L’Assemblée nationale vient de mettre à son ordre du jour de la session de mars 2023, la proposition de loi modifiant et complétant la loi relative à la nationalité. Enfer et damnation ! C’est la fameuse loi Tshiani.

Elle ambitionne de réserver les postes de souveraineté et les hautes fonctions uniquement à ceux qui sont nés des pères et des mères congolais. Ainsi, les hautes fonctions de la République ne seront réservées qu’à ceux qui possèdent l’ADN congolais.

En langage plus facile, cela veut dire que celui qui ne remplit pas ces obligations, ne peut pas devenir Président de la Réplique, Premier ministre, Président du Sénat, Président de l’Assemblée nationale, Président de la Cour constitutionnelle, tutti quanti.

Toute action entraîne une réaction. C’est la troisième loi de Newton. Le candidat à la candidature à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi se débat, tel un diable dans un bénitier, pour contrer la manœuvre. A huit mois des élections, n’est-ce pas là un moyen d’éliminer de la course ceux qui n’ont pas la couleur d’origine ?

Pour les curés de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), qui ne mordent jamais la main de celui qui les nourrit, la loi Tshiani met à mal la cohésion nationale. C’est la pomme de la discorde ! C’est ouvrir la boîte de Pandore ! Enfer et damnation !

Cela fait penser au mancenillier. Ce nom savoureux cache en fait un arbre-poison qui pousse en Martinique. Tout est toxique dans cet arbre de l’apocalypse : ses feuilles, ses fruits, sa sève et même son bois. Les feuilles entraînent des brulures sérieuses lorsqu’elles vous touchent. Chaque goutte de pluie qui touche les feuilles se charge en éléments toxiques. Il ne faut donc jamais s’abriter sous cet arbre quand il pleut. Comme si cela ne suffisait pas, ses fruits sont empoisonnés, et même sa sève. Pour couronner le tout, brûler le bois du mancenillier est toxique. La fumée qui s’en dégage provoque l’inflammation des couches superficielles de la peau et des irritations des yeux. Enfer et damnation !

D’après mon ami qui est devenu fou,  les Congolais n’y sont pour rien dans cette loi Tshiani. C’est une histoire entre immigrés. Noël Tshani Mwadiamvita, l’auteur de la loi,  est américain, Cerveau Pitshou Nsingi Pululu, l’initiateur parlementaire,  est angolais et Moïse Katumbi Chapwe, le pourfendeur de la loi, déclare à qui veut l’entendre que son père est grec. Saperlipopette ! Bref, passons !

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, beaucoup de citoyens et des parlementaires sont en communion avec cette proposition de loi. Because ? Ils sont lassés des trahisons multiples et à répétition attribuées à des « étrangers ». Des généraux infiltrés ont appris à nos vaillants soldats la fameuse tactique de « repli stratégique » ou reculer pour mieux fuir au front. Stupeur et tremblements !

A l’en croire avec ou sans loi Tshiani, Fatshi va rempiler pour un second mandat. Le dernier  sondage de GEC (Groupe d’étude sur le Congo) le donne largement vainqueur. Aussi, les apparatchiks de l’ex Raïs Joseph Kabila qui savent mieux que quiconque dans quelle direction souffle le vent, franchissent le Rubicon avec armes, bagages et secrets. De vraies girouettes !  

Joseph qui est toujours à la recherche de 15 compagnons pour l’aider à transformer le Zaïrois en Congolais, n’en revient toujours pas. Sic transit gloria mundi !

Selon mon ami qui sait tout, la loi Tshiani énerve plusieurs dispositions de la Constitution de notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Il faut au préalable réviser la constitution. Ce serait l’occasion d’introduire la double nationalité, d’équilibrer les pouvoirs entre le Premier ministre et le Président de la République. Il faut aussi supprimer les provinces au profit des territoires. Il en est de même du Conseil économique et social et des organes d’appui à la démocratie qui ne servent à rien. Saperlipopette !

On dit chez nous que la parenté est comme un manteau d’épines.

GML



Le ministre des Sports et Loisirs, François Kabulo, séjourne au Caire, en Egypte, siège de la Confédération Africaine de Football (CAF), depuis ce lundi 10 avril 2023.

