La quatrième séance du procès des 51 accusés des attaques du 19 mai contre la résidence de Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, et le Palais de la Nation, où se trouvent les bureaux du président Félix Tshisekedi, s’est tenue mardi 25 juin à la prison militaire de Ndolo. L'audience a été suspendue et renvoyée au lundi 1er juillet à 9h30. Toutefois, si la fête de l'indépendance du 30 juin est reportée au lundi, l'audience se tiendra alors le 3 juillet.

Lors de l’audience du jour, le tribunal a rendu un jugement avant-dire droit, rejetant les mémoires uniques des prévenus et décidant de traiter le fond de l'affaire. Le tribunal a déclaré irrecevables les requêtes concernant la restitution des objets non saisis et la libération de la résidence ayant abrité Malanga et ses complices. En ce qui concerne le déclinatoire de compétence, bien que recevable en forme, il a été jugé non fondé, confirmant ainsi la compétence du tribunal.

Les moyens tirés du rejet des irrégularités des procès-verbaux (PV) dressés à la phase préjuridictionnelle ont été jugés recevables mais non fondés, à l'exception des PV d’audition de Jean-Jacques Wondo, dont les déclarations seront exploitées uniquement à titre de renseignements. En clair, concernant cet expert militaire belge, le tribunal militaire de garnison de la Gombe a relevé des lacunes dans les PV d'audition des renseignements militaires et a décidé d'exploiter ces déclarations uniquement à titre de renseignements.

Toutes les demandes de liberté provisoire présentées par les prévenus ont été rejetées, maintenant les accusés en détention durant la poursuite de l'instruction. Le tribunal a ordonné la poursuite de l'instruction au fond de l'affaire.

actualite.cd/CC



Plus de 10 artistes congolais de différents secteurs artistiques sont réunis autour d’une initiative dénommée DRC Contempo, qui leur donne 3 espaces d’exposition et vente de leurs œuvres à Kinshasa, pendant environ un mois. Le premier vernissage a eu lieu au Musée National de la RDC, samedi 22 juin dernier, avec la participation de biens des personnalités du monde culturel et artistique.

L’initiative, saluée par plusieurs voix et pas les moindres dans le secteur, est un appel à la réappropriation de la culture congolaise par les congolais. L’organisation explique qu’il était important de dynamiser la scène contemporaine de Kinshasa en créant des événements comme celui-ci, mettant en avant la créativité congolaise.

“ A un moment, c’était important de récupérer notre patrimoine, nous voulions voir des congolais qui font des choses, pas seulement les occidentaux qui viennent de l’extérieur. Je voulais cette légitimité là. Il n’y a pas mieux que nous qui connaissons nos vrais problèmes ”, a expliqué Yann Kwete, directeur de Kub’Art Gallery et commissaire de cette exposition.

Et d’ajouter :

“ A travers mes mouvements que je fais à travers le monde et que je vois la manière dont les autres pays sont organisés, voir un pays avec les potentialités créatives aussi élevées et ne pas avoir des événements ”.

L’exposition est ouverte du 22 juin au 15 juillet au musée national de la RDC et est gratuite. Jeudi prochain, un autre vernissage est prévu à l’académie des beaux-arts de Kinshasa. Une façon de célébrer, non pas seulement la créativité congolaise mais aussi les espaces congolais.

Ce projet est pilote pour plusieurs autres initiatives similaires dans le futur. Il est aussi une plateforme qui réunit artistes, commissaires d’expositions, critiques d’art, histoires d’art, etc. La peinture, la photographie, l’installation, la sculpture,  et la performance sont les médiums utilisés pour ce premier pas.

Parmi les 12 artistes exposants, il y en a qui sont établis, certains en début de carrière et d’autres qui sortent de l’académie des beaux-arts. Les exposants sont Rachel Malaika, Prisca Munkeni, Mustache Muhanya, Eddie Budiongo, Willy Mosete, Papy Tamba Pambu, Freddy Tsimba, Esther Mido, Catheris Mondombo, Luvie Luyeye, Steve Bandoma, Doudou Mbemba  et Dolet Malalu.

