La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, un nouveau commandant de la Police.

En effet, Jean-Bosco Galenga Makongo, a été nommé chef de la Police de la capitale congolaise par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

A ce poste, Jean-Bosco Galenga remplace le général Sylvano Kasongo Kitenge, nommé à son tour commissaire général adjoint de la Police en charge de l'administration. 

Avant sa nomination, le général Jean-Bosco Galenga était le chef de la Police de la province du Sud-Ubangi.

Le Commissaire Divisionnaire Raüs Chalwe Munkutu Ngwashi a été nommé Vice-Gouverneur de la province de l'Ituri sous état de siège, et quitte l'inspection générale de la Police nationale. Raüs Chalwe remplace Benjamin Alonga Boni devenu le nouveau Commissaire Général de la Police nationale.

Benjamin Alongaboni sera secondé outre le Commissaire Divisionnaire Sylvano Kasongo en charge de l'administration, par le Commissaire général adjoint chargé de la Police judiciaire Tshibangu Tumbila Elias, et par le Commissaire général adjoint chargé de l'appui et gestion Ndonda Kindji Jean-Bosco.

Quant à Dieudonné Amuli Bahigwa jusque là Commissaire général de la Police nationale, il a été admis à la retraite.

L'ordonnance portant nomination des nouveaux responsables de la Police est tombée le samedi 1er avril 2023 sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Jephté Kitsita/CC



Le monde des beaux-arts se souvient, ce 1 avril, d'Alfred Liyolo, sculpteur congolais très talentueux, décédé il y a exactement 4 ans, en 2019 à Vienne en Autriche à l'âge de 76 ans. Professeur émérite, sculpteur extraordinaire, homme de culture, homme du monde, Alfred Liyolo fut connu plus souvent sous le nom de Maître Liyolo.

Il est l'auteur d'innombrables œuvres monumentales à travers la RDC dont certaines occupent plusieurs espaces publics, comme la place des artistes au rond-point Victoire ou encore le monument en hommage aux mamans maraîchères, au croisement des avenues Kimwenza et By Pass à Kinshasa. Des œuvres récentes peuvent être vues dans le jardin de la Primature à Kinshasa.

Autres œuvres réalisées par Alfred Liyolo, c’est la statue de Franco Luambo Makiadi avec sa guitare, ce qui demeure au rond-point Victoire à Kinshasa. Toujours avec le bronze qu’il avait pratiquement dompté, il a réalisé La penseuse, en 1976, ce que le président sénégalais disait être l'authenticité de la Négritude. Cette statue a été classée dans la catégorie des œuvres intemporelles au ministère de la culture, arts et patrimoine, le 30 mars dernier.

Une exposition dénommée ‘‘Liyolo Empreinte’’, organisée par la fondation Liyolo, en sa mémoire et ses 60 ans de carrière, s’est tenue du 27 mai au 5 juin 2021 à KinArtStudio, dans l’espace Texaf. Liyolo Empreinte, c’est Liyolo qui est venu en tant qu’avant-gardiste dans les années 60, début 70 et qui a ouvert des portes, le chemin pour tant d’autres artistes. Il a osé, a été audacieux, ce qui permet aujourd’hui que les artistes congolais soient vendus à l’étranger.

Le 19 novembre 2021, à l’Eglise Notre Dame de Fatima, une messe d’action de grâce a eu lieu en sa mémoire, en présence du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila et de la commissaires générale en charge de la culture, Yvettes Tabu Inangoy.

Le jour d’après, une pierre tombale a été dévoilée, au cimetière Necropole Entre Ciel et Terre, où repose maître Liyolo. Cette œuvre bâtie en pierre précieuse représente les deux mains identitaires et Liyolo en plein service. On peut également voir l’image d’un artiste infatigable, en bronze, entourée de la granite coulée en béton. L’œuvre est celle de l’atelier Liyolo tenu par son fils Rik Enyuka.

Ayant notamment étudié en Autriche, au Congo et en RDC, Alfred Liyolo fait partie des artistes africains contemporains qui allient les influences africaines aux formes modernes. Il a exposé et enseigné dans de nombreux pays. Il a obtenu un Magister Artium et une maîtrise en sculpture monumentale en Autriche.