Il y est dépêché d'urgence par le Premier ministre. La CAF et la FIFA avaient saisi le Gouvernement le week-end dernier. Elles accusent la FÉCOFA de n’avoir pas respecté le chronograme conclu lors de l'adoption définitive des statuts. Voici les 3 griefs évoqués par la CAF et la FIFA :

1. La FECOFA a largement gagné du temps pour publier les nouveaux statuts au prétexte qu'ils n'étaient pas encore publiés au Journal officiel. Comment pouvaient-ils l'être sans que la FECOFA ne les ait introduits ?

2. Sans attendre cette fameuse publication, la FECOFA a annoncé la tenue de l'Assemblée générale extraordinaire élective au mois de juillet.

3. Après publication au Journal officiel, la FECOFA annonce unilatéralement la convocation d une assemblée générale pour la mise en place d une commission électorale chargée d organiser l élection du nouveau comité de la FECOFA.

Cette situation a également perturbé le calendrier des championnats en RDC.

François Kabulo devra arrondir les angles dans ce conflit qui peut coûter cher au pays.

laplumeinfos.net/CC



La province de Sankuru a enregistré près de 2015 cas de rougeole et 45 décès depuis le début de l’année jusqu’à la semaine dernière. C’est le médecin chef de division provinciale de la santé de cette province, Aimé Alengo, qui l’a déclaré à ACTUALITE.CD.

« La situation épidémiologique de la province du Sankuru est dominée par l’épidémie de rougeole confirmée dans 5 zones de santé : Lodja, Bena Dibele, Ototo, Djalo. De la 1ère à la 13ème semaine épidémiologique, nous sommes en 2015 cas, avec 45 décès », a dit le MCDP de Sankuru.

Selon le docteur Alengo, les missions d'évaluation avec le MSF ont conclu à la nécessité d’une riposte vaccinale.

« La zone la plus touchée est celle de Ototo dans le territoire de Lodja. Nous avons une mission d’évaluation et d'investigation avec Médecins sans frontières dans cette partie, à ce jour, l’évaluation sur terrain montre que les médecins sans frontières et nous devons organiser une riposte vaccinale », a-t-il ajouté. 

République Démocratique du Congo fait face à plusieurs épidémies, entre autre le Choléra dans les zones de santé  (ZS) situées tout autour des lacs internes dont 95% des cas sont répartis dans les provinces du Nord-Kivu (ZS de Nyiragongo qui fait actuellement face à des flambées des cas), le Sud-Kivu dans les ZS de Ruzizi, Kamituga, Uvira et du Tanganyika.

Il y a également l’épidémie de la rougeole qui sévit dans 219 ZS à travers les 26 provinces. Sans oublier celle de  Monkey Pox qui est plus active dans le Sankuru et le Maniema pour ne citer que celles-là.

Dans la même séquence, la fièvre typhoïde dans le Kwango, la poliomyélite dans la partie est, Sud-est et Nord-est, la grippe couplée à la Covid-19 et autres maladies sous surveillance épidémiologique.

Thérèse Ntumba



La reprise du championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) a été l’un des points au centre des échanges entre le nouveau ministre des Sports et la Fédération congolaise de football association (FECOFA). Invités du magazine sportif de Radio Okapi, dimanche 9 avril, des analystes du football, ont estimé que les défis pour relancer la LINAFOOT sont d’ordre technique et financier.

Pour Anthony Lutambwe, analyste sportif, la LINAFOOT doit revenir à son ancienne formule consistant à faire jouer les équipes dans « les zones de développement ».

Selon lui, la bonne formule, au vu de la situation de la RDC, est de faire jouer les équipes dans les zones de développement Centre-sud, Est et Ouest.

« Avec cette formule nous sommes arrivés quand même au terme du championnat. Mais depuis qu’on a adopté cette formule du championnat direct de 16 équipes et aujourd’hui 20 équipes, c’est devenu difficile », soutient-il.

Pour sa part, Fanfan Bitangilayi pense plutôt qu’il s’agit d’une question d’argent :

« La formule du championnat n’est pas le problème majeur. Le vrai problème c’est l’argent, il y a les équipes qui ne peuvent pas assurer leurs déplacements… ».

Il pense que la solution passe par le sponsoring des équipes par des institutions commerciales et par le soutien financier de l’Etat.

« Si nos équipes ont des sponsors, qui d’une entreprise minière, qui d’une entreprise agropastorale, et que l’Etat met des moyens, nous aurons un bon championnat, tant que nos équipes n’ont pas d’argent ce problème demeurera », soutient cet analyste sportif.

