Dans un communiqué daté du 8 octobre 2023 et signé par Patricia Nseya, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) annonce que la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle aura lieu le 18 novembre prochain. 

Cette annonce est intervenue le jour de la clôture de la réception des candidatures pour la présidentielle. À noter que 24 candidats ont déposé leurs dossiers.

La suite du chronogramme opérationnel relatif aux candidatures à l’élection présidentielle se présente comme suit :

– Du 09 au 14 octobre 2023 : Retrait ou substitution des dossiers des candidatures à l’élection présidentielle ;

– Du 18 au 19 octobre 2023 : Délibération par l’Assemblée Plénière et publication de la liste provisoire des candidats Président de la République par la CENI ; 

– Du 20 au 22 octobre 2023 : Notification aux candidats Président de la République déclarés irrecevables ;

– Du 23 octobre au 01 novembre 2023 : Dépôt et traitement des recours en contestation des listes des candidatures à l’élection présidentielle devant la Cour constitutionnelle ;

– Du 02 au 04 novembre 2023 : Notification à la CENI des arrêts de la Cour constitutionnelle ; 

– Du 05 au 08 novembre 2023 : Prise en compte par la CENI des arrêts de la Cour constitutionnelle ; 

– Le 18 novembre 2023 : Publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle conformément à l’article 110 de la Loi électorale.

Dans le souci de faciliter la tâche aux candidats Président de la République pour la préparation de la campagne électorale, la CENI informe que les numéros qui seront repris au regard du nom de chaque candidat sur la liste provisoire seront considérés comme définitifs.

7sur7.cd/CC



Le paysage politique congolais se dessine avec de vives rivalités à l’approche de l’élection présidentielle. Félix Tshisekedi, président sortant de 60 ans, brigue un nouveau mandat et a déposé sa candidature samedi dernier au siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ce geste a été marqué par une charge verbale directe contre le candidat Denis Mukwege, lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2018.

«  Le Congo n’est pas un véhicule ou un organe du corps humain pour être réparé. Le Congo est une nation. Le Congo, c’est un peuple qui a besoin de pain et de paix. Nous travaillons à lui ramener du pain et de la paix grâce à un programme très ambitieux de transformation agricole », a dit Félix Tshisekedi, allusion à peine voilée au surnom donné au Prix Nobel, l’homme qui répare les femmes.

Félix Tshisekedi a exprimé son ambition de continuer à diriger le pays en insistant sur la nécessité de fournir « du pain et de la paix » à la population congolaise grâce à un programme de transformation agricole ambitieux. Cependant, il a vivement critiqué les candidats soutenus, selon lui, par l’étranger, faisant allusion au Prix Nobel de la Paix Denis Mukwege, dont la notoriété internationale est bien établie.

Je vais mettre en garde notre population face aux candidats de l’étranger. J’ai parlé de notre ambition de devenir indépendant sur le plan économique. Cela ne plait pas aux étrangers. Ces étrangers vont fabriquer des candidats. Ces candidats vont venir vous parler, faites très attention ! Ne craignez rien parce que vous êtes le plus fort », a déclaré Félix Tshisekedi.

Et d’ajouter : « Il est temps de laisser tomber cette politique du passé qui consiste à soutenir des pantins et de penser pouvoir les faire élire contre la volonté du peuple (…). Vous reconnaîtrez ces gens par leurs discours quand ils se mettront ensemble ». 

Le président sortant a également évoqué la notion du genre, suggérant que les candidats soutenus par l’étranger pourraient introduire des concepts étrangers qui ne correspondent pas à la culture congolaise. Il a mis en garde contre d’éventuelles alliances entre les candidats de l’opposition, affirmant que le peuple congolais restait la force motrice du pays.

actualité.cd/CC



C’est officiel. Félix Tshisekedi sera candidat à sa propre succession à la présidentielle de décembre 2023. Le chef de l’Etat congolais a officiellement déposé, ce samedi 7 octobre, son dossier de candidature au Bureau de Réception et de Traitement (BRTC) de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

Cette opération intervient quelques jours après les congrès, d’abord de sa famille politique, l’UDPS, ensuite de l’Union sacrée de la nation (USN) qui l’avaient désigné comme candidat unique en vue de briguer un second mandat à la magistrature suprême.

Lors de son récent séjour dans l’espace Grand Katanga, Félix Tshisekedi s’était félicité de plusieurs réalisations sous son règne notamment la gratuité de l’enseignement et des accouchements et soins du nouveau-né. Il estime qu’il a encore des choses à faire d’où son ambition de vouloir briguer un nouveau mandat.