Liyolo fut le seul artiste africain à avoir été reçu par l’empereur du Japon. Il a exposé dans le monde entier, de la Suisse à la Chine, du Sénégal à l’Afrique du Sud et a participé à de nombreuses biennales artistiques et expositions internationales, ainsi qu'à des séminaires dans le cadre de l’enseignement artistique.

Emmanuel Kuzamba



L’Association Sportive VClub de Kinshasa est tombée, ce samedi 1er avril, devant Petro Athletico de Luanda, sur le score étriqué de zéro but à un.

Disputée au stade du 11 Novembre de Luanda (Angola), cette rencontre comptait pour la dernière journée de la phase de groupes de la Ligue des champions de la CAF.

L’unique réalisation de cette explication a été l’œuvre du joueur Jeredi Texeira a la 15e minute de jeu.

Les poulains de l’entraineur Raoul Shungu ont bataille sans succès pour revenir au score jusqu’au coup de sifflet final l’arbitre.

Avec cette défaite, les Moscovites kinois ont terminé cette phase à la dernière place avec 4 points, en six matches livrés.

Leurs adversaires du jour, eux, ont clôturé avec 7 unités pour le même nombre de matches.

Les deux qualifiés de ce groupe : Jeunesse Sportive de Kabylie et Wydad Athetic de Casablanca jouent pour la forme un match sans enjeux.

radiookapi.net/CC



L'Olympique de Marseille a été tenu en échec par Montpellier (1-1), dans la soirée du vendredi 31 mars 2023, au stade vélodrome, en match comptant pour la 29ème journée de Ligue 1 française.

Arnaud Nordin a ouvert la marque pour les Montpelliérains à la 12ème minute de jeu, avant que Matteo Guendouzi égalise sur penalty, pour les Phocéens juste avant la pause soit à la 44ème minute.

Remplaçant, l'international défenseur central congolais Chancel Mbemba Mangulu a pris la place de Matteo Guendouzi à la 59ème minute de jeu.

Malgré cette contre-performance à domicile, l'OM reste 2ème au classement partiel de championnat avec 60 points, juste derrière le leader Paris Saint-Germain qui en compte 66.

Mbemba et ses coéquipiers seront reçus sur la pelouse de Lorient, le dimanche 09 avril prochain à 19h45.

Gratis Makabi



La nuit du 1er au 2 avril 2023, une ordonnance présidentielle a été lue à la RTNC annonçant le départ de Sylvano Kasongo de son poste de chef de la police province de Kinshasa. Il a été remplacé par le Commissaire Divisionnaire Adjoint Jean-Bosco Galenga Makongo qui devient le nouveau chef de la Police nationale ville province de Kinshasa. Cette décision s’inscrit dans le cadre des nominations et mises à la retraite des commissaires divisionnaires, supérieurs et des commissaires au sein de la police nationale congolaise visant à renforcer la sécurité et la stabilité dans le pays.

Le général Sylvano Kasongo occupait le poste de chef de la police province Kinshasa depuis plusieurs années et a joué un rôle important dans la lutte contre la criminalité et l’insécurité dans la capitale congolaise. Il a également contribué à l’organisation de grands événements et de rassemblements publics.

Cependant, avec la nomination de Benjamin Alonga Boni en tant que nouveau commissaire général de la police nationale congolaise, des changements importants ont été effectués dans la hiérarchie de la police. M. Kasongo a ainsi été nommé commissaire général adjoint de la police chargé de l’administration.

Cette nouvelle fonction permettra à Sylvano Kasongo de continuer à servir son pays et à travailler en étroite collaboration avec les forces de l’ordre pour améliorer la sécurité et la stabilité dans le pays. La police nationale congolaise a pour mission de protéger les citoyens et de garantir l’ordre public, et les récentes nominations visent à renforcer cette mission en mettant en place des leaders compétents et expérimentés à des postes clés.

Dans le passé, sous le régime de l'ancien président Joseph Kabila, le général Kasongo a été cité dans plusieurs répressions brutales soldées par des morts. Une plainte contre lui et les éléments de la police congolaise sous son commandement a été diligentée en 2018 pour assassinat de Mme Thérèse-Dechade Kapangala Mwanza.

