La famille de Rossy Mukendi s'est exprimée le Mercredi 3 Août 2022 sur ACTUALITE.CD au sujet de l'affaire devant la Haute cour militaire, depuis qu'elle avait interjeté appel contre l’arrêt de la Cour militaire concernant le montant de 125 000 USD alloués par la cour militaire dans son arrêt du 10 janvier dernier à titre de dommages et intérêts. Elle s'étonne en outre, de l'indifférence du Président de la République Félix Tshisekedi qui avait pourtant signé dans le livre des condoléances précisant qu’il continuerait le combat de l’activiste des droits de l’homme.

" Transmis à la Haute cour militaire de Kinshasa/Gombe depuis le 8 mars 2022 le dossier physique de l'activiste de droit de  l'homme Rossy Mukendi Tshimanga par la Cour militaire de Kinshasa/Matete après son arrêt rendu le 10 janvier de la même année, la famille biologique de l'activiste représentée par moi, nous déplorons l'inattention du Gouvernement du système Tshisekedi Tshilombo sur ce dossier délicat qui date de plus de 4 ans et 8 mois pour être fixé en appel et connaître un jugement définitif. L'indifférence du Président de la République nous étonne, lui qui avait pourtant marqué dans le livre de condoléances promettant de continuer le combat de Rossy Mukendi Tshimanga dont le sang avait coulé pour son arrivée au pouvoir", a dit à ACTUALITE.CD, Arsène Yannick Tshimanga, jeune frère de Rossy Mukendi.

La famille précise par ailleurs, que les correspondances écrites au Président Tshisekedi demeurent sans suite.

" Les correspondances écrites au Président de la République et au Premier Président de la Haute cour militaire demeurent sans réponse. Cependant le peuple et la famille biologique demeurent dans l'impatience de l'issue de ce procès. L'unique façon de croire au changement sous Tshisekedi, c'est le jugement qu'on rendrait à Rossy Mukendi Tshimanga et au travers lui, les autres martyrs en dépit de l'indifférence du système Tshisekedi à l'égard des familles des victimes dans leur ensemble"

Le dossier physique opposant le ministère public et les parties civiles mère et enfants, frères et sœurs de Rossy Mukendi Tshimanga contre Carine Lokeso et le brigadier en chef Tokis Kumbo est bel et bien arrivé à la Haute cour militaire depuis le 8 mars dernier mais n’a pas encore été fixé pour être jugé devant cette juridiction.

Lors des conclusions des parties civiles, la famille Rossy Tshimanga avait sollicité une somme de 11 millions USD de dommages et intérêts. La commissaire supérieure Carine Lokeso a été condamnée avec un de ses gardes,Tokis Kumbo  à la servitude pénale à perpétuité le 10 janvier dernier. 

actualite.cd/CC



L’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, va-t-il perdre son mandat parlementaire du fait de son exclusion de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) ? C’est cette question d’ordre juridique que se posent certains observateurs politiques à laquelle notre consoeur ACTUALITE.CD se propose d'apporter quelques lumières.

Les causes de cessation du mandat parlementaire sont prévues par l’article 110 de la constitution et en ce qui concerne les députés nationaux, par l’article 95 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale adopté le 21 mars 2019. Ces deux textes citent parmi les causes de cessation de mandat, le décès, la démission, empêchement définitif ainsi que l’acceptation d’une fonction incompatible avec le mandat parlementaire. Ces deux textes disposent aussi que le parlementaire et plus précisément le député national ou le suppléant  « qui quitte délibérément son parti politique durant la législature est réputé avoir renoncé à son mandat parlementaire ou à la suppléance obtenus dans le cadre dudit parti politique ».

Il ressort de ce texte que le parlementaire, plus précisément le député national qui sera réputé avoir renoncé à son mandat, est celui qui aura quitté son parti politique de manière délibérée, ce qui implique que l’initiative émane de lui-même.

Le député Jean-Marc Kabund a fait l’objet d’une exclusion définitive de l’UDPS. Son départ  est intervenu à l’initiative des organes de ce parti. Ce qui ne semble pas réaliser la condition prévue par le législateur pour qu’il soit réputé comme ayant renoncé à son mandat. Toutefois, à la suite d’une action en justice, le juge saisi de cette question pourra  à l’interprétation des normes pour trancher le litige lui soumis et décider si Jean-Marc Kabund a ou non renoncé à son mandat.

