Plusieurs nations du monde font une plaidoirie pour la reconnaissance de la date du 16 septembre comme journée internationale de l'identité. Ce jeudi, l'Office national de l'identification de la population (ONIP), en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, ont sensibilisé sur l'importance du fichier général de la population et la délivrance de la carte d'identité.
Alors que la question de l'organisation du recensement divise la classe politique car certains acteurs estiment que les opérations relatives au recensement pourraient repousser la date des élections prévues fin 2023, le directeur général de l'ONIP, Richard Ilunga, a fait savoir que ces opérations n'iront pas au-delà de 2023.
Pour lui, il est possible que les cartes d’identité soient disponibles dès le mois de mai 2023, soit avant le début des opérations électorales.
" A ce jour, près de 100 millions de Congolais n'ont pas d'identité. Alors, c'est l'office national d'identification de la population qui doit s'occuper de la création du fichier général de la population et de l'octroi de la carte d'identité. C'est pourquoi il s'implique pour sensibiliser les citoyens afin que chacun comprenne l'importance d'avoir une carte d'identité. Quand on n’a pas une identité légale, on peut naître, grandir et mourir sans avoir exister. Tout est fin prêt, au niveau de l'ONIP nous sommes prêts. Dans quelques jours, il y aura déclaration du gouvernement pour le début des opérations d'identification. Très très bientôt, il y aura de grandes décisions sur le début des opérations. Si nous devons identifier la population, au plus tard en mai 2023 nous aurons nos cartes d'identité ", a déclaré Richard Ilunga en présence du Vice-premier ministre et ministre chargé de l'intérieur sécurité, décentralisation et affaires coutumière, Daniel Aselo.
Cette journée en République démocratique du Congo est célébrée sous le thème “ l'identification de la population en RDC, garantie d'une identité légale pour tous ”.
Pour rappel, un des opposants à l'organisation du recensement dans le contexte actuel, Martin Fayulu, estime que cette opération ne peut bien se dérouler dans moins de 3 ans. Pour lui, tenir à l’organisation d’un recensement, c’est une astuce pour reporter les élections.
Ivan Kasongo