Quant à la question de savoir comment finir cette saison, Anthony Lutambwe propose que la Linafoot regroupe tous les clubs dans une même ville : 

« Parce que nous avons le problème de flux aérien faute de temps, je propose que la Linafoot regroupe les clubs soit à Lubumbashi, soit à Kinshasa pour organiser les matchs restant de la phase aller et en finir dans le temps ».

Cet avis a été totalement partagé par Fanfan Bitangilayi.

Le championnat de la Linafoot a été arrêté en novembre 2022. Depuis lors, il n’a pas encore redémarré.

radiookapi.net/CC



La présentation du nouveau staff technique de Tout Puissant Mazembe a eu lieu ce lundi 10 avril au stade du club, situé dans la commune de Kamalondo à Lubumbashi. C'est le président du club Moïse Katumbi qui a présenté aux joueurs le nouvel entraîneur, Lamine Mamadou Ndiaye, et la nouvelle configuration du staff.

Celui qui était l'entraîneur principal du club le congolais, Pamphile Mihayo, devient l'un des adjoints de Lamine Ndiaye. Les deux techniciens ont déjà travaillé ensemble, sous d'autres casquettes : le premier comme joueur et le second toujours en sa qualité d'entraîneur en 2010, l'année où ils ont remporté la Ligue des Champions de la Confédération africaine de football (CAF), avant de jouer la coupe du monde des clubs.

Voici la nouvelle configuration du staff technique des Corbeaux : 

  • Entraîneur Principal : Lamine Mamadou Ndiaye 
  • Assistants : Alexandre Jurain et Pamphile Mihyo 
  • Préparateur physique : Matthieu Mansutier 
  • Préparateur des Gardiens : Robert Kidiaba 
  • Médecins : Jean Michel Kazadi, David Bwalya 
  • Kinésithérapeutes : César Kabila et Robert Mujinga 
  • Kinésithérapeute et Thérapeute manuel : Jonathan Claus 
  • Intendance : Richard Mubemb 

radiookapi.net/CC



Yann Kwete, initiateur du festival international de graffiti de Kinshasa, est notre invité. Dans ce numéro du podcast de la culture, il parle de la cinquième édition de ce festival qu’il veut plus ambitieux et marquant, aussi bien en termes de couleurs sur les murs de la capitale que sur le message même que donnent ces murs.

« Au-delà de faire des murs, on veut mettre en place un festival qui doit être scientifique, dans la réflexion, dans le débat. C’est important de documenter, d’archiver », nous dit Yann Kwete dans ce podcast.

Le graffiti qui a pour essence la critique sociale ne dérogera pas à la règle pour cette édition. Sur les murs, il est prévu de placer des messages de sensibilisation au développement durable et à l’environnement. Des messages d’appropriation culturelle et des honneurs aux héros ou toutes ces personnes qui ont marqué la communauté congolaise.

Il est prévu des conférences et d’autres activités pendant ce festival qui a démarré le 5 avril et va jusqu’au 15. Éduquer la masse et vulgariser le travail des artistes qui sont des réels accélérateurs de nos sociétés en transition. Yann Kwete s’entretient avec Emmanuel Kuzamba.

actualite.cd/CC



La première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a fait le déplacement, samedi dernier, du village de la femme installé au chapiteau de Pullman hôtel à Kinshasa, dans le cadre de la célébration du mois de la femme en RDC. 

L'épouse du chef de l'État qui fait de l'autonomisation de la femme l'un des axes d'intervention de sa fondation, s'y est rendue pour encourager les participantes au village de la femme qui se sont spécialisées dans la transformation des produits. Elle a salué l'entrepreneuriat féminin. 

Le village de la femme a mis en évidence le sens de l'entrepreneuriat de la femme congolaise dans différents domaines notamment les cosmétiques, le textile et l'alimentation. À l'occasion, 100 stands des femmes ont été érigés au chapiteau de Pullman hôtel de Kinshasa. 

D'après son initiatrice, Irma Kisombe Kukela, l'objectif est de faire connaître les différentes activités des femmes congolaises au grand public.

Prince Mayiro



Après s’être retiré de Bunagana, le M23 se retire aussi de ses positions de Rutshuru-centre et Kiwanja dans le territoire de Rutshuru.