Blaise BAÏSE, DESK JUSTICE



Les Léopards basketball messieurs vainqueurs de l’Afrocan 2019 au Mali ont reçu ce jeudi 4 août leurs véhicules promus par le président Félix Tshisekedi. C’est le directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Guylain Nyembo qui a remis ces jeeps TXL nouveau modèle non seulement aux fauves congolais mais également à l’équipe technique et administrative.

Selon les informations des sources sûres, en somme, seize personnes étaient concernés pour ce cadeau de Félix Tshisekedi dont douze joueurs, deux entraîneurs, un médecin et un représentant de la fédération de basketball du Congo (FEBACO).

La RDC avait remporté la première édition de cette compétition réservée essentiellement aux joueurs évoluant sur le continent en dominant le Kenya (82-61) le 27 juillet 2019 au Palais des Sports Salamatou Maiga à Bamako. A la réception par le chef de l’Etat le 3 août 2019, ce dernier avait promis de leurs offrir des véhicules.

Il a fallu trois années pour que les fauves obtiennent gain de cause. Ils ont dû multiplier des plaidoyers pour en arriver aujourd’hui, aidés notamment par la LISPED de Maître Alain Makengo.

Fonseca MANSIANGA



Le député national Jean-Marc Kabund-À-Kabund demande au bureau de l’Assemblée nationale de suspendre sa démarche visant à l’auditionner pour la levée ou non de ses immunités parlementaires en vue d’être poursuivi par la justice.

Dans une lettre adresse adressée au président de l’Assemblée nationale ce jeudi 04 août 202, l’ex bras droit du président Tshisekedi demande à ce que cette initiative soit suspendue jusqu’à la clôture de l’instruction de son dossier déjà ouvert au niveau de la justice.

L’ancien président a.i de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) justifie sa demande par le fait qu’il n’a pas été informé des faits mis à sa charge lorsque le procureur général près la Cour de cassation avait sollicité et bénéficié de l’autorisation de le poursuivre, de la part de la chambre basse du Parlement.

« En respect des droits de la défense, l’Assemblée nationale aurait dû me communiquer le réquisitoire du Parquet général qui contiendrait des infractions à ma charge, pour me permettre de préparer ma défense et ce, en vertu de l’article 19, al. 3 de la constitution de 18 février 2006 : le droit à la défense est organisé et garanti« , lit-on dans cette lettre. 

Et de renchérir : « De tout ce qui précède, je vous prie de bien vouloir surseoir à cette démarche jusqu’à la clôture de l’instruction judiciaire du dossier car j’aimerais avoir un procès équitable« . 

Pour rappel, Jean-Marc Kabund-À-Kabund est poursuivi par la justice pour notamment « outrage au chef de l’État et injures publiques ».

7sur7.cd/CC

 


Le Procureur Général près la Cour de cassation a saisi depuis le 29 juillet dernier le bureau de l'Assemblée nationale pour obtenir l'autorisation des poursuites et la levée de l’immunité parlementaire du député Jean-Marc Kabund. 

"Par son réquisitoire n°437/RMP.V/0100/PGCCASS/USE/2022, le procureur général près la Cour de Cassation a saisi le Bureau de l'Assemblée nationale aux fins d'obtenir l'autorisation des poursuites et la levée de votre immunité parlementaire", peut-on lire dans la lettre de Mboso à Kabund.

C'est ainsi que pour faire respecter le règlement intérieur de la chambre basse du parlement en matière de levée des immunités parlementaires, Mboso invite Kabund pour une réunion ce jeudi afin de présenter ses moyens de défense. 

"Vous pouvez vous faire assister d'un de deux de nos collègues ou de votre conseil", écrit Mboso.

Comme c’est la période des vacances parlementaires, c’est le bureau qui statue d’office sur  cette demande de levée de l’immunité parlementaire. Il prend l’avis du procureur et entend le député mis en cause. Si cette demande intervient en pleine session, c’est la plénière qui décide.

