Ne Muanda Nsemi, député honoraire et leader emblématique du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala, est décédé ce mercredi à Kinshasa après une longue maladie. Il avait 77 ans.

Né en 1946, Ne Muanda Nsemi a été une figure marquante de la vie politique et religieuse en République Démocratique du Congo (RDC). Il a fondé le mouvement Bundu Dia Mayala, qui a joué un rôle significatif dans la sphère politique et sociale du pays.

Le défunt leader était connu pour son engagement envers les valeurs traditionnelles et spirituelles, et il a eu une influence considérable sur ses adeptes. Son décès représente une grande perte non seulement pour son mouvement mais aussi pour la nation toute entière.

La nouvelle de son décès a été accueillie avec une grande tristesse par ses partisans et les membres de Bundu Dia Mayala. Des hommages ont commencé à affluer de différentes parties du pays et de la diaspora congolaise, soulignant son rôle en tant que leader spirituel et politique.

Ne Muanda Nsemi laisse derrière lui un héritage complexe et controversé, mais son influence sur le mouvement Bundu Dia Mayala est indéniable. Ses enseignements et son leadership ont façonné le mouvement et auront un impact durable sur ses adeptes.

La famille n’a pas encore annoncé les détails des funérailles, mais il est attendu que de nombreux fidèles et sympathisants participeront aux cérémonies pour rendre un dernier hommage à ce leader charismatique.

Ce décès intervient à un moment critique pour le Bundu Dia Mayala, et il reste à voir comment le mouvement naviguera dans l’ère post-Ne Muanda Nsemi. Ce qui est certain, c’est que son influence et son héritage continueront à être ressentis dans les années à venir.

Zola NKOSI



Le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi s'est envolé ce mercredi 18 octobre pour Dar-er-Salam en Tanzanie, lieu prévu pour affronter l'Espérance Sportive de Tunis dans le cadre de la manche aller des 1/4 de finale de l'African Football League (AFL) qui aura lieu dimanche 22 octobre.

La délégation des corbeaux est composée de 35 personnes dont 19 joueurs. Pour sa part, le gardien Baggio Siadi qui était avec les Léopards en Espagne est déjà surplace dans la capitale Tanzanienne.

Les autres joueurs qui étaient dans leurs sélections respectives à savoir Ibrahima Keita, Ousseini Badamassi et Boubacar Haïnikoye arrivent sur le lieu ce jeudi 19 octobre.

Initialement prévu pour le samedi 21 octobre au Stade TP Mazembe de Lubumbashi, cette rencontre a été délocalisée à Dar-er-Salam par la CAF à cause du retard constaté dans l'exécution de certaines procédures en la matière entre autres l'obtention des visas de courtoisie pour les officiels et invités. 

radiookapi.net/CC



Zacharie Badiengila plus connu sous le nom de Ne Muanda Nsemi, chef spirituel du groupe politico-religieux Bundu Dia Mayala est décédé ce mercredi 18 octobre à Kinshasa, des suites d’une maladie, annonce l’Agence congolaise de presse. Il était âgé à 77 ans.

« Il a été admis hier dans un état critique, il était là en soins intensifs. Il est décédé autour de 10 heures ce matin. Il était déjà suivi chez nous depuis un certain temps », a déclaré à l’ACP, sous couvert d’anonymat, un médecin du centre hospitalier Nganda.

Ancien député et président national du parti politique Bundu Dia Mayala, Ne Muanda Nsemi a souvent eu des démêlées avec les autorités congolaises ces dernières années.

CC



Comme dans plusieurs provinces de la RDC, le secteur culturel n’est pas le plus développé dans la province du Kongo-Central. Très peu d’initiatives existent, ce qui n’est pas du goût des organisateurs de l'événement littéraire dénommé Salon du livre du Kongo-Central (Salik). Étant nés et ayant grandi dans cette province de l’ouest de la RDC, les initiateurs de cette activité veulent changer ce narratif.

