampala avait été précédé dès mars-avril par le rétablissement des liens de bon voisinage avec le Rwanda.Kinshasa et ses voisins ont annoncé fin octobre vouloir mutualiser leurs efforts pour combattre les groupes armés et milices dans la région des Grands lacs.Samedi, un groupe de 71 rebelles rwandais défaits par l'armée congolaise, et près de 1.500 de leurs proches, ont été rapatriés au Rwanda à partir de la province congolaise du Sud-Kivu.

AFP



(Agence Ecofin) - Le coronavirus continue de faire des ravages à travers le monde. Avec environ 6 000 cas le continent africain reste pour l’instant relativement épargné. Mais de l’avis de certains experts, l’impact à venir de la pandémie en Afrique pourrait être catastrophique au point d’entraîner l’effondrement de plusieurs Etats du continent.

Dans une note diplomatique du Centre d'analyse, de prévision et de stratégie (CAPS),intitulée « L'effet pangolin : la tempête qui vient en Afrique ? », obtenue par l’Agence Ecofin, le ministère français des Affaires étrangères prédit un effet quasi-apocalyptique du COVID-19 sur les Etats africains. D’après le think tank du gouvernement, « vu d’Afrique, le Covid-19 se présente sous la forme d’un chronogramme politique qui va amplifier les facteurs de crise des sociétés et des Etats ».

Des Etats défaillants

Selon le rapport, la pandémie du nouveau coronavirus sera « la crise de trop qui déstabilise durablement, voire qui mette à bas des régimes fragiles (Sahel) ou en bout de course (Afrique centrale) ». Pour le CAPS, « le taux de médicalisation […] est quasi-nul et les systèmes de santé nationaux peuvent être considérés comme saturés d’office ».

Ainsi, le COVID-19 devrait révéler « l’incapacité » des Etats africains à protéger leurs populations. La crise sanitaire qui vient avec la maladie entraînera, selon la note, une crise politique qui pourrait être déclenchée par un nombre trop élevé de décès, ou encore l’infection d’un « dirigeant âgé ». Dans ce cas de figure, les Etats les plus exposés à une déstabilisation seraient ceux du Sahel et de l’Afrique centrale, caractérisés par des « politiques publiques défaillantes » au contraire d’autres pays aux « institutions plus solides » tels que le Rwanda ou le Sénégal.

Le CAPS indique également que la fragilisation de l’autorité des Etats ciblés par l’étude, se manifestera également dans les rapports de force qui se déclencheront pour la maîtrise de l’information. « Le discrédit qui frappe les paroles institutionnelles va en outre s’amplifier. L’information se recompose déjà par le bas, en marge des informations publiques via les réseaux sociaux. Le poids des réseaux sociaux va considérablement peser, a fortiori avec le confinement qui va couper littéralement les sociétés des institutions publiques » indique le document.

Un énorme impact socio-économique

« En Afrique de l’Ouest, les mesures de confinement saperont l’équilibre fragile de l’informel, économie de survie quotidienne essentielle au maintien du contrat social. En Afrique centrale, le choc pourrait précipiter la crise finale de la rente pétrolière au Cameroun, au Gabon et au Congo-Brazzaville là aussi au cœur des équilibres sociaux » indique le Quai d’Orsay.

Dans un scénario quasi-hollywoodien, l’institution indique également que les besoins essentiels liés à la crise sanitaire devraient faire apparaître des phénomènes de panique urbaine dans les villes africaines. « La question de la sélection ne portera pas sur les personnes à sauver médicalement (faute de capacités d’accueil), mais sur les besoins de première nécessité : quel quartier ravitailler ? quelles autorités locales crédibles peuvent être les relais d’organisation de la distribution ? quels produits de première nécessité fournir dans une phase attendue de pénurie ? » indique le CAPS. Cette situation devrait entraîner des hausses de la délinquance, rendant encore plus fragile l’autorité de l’Etat.

De nouveaux interlocuteurs pour la France

Au vu de la catastrophe politique, économique et sanitaire prédite, le CAPS propose que la France se tourne vers de nouveaux interlocuteurs avec qui coordonner les « efforts de gestion de la crise en Afrique ». Quatre catégories d’acteurs ont à cet effet été identifiées. Il s’agit des autorités religieuses, dont certaines « pourraient vouloir défier l’ordre public pour imposer le leur dans ce moment de faiblesse de l’Etat » ; les diasporas, qui ont « un devoir d’information civique » ; des artistes populaires qui sont « des autorités morales crédibles et façonnent les opinions publiques » ; et enfin les « entrepreneurs économiques et les businessmen néo-libéraux ».

« Anticiper le discrédit des autorités politiques signifie accompagner en urgence l’émergence d’autres formes d’autorités africaines crédibles pour s’adresser aux peuples afin d’affronter les responsabilités de la crise politique qui va naître du choc provoqué par le Covid-19 en Afrique » indiquent les experts du CAPS, visiblement convaincus que la nouvelle pandémie entraînera une véritable révolution politique dans les pays africains.

Analyse froide ou présomption d’incapacité ?

A la lecture de la note, il ressort que le scénario dressé par les experts du Quai d’Orsay ne laisse aucune place à l’optimisme quant à la capacité des Etats du Sahel et d’Afrique centrale à faire face à la crise. L’analyse remet même profondément en cause le sens de responsabilité des dirigeants africains : « L’immanquable détournement de biens publics (à commencer par des masques) et de l’aide sanitaire internationale à venir (déjà dénoncée sous le terme « Covidbusiness ») peut facilement cristalliser l’ultime perte de crédit des dirigeants » affirme le document. Cet avis s’inscrit dans la logique de plusieurs précédents rapports, qui dressent un tableau complètement sombre des systèmes de gouvernance et des politiques publiques africains.

Pourtant, s’il est vrai que de nombreux pays africains sont considérés comme fragiles, sont-ils aussi démunis face à la nouvelle crise ?

Contrairement aux continents européen, américain ou asiatique qui enregistrent des centaines de milliers de cas et de décès, l’Afrique est encore très peu affectée par la pandémie. En plus d’avoir très tôt pris des mesures de restriction pour freiner la propagation du virus, la très forte population de jeunes que comptent les pays africains pourrait favoriser un taux de décès moins important que les autres continents.

Il faut également noter que, même si les données et contextes sont à chaque fois différents, ce n’est pas la première fois que les pays africains, précisément ceux du Sahel et d’Afrique centrale, font face à une épidémie de grande ampleur. Entre 2014 et 2016, les pays ouest-africains, avec l’aide de la communauté internationale, ont démontré une certaine résilience à l’épidémie d’Ebola qui a fait 11 310 morts dans la région. Plus récemment, malgré la crise sécuritaire en RDC, le pays a également réussi à maîtriser la maladie qui a fait au passage 2268 morts.

Au vu de ces éléments, l’espoir reste permis quant à une maîtrise de la pandémie du COVID-19 par les pays africains, soutenus par la communauté internationale. Même si la corruption et la mauvaise gouvernance ont souvent caractérisé de nombreux pays du continent, il convient de reconnaître que les nombreux efforts qui ont été réalisés jusque-là représentent des points positifs en ces temps de crise.

Une chose est sure, les pays dits fragiles et défaillants, selon la note du Quai d’Orsay, ont déjà acquis beaucoup d’expérience en matière de gestion des crises, qu’elles soient politiques ou sanitaires. Considérer que ces expériences peuvent représenter un atout semble pour l’heure, nettement plus judicieux que de tabler sur un scénario aussi sombre que celui dressé par les experts du CAPS. 

Moutiou Adjibi Nourou

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