Dans les têtes de Steve bandoma et Mustache Muhanya

L’exposition DRC Contempo invite à explorer la richesse artistique et culturelle congolaise à travers un mois consacré à l'art contemporain à Kinshasa. Elle met à l'honneur les traditions vivantes, expressionnisme de demain et donne un regard nouveau sur les racines culturelles congolaises, à travers plus de 60 œuvres.

Présent au vernissage, Steve Bandoma, un des exposants, encourage l’initiative “d’un fils du pays qui ose faire quelque chose”. Ce qui l’a poussé à accepter de participer à cette exposition.

« L’art jadis a été pour une classe sociale aristocrate mais aujourd’hui, il rejoint le milieu populaire. Il faut le consommer car c’est le reflet de la société. L’organisation a réussi à faire venir une galerie d’art de renom qui œuvre entre New York et la Belgique. Nous avons aussi besoin des investisseurs congolais de pareil », souligne Steve.

L’art de Steve Bandoma n’est pas à accès facile aux communs de mortel. C’est une expression des initiés. Parmi ses toiles, il présente une œuvre réalisée en 2015 mais qui ressemble étrangement à la situation du Covid-19 qui est arrivée 4 ana plus tard. Cette inspiration, presque prophétique, le ramène dans un rôle antique de l’artiste qui fut à cheval à part entière entre l’humain et le divin. « De manière prophétique, je parlais déjà de cette pandémie de Covid-19 », a précisé Steve. 

Sur la main de son personnage empli de seringues sur le corps, il tient un livre dont le titre est Edit the Roy. Comme pour dire que le destin du noir a été scellé “comme qui dirait pour cacher quelque chose à un noir, il faut le mettre dans un livre, tout a été prédestiné dans le code noir. Même les vaccinations que nous prenons parfois de manière aveugle”.

De son côté Mustache Muhanya, photographe exposant, revient de 3 ans de pause. La cause, il en avait assez de n’être exposée qu’à l’extérieur du pays. Le concept de cette exposition, celui de mettre les artistes congolais ensemble avec une vision future pour l’art congolais, l’a poussé à s’y mettre.

« L’art, c’est la racine, et on a perdu nos racines suite à la colonisation imposée et bien des choses qui viennent de l’extérieur. Or, les œuvres de nos ancêtres font briller actuellement l’Europe. Cette exposition ramène la culture a sa place. C’est très important ce projet car ça fait longtemps qu’on n’avait pas mis tous les artistes ensemble. Peintre, sculpteur, photographe, etc. La culture a un peu perdu sa place pendant un moment », a dit Mustache Muhanya.

Dans une de ses photos, il lance un message direct aux jeunes, parmi lesquels plusieurs nourrissent le rêve de quitter le pays pour une meilleure vie ailleurs et quoi qu’il en coûte. Un phénomène devenu presque normal, alors que ceux-ci laissent derrière des tonnes de potentialités dans différents domaines dans leurs pays. Il représente cela par des graines de papaye que porte le personnage et son regard dirigé vers l’extérieur.

« La papaye avec ses graines pour dire que nous avons beaucoup de choses en mains, suffisant de mettre des lunettes qu’il faut pour voir le travail que nous avons à faire. Le personnage sur la photo à tous les potentiels mais il regarde ailleurs, à l’image de nos jeunes aujourd’hui. Il est temps qu’on travaille sur nous », alerte Mustache.

L’exposition 

DRC Contempo est un lieu de rencontre et de partage pour ceux qui apprécient l'intemporalité de l’histoire et la nécessité d’encourager l’audace. Le projet tisse un lien dans le temps entre le patrimoine riche de Ruinart et la vivacité de la scène artistique contemporaine de Kinshasa. Chaque édition de l’événement mettra en lumière des artistes locaux établis et émergents offrant une vitrine exceptionnelle à leurs œuvres.