Ses lieutenants se sont aussi montrés rassurants dans le cadre de la mobilisation pour la journée de ce samedi. Christophe Mboso, un des membres du présidium de l’Union sacrée et président de l’Assemblée nationale, a affirmé qu’ils n’ont peur de personnes à ces élections.  » Nous n’avons peur de personne. Nous allons soutenir notre candidat, nous allons le soutenir et nous sommes convaincus que notre candidat va remporter haut la main cette élection « , a fait remarquer Christophe Mboso.

Après le dépôt de son dossier, Félix Tshisekedi dévient le seizième candidat président de la République. Il rejoint les quinze autres qui l’ont déjà précédé. Bien avant lui, il y a eu Augustin Matata Ponyo, Constant Mutamba, Adolphe Muzito, Moïse Katumbi, Martin Fayulu et autres.

La réception des candidatures pour l’élection présidentielle est l’une des étapes importantes du processus électoral en cours en RDC. Conformément au calendrier de la centrale électorale, cette opération va se clôturer ce dimanche 8 octobre.

actualité.cd/CC



Comme annoncé samedi dernier, Martin Fayulu sera bel et bien candidat à l’élection présidentielle de décembre 2023. Le leader de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (EciDe) a déposé, ce mercredi 4 octobre, son dossier de candidature à la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Contrairement à Moise Katumbi, un peu plus tôt que lui, Fayulu s’est bel et bien présenté à la centrale électorale en compagnie d’une délégation de son parti.

" Comme nous n'avons pas eu la transparence par l'audit du fichier électoral, nous l'aurons dans la surveillance des élections ", avait soutenu Martin Fayulu, samedi, lors de l’annonce de sa candidature comme pour justifier sa décision lui, qui, en juin dernier,  déclarait qu’il ne déposera pas sa candidature tant que le fichier électoral ne sera pas audité par un cabinet indépendant.

Martin Fayulu est le dixième candidat à l’élection présidentielle sur la liste provisoire de la CENI. Bien avant lui, Matata Ponyo, Radjabho Tebabho, Constant Mutamba, Franck Diongo, Rex Kazadi, Adolphe Muzito, Denis Mukwege, Moïse Katumbi et le pasteur Ngalasi ont aussi postulé.

actualite.cd/CC



Ferre Gola a tenu une importante réunion avec son équipe cette semaine en prélude à la sortie imminente de son très attendu album « DYNASTIE 2 ». ce projet sera disponible en précommande dès le 6 octobre prochain.

Lors de cette réunion, l’artiste a rappelé cette échéance à son équipe, peaufinant sûrement les derniers préparatifs marketing et logistiques. Il a par ailleurs décrit « DYNASTIE 2 » comme « un magnifique album », mettant ainsi l’eau à la bouche des fans impatients.

Ce premier volet promet en effet 20 titres inédits, dont plusieurs collaborations de premier plan avec des artistes tels que Soleil Wanga, Modogo, Baby Ndombe ou Miel de Son.

A seulement quelques jours de la précommande, Ferre Gola intensifie visiblement les efforts pour présenter un projet à la hauteur des attentes. Cette réunion stratégique semble confirmer que tout est en place pour le lancement de l’événement musical de l’année. Les fans n’attendent désormais plus que de pouvoir découvrir « DYNASTIE 2 » dans son intégralité.
mbote/CC


Le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi a appelé, mardi 3 octobre, les jeunes de Kasumbalesa dans la province du Haut-Katanga « à ne pas tomber dans le piège de la division ».

Il a lancé cet appel à la suite de l’inauguration de nouveaux bâtiments de la Direction générale des douanes et accises (DGDA), construits à la frontière avec la Zambie.

Dans son adresse à la place dite de la « SONAS », Félix-Antoine Tshisekedi a mis l’accent sur l’unité, la sécurité et l’amour entre population.

A cette occasion, le président de la République a fustigé les divisions basées sur le tribalisme, les tendances politiques ou la religion.

« Nous sommes fils et filles d’une même mère et d’un même père (la RDC). L’objectif de l’ennemi et de nous diviser pour bien nous infiltrer. Quoi qu’il en coute, le Congo est et restera pour les Congolais », a-t-il conseillé.

Félix Tshisekedi a appelé les jeunes de ce coin du pays à rester unis même dans la diversité et à la vigilance pour démasquer l’ennemi.

Le chef de l’Etat a en outre salué la spontanéité avec laquelle de nombreux jeunes ont répondu à son appel pour rejoindre les rangs des FARDC afin de défendre le pays contre l’agression.

 Il s’est rendu ensuite à la cité de Sakania pour inaugurer le port sec de Lukangaba situé à la frontière avec la Zambie.

radiookapi.net/CC



Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a réagi sans surprise à l'annonce de la candidature de Dénis Mukwege, lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2018, pour l'élection présidentielle prévue en décembre de cette année. Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, cette démarche s'inscrit dans la continuité des prises de position de Mukwege contre l'administration et la gouvernance de Félix Tshisekedi.

