Au Sud-Kivu, la population parcourt plusieurs centaines de kilomètres pour se procurer des duplicatas des cartes d'électeurs.

Certains électeurs passent jusqu'à 5 jours en vain devant le Bureau de la Céni après avoir parcouru une très longue distance.

" Nous quittons Kamanyola pour la chefferie environ 200 kilomètres pour aller chercher les cartes mais nous passons plusieurs jours sans en obtenir", témoigne  Shadrack Ntamwira.

 Et d'ajouter :

" Des gens quittent Kamanyola pour Walungu Centre 200 kilomètres, Mulamba pour la chefferie plus de 80 kilomètres pour chercher la carte mais malheureusement ils passent plus de 5 jours sans avoir les duplicatas pourtant ils sont venus pour une journée".

Pour Brigitte Akonkwa, au-delà de distance, le coût du duplicata est exorbitant pour une population pauvre de cette partie du pays.

" La population est une population pauvre, demandez un habitant de payer 20000 ou 30000 FC c'est un problème, il y a aussi le problème de l'heure d'enregistrement, les listes se font au petit matin jusqu'à vers 6h3 donc celui qui arrive au bureau de la CENI vers 9h, ne peut plus être inscrit. Alors dans ce cas, cette population qui vient de loin, comment est-ce qu'elle va parvenir à faire enregistrer son nom. C'est vraiment très difficile. Je demande à l'autorité comment est ce qu'elle va résoudre ce problème", renchérit Brigitte Akonkwa. 

Par contre, dans le territoire de Kalehe, une solution a été trouvée pour faciliter l'accessibilité des cartes duplicatas.

" Ici chez nous, les choses ont été facilitées, les gens se constituent en groupe, une personne vient avec les dossiers de ses camarades  les amènent au nom des autres" dit Delphin Birimbi, président du cadre de concertation de la société civile territoire de Kalehe.

Les structures de la société civile appellent à des mesures urgentes de la part de la CENI pour résoudre ce problème qui a des conséquences sur le vote de plusieurs électeurs de ces territoires.

Justin Mwamba



Suite aux interrogations soulevées par certains fans, la Paris La Défense Arena a apporté des précisions concernant le déroulement des événements prévus du 25 au 26 novembre.

Et il est désormais acté que le concert événement de Fally Ipupa se tiendra bien le 25 novembre comme initialement annoncé.

De plus, pour lever tout risque de chevauchement, le match de Top 14 opposant le Racing 92 à La Rochelle, initialement programmé le 25 novembre à 23h, a été décalé au lendemain, soit le 26 novembre.

Les fans du roi de la rumba peuvent donc se réjouir de pouvoir assister au show grandiose de Fally Ipupa comme prévu le 25 novembre prochain, sans craindre une quelconque annulation ou modification.

mbote/CC

 


Un plaidoyer a été mené mercredi par les familles de journalistes assassinés entre 1994 et 2021, en République démocratique du Congo, pour leur élévation au rang martyrs de liberté, au cours d’une cérémonie d’hommages organisée au musée national, à Kinshasa.

« Nous avons répertorié les noms de 25 journalistes qui ont été assassinés entre 1994 et 2021 à cause de leur travail. C’est trop pour que nous continuions à dormir, à oublier nos confrères et consœurs morts en plein exercice de leur métier. Ils sont des martyrs de la liberté de la presse au nom duquel nous nous sommes engagés », a déclaré Cyril Kileba, président du comité de pilotage du plaidoyer pour la reconnaissance des victimes de la liberté de presse.

Mme Grâce Ngike, fille d’un journaliste assassiné, qui a présenté l’argumentaire de ce plaidoyer, a dit : « Nous sommes ici pour honorer ces héros dans l’ombre. Nous rendons immortels ces combattants de la liberté de la presse. Notre plaidoyer vise la protection des journalistes et les poursuites judiciaires contre les criminels ».

Et d’ajouter : « Nous devons renforcer la solidarité entre les journalistes et les acteurs de la société civile. Nous espérons que les autorités soutiendront ce plaidoyer pour honorer la mémoire des journalistes assassinés ».

Ce plaidoyer pour l’élévation des journalistes assassinés au rang des martyrs de liberté a été marqué par plusieurs autres interventions.