Cette série de trois expositions, réparties dans différentes institutions artistiques de Kinshasa, offre une immersion complète dans la scène créative congolaise. Une exploration du patrimoine artistique contemporain congolais à l'échelle d’une métropole. Une expérience inédite pendant quatre semaines d’exposition.

Le but est de promouvoir l’art contemporain congolais, faciliter les échanges culturels et artistiques, soutenir les artistes émergents, mettre en lumière la créativité et l'innovation des artistes congolais, favoriser les échanges et les discussions sur les thèmes artistiques, sociaux et culturels ; et établir des connexions entre les artistes, les collectionneurs et les passionnés d'art.

Kuzamba Mbuangu



Retour discret de Joseph Kabila en République démocratique du Congo.

Après des mois d’absence, l’ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, serait de retour dans son pays, selon les déclarations du secrétaire permanent du Parti du peuple pour la Reconstruction et la démocratie (PPRD).

Interrogé par le magazine Jeune Afrique, ce responsable politique a en effet affirmé que « Joseph Kabila est au pays », sans toutefois en donner davantage de précisions sur sa localisation exacte.

Cette annonce intervient plusieurs mois après que Kabila ait quitté la RDC, en janvier dernier, pour se rendre en Afrique du Sud afin d’y défendre sa thèse doctorale. Son départ avait alors suscité de nombreuses interrogations, le secrétaire général de l’UDPS, Vital Kamerhe, évoquant même un départ « clandestin » de l’ancien chef d’État.

Depuis, aucune information officielle n’avait filtré sur un éventuel retour de Joseph Kabila dans son pays. Jusqu’à cette récente déclaration de son dauphin au sein du PPRD, qui lève le voile sur ce mystère.

Cependant, le responsable politique a refusé de donner plus de détails sur les conditions et le lieu exact du séjour de l’ancien président, indiquant que « cela ne servirait à rien ». Une discrétion qui traduit sans doute la volonté de Kabila de rester à l’abri des projecteurs médiatiques lors de ce retour au pays.

mbote/CC



La MONUSCO ferme officiellement son bureau, ce mardi 25 juin, à Bukavu (Sud-Kivu).

Mme Bintou Keita, la cheffe de la mission onusienne et une délégation d’autorités congolaises sont attendus à cet effet dans le chef-lieu du Sud-Kivu cet avant-midi.

La cérémonie de cette fermeture est prévue à l'aéroport de Kavumu, dans le territoire de Kabare.

La fermeture officielle du bureau de la MONUSCO Sud-Kivu fait suite au processus déclenché depuis janvier dernier, du désengagement de la mission de cette province.

Ce retrait a été décidé, en décembre dernier, au Conseil de sécurité de l'ONU, après des discussions avec le Gouvernement congolais.

Depuis, plusieurs bases de la MONUSCO ont fermé, parmi lesquelles celles de Kamanyola, Bunyakiri, Amsar, Baraka, Kavumu. 

Déjà le 30 avril dernier, toutes les activités dans le cadre du mandat de la MONUSCO avaient cessé, la responsabilité de la protection des civils relevant désormais des autorités congolaises.

Plus de 20 ans après leur premier déploiement, les soldats onusiens ont définitivement quitté le Sud-Kivu en même temps que la MONUSCO après avoir fait des donations de différents types de ses matériels et équipements aux autorités congolaises.

Des Congolais désormais sans emploi

 Au moins 5000 personnes se retrouvent sans emploi à la suite du retrait de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu, à la demande du Gouvernement congolais.

 Les agents nationaux et internationaux qui travaillaient dans cette province se sont retrouvés vendredi 31 mai à Muhumba dans la soirée pour partager les derniers moments.

Cette séparation a été marquée par des émotions. Surtout pour ceux qui ont totalisé au moins 20 ans au service de la mission de maintien de la paix en RDC. 