Une première édition a eu lieu en 2021 à Mbanza-Ngungu et l’édition numéro deux se tiendra du 26 au 28 octobre prochain dans la ville de Matadi. L’idée est d’aller au plus proche des lecteurs, passionnés, écrivains, curieux et le grand public de l’ancienne province du Bas-Congo pour inséminer la graine littéraire dans leur quotidien et plus largement, le plaisir de la culture. Plus tranchant, le Président du Salik affirme que “il n’y a rien dans la province, pas de mouvement en termes d’activités culturelles”.

D’où la légitimité de cette activité qui se veut un lieu de partage, d’échange, de réseautage, de discussion sur la vie sociopolitique du pays. Ce qui explique le thème de cette deuxième édition “La littérature, vecteur de paix et de cohésion nationale”. Au programme des activités, des conférences, ateliers, formations et des multiples animations ainsi que des thématiques socio-politiques pour inviter la jeunesse à se réapproprier le patrimoine littéraire congolais et en faire un levier pour le ressourcement et la créativité.

Une matinée d’échange a été organisée, ce lundi 16 octobre, au Centre de Lecture et d’Animation Culturelle de Matadi avec la presse mais également tous ceux qui voulaient en savoir plus sur cette initiative. Le Président du Salik, Allegria Mpengani ; un auteur invité, Christian Gombo ; et Ben Kamanda, représentant du festival Buku, partenaire du Salik ont dévoilé ce qui est prévu d'être fait dans près d’une semaine, chacun en ce qui le concerne.

En plus du thème principal, un accent particulier sera mis sur le sous-thème “Prenons possession de notre héritage littéraire” qui sera exploré avec tous ses enjeux culturels, politiques et sociaux. Plusieurs acteurs littéraires et culturels de haute augure seront de la partie  à ce grand salon du livre du Kongo central, pour faire plonger les participants dans l'univers fascinant de la littérature, avec un accent particulier sur la littérature congolaise.

Le salon du livre du Kongo central est né de l’envie de pouvoir faire rayonner la culture, partant de la littérature. Le Salik a pour but de décentraliser la culture, de donner un cadre d’encadrement des jeunes, d’être le pont d’échanges et de réseautage entre acteurs culturels de différents coins du pays et ceux du monde.

La première édition du Salik a eu lieu en avril 2021, à Mbanza-Ngungu. Les auteurs tels que : Ange Kasongo, Christian Gombo, Pat le Gourou et Edimon Lumbidi, tous venus de Kinshasa, ont partagé leurs expériences; en plus des auteurs locaux qui étaient également au programme. Des artistes tels que Fred Kabeya, Lyricomane Ngobani, Jo Mabanga, etc. étaient de la partie pour agrémenter les activités autour des livres.

Emmanuel Kuzamba, à Matadi



Un avion turc en mouvement au sol, à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa, a cogné mardi 17 octobre 2023 un Airbus d’une société aérienne congolaise en stationnement, a-t-on appris de source aéroportuaire congolaise.

« La collision a eu lieu à 1h15 (00.15 GMT), entre un aéronef turc de type Gulfstream 5, et un autre de type Airbus A330 immatriculé 9S-ASJ de la Compagnie africaine d’aviation (CAA) de la RDC », a témoigné auprès de l’ACP un responsable de la Régie des voies aériennes congolaise (RVA).

Tout est parti du fait que le pilote turc a préféré se faire guider au lieu de se faire tirer, a expliqué la source qui a écouté les enregistrements des échanges.

Le pilote turc n’avait pas suivi les exhortations de la Tour de contrôle de l’aéroport de N’djili, qui lui avait proposé de se faire tracter, selon la bande de communication entre le commandant de bord et la tour de contrôle.

Pendant la manœuvre, la Tour a demandé au pilote de faire la manœuvre des parkings 15 et 16 « à faible puissance par précaution », a encore rapporté la source, avant que le Gulfstream ne heurte l’Airbus de CAA.