L’INTERVIEW.CD/CC



Le capitaine des Léopards de la République Démocratique du Congo, Chancel Mbemba, s’est exprimé dans les réseaux sociaux après les deux rencontres face aux Mourabitounes de la Mauritanie, comptant pour les 3ème et 4ème journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN, Côte d’Ivoire 2023).

Le joueur évoluant à l’Olympique de Marseille en France est visiblement satisfait de la performance des Léopards lors de cette double confrontation. Surtout si l’on sait qu’après deux journées, la RDC n’avait aucun point et qu’une nouvelle défaite allait anéantir sur les chances de qualification.

A défaut de gagner 6 points, Chancel Mbemba et ses coéquipiers en ont pris 4 et sont toujours dans la course pour la qualification avant les deux dernières journées dont la 5ème est prévue au mois de juin prochain.

« Merci à tout le peuple congolais pour le soutien lors de ces deux rencontres. Nous nous sommes battus jusqu’à la fin et nous croyons que nous allons atteindre l’objectif. Bon retour à tous mes coéquipiers dans leurs clubs et rendez-vous en juin pour arracher cette qualification », a écrit Chancel Mbemba sur son compte Twitter.

Pour rappel, lors de la 5ème journée, les Léopards se déplaceront à Franceville pour affronter les Panthères du Gabon.

Olivier Nzalalemba



Les responsables de l’état-major de la force régionale de l’EAC, de l’armée ougandaise (UPDF) de l’armée congolaise (FARDC) et les responsables militaires de la rébellion du M23 se sont retrouvés jeudi 30 mars à Bunagana (Nord-Kivu). La rencontre avait pour objectif d’harmoniser le retrait des rebelles du M23 pour céder la place à la force ougandaise, qui attend depuis trois jours à la frontière entre la RDC et l’Ouganda.

Selon les sources contactées par Radio Okapi à Bunagana, depuis trois jours, des mouvements s’observent à la frontière entre la RDC et l’Ouganda. Au départ, les activités ont été limitées par les responsables du M23 au poste frontalier ; allant même à la fermeture des trafics habituels.

Les mêmes sources ajoutent que les M23 auraient promis à la population locale de se retirer dès que la force ougandaise traverserait la frontière ; sans toutefois donner la précision si les rebelles allaient partir vers Sabinyo ou pas.

La frontière de Bunagana est une zone stratégique pour la rébellion du M23. Cet espace est un point névralgique qui leur permet d'obtenir des renforts, des soutiens logistiques, et par la même occasion, de favoriser l’évacuation des blessés et autres soutiens logistiques, témoignent plusieurs sources à Bunagana.

Au cours d’une cérémonie organisée mercredi 29 mars en Ouganda, le commandant de la force terrestre ougandaise, général des corps d’armée Kayanja Muhanga, a lancé officiellement l’entrée du contingent ougandais en RDC, en sa qualité de pays membre de la force régionale (EACRF).

Son armée se trouve encore dans l’Est de la RDC, a-t-il rappelé, pour « combattre les terroristes de Forces démocratiques alliées (ADF). Ce que nous faisons très bien et remplissons nos objectifs ».

Selon le général Kayanja, la force régionale de l’EAC est en mission de maintien de la paix et pour assister au processus de paix dans l’Est de la RDC. La force de l’EAC n'a pas vocation d’attaquer les belligérants mais elle va témoigner et assurer la mise en œuvre des décisions qui ont été prises lors de différentes réunions des chefs d’Etats, a précisé ce haut responsable de l’armée ougandaise.

radiookapi.net/CC



Deux défis majeurs attendent le nouveau ministre de la Défense et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba, au Nord-Kivu : débarrasser la province du M23 et des ADF ; « peu importe les profils de ceux qui les supportent », ont affirmé certains habitants de Goma interrogés jeudi 30 mars par les reporters de Radio Okapi.

La fin des hostilités, espèrent certains habitants de Goma, permettra à des centaines de milliers de déplacés de rentrer chez eux pour mener normalement leur vie, perturbée depuis plus de vingt ans.