Le procureur près la Cour de cassation a ouvert un dossier à l’encontre de l’ancien bras droit de Félix Tshisekedi après avoir tenu des propos jugés “outrageants” lors d’une conférence de presse. Il comparaît pour répondre des infractions lui reprochées à savoir : imputation dommageable, injure publique, offense au Chef de l’Etat et propagation des faux bruits.

Berith Yakitenge



Une montée fulgurante. Le commandant Christian Tshiwewe Songesha voit son heure de gloire sonnée. Il a été nommé mercredi soir lieutenant général par le chef de l’État, Félix Tshisekedi. Une indication qui le prédispose désormais à atteindre le graal du commandement de l’armée congolaise.

Depuis qu’il assure la sécurité du président de la République et de sa famille (avril 2020), les éloges pleuvent pour son travail bien fait, surtout l’organisation, la maîtrise, l’ordre et la discipline qu’il a su imposer au sein de la Garde républicaine. Christian Tshiwewe jouit de la confiance du président. Le natif de Kolwezi est un bosseur né. L’officier supérieur garde toujours le profil bas même s’il sait être parmi les premières oreilles écoutées par le chef, indique un membre du sérail de Fatshi.

Avant sa nomination, le nouveau promu a été le commandant second en charge des opérations et renseignements au sein de la Garde républicaine. Selon Jean-Jacques Wondo, analyste des questions militaires, cette récompense est consécutive à sa loyauté et redevabilité. Il a été découvert par le président de la République à la suite de son travail remarquable et impeccable dans l’arrangement des troupes lors des déplacements du président de la République, principalement dans la ville province de Kinshasa. Une autre source renseigne que suite à son travail, la confiance a grandi au fil des jours et des semaines. Et même au sein de la famille biologique du président. Il a eu à avoir des soutiens.

Qui est Christian Tshiwewe ?

Né le 27 octobre 1968 à Lubumbashi, dans l’actuelle province du Haut-Katanga, Christian Tshiwewe Songesha est originaire de la province de Lualaba.  À trente ans, en 1998, il est parmi les premiers officiers rangers formés au Soudan après le départ de Mobutu, chassé du pouvoir par Laurent Désiré Kabila. De 1999 à 2000, il suit les cours de commandement d’état major « Mura » (l’autre appellation de la Garde républicaine) à Likasi, dans l’actuelle province du Haut-Katanga, et recevra le brevet d’état-major pour son cursus réalisé en Angola.

De retour en RDC, il est parmi les brillants étudiants qui participent au cours de commandant brigade, au centre supérieur militaire à Kinshasa, entre 2003 et 2004. Formé à l’antiterrorisme par des Israéliens en Angola, Christian Tshiwewe Songesha fera également ses classes au sein de la deuxième promotion Kabila du collège des Hautes études militaires et stratégies de défense de Kinshasa.

En parallèle, il gravit patiemment les échelons de la hiérarchie militaire.  Désigné commandant de la 10ème brigade Mura à Kinshasa en 2003, il est nommé commandant du 13ème régiment de la Garde républicaine à Lubumbashi, de 2007 à 2011. De retour à Kinshasa dès 2011, il est désigné commandant second en charge des opérations et renseignements de la Garde républicaine de 2014 à 2020, jusqu’à ce que Félix Tshisekedi l’élève au grade de général major.

Alexis Emba



L'international congolais, Glody Ngonda Muzinga et Riga FC ont été accrochés par Gil Vicente FC du Portugal (1-1), le mercredi 03 août 2022, à Skonto, dans le cadre du 3ème tour qualificatif aller de la Ligue Europa conférence.

Douglas Aurélio a ouvert le score pour les locaux à la 17ème minute de jeu, avant que Juan Manuel Boselli égalise pour les visiteurs à la 63ème minute.

Titulaire, le latéral gauche de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo a disputé l'intégralité de la rencontre.

Le match retour est prévu, le jeudi 11 août prochain, au Portugal à 20h00.

Gratis Makabi



La ville de Mbandaka (Equateur) se prépare à la tenue d’un festival dénommé Evasion culturelle qui se tiendra au mois d’octobre. Le Coordonnateur national du Cercle des amis de la culture et de l’excellence, Jules Molasso l’a annoncé ce mardi 2 aout à Mbandaka.  