Ce dernier étant au parking, le jet privé turc a reconnu avoir été mal guidé.

Une enquête est ouverte

Une source du Bureau permanent enquête incident et Accident d’aviation de la RDC (BPEA-RDC) a annoncé à l’ACP qu’ « une enquête est ouverte ».

A l’aéroport international de N’djili, plusieurs sociétés qualifiées d’assistance sont autorisées de prester par l’Autorité de l’aviation civile de la RDC (AAC).

Cet incident est intervenu dix jours après un précédent similaire, qui a eu lieu à l’aéroport international de Luano à Lubumbashi.

mediascongo.net/CC



La relation entre Fally Ipupa et Didistone Olomidé se trouve actuellement en parfaite forme après une période de froideur comme cela existe dans toutes les relations humaines. La fille de Koffi Olomide ne s’est pas empêché de venir défendre son grand frère contre les critiques émises par le youtubeur seigneur de polémiques. Le créateur de contenus sur YouTube s’en prenait à Fally pour avoir écrit « NAIKE » et non « NIKE » en parlant du deuxième nom de la mannequin.

Pour Didistone, son deuxième nom est bel et bien « NAIKE » et non « NIKE » comme prétend le youtubeur. À savoir, « NAIKE » un prénom qui provient de l’hébreu, qui a comme signification « Dieu est avec nous ». Une sortie médiatique qui fait taire les critiques afin d’accorder à Fally Ipupa le temps de préparer son voyage en Europe dans le calme.

Didistone est l’invité Vip de Fally Ipupa pour son concert à Paris Accord Arena. Les deux célébrités n’ont pas cessé de se donner la force durant les deux derniers jours ; une preuve qu’une amitié durable peut faire faire face au vent et à la tempête et en sortir vainqueur.

Gaël Hombo



Fally Ipupa est le King de la musique congolaise et cela devient de plus en plus vrai aux yeux du monde entier. L’album « Formule 7» atteint la barre astronomique de 100 millions de streams uniquement sur Boomplay. D’après les informations recueillies par ActuRDC, cette réalisation est une première pour un album rumba. Le musicien congolais sort enfin du lot et s’érige donc en guide de la cinquième génération.

Avec des chansons à succès comme « MayDay» ou « Divunga», le Duc de la RDC est parti pour une carrière internationale XXL avec ses prochains concerts en France, en Angleterre et en Allemagne, avant de penser à gagner les autres grandes salles du monde. On peut beau le haïr, Fally Ipupa est une fierté nationale.

Actu RDC/CC



L’ex-chef de gouvernement est notamment poursuivi aux côtés de Déogracias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo au moment des faits.

La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo (RDC) a décidé lundi 16 octobre de juger « par défaut » l’ancien premier ministre et candidat à la présidentielle Augustin Matata, poursuivi pour détournement présumé des deniers publics, dans le cadre d’un deuxième procès dans une même affaire.

A l’ouverture de l’audience, la défense de M. Matata a indiqué que ce dernier était malade et suivait des soins à l’étranger, avant de solliciter un délai de soixante jours pour le juger. La cour « retient le défaut à l’égard de M. Matata et prie ses avocats de se retirer », a déclaré son président Dieudonné Kamuleta après une brève suspension. Il s’agit d’une « décision inique, qui ne préserve pas le droit de la défense », a réagi auprès de l’AFP MLaurent Onyemba.

Aujourd’hui sénateur et président du parti Leadership et gouvernance pour le développement (LGD), M. Matata était premier ministre de 2012 à2016, sous le régime de l’ancien président Joseph Kabila (2001-2019).

205 millions de dollars détournés

En novembre 2020, l’Inspection générale des finances (IGF) de la RDC avait conclu dans un rapport que 205 millions de dollars, sur 285 millions décaissés par le Trésor public pour le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, un projet pilote à 250 kilomètres au sud-est de Kinshasa, avaient été détournés. M. Matata était nommément mis en cause, comme « l’auteur intellectuel » du détournement. Ce qu’il conteste.