« Nous n’attendons pas des miracles. Nous voulons au moins un début des réformes », affirme l’un d’eux sous anonymat, ajoutant que leur sécurité s’effrite au jour le jour, depuis au moins vingt-trois ans.

En effet, l’activisme du M23 au sud de la province et celui des ADF au Grand-Nord ne rassurent pas les habitants. Le nouveau ministre de la Défense est donc attendu notamment sur ces deux piliers sécuritaires, avec les moyens du gouvernement national.

La présence des centaines de milliers de déplacés dans plusieurs sites n’apaise pas des observateurs. Pour ces derniers, ils ne pourront croire à l’efficacité de l’action gouvernementale que lorsque le phénomène désolant des milliers de déplacés dans plusieurs sites d’hébergement aura disparu. Ce qui permettrait à leurs pensionnaires actuels de rentrer chez eux, pour reprendre leur train de vie normal. 

radiookapi.net/CC



Bien que soumis au mutisme responsable, qui astreint de polémiques et brouhaha politiciens, n'empêche que sporadiquement on sort de sa tanière ne fut ce que pour un petit briefing, pour éclairer ceux qui ne pigent que dalle du drame qui se joue dans notre pays, la Rdc.

QUOI AU FAIT ?

Le bellicisme affiché par Kagame, n'a en rien d'objectif d'une guerre qui terrasserait l'armée d'un pays belligérant, à fin d'y asseoir sa domination ; mais plutôt une stratégie d'harcellement, pareille à celle d'une meute de hyènes qui s'en prend à un lion pour lui chouraver sa proie.

ET POUQUOI ?

Selon le calcul de Kagame, embraser la région à fin d'y causer un chaos qui nécessiterait l'ingérence des occidentaux.

POUR QUELLE FINALITÉ ?

Au département des États-Unis, le Kivu était déjà annexé au Rwanda. Et vu tout ce qu'on découvre de fil en aiguille sur ce qui se tramait au sein de nos institutions, avec le recul on se rend compte que notre pays RDC, au delà d'être infiltré, était quasiment occupé et géré comme une des provinces rwandaises par l'ancien Président Joseph Kabila interposé. D'où de facto, le stoïcisme présumé du Président Kagame, qui n'avait pas de mouron à se faire, du fait que tout roulait comme sur des roulettes pour lui, avec des minerais à gogo dans son escarcelle et des coffres pleins aux as, sans que personne s'y oppose. Mais tout ça était sans compter avec l'arrivée du fils de l'homme le plus redouté pour son nationalisme intransigeant, le Sphinx, la bête noire des occidentaux, en la personne de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo Fatshi, qui s'est engouffré dans la brèche causée par la distraction dans la politique extérieure du sulfureux Trump, au libéralisme caractériel notoire, qui n'avait que foutre des affaires d'un "PAYS D'AFRIQUE".
La suite, on la connaît tous, du pantin au stratège qui file du fil à retordre à plus d'un, là notre Président de la République Fatshi a hyper bien manoeuvré.

ET À PRÉSENT ?

Après avoir verrouillé des principales failles qui faisaient du Congo la vache à lait, des multinationales mafieuses et certains états voyous, au rang desquels le Rwanda, la dèche se fait sentir dans leurs entreprises. Le Rwanda en particulier, asphyxié économiquement, sans finances conséquentes pour ses créances, finira par craquer. Ce pays n'a plus d'autre alternatives que de se tourner vers ses mentors occidentaux, lesquels le Président Kagame presse, pour que l'octroi du Kivu au Rwanda devienne effectif sur terrain, comme l'est mentionné dans les documents au département américain. Mais ceci devient un casse-tête pour des Américains, dans le contexte actuel (de quasi guerre froide), qui les font hésiter de s'exécuter, de peur d'être taxés d'impérialistes colonialistes.

