La Nouvelle génération pour l'émergence du Congo (NOGEC) a communiqué sur le bilan de sa marche populaire organisée ce mercredi 29 septembre pour exiger la dépolitisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le consensus autour des réformes électorales en RDC.
Dans un rapport publié jeudi 30 septembre, NOGEC fait savoir que « cette marche a été étouffée et réprimée à coup de grenades lacrymogènes et de violences corporelles disproportionnées ». Et d’ajouter : « Plusieurs militants révolutionnaires ont été arrêtés dont le commandant en chef lui-même, Me Constant MUTAMBA, relâché en fin d’après-midi grâce à l’intervention de la Monusco ».
D’après ce regroupement politique, 15 personnes ont été arrêtées dont 6 au sous-commissariat du district de Tshangu et 9 autres au niveau de Bitabé. Elles ont été libérées sans payer une amende. Bien plus, ce rapport-bilan note que 5 blessés ont été enregistrés toujours à Bitabé. Outre des cas d’arrestations et blessés, NOGEC souligne qu’il y a aussi eu perte de quelques objets.
Pour rappel, NOGEC avait prévu de marcher ensemble avec Lamuka pour « rendre efficaces les actions des forces de l’opposition ». Mais en dernières minutes, Lamuka a reporté sa marche pour le mois d’octobre prochain.
Au sujet des prochaines élections en RDC, Constant Mutamba, coordonnateur de NOGEC, soutient la mise en place du « front de l'opposition congolaise pour des élections crédibles et transparentes en 2023 ». Cette structure devrait, selon lui, regrouper les acteurs politiques de l'opposition ainsi que de la société civile qui militent pour la même cause.
Martin Tadiya, stagiaire UPN