Nommé procureur général près la Cour de cassation par ordonnance d’organisation judiciaire n°22114 du 30 juillet 2022 portant nomination d’un procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde Mambu reste un profil méconnu par plusieurs personnes, qui demandent à en savoir plus sur son parcours.

Né le 04 octobre 1959 à Lukala dans la province du Kongo Central,  Firmin Mvonde Mambu a débuté ses études à l'école Jean-Bosco Lukula. Il poursuit ses humanités au petit séminaire de Mbatakila, d'où il obtient son diplôme d'État en Latin-philo. 

Arrivé à Kinshasa pour ses études supérieures, il décroche, en 1988, à Université de Kinshasa (UNIKIN), sa licence en droit privé judiciaire. Il est engagé la même année en décembre 1988 comme magistrat, et est successivement substitut du procureur de la République à Kipushi puis premier substitut à Lubumbashi, mais aussi procureur de la République au Parquet de grande instance de Lubumbashi, dans le Haut-Katanga.

Substitut du procureur général près la Cour d'appel de Mbuji-Mayi, au Kasaï Oriental, puis avocat général près la Cour d'appel de Bukavu, dans le Sud-Kivu. Avant d'être nommé procureur général près la Cour de cassation il y a deux jours, Firmin Mvonde Mambu était, depuis 4 mois, inspecteur général des services judiciaires et pénitentiaires.

Après sa nomination, plusieurs ressortissants du Kongo Central ont célébré sa réussite dans quelques rues de Kinshasa, saluant ainsi "le couronnement d'un travail acharné de plusieurs années après avoir gravi tous les échelons."

Selon son entourage, c'est une première pour la province du Kongo Central de voir un des ses fils, occuper une des plus hautes instances judiciaires du pays. Firmin Mvonde est marié et père de 4 enfants.

G. L. Kupa



KCB Group PLC annonce l’acquisition de la banque congolaise Trust Merchant Bank (TMB) et signale que la transaction verra KCB acquérir 85% de l’établissement de crédit basé en RDC. C’est ce qui ressort d’un communiqué conjoint rendu public ce mardi 2 août 2022 par KCB Group PLC et TMB.

D’après le communiqué parvenu à la presse, KCB Group PLC a signé un accord définitif avec les actionnaires de la TMB avec comme finalité acquérir une participation majoritaire dans la banque basée en République démocratique du Congo.

La transaction devrait être finalisée d’ici la fin du troisième trimestre de l’annee 2022 (septembre), dépendamment de l’accord des actionnaires, des autorités de régulation et autres autorisations.

« Cette transaction verra KCB acquérir 85% des actions de la TMB pendant que les anciens actionnaires garderont le reste des parts pendant au moins 2 ans, après lesquels KCB fera l’acquisition des 15 % restants, KCB paiera en numéraire les actions sur la base de la valeur de l’actif net de la TMB à la date de conclusion de la transaction envisagée, en utilisant un facteur multiplicateur de 1.49. », peut-on lire dans le même communiqué.

Andrew Wambari Kairo, président
de KCB Group, révèle que leur organisation est ravie de faciliter le développement économique de la RDC ainsi que de l’Afrique de l’Est.

« Ceci fait partie de notre stratégie continue d’exploiter les opportunites de nouvelle croissance en investissant et en maximisant les rendements des activites existantes du Groupe. Cela nous donne une grande marge de manœuvre pour accélérer nos ambitions de croissance afin de produire de la valeur pour nos actionnaires, de soutenir l’effort pour une inclusion financière plus large, et pour la transformation sociale et économique en Afrique, et au-delà. Nous sommes ravis de pouvoir jouer un rôle de catalyseur du développement économique de la RDC et de l’Afrique de l’Est », a-t-il expliqué.

Pour Robert Levy, président du Conseil d’administration de la TMB, ils sont fiers d’apporter leur connaissance « approfondie » de la RDC ainsi que leur expérience au service de KCB Group PLC.

« Nous sommes enthousiasmés par les opportunites que KCB offre dans cette transaction, et sommes fiers d’apporter notre connaissance approfondie du Congo et notre expérience au Groupe KCB. Nous pensons qu’avec notre connaissance du marché local, appuyé par la taille et l’expertise du Groupe KCB, nous devrions être en mesure d’augmenter nos parts de marché et les rendements pour les actionnaires, de mettre en commun nos synergies en vue d’exploiter les opportunités d’affaires. », a-t-il fait savoir.

Les clients de la TMB bénéficieront de nombreux services proposés par KCB Group PLC

À en croire la même source, les clients de la TMB bénéficieront d’un accès aux opportunites commerciales régionales offertes par le groupe KCB.

« Avec cette acquisition, les clients de la TMB bénéficieront de ce qui se fait de mieux en solutions numériques, de solutions bancaires transactionnelles, d’une expertise en financement du commerce et d’un accès aux opportunites commerciales régionales offertes par le groupe KCB. La TMB ouvrira au Groupe KCB l’accès au deuxième plus grand pays d’Afrique, avec une population estimée à plus de 93 millions d’habitants. », souligne le communiqué.

Le même document renseigne que le bénéfice de KCB Group PLC a augmenté de 9.9 milliards de Shillings Kenyans au premier trimestre 2022, et ce, après le paiement des impôts.

« Au cours du premier trimestre 2022, le bénéfice après impôts de KCB Group PLC a bondi de 54.6% atteignant 9.9 milliards de Shillings Kenyans. Cette hausse, partant de 6,4 milliards de Shillings Kenyans pour la même période de l’année passée, a été stimulee par la croissance du revenu total et la réduction des provisions pour pertes sur prêts. », mentionne le même communiqué.

D’après la même source, les revenus ont progressé de 26% atteignant 29 milliards de Shillings Kenyans, sur base notamment d’une hausse des revenus d’intérêts, d’un accroissement dans les revenus provenant des engagements hors bilan, des commissions de service, et d’une hausse de 21.1% dans les gains sur les autres actifs.

La TMB est une société anonyme, dont le siège se trouve à Lubumbashi. Elle « est une des plus grandes banques de la RDC », avec l’équivalent de 1.5 milliards de dollars américains d’actifs, indique le communiqué conjoint entre KCB Group PLC et TMB.

« L’importante palette de services à la clientèle de la TMB couvre le retail banking, les PME, les grandes entreprises, et les canaux digitaux. La banque compte plus de 110 agences et guichets à travers la République Démocratique du Congo, auxquels il faut ajouter un réseau d’agents bancaires. », rapporte le même document.

Cette acquisition rentre dans le cadre de la stratégie du Groupe KCB, celle de renforcer sa présence a l’échelle régionale, apprend-on.

« Une fois finalisé, cet achat complétera l’empreinte régionale du Groupe KCB avec une base d’actifs de 1 500 milliards de Shillings Kenyans (l’équivalent de 12,6 milliards de dollars américains) et devrait consolider les réseaux bancaires Retail et Corporate du Groupe. », ajoute le communiqué.

Christian Malele



Kinshasa, la Capitale de la RDC arbitre la 6ème semaine annuelle de l’industrialisation de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC). Cette activité qui se tient en marge du 42ème sommet des Chefs d’État a été lancée par le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde ce mardi 02 août 2022.

Pour cette année, le thème retenu est : « promouvoir l’industrialisation par l’agro-transformation, la valorisation des minéraux et les chaînes de valeur régionales pour une croissance économique inclusive et résiliante ».

Selon les ministres de l’Intégration et celui de l’Industrie, le plan directeur d’industrialisation de la RDC, qui est l’un des piliers du programme économique du gouvernement constitue pour le pays, le sous bassement de ces assises axées sur la promotion de l’industrialisation par l’agro-industrie pour une croissance économique inclusive et résiliente.

En présence des Ministres et Vice-Ministres, membres du Gouvernement, des délégués et représentants des pays membres de la SADC, le Chef du gouvernement congolais, Jean-Michel Sama Lukonde a souligné qu’au regard des ressources naturelles dont regorge la RDC avec plus de 80 millions de terres arables ainsi qu’une pluviométrie régulière, une faune et une flore très riches et variées, son industrialisation permettra de mettre en valeur toutes ces potentialités du pays.

« Ce thème nous interpelle au regard des ressources naturelles dont regorge notre espace, plus particulièrement la République démocratique du Congo. L’industrialisation permettra de mettre en valeur toutes ces potentialités. La République démocratique du Congo détient plus de 80 millions de terres arables avec une pluviométrie régulière, une faune et une flore qui vont bien lui permettre de développer une chaîne agro-industrielle. Elle a besoin, à cet effet, d’investissements privés ainsi que d’infrastructures dans le secteur que j’ai mentionnés, le secteur agricole comme les autres secteurs, en vue de permettre à notre communauté de tirer des dividendes de ses potentiels et de combattre la malnutrition », a déclaré Sama Lukonde.

Au-delà de son aspect relatif à la promotion des produits de la zone de la SADC, la 6ème semaine annuelle de l’industrialisation se veut un cadre où des réflexions seront menées pour trouver des voies de partages scientifiques et technologiques en vue de la matérialisation régionale des infrastructures et des investissements. 

Ainsi pour le Chef du gouvernement congolais, cette 6ème semaine annuelle de l’industrialisation offrira aussi à l’industrie congolaise, l’occasion de bien s’intégrer dans la zone de la SADC en exploitant tous ses potentiels non seulement miniers mais aussi les opportunités de coopération avec les opérateurs économiques de la zone australe.

Jean-Michel Sama Lukonde a, à cette occasion invité les industriels et opérateurs économiques, à explorer les opportunités qu’offre son pays, la République démocratique du Congo.

Carmel NDEO



Le gouvernement désapprouve les déclarations selon lesquelles la République démocratique du Congo connaîtra un chaos après le départ de la MONUSCO.

Le mardi 02 août 2022, au cours du briefing presse animé conjointement avec le ministre de la Communication, Julien Paluku, ministre de l'Industrie, a affirmé que le départ de la mission onusienne ne marquera pas la fin du pays de Lumumba. 

"Je dois conclure par dire : tous les pays du monde n'ont pas eu des missions des Nations-Unies pour exister. On ne doit pas croire que lorsque la mission des Nations-Unies sortira de la RDC, ça sera la fin de la République démocratique du Congo. Elle est arrivée en 1999, la RDC existait, si vous voulez, le Zaïre, j'étais là. Donc, le Zaïre n'a jamais disparu, entre le départ de la mission de 61 et l'arrivée de la mission de 99. Donc, on ne peut pas tout de suite affirmer que lorsqu'elle va partir, ça sera la catastrophe, ça sera le chaos", a déclaré l'ancien gouverneur du Nord-Kivu.

Par contre, a-t-il souligné, le départ de la MONUSCO devra être vu comme un défi pour le gouvernement qui arrêtera des stratégies pour protéger la population congolaise.

"Au contraire, ça doit, nous, en tant que gouvernement, nous amener des stratégies robustes pour dire il ne faudrait pas qu'on donne raison à ceux qui sont partis. Il revient à nous, gouvernement d'avoir ça comme défi, d'avoir ça comme challenge", a dit ce membre du gouvernement Sama. 

Au terme d'une réunion, dimanche dernier, à Kinshasa, autour du président de la République, le gouvernement de la République a décidé de réévaluer le Plan de retrait de la MONUSCO afin de raccourcir le délai de son départ. Cela fait suite aux dernières manifestations contre la mission onusienne ayant fait 36 morts et plus de 100 blessés au Nord et Sud-Kivu.

Prince Mayiro



La ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, connaît, depuis quelques jours, une flambée de prix de denrées alimentaires, notamment les maïs. 

Un seau de maïs qui se vendait à 12.000 FC soit 6 dollars américains se négocie aujourd'hui à 20.000 FC soit 10 dollars américains.

Se confiant à 7SUR7.CD, certaines marchandes déplorent la multiplicité des taxes, qui selon elles, est la principale cause de la hausse de cette denrée qui constitue la base de l’alimentation pour la population locale.

« Le gouvernement provincial a multiplié des taxes, notamment celle qui concerne le passage des maïs de la ville de Tshikapa vers d'autres provinces. Les acheteurs de Kinshasa viennent acheter en grande quantité à Tshikapa avec des remorques, et les consommateurs locaux éprouvent beaucoup de difficultés. Si un seau se vend à 12.000 FC l'acheteur de Kinshasa vient acheter à 20.000 FC, c'est ça la cause de cette hausse de prix des maïs. En outre, nous qui achetons à l'intérieur de la ville nous dépensons beaucoup d'argent sur les péages, c'est ce qui fait que l'on augmente aussi le prix à Tshikapa », expliquent-elles à la presse.

Devant cette situation, le ministre provincial des Finances ayant l'économie dans ses attributions, Muller Milambu Muambi, a invité le lundi 1er Août 2022 dans son cabinet de travail, le chef de division provinciale de l'économie, question de lui faire un état des lieux des prix des produits de première nécessité sur le marché. Après cette audience, le ministre Milambu Muambi a diligenté une mission spéciale sur terrain pour s'enquérir de la réalité.

Devant la presse locale, le Chef de division Laurent Shitupa confirme la version des marchandes, celle de la multiplicité des taxes. 

« À notre descente sur terrain, tout le monde confirme que la la multiplicité des taxes est l'unique cause de cette hausse de prix des maïs sur le marché », rassure-t-il.

Le Ministre Müller Milambo qui a pris acte de la réalité trouvée sur terrain par ses services a promis de s'investir au conseil des ministres pour obtenir la solution par rapport à la multiplicité des taxes dans cette ville.

Fabien Ngueshe, à Tshikapa



La formation de l’as V.club va se separer donc d’un des ses piliers moteur au niveau de son attaque, celui qui a terminé meilleur buteur du championnat congolais.

Ayant présenté une prestation xxl avec les moscovites bien que convoqué déjà par Otis Ngoma sélectionneur des Léopards A’ pour disputer le Chan avec les Léopards de la RDC, GLODY LILEPO l’attaquant de l’as V.club est en route pour Khartoum au Soudan, où il va s’engager dans les prochaines heures avec AL HILAL SC.

Selon certaines sources l’arrivée de Gloddy Lilepo au sein de cette formation soudanaise serait l’exigence de son ancien entraîneur à l’as V.club Jean Florent Ibenge Ibenge qui séjourne au soudain pour signer avec cette formation d’Al hilal.

acturdc.com/CC



Le gouvernement a demandé officiellement le départ de Mathias Gilmann, porte-parole de la MONUSCO.

Christophe Lutundula Apala, vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, a écrit officiellement à la mission onusienne. Dans sa correspondance, le chef de la diplomatie congolaise considère que les tensions actuelles entre la MONUSCO et la population seraient dues « aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la MONUSCO (…). Le gouvernement considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaise et la MONUSCO en vue, non seulement du meilleur accomplissement du mandat confié à cette dernière  par le conseil de sécurité des Nations unies, mais aussi de faire aboutir le plan de transition aux fin de son retrait définitif de la RDC, d’ici à l’horizon 2024, comme convenu ».

Et d’ajouter:

« Le gouvernement appréciera t-il beaucoup que des dispositions soient prises pour que M. Gillman quitte le territoire dans le plus bref délai ».

Dans une interview en marge d’une conférence de presse le 13 juillet à Kinshasa, Mathias Gillmann affirmait que le déploiement d’une grande partie des ressources de la MONUSCO et de l’Armée congolaise dans la lutte contre le M23 a des implications négatives sur les autres régions où opèrent d’autres groupes armés. Il avait répété le message de la mission onusienne qui insiste sur l’urgence de parvenir à la désescalade dans la crise du M23 pour lui permettre de se focaliser sur d’autres crises.

« Nous n’avons pas des capacités extensibles à merci. L’armée congolaise n’a pas des capacités extensibles à merci. Nous n’avons pas, contrairement à ce qui semble parfois sous-entendu dans vos questions, des milliers de militaires qui ne font rien. Tout le monde est mobilisé », avait-il déclaré.