« Nous recevons donc ce plaidoyer, non pas seulement parce qu’il faut le recevoir, mais parce que comme  vous, nous sommes engagés pour la manifestation de la vérité ou toute au moins pour nous rassurer que la mémoire de vos parents et autres confrères disparus soient toujours parmi nous », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias.

Et de poursuivre: « Depuis notre avènement à la tête de ce ministère, l’effort a toujours consisté à recréer les conditions pour exercer de manière professionnelle ce métier. Et aussi à l’entourer de protection d’usage, parce que la sécurité des journalistes est un impératif. Parce que c’est à travers vous que vit la démocratie ». 

De son côté, le ministre des Droits humains, Fabrice Puela, a condamné les crimes dont les journalistes sont victimes. « Toute vie est vie. Les journalistes doivent être protégés. C’est une catégorie des personnes qui ont toujours contribué aux différents combats de libération de ce pays. Certains ont eu la vie sauve, mais d’autres ont payé de leur vie. On ne peut pas s’imaginer un pays sans journaliste, sans organe de presse. Ils sont des humains comme tous les autres, avec leurs défauts », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a émis le vœu de voir le monument être érigé pour honorer la mémoire des tous les professionnels des médias morts par assassinat. « Les vrais cimetières des êtres chers c’est dans nos cœurs. Il faut que leurs noms reviennent toujours dans la mémoire collective. Notamment à travers un mémorial. C’est dommage que nous n’avons pas de panthéon, mais le plus grand panthéon c’est notre cœur », a-t-il ajouté.

Cette cérémonie d’hommage et de plaidoyer pour l’élévation des journalistes assassinés au rang des martyrs de liberté a également été marquée par une exposition de plusieurs chevaliers de la plumes victimes des crimes commis par des personnes dont la plupart n’ont jamais été clairement identifiées, ni jugés.

ACP/CC



L’ONG Journaliste en danger (JED) a affirmé, mercredi 1er novembre, avoir recensé au moins 523 cas d’attaques diverses contre les médias, depuis l’avènement de Félix Tshisekedi au pouvoir.

Le service de monitoring de cette organisation a livré ces chiffres en marge de de la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année.

Sécurité des journalistes et processus électoral

Durant cette période de cinq ans, près de 160 cas d’arrestations des journalistes ont été recensés et plus de 130 professionnels des médias ont été victimes des menaces ou des violences physiques, a précisé l’ONG JED.

Elle a évoqué les médias attaqués, réduits au silence ou des émissions interdites, soit 123 cas enregistrés pendant le règne de Tshisekedi.

« Alors que s’annoncent de nouvelles échéances politiques cruciales, notamment l’élection présidentielle, dans un climat de tension et de suspicion, généralement hostile à la liberté de la presse, JED considère que la sécurité des journalistes est l’une des clés essentielles de la réussite d’un processus électoral fiable et transparent », a indiqué le service de monitoring de JED.

Dans son rapport 2023, JED a également fustigé les promesses non tenues, selon elle, du Président de la République et constate qu’aucune action d’envergure n’a été prise, ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire, pour rendre plus sûre la profession journalistique.

Des journalistes tués

L’ONG a tout de même reconnu l’adoption d’une nouvelle loi sur la presse, issue des états généraux de la Communication et des médias, qui n’a jamais été publié au Journal officiel, plus de huit mois après sa promulgation par le Chef de l’Etat.

Pour JED, il y a eu 85 cas de violation de la presse en 2019, 116 en 2020, 110 en 2021 et 124 autres en 2022.

Ce rapport-bilan de la liberté de la presse sous Félix Tshisekedi met également en exergue les cas des journalistes tués ou portés disparus particulièrement dans les provinces de l’Est de la RDC en proie à l’insécurité armée.

Au moins 3 journalistes avaient été tués au cours de l’année 2021, et un journaliste porté disparu depuis décembre 2020, après avoir été enlevé par des miliciens dans l’Est du pays.

Liberté pour Bujakera, Mabala et Lola

Au moment de la publication du rapport de JED, au moins 3 journalistes sont en taule à savoir :  Patrick Lola, journaliste indépendant détenu à la prison centrale de Mbandaka (Equateur), Blaise Mabala, journaliste à la Radio « Même Moral FM » incarcéré à la prison centrale d’Inongo et Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant du magazine Jeune Afrique, détenu à la prison centrale de Makala (Kinshasa).

