Vidiye Tshimanga, conseiller spécial en matière stratégique du Président Félix-Antoine Tshisekedi a démissionné de son poste ce vendredi 16 septembre, rapporte le média Jeune Afrique à qui il s’est confié.
Il était au cœur d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le mêlant à une possible tentative de trafic d’influence.
« J’ai déposé ma démission ce matin auprès du chef de l’État. Une décision mûrement réfléchie afin d’avoir toute la liberté de dénoncer et lever le voile sur les commanditaires de cette machination. Et ainsi démontrer, preuves à l’appui, les manipulations et détournements de mes propos », a annoncé à Jeune Afrique Vidiye Tshimanga.
Cette démission fait suite à la publication, jeudi 15 septembre, par le journal suisse Le Temps, de plusieurs vidéos dans lesquelles il négocie de l’argent auprès de pseudo-investisseurs. Vidiye Tshimanga parle de manipulation.
Dans un communiqué publié ce vendredi 16 septembre, le cabinet du chef de l'État avait réagi à la suite de la publication de ces contenus. Le document rappelait que la lutte contre la corruption est un des piliers de l'action du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, depuis son accession à la tête du pays en janvier 2019.
"Le chef de l'État a constamment fait montre de fermeté pour combattre ce fléau qui a appauvri notre pays depuis des décennies", ajoute le document.
« La création de l'agence nationale de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), la réhabilitation de l'inspection générale des finances (IGF), la redynamisation de la Cour des comptes ainsi que le processus de digitalisation de l'administration publique en sont les preuves tangibles », indique le communiqué signé par Erik Nyindu, directeur de la Cellule de communication de la Présidence.
« La défense de l'intérêt général, le respect strict de la loi et la promotion de l'État de droit sont au cœur de la vision du président Tshisekedi pour édifier une justice sociale profitable à tous les congolais. Cela ne se fera qu'au prix de l'exigence d'exemplarité de la part de chaque congolais, à commencer par ceux qui dirigent le pays », note la Présidence.
Le communiqué prévient : « Toute personne, y compris au sein du Cabinet du Président de la République, dont le comportement avéré aura enfreint la loi, la déontologie de sa fonction ou le règlement d'ordre intérieur du Cabinet présidentiel, subira la rigueur de leurs effets ».
radiookapi.net/CC