Le processus de calcul de seuil de représentativité de 1% fait débat actuellement. La mission d’observation électorale CENCO-ECC n’a pas caché son inquiétude sur le caractère « secret » de l’attribution des sièges aux partis et regroupements politiques.
Dans une communication faite jeudi 11 janvier, l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo estiment que le caractère « secret » de calcul de seuil qui ne se fait que par la commission électorale nationale indépendante, complique davantage l’acceptation des résultats des élections par les parties prenantes.
« La MOE CENCO-ECC déplore l’absence d’un dispositif permettant aux parties prenantes de suivre en toute transparence le processus de calcul du seuil légal de représentativité et de l’attribution des sièges car, pour l’heure, seule la CENI en détient le secret. Cette opacité n’est pas de nature à rassurer toutes les parties prenantes et à favoriser l’acceptation des résultats », lit-on dans cette communication.
Comme solution, la mission d’observation électorale CENCO-ECC invite la CENI de mettre en place un dispositif qui permettra aux partis et regroupements politiques engagés dans le processus électoral de s'autoévaluer en « toute transparence » sur l'atteinte du seuil.
Les deux confessions religieuses invitent également la centrale électorale à publier la liste des partis et regroupements politiques qui auront atteint le seuil « avec indication de leurs scores respectifs (point 4 de l'Art. 98 des Mesures d'application de la Loi électorale) par circonscription, étant donné que la CENI va publier les résultats par bureau de vote ».
La publication des résultats des élections législatives nationales et provinciales et des conseillères communaux se fait toujours attendre. La CENI n’a pas encore communiqué sur le motif de cette lenteur.