« Quels que soient les motifs avancés pour justifier l’arrestation de Bujakera, tout laisse à croire que cette affaire est plus politique que judiciaire », a estimé pour sa part le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi.

A cet effet, il a demandé au Président de la République, en sa qualité de magistrat suprême, de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat, en ordonnant la libération du journaliste Stanis Bujakera et de tous les autres arbitrairement privés de leur liberté en provinces.

Le rapport 2023 de JED est intitulé « Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi ».

Contacté par Radio Okapi, le ministre de la Communication et des Mediaş, Patrick Muyaya, a promis de réagir ultérieurement.

radiookapi.net/CC



Revue de presse du jeudi 2 novembre 2023

Le rapport 2023 de l’ONG Journaliste en danger (JED), intitulé « Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi », est largement commenté par les journaux parus ce jeudi 2 novembre à Kinshasa.

« La presse a vécu l'enfer sous le premier quinquennat du président Félix Tshisekedi », indique Le Potentiel, a la suite du rapport publié par JED mercredi 1er novembre.

Plus ou moins 523 cas d'attaques diverses contre la presse ont été enregistrés durant cette période dont 5 journalistes tués ; 160 cas d'arrestations des journalistes ; 130 journalistes et professionnels des médias victimes des menaces ou violences physiques et 123 médias attaqués, fermés ou des émissions interdites, détaille le journal.

Pourtant, déploré La Prospérité, le quinquennat de Félix Tshisekedi était considéré comme « celui de tous les espoirs pour les journalistes congolais, après le long règne de Joseph Kabila à la tête de la RDC et qui était marqué par des brimades, des attaques et fermetures des médias, des arrestations et violences allant parfois jusqu’aux assassinats des journalistes. Le mandat de Tshisekedi était alors présenté comme celui de la rupture entre l’ancien régime et le nouveau pouvoir, issu de la première alternance politique et pacifique du pays ».

JED considère, pour sa part, que la sécurité des journalistes est l'une des clés essentielles pour assurer un processus électoral fiable et transparent, rapporte le tabloïd.

Au sujet des élections, La Prospérité rend compte du communiqué de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui " déplore le fait que certaines parties prenantes au lieu d'apprécier les efforts fournis pour tenir dans le délai constitutionnel, tentent de c réer des tensions en vue de justifier une future contestation des résultats ".

Le journal cite les candidats président Martin Fayulu Madidi, Denis Mukwege et Moïse Katumbi Chapwe, qui « se sont là donnés des droits que la loi électorale, ni la constitution ne leur reconnaissent pas » ; dans l’intention de préparer la contestation des résultats des élections.  

Cependant, l’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte les propos de Moise Katumbi, qui a salué mercredi dans un message télévisé, le traitement équitable des candidatures à la présidentielle de décembre par CENI et la Cour constitutionnelle :

« Je tiens à saluer l’attitude de la CENI et de la Cour constitutionnelle pour le traitement équitable des candidatures à l’élection présidentielle (…) Je les exhorte à garder la même attitude jusqu’à la fin du processus électoral en vue de redorer l’image de notre pays ».

radiookapi.net/CC



Le nouveau commandant de la 22ème région militaire des Forces armées de la RDC, le général de brigade Eddy Kapend, s'est déjà mis au travail. Il a rejoint son poste de travail, la ville de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga , pour mardi 31 octobre 2023. Originaire de la région du Katanga, le général Eddy Kapend connaît bien cette zone et ses problèmes sécuritaires. Voilà pourquoi précise-t-il dès son arrivée qu'il faut faire la différence entre la politique et les questions sécuritaires.

"...La mission de la défense, c’est de défendre la patrie. Lorsque nous tous, nous parlons le même langage, nous allons assurer à notre population la paix et la sécurité. Ceux qui ne veulent pas comprendre que la politique, ce n’est pas la défense, nous devons faire la différence. Ceux qui font la politique, qu’ils fassent la politique dans le respect des lois et celui qui touche au domaine de la défense, de la sécurité, il va menacer la sûreté de l’Etat et par conséquent, l’armée, la police, les services de sécurité et la justice vont s’occuper de lui ", explique t-il, mardi à Lubumbashi, lieu de son travail en sa qualité de nouveau commandant de la 22ème région militaire.