Pour Floribert Bayongwa, représentant du personnel national de la MONUSCO au Sud-Kivu, ce départ va affecter de nombreuses personnes.

radiookapi.net/CC



Félix-Antoine Tshisekedi séjourne à Ndjamena, au Tchad, pour une visite d'État de 24 heures. Facilitateur du processus de transition tchadienne désigné par la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC) à la suite de la disparition tragique du Maréchal Idriss Deby Itno en 2020, le Chef de l'État congolais a été élevé à la Dignité de Grand Croix dans l'Ordre National du Tchad, ce lundi 24 juin 2024, au cours d’un dîner d'État offert en son honneur par son homologue Mahamat Idriss Deby Itno.

Cette décoration constitue la plus haute distinction honorifique dans l’échelle des mérites des Ordres nationaux du Tchad. À en croire Félix Tshisekedi, cette marque de distinction le rassure sur la volonté de vouloir vivre-collectif des hommes et des femmes de ce pays, peu importe leurs divergences d'opinions.

"Cette marque de distinction incarne aussi l'engagement de la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC) à œuvrer sans relâche pour le bien-être de nos peuples et la prospérité de notre région. En acceptant cette décoration, je rends hommage à l'esprit de collaboration et de solidarité qui unit nos nations, ainsi qu'à la détermination de chacun de nous à bâtir un avenir meilleur pour notre continent. Le processus de transition en République du Tchad est un témoignage éloquent de cette solidarité africaine; d'un éveil africain que plus rien ne pourra arrêter. Face aux défis politiques et sécuritaires, nous avons su trouver en nous la force nécessaire pour promouvoir un dialogue constructif et inclusif, visant à instaurer une paix durable," a déclaré Félix Tshisekedi dans son mot de circonstance.

Pour Félix Tshisekedi, ce succès ne saurait être attribué à un seul individu, mais à la synergie des efforts conjugués de tous les acteurs impliqués, du gouvernement tchadien aux citoyens, en passant par les institutions régionales et internationales.

"En ma qualité de Facilitateur de la CEEAC, j'ai eu le privilège de travailler aux côtés de leaders dévoués et de citoyens résolus à faire prévaloir l'intérêt national au-dessus des divergences. Cet état d'esprit s'est illustré, dans le chef des Autorités de transition, par plusieurs initiatives courageuses et salvatrices, notamment : la levée des mesures de suspension contre un nombre de partis politiques ; la prise de la mesure de la grâce présidentielle en faveur des personnes condamnées ; la promulgation de la Loi d'amnistie ; le retour des exilés politiques et leur intégration dans les institutions de transition, etc.," a fait remarquer Félix Tshisekedi au cours de cette cérémonie.

À lui d'ajouter :

"L'aboutissement de ce processus a été marqué par l'organisation des élections présidentielles du 6 mai 2024, la prestation de serment et l'investiture le 23 mai 2024 du Président Mahamat Idriss Déby Itno en tant que Chef d'État démocratiquement élu de la République du Tchad, mettant ainsi fin à trois années de transition. Cette expérience a été pour moi une leçon précieuse de résilience et de patriotisme. Nous avons ensemble démontré que, lorsque les Africains se lèvent pour défendre leurs idéaux de paix, de justice et de développement, aucun obstacle n'est insurmontable."

Rappelons que le général Mahamat Idriss Déby Itno, chef de la junte militaire au pouvoir depuis la mort de son père Idriss Déby en avril 2021, a été élu président du Tchad avec 61 % des suffrages exprimés. La requête en annulation du scrutin déposée par son Premier ministre et rival à l'élection, Succès Masra, qui avait revendiqué la victoire avant et dont le parti avait qualifié le scrutin de "mascarade", a été rejetée par le Conseil constitutionnel, la juridiction suprême du pays dirigée par Jean-Bernard Padaré.

Félix Tshisekedi, désigné facilitateur par la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC), avait orchestré avec succès la signature d'un "accord de principe" à Kinshasa entre le gouvernement de la Transition de la République du Tchad, représenté par Adberaman Koulamallah, ministre de la Réconciliation et de la Cohésion sociale, et le parti politique "Les Transformateurs", dirigé par le Docteur Succès Masra. Cette avancée significative a été annoncée dans un communiqué daté du mardi 31 octobre 2023 et signé par Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur de la CEEAC.