Lors d'un briefing conjoint avec Jacques Kyabula, le Gouverneur du Haut Katanga, Patrick Muyaya a souligné que l'entrée en lice de Dénis Mukwege et d'autres candidats était un élément normal de la compétition électorale. Il a également encouragé les candidats à proposer des idées concrètes pour résoudre les problèmes du pays, plutôt que de s'engager dans des critiques vagues.

"Vous m'interrogez au sujet de la candidature du Docteur Denis Mukwege. Était-ce pour vous un événement surprenant ? Ou bien était-ce la suite logique de ses positions ? Il est évident que, que ce soit lui ou d'autres, nous nous trouvons dans une compétition électorale ouverte. Nous avons notre candidat, et au moment opportun, il déposera sa candidature. Lors de la campagne électorale, nous exposerons ses atouts. Pour ceux qui se présentent en tant que candidats, qu'ils préparent leurs idées. J'espère que leurs idées ne seront pas simplement des incantations, mais qu'elles porteront sur la réalité des enjeux de notre pays", a déclaré Patrick Muyaya.

Pour le gouvernement, la population aura le dernier mot lors des élections prévues le 20 décembre 2023. Les citoyens auront ainsi l'opportunité d'examiner le bilan du gouvernement actuel, marqué par des initiatives telles que la gratuité de l'enseignement primaire et la couverture santé universelle.

"Très souvent, lorsque je les entends, je remarque qu'ils ne s'expriment que rarement en profondeur. Leurs discours sont souvent basés sur des suppositions, voire des égarements, qui ne devraient pas avoir lieu à un certain niveau. Car, lorsque l'on souhaite se présenter en tant que candidat à la présidence de la République, cela suppose que l'on doit être informé de tous les aspects, dans les moindres détails. C'est là l'invitation qui est lancée. Vous savez, lorsque l'on aspire à être un démocrate, à devenir président de la République, notamment dans un pays comme la République Démocratique du Congo, la première tâche consiste à comprendre la situation actuelle. Tous ceux qui prétendent aujourd'hui, dans l'hypothèse où ils accéderaient demain aux responsabilités, partiront de quel bilan ?", s'est-il interrogé.

Il a ensuite ajouté :

"Si vous ne faites pas l'effort de comprendre ce que nous avons accompli, comment pensez-vous que le peuple congolais puisse vous accorder sa confiance ? L'exhortation qui est faite, et c'est la bonne démarche, est que tous doivent prendre connaissance du bilan que nous avons établi. Regardez les 145 territoires, la mise en place de la gratuité de l'enseignement primaire, la couverture santé universelle. Si vous avez des propositions divergentes ou des idées qui peuvent améliorer la situation, alors, dans le cadre de la démocratie, nous débattrons, et le peuple se prononcera le 20 décembre prochain."

Dénis Mukwege, qui se présente en tant que candidat indépendant, bénéficie du soutien de l'Alliance des Congolais pour la Refondation de la Nation (ACRN), une nouvelle coalition politique dirigée par le pasteur Roger Puati.

L'annonce de la candidature de Mukwege fait suite à des critiques répétées à l'égard de la gouvernance de Félix Tshisekedi. Outre ses préoccupations concernant la situation dans l'est du pays, Mukwege a exprimé son inquiétude face à la détérioration des conditions socio-économiques et à d'autres maux qui affectent la vie des Congolais.

Clément MUAMBA



Au total, 40 mille jeunes récemment recrutés pour rejoindre l'armée seront bientôt déversés dans les rangs des Forces armées de la République démocratique du Congo. Le président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo, l'a annoncé ce mardi 03 octobre 2023, lors d'un meeting tenu à Kasumbalesa située à 90 kilomètres de Lubumbashi dans le Haut-Katanga.

Pour le président de la République, l'objectif est de renforcer dans différents sites de l'Est du pays pour protéger le territoire congolais contre les ennemis. Félix Tshisekedi Tshilombo a remercié tous les jeunes qui ont répondu récemment à son appel à la mobilisation pour rejoindre les rangs des Forces de l'ordre.

"Et je profite de l'occasion pour vous encourager vous les jeunes, parce que lorsque j'avais lancé un appel, vous tous, vous vous êtes mobilisés pour venir nombreux. Aujourd'hui, nous avons 40.000 jeunes qu'on est en train de former aux FARDC. Bientôt leur formation prendra fin et nous les enverrons immédiatement dans des sites qui nécessitent d'être protégés pour que l'ennemi ne puisse pas oser", a-t-il déclaré au micro tendu par 7SUR7.CD.

Le président de la République, Félix Tshisekedi, est à Lubumbashi depuis le dimanche 1er octobre dernier. Il a lancé, le lundi à Kasenga, les travaux de construction du pont qui sera jeté sur la rivière Luapula pour relier la RDC et la Zambie.

Patient Lukusa, à Lubumbashi

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Ali Kalonga

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