À l'occasion, le général Eddy Kapend a rassuré la population du Haut-Katanga qu'il va, avec toute son équipe, apporter sa pierre à l'édifice pour la défense du pays.

"Je rassure aussi toute la population puisque moi je viens participer avec toute l’équipe des forces armées à Lubumbashi et dans cette province, participer à la défense de la République à travers les frontières de cette juridiction ".

Eddy Kapend, ancien aide de camp de Mzee Laurent Désiré Kabila, arrêté depuis son assassinat, a été gracié par le Président Félix Tshisekedi. A ce jour, il a repris son travail au sein de l'armée où il a été élevé comme général de brigade et commandant de la 22ème région militaire en remplacement du général Smith Gihanga, lui qui a été rappelé à Kinshasa et cité dans l dossier de vol de plus de 120 tonnes de cathode de cuivre de l'entreprise minière Tenke Fungurume Mining (TFM).

José MUKENDI



Le leader du parti politique de l'opposition la France Insoumise Jean- Luc Mélenchon a, au cours d'une conférence-débat organisée à l'Université de Kinshasa lundi 30 octobre 2023, invité les universitaires congolais à se libérer de la domination de la politique américaine et française.

D'après cet opposant français, la politique machiavélique et néo-colonisatrice des pays occidentaux est une ingérence qui continue à plonger l'Afrique toute entière ,y compris la RDC, dans une pauvreté, insécurité et instabilité indescriptible.

Jean-Luc Mélenchon a, ainsi, demandé aux congolais de développer des théories capables d'aider la République démocratique du Congo à déterminer la place qu'elle doit occuper , notamment dans la transition énergétique.

Pour rappel, le séjour de Jean- Luc Mélenchon à Kinshasa, capitale de la RDC, a pris fin, mardi 31 octobre.

Fadi Lendo



Félix Tshisekedi, désigné facilitateur par la Communauté Économique des États d'Afrique Centrale (CEEAC), a orchestré avec succès la signature d'un "accord de principe" à Kinshasa entre le gouvernement de la Transition de la République du Tchad, représenté par  Adberaman Koulamallah, ministre de la réconciliation et de la cohésion sociale, et le parti politique "Les Transformateurs", dirigé par le Docteur Succès Masra. Cette avancée significative a été annoncée dans un communiqué daté du mardi 31 octobre 2023 et signé par Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo et facilitateur de la CEEAC.

L'accord vise à faciliter le retour au Tchad du Président du parti politique "Les Transformateurs" ainsi que de tous ceux qui avaient dû quitter le territoire tchadien en raison des événements malheureux survenus le 20 octobre 2022. Le communiqué précise que la mission de Facilitation de la CEEAC pour le Processus de Transition au Tchad repose sur la bonne foi des parties signataires pour garantir une mise en œuvre effective de cet accord.

De plus, la mission de Facilitation de la CEEAC, dirigée par Félix Tshisekedi de la RDC, a réaffirmé son engagement à accompagner le peuple tchadien dans la décrispation du climat politique en vue de l'organisation d'élections démocratiques, libres, transparentes et apaisées.

Cet accord survient peu de temps après les critiques émises par la Fédération de l’Opposition Crédible (FOC), une faction de l'opposition tchadienne, qui avait rejeté la médiation de Félix Tshisekedi dans la crise politique au Tchad. L'initiative de la FOC était conduite par Yaya Dillo Djerou Betchi, Président du Parti Socialiste sans Frontières (PSF).

Dans une récente pétition, la FOC avait dénoncé la coopération de la Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC) avec le régime tchadien actuel, notamment la désignation de Félix Tshisekedi en tant que facilitateur. Ils accusaient Tshisekedi de soutenir le maintien de la junte militaire au pouvoir et réclamaient sa révocation au profit d'un médiateur plus impartial, appelant les citoyens tchadiens et africains à signer la pétition pour faire pression sur la CEEAC en vue de rétablir sa crédibilité.

En réponse à cette contestation, Tina Salama, porte-parole de Félix Tshisekedi, avait affirmé que le Président bénéficiait d'une confiance quasi unanime de toutes les parties concernées, malgré un début de mission délicat. La 22e session de la conférence des Chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC, tenue à Kinshasa, avait encouragé Félix Tshisekedi à poursuivre son travail de facilitation pour garantir l'inclusivité et le succès du processus de transition au Tchad.

Clément MUAMBA

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles