Le cardinal Fridolin Ambongo a échangé vendredi 29 octobre en République du Congo avec le Président Denis Sassou Nguesso. A l’issue de la rencontre, il a répondu aux questions des journalistes. L’une d’elle a porté sur le point de vue de l’église catholique, après l’investiture de Denis Kadima comme président de la CENI.
Pour l’archevêque de Kinshasa, la position de l’église catholique est restée inchangée :
« Notre position est claire, notre avis est contre le choix de celui qui a été investi par l'Assemblée nationale et confirmé par le Président de la République. Nous, l'église catholique et l'église protestante qui constituons 90% de la population de la République Démocratique du Congo, nous avons dit au Président Félix Tshisekedi que ce n'était pas un bon choix », a indiqué le cardinal Fridolin Ambongo.
Toute honte bue, l'archevêque de Kinshasa affirme que les églises néocoloniales (catholique et protestante) sont la RDC ! Ces églises néocoloniales faisaient partie des huit confessions religieuses qui devaient choisir par consensus le président de la Ceni. N'étant pas parvenues, leur règlement prévoit le vote et la démocratie a triomphé: six confessions pour Denis Kadima et deux contre. La messe est dite.
Néanmoins, Ambongo note que les efforts sont entrepris pour la consolidation de la paix sociale :
« Je suis venu, en tant qu’archevêque de Kinshasa, échanger avec lui (le Président Sassou) par rapport aux questions sociopolitique telles que ça se passe chez nous. Je peux vous rassurer qu'il a donné son sage avis par rapport à ce que nous sommes en train de vivre, j'espère que ça pourra beaucoup nous aider dans le sens de la recherche de vivre ensemble, la consolidation de la paix sociale. Mais en même temps je suis aussi archevêque des Kinshasa, cardinal de la sainte église catholique. C'est aussi l'occasion pour moi d'échanger avec le Chef d'État sur la situation de l'Eglise que ce soit du côté de Congo Kinshasa et de ce côté ici, ça fait partie de ma responsabilité, d’échanger pour voir dans quelle mesure nous pouvons collaborer ensemble pour le grand bien de notre peuple », a ajouté le cardinal Ambongo.
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