En prélude de cet événement culturel, un atelier réunit tous les acteurs culturels depuis dimanche 31 juillet au chef-lieu de la province de l’Equateur.  

Jules Molasso invite tous les artistes du grand Equateur à s’identifier dès à présent auprès des services de Culture et Arts de leurs provinces respectives, en vue de prendre part préalablement à cet atelier. 

« Sur le plan culturel, Mbandaka demeure comme chef-lieu du grand Equateur. Nous avons voulu relancer la ville de Mbandaka. Par Mbandaka nous voyons le Grand Equateur, parce que c’est ici que tout était fédéré. Toutes les valeurs ethniques, tribales, provinciales, rythmes et danses, art de parler, en tout cas nous avons voulu quand même maintenir le cap », a expliqué Jules Molasso. 

Il lance enfin une invitation à tous les artistes, quel que soit le domaine : musiciens, comédiens, peintres, danseurs, même les modélistes, tous les photographes à participer à cet atelier. 

 radiookapi.net/CC



À travers un communiqué rendu public ce jeudi 4 août 2022, la Mission des Nations-Unies pour la Stabilisation au Congo (MONUSCO) dit prendre acte de la décision du gouvernement d'expulser son porte-parole, Mathias Gillman. 

Par ailleurs, la mission onusienne "regrette profondément" cette décision de l'exécutif national de demander à l'un des membres de son personnel de quitter le pays.

"La MONUSCO prend acte et regrette profondément la décision du gouvernement de la République démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays", lit-on dans ce communiqué du Bureau du porte-parole et des relations avec les médias de la MONUSCO.

Malgré cela, rapporte le même document, la MONUSCO "s'engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité de l'ONU".

Pour rappel, le gouvernement, par le biais du ministère des Affaires étrangères, a saisi, le 28 juillet dernier, la MONUSCO pour demander que son porte-parole, Mathias Gillman, plie bagage, pour avoir tenu des "déclarations indélicates et inopportunes". 

Ce membre de la mission onusienne avait, dans une interview accordée à un média international au mois de juillet de l'année en cours, affirmé que les FARDC et la mission des Nations-Unies ne disposaient pas des moyens nécessaires pour venir à bout du mouvement terroriste M23. Une déclaration que le gouvernement de la RDC désapprouve.

Prince Mayiro



L'AfroBoxing en collaboration avec RKL International Boxing organisent la 1ère édition du gala de boxe anglaise en République démocratique du Congo. Cette soirée de combats se tiendra le samedi 06 août prochain dans la salle Showbuzz à Kinshasa.

Pour ouvrir le spectacle, une confrontation des légendes de cette discipline sera au menu, et va opposer l’ex champion de l’union européenne Joel Tambwe Djeko au malawite Ajibu Mussa.

En outre, une affiche de 6 combats professionnels et 4 néo-pros sera prévue pour respecter l'harmonie du programme, au lendemain de la pesée des boxeurs qui est toujours précédée  de la  conférence de presse où les athlètes se livrent au jeu de questions-réponses face aux journalistes.

C'est à partir de 18h30 de ce samedi 06 août que les convives seront accueillis par un cocktail de bienvenue, avant de profiter de l'animation musicale accompagné d'un dîner tout en profitant du spectacle.

Au programme, un combat féminin entre 
Marcela Sakobi et Merveille est prévu, ensuite suivra le combat des champions  entre le prodige Landry Matete Balo (le prodige) et le Roi Kongo, Chapiteau Dimuntu.

S'agissant de la rubrique "Combat International",  le combattant Tanzanian Paolo Kamata, champion de la tanzani s'opposera au congolais Dieumerci Mbidi, Champion du Congo, tous de la catégorie mi-lourd.

Pour terminer la soirée en beauté,  un panel des ventes aux enchères, de remise de la ceinture, des interviews, ainsi qu'une After Party sera au rendez-vous, aux côtés de plusieurs invités de marque qui sont aussi conviés à cette fête de la boxe anglaise.

Gede Luiz Kupa

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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