La crise politique qui couve en République démocratique du Congo (RDC) s’est transformée jeudi en manifestations violentes, avec au moins trois morts – deux manifestants et un policier – lors des marches interdites et réprimées contre le choix du nouveau président de la Commission électorale.
Les deux manifestants ont été tués dans les deux principales villes Kinshasa et Lubumbashi, selon le bureau des droits de l’homme des Nations unies au Congo, qui s’inquiète « de l’usage de la force létale par les forces de l’ordre ».
A Lumbumbashi (sud-est), la victime, un homme de 32 ans, a été tué par la police militaire, ajoute cette même source sur Twitter qui « déplore la participation des soldats de l’armée congolaise aux tâches de maintien de l’ordre ».
Le service onusien « condamne également la mort d’un agent de police » à Kinshasa. Il « a été lynché après avoir tiré sur les manifestants », avait indiqué cette source à l’AFP.
La Libre Afrique