Constatant la tergiversation de ses mentors, le Président Kagame se résout de leur forcer la main, en tentant le tout pour le tout, un coup de poker, dans l'espoir d'offrir à Oncle Sam la LÉGITIMITÉ TECHNIQUE dont il a besoin, avant de procéder au morcellement de la RDC, à savoir, l'embrasement de l'Est, qui est la condition sine qua non prévue par les USA, pour prétexter l'opération pourtant planifiée de longue date, de la même manière qu'ils l'ont faite dans le Balkan et au Soudan.

À QUOI ALORS NOUS EN TENIR ?

Plus question des perrons de palaces et discours, et fini de penser que les Américains sont gentils par leurs belles déclarations végétales, fini d'entendre ce disque ringard et raillé du chant du Coq français orgeuilleux, prétentieux et méchant. En vérité, il est inconcevable pour que la France vassale de Américains, comme le sont la plupart de tous les pays occidentaux, s'implique dans un conflit international, sans le quitus de ces derniers, on est juste en plein jeu de rôle.

En réalité, au principe de, "Des Nations n'ont pas d'amis que d'intérêts", tout l'occident observe attentivement le duel actuel d'entre notre Président Félix Tshisekedi et le Président Paul Kagame; et selon la loi primitive de la nature, comme des femelles en chaleur de la sphère animalière dans la nature, des occidentaux offriront leurs charmes à celui qui sortira gagnant du dit duel.

CECI DIT

Le contexte géopolitique et la conjoncture internationale actuelle, requiert une grande finesse pour tirer son épingle du jeu, à tout le monde y compris oncle Sam, car, l'ordre mondial unipolaire grâce auquel l'USA roulait sa mécanique en maître du monde, lui est maintenant contesté par d'autres puissances. De ce fait, I'Amerique réfléchi 2 fois désormais, avant d'agir dans un sens ou dans l'autre, sous l'oeil vigilant de la Chine, de la Russie et d'autres puissances émergeantes, telle que la Turquie entre autres. Par contre, en loucedé, se joue sûrement un cache cache où les pros et les antis, peaufinent leurs stratégies pour ne pas être pris au dépourvu. Ce qu'on voit et entend en particulier sur notre pays la RDC, n'a rien à voir avec la réalité factuelle.
Oui, notre Président de la République Félix Antoine Tshisekedi, en est très conscient, il est le premier de nous tous Congolais à en connaître les tenants et les aboutissants, il sait même aussi qu'on ne va pas en guerre tête baissée, sans idées précises sur ses ennemis, sans alliance et potentiel soutien, au cas où ça déborderait dans tous les sens. Il s'y prépare en toute conséquence sans tambour ni trompette, à cet effet, n'attendons pas de lui qu'il agisse ou réagisse comme Assimi Goïta ou Ibrahim Traoré, la RDC n'est ni le Mali, ni le Burkina Faso, les donnes ne sont pas les mêmes, c'est un gros morceau que nul n'est prêt à zapper au profit de quiconque.

Par ailleurs, ne perdons pas de nos esprits qu'idem comme pour notre Président Fatshi, Kagame qui n'est ni un manchon ni un enfant de choeur, se démène de son côté, pour disposer de tous les atouts et aides extérieures, afin d'accomplir ses desseins macabres dans notre pays, nous l'avons toujours à l'œil.

DES INDISCRETIONS

Comme sur le plan économique, quand des investisseurs et marchés étrangers sont séduits pour coopérer avec notre pays la RDC, ces derniers sont dissuadés avec menaces par des puissances étrangères, qui ne veulent pas voir la stabilité, l'organisation et le développement de notre pays la RDC, ils somment avec chantages des pays amis désireux d'apporter de l'aide militaire à notre pays et de ne pas s'y mêler contre le Rwanda, par exemple ce pauvre EAC, l'inutile Union Africaine, et même nos braves frères d'Angola, nous ne pouvons pas trop compter dessus.

LES SIGNES DE TEMPS

D'une part, notre compatriote le VPM Jean Pierre Bemba, Ministre de la défense, c'est un pied de nez aux Américains, qui l'ont en première ligne sur la liste de sanctionnés persona no grata ? Comme quoi ! Aux oubliettes l'idile du début du partenariat stratégique et privilégié. Désormais, chacun voit midi à sa porte, et roule pour son propre compte.