Les terroristes se sont rassurés de l’arrivée de l’armée ougandaise ( UPDF) à qui ils ont cédé ses cités tout en interdisant aux Forces armées de la République démocratique du Congo d’y accéder.

Les sources locales confirment la présence de l’armée ougandaise (UPDF) dans ces cités afin de s’assurer de la zone tampon.

Selon une autre source, les terroristes et leurs alliés se préparent pour quitter leurs positions de Mabega sur l’axe Kiwanja-Kanyabayonga. Une zone qui sera aussi occupée par l’armée ougandaise après le retrait du M23.

Dans le territoire de Masisi, le M23 s’est aussi retiré de la cité de Kitchanga et de ses autres positions environnantes. Les hommes du M23 sont actuellement signalés à Bishusha.

Merveilles Kiro



Les Léopards de Judo ont raflé, samedi 08 avril, quatre médailles dont deux en or et deux en bronze à l'open de Luanda (Angola). Gédéon Kasota dit Zibiyu et Joseph Bola (médaillés d’or) ont fait retentir l’hymne national de la RDC et flotter le drapeau tricolore dans la capitale angolaise.

Les deux médailles d’or ont été gagnées dans la catégorie de moins de 60 kg. Les deux autres médailles en bronze ont été gagnées par Daso Kisoka en catégorie de moins de 60 Kg également et la judokate Seraphine dans la catégorie de moins de 57 kg (Junior).

Ces médailles sont aussi à mettre à l’actif de la coordination que dirige Nico Lianza depuis quelques mois seulement. Cette coordination a été mise en place par l’ancien ministre des Sports et loisirs, Serge Nkonde en collaboration avec la Fédération internationale de Judo pour mettre fin aux conflits qui avaient duré 3 ans dans cette discipline.

Par ailleurs, l’arbitre congolais José Mbuyulu qui a officié lors de cet open de Luanda, a été retenu pour diriger des compétitions internationales.

radiookapi.net/CC



Les pourparlers de Nairobi 4 auront lieu en RDC, a annoncé le Haut représentant du Président de la République, Serge Tshibangu, à Radio Okapi dimanche 9 avril.

Sans préciser la date, Serge Tshibangu affirme que les préparatifs du quatrième round de Nairobi se déroulent normalement. Ces rencontres vont se dérouler dans les villes de Goma, Beni, Uvira, Bukavu et Bunia a-t-il ajouté.

« Nous sommes en plein préparatif de Nairobi 4. Nous avion eu des sessions de travail au Kenya, du 17 au 20 mars passés, où toutes les parties étaient représentées. Nous avions la partie congolaise, la partie kenyane, le représentant de l’EAC, le représentant du président en exercice de l’EAC ainsi que la MONUSCO. Nous avons eu quatre jours de discussions pour préparer Nairobi 4 », a expliqué Serge Tshibangu.

Il était question, selon lui, «  de couvrir les points tels que le contenu même de Nairobi 4, la forme de travail, comment aborder les groupes armés sur base des engagements pris à Nairobi 3 par les groupes armés et les autres parties. Nous avions aussi discuté de la logistique et du financement, bref de tous les aspects. Aujourd’hui, nous sommes en pleine exécution des préparatifs. Dans les jours qui suivent, nous allons vous informer de la date exacte».

De l’intégration ou pas du M23

A propos de l’intégration par le M23 du processus de Nairobi, Serge Tshibangu apporte des précisions suivantes :

« J’aimerais apporter deux précisions : la première, nous ne sommes pas en train de négocier avec le M23. La deuxième précision, ce qu’il faudra se souvenir que tout a été bien défini par le communiqué de Luanda du 23 novembre 2022. Ce communiqué stipulait le cessez-le-feu immédiat et sans condition du M23, leur retrait des positions et localités occupées jusqu’au mont  Sabinyo pour leur cantonnement et leur désarmement pour entrer dans le processus qui s’en suivra ».

Il estime que le tout dépendra du constat fait sur terrain par le mécanisme Ad hoc et les FARDC.

« Nous attendons le mécanisme de vérification ad hoc qui va faire la restitution de ce qu’il aura vu sur terrain, vérifier que le M23 s’est réellement retiré vers le Mont Sabinyo. Là il y aura l’identification. Parce que ceux qui vont être cantonnés ne peuvent être que des Congolais. Les Rwandais qui font partie du M23 doivent retourner chez eux », précise Serge Tshibangu.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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