L'accord visait à faciliter le retour au Tchad du Président du parti politique "Les Transformateurs" ainsi que de tous ceux qui avaient dû quitter le territoire tchadien en raison des événements malheureux survenus le 20 octobre 2022.

Clément MUAMBA



L’artiste comédien Hernan Amisi a reçu une grosse force du chanteur Fally Ipupa.

Herman Amisi prépare son spectacle au Casino de Paris ce 30 juin 2024 et de nombreuses célébrités lui donnent de la force et l’encouragent.

Cette fois-ci, c’est l’une des légendes de la musique Congolaise qui a affiché son soutien à l’auteur de « Toro Toro ». Il s’agit bien de Fally Ipupa avec qui Herman Amisi a tissé de très bonnes relations. Dans la vidéo publiée sur les réseaux sociaux, l’Aigle demande au public de venir nombreux au spectacle du Daddy.
 
Ce dernier a aussi remercié Dicap la Merveille en écrivant : « Tic Tac JJ-6
Une seule date le 30 juin au Casino de Paris.
Merci à mon fils @fallyipupa01 pour la force. Tokoss dans le seigneur ».
 
mbote/CC


Dans la nuit du vendredi 21 à samedi 22 juin, la police a arrêté 10 personnes, femmes et hommes, dans la commune de Ngaba, alors qu’elles faisaient le sexe en groupe, une pratique communément appelée « partouze ».

Selon l’inspecteur provincial de la police, Blaise Kilimbalimba, ces pratiquants d’orgie ont été interpellés suite au signalement de la population.

« Ils ont été arrêtés suite aux plaintes des voisins qu’ils dérangent(…). La police les a trouvés nus comme Adam et Ève. Il faut arrêter ces pratiques qui détruisent le monde ou les jeunes de Kinshasa en particulier », a commenté le commissaire divisionnaire adjoint.

Dans la même nuit, les forces de l’ordre ont interpellé quelques responsables des bars et confisqué 300 baffles et autres matériels de sonorisation.

« Des DJ ont été interpellés et leurs baffles confisqués. Les Kinois doivent vivre dans le calme. Lorsque la musique franchit les murs de la maison où elle est jouée, ça devient un dérangement. Les églises et autres organisations doivent désormais respecter la loi », a ajouté Blaise Kilimbalimba.

Ces interpellations sont intervenues quelques jours après l’ordre du procureur général près la Cour de cassation aux procureurs généraux provinciaux d’engager des poursuites judiciaires contre les « auteurs des pratiques déviantes à caractère sexuel et homosexuel, ainsi que les auteurs des nuisances sonores ».

Bienfait Luganywa



L’auditorat supérieur près la Cour militaire vient d’ouvrir une information judiciaire contre neuf officiers des FARDC en opération contre les groupes armés dans la province de l’Ituri.

Parmi ces officiers, se trouvent le directeur administratif de la 32e région militaire, le chargé de logistique au secteur opérationnel des FARDC et son adjoint du régiment 1301 basé à Djugu.

La justice militaire les poursuit pour tentative de détournement des effets militaires et faux en écriture, indique une note d’information de l’auditorat supérieur près la Cour militaire de l’Ituri, adressée au gouverneur de cette province.

D’autres sources judiciaires précisent que ces officiers FARDC sont accusés de détournement et vente de nouveaux uniformes de l’armée aux éléments du groupe armé Zaïre.

Certains parmi les officiers accusés sont déjà en garde à vue à Bunia, ajoutent les mêmes sources.

D’après le porte-parole de l’armée en Ituri, lieutenant Jules Ngongo, cette action en justice contre des officiers militaires s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs au sein des FARDC.

 Elle vise par ailleurs à couper la chaine d’approvisionnement de l’ennemi et à redynamiser la discipline au sein des forces armées.

La justice militaire poursuit des enquêtes afin de dénicher les personnes impliquées de près ou de loin dans ce dossier, a ajouté le lieutenant Jules Ngongo.

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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