Au Président Macron, nous n'avons rien à cirer de son baratin hypocrite, nous voulons des actes en respect du Droit international, c'est à dire des actes concrets ". Fini l'hypocrisie.

Cerise sur le gâteau, le râteau mis à ce ministre britannique chargé des affaires africaines, sa venu à Kinshasa fut un non évènement et fut zappé comme de la poiscaille pourrie.

De l'autre part, que le Président Paul
Kagame tienne encore bon dans la dernière chance qu'il a, d'exécuter la danse du ventre, pour charmer des occidentaux. Bye bye l'intransigeance théâtrale d'apparat, la preuve est qu'il vient enfin de libérer le gros poisson de ses opposant, personnels, Monsieur Paul Rusesabagina. Et pourtant il avait de ne jamais le libérer avant les 25 ans de sa condamnation. A cette allure, il finira par nous fourguer sa daronne pour un carré minier à Ceci pour dire que tout a un début et tout a une fin sous le soleil, rien n'est éternel, Seul Dieu est le Maître de temps et de temps et des circonstances.

Nous sommes là en présence de deux attitudes diamétralement opposées aux antipodes l'une de l'autre, qui en dit long sur ce qui se trame à l'international, à-propos de conflit entre notre pays RDC et le Rwanda. Wait and see ?

EN DÉFINITIVE !

Il y a certes le feu à la baraque hélas ! C'est pas pour autant qu'on foncerait tête baissée dans l'embrouille nous imposée. Il nous est crucial d'élaborer au préalable, une tactique et des stratégies sûres, pour qu'une fois déclarée, la guerre soit bien faite et gagnée, afin d'instaurer une paix totale, tangible et durable dans la régiondes grands lacs. Nous n'avons pas le temps de faire une guerre pour la guerre, comme une aventure aux issues hasardeuses. Pour l'instant, nous sommes relativement dans le bon, bien que jusque là on ne se limite qu'à de la légitime défense contre des attaques ignobles qui nous sont portées.

Logiquement, dans les circonstances actuelles, toute présence d'ennemi sur notre sol, même sans qu'il ait tiré une seule balle, est déjà une agression et une provocation, d'où nous ne sommes en aucun moment et en aucun cas, concernés par le vocable du "cesser le feu". La force n'abandonne jamais celui qui est dans ses droits ; la victoire se range toujours du côté de ce qui défend une cause juste, digne et noble comme raison.

Jean-Louis Tshimbalanga



Dans une mise au point faite mercredi 29 mars dernier à Kinshasa, Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, est monté au créneau pour fustiger la proposition de loi de Noël Tshiani, endossée par le député national Nsingi Pululu, au motif qu’elle « menace la paix sociale parce que les personnes victimes de cette loi sont des personnes portées par des communautés qui les reconnaissent comme étant les leurs ! »

Et d’ajouter : « Ce pays est devenu ce qu’il est aujourd’hui à cause des congolais de père et de mère. Le sang de Mamadou Ndala est en train de crier contre cette loi-là. Mamadou Ndala a versé son sang, il n’était pas congolais de père et de mère ! Les Congolais connaissent qui est qui, et qui fait quoi ! Alors, à eux de juger ! Je ne pense pas que ce parlement aura un tel degré de légèreté ».

Or cette loi est impersonnelle, selon son auteur, et vise à protéger uniquement la fonction présidentielle de la République comme partout dans l’univers, ainsi que les fonctions régaliennes du pays.

Les autres fonctions politiques ou administratives ne sont pas concernées. De même sur quelle enquête se fonde ce prêtre pour affirmer urbi et orbi que cette loi concerne, selon lui, des personnes portées par leur communauté (sic).

Le prélat catholique s’inspirerait judicieusement des Ecritures contenues notamment dans Deutéronome chapitre 17 verset 15 : « tu mettras sur toi un roi que choisira l’Eternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. »  

Pour rappel, cette proposition de Loi, qui réserve notamment la fonction de président de la Républe aux seuls Congolais nés de père et de mère Congolais, a été alignée parmi les matières qui seront traitées durant cette session à l’Assemblée nationale.

Ali Kalonga

A Propos

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