En novembre 2021, la Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, qui juge en premier et dernier ressort, avait estimé qu’elle n’avait pas compétence pour juger un ancien premier ministre, coupant court aux poursuites contre lui. En juin 2022, l’affaire était ramenée devant la Cour de cassation qui, le mois suivant, renvoyait l’ancien premier ministre devant la Cour constitutionnelle pour être jugé à nouveau.

L’ex-chef de gouvernement est aujourd’hui poursuivi aux côtés de Déogracias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo au moment des faits, et d’un ressortissant sud-africain, Grobler Christo, gérant d’une société sud-africaine.

M. Matata, également candidat d’opposition à la présidentielle de décembre pour le compte de son parti, dénonce ce qu’il estime être des manœuvres visant à l’écarter de cette élection, à laquelle le président Félix Tshisekedi, au pouvoir depuis janvier 2019, est candidat pour un second mandat de cinq ans.

Le Monde avec AFP/CC



Les Léopards de la RDC et les Palancas Negras d’Angola ont partagé sur le sur score de zéro but partout, mardi 17 octobre, à l’Estádio do Bonfim, à Setubal, à moins de 40 Km de Lisbonne (Portugal).

Ce match amical a permis aux deux pays d’affuter leurs armes pour la phase finale de la CAN 2024, prévue entre janvier et février en Côte d’Ivoire.

Dans cette compétition, la RDC évoluera dans le groupe F avec le Maroc, la Zambie et la Tanzanie. L’Angola, elle, est logée dans le poule D avec l’Algérie, le Burkina Faso et la Mauritanie.

Après la première mi-temps, les Congolais ont commencé à appuyer sur l’accélérateur en vue de faire la différence au marquoir.

A la 52e minute de jeu, Sébastien Desabre a opéré un double changement. Théo Bongonda a pris la place de Meschack Elia alors que Silas Katompa a remplacé Jonathan Okita.

Au moins 22 minutes plus tard, le technicien français a sorti William Balikwisha au profit de Jackson Muleka tandis que Cédric Bakambu a pris la place de Chico Banza.

Malgré tous ces changements, les Congolais n’ont pas pu trouver la moindre faille du coté angolais.

Le défenseur congolais Gédéon Kalulu a terminé cette rencontre avec un carton jaune.

Les 22 acteurs ont évolué dans un stade presque vide faute de supporters.

La RDC et l’Angola se sont rencontrés au moins 14 fois. Les Congolais l’ont emporté à 7 reprises et ont fait 4 matches nuls et concédé 3 défaites. 

radiookapi.net/CC



Les internationaux congolais Fiston Kalala Mayele, Siadi Baggio et Ben Malango n'ont pas effectué le déplacement de Lisbonne au Portugal lundi 16 octobre avec les Léopards, faute de visa. Ils ont été remis à la disposition de leurs clubs respectifs.

Selon la FECOFA, les joueurs étaient détenteurs d'un visa territorial, uniquement pour l'Espagne, où ils étaient en stage depuis le lundi 09 octobre, pendant cette période de trêve internationale de la FIFA.

Mayele et Baggio étaient les derniers à rejoindre la tanière des Léopards à Murcia, à la suite de l'obtention tardive de visa à l'ambassade d'Espagne à Kinshasa.  

Cette dernière n'avait pas d'ailleurs répondu favorablement aux demandes de visa de Phamphil Mihayo et Robert Kidiaba, tous deux entraîneurs adjoints des Léopards. 

A Lisbonne, les Léopards A de la RDC vont faire face aux Palancas Negras d'Angola, ce mardi 17 octobre dans un match amical international. 

La RDC a déjà concédé un nul 1-1 face à la Nouvelle Zélande, le vendredi dernier.

radiookapi.net/CC

 

 

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