La mission, expliquait-il, a déployé une bonne partie de ses ressources pour lutter contre le M23.

« Simplement, nous sommes mobilisés en ce moment, l’armée congolaise comme nous – une grande partie de nos moyens, une grande partie de nos troupes est mobilisée par cette résurgence du M23. Et dans ce sens-là, évidemment, si vous prenez d’un côté des militaires et des équipements pour lutter contre le M23, eh bien vous allez avoir des endroits où l’armée congolaise ne peut plus être présente de manière satisfaisante et où nous-mêmes, nos capacités vont être réduites ».

Ce n’est pas la première fois que la MONUSCO tient ces propos: « C’est pour ça que la Représentante spéciale a lancé cet appel au Conseil de sécurité – cet avertissement également : il y a des avancées, des progrès qui ont été faits récemment dans l’est de la RDC, qui sont menacés par le fait que nous sommes obligés - à la fois, nous, en tant que Mission, mais aussi l’armée congolaise, nos partenaires de l’armée congolaise -, nous sommes obligés de mobiliser une grande partie de nos moyens et de nos troupes sur cette crise du M23 ».

Le plus urgent aujourd’hui, c’est de parvenir à la désescalade: « C’est pour ça qu’il est extrêmement important qu’au plus vite, cette désescalade se matérialise et qu’évidemment, régionalement, chacun joue un rôle positif pour mettre fin à cette situation. C’est important aussi pour les populations de l’Ituri, les populations qui vivent sous la menace à la fois des CODECO et des ADF. Donc pas simplement les populations qui vivent sous la menace des M23. C’est aussi vrai pour toutes les populations qui vivent au milieu des groupes armés, dans ces différentes provinces ».

Les autres crises n’attendent pas: « Et dans le même temps, il faut travailler à être le plus flexibles possible pour démanteler les réseaux des ADF. Les ADF qui sont disséminés, dispersés, sous pression. Et il faut continuer évidemment à exercer cette pression et nous, on essaye d’être le plus flexibles possible ».

Le 27 juillet, Khassim Diagne, Représentant spécial adjoint pour la protection et les opérations au sein de la (MONUSCO), avait également, au cours d’un échange avec la presse organisée par Patrick Muyaya, ministre de la communication et des médias, explicité la position de la mission onusienne sur le terrain du Nord-Kivu par rapport au M23. Il a également précisé les propos de Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, devant le conseil de sécurité suite aux nombreuses interprétations sur les réseaux sociaux. « Nous sommes en diplomatie, en relations internationales. On n’a pas besoin d’aller dans les détails. Elle a dit que nous sommes extrêmement préoccupés. Nous faisons face à un groupe armé qui a des capacités qui ne sont pas les capacités d’un groupe armé normal. Cela veut dire un groupe armé qui a des missiles sol-air », avait-il dit répondant aux questions des journalistes. 

actualite.cd/CC



La signature de Jean-Florent Ibenge au club soudanais d’Al Hilal d’Ondourman ne va plus traîner. Il ne reste que quelques formalités seulement. Le technicien congolais qui était annoncé avec insistance est arrivé au Soudan dans la soirée du mardi 2 août pour finaliser avec le plus grand club soudanais dont le contrat serait de 3 ans. Florent Ibenge a été accueilli par les dirigeants d’Al Hilal lors dès son arrivé à l’aéroport.

Al Hilal est qualifié pour la prochaine Ligue des champions de la CAF. Il a renforcé son effectif avec l’arrivée notamment du congolais Glody Lilepo Makabi en provenance de l'As Vclub.

Le choix porté sur Florent Ibenge serait notamment justifié par l’expérience qu’il a pour la ligue des champions de la CAF, avec une finale disputée en 2014 alors qu’il dirigeait Vita Club de Kinshasa.

En provenance de la Renaissance Sportive de Berkane, Florent Ibenge a gagné deux titres. La coupe de la Confédération 2022 et la coupe du trône du Maroc devant le Wydad Athlétique Club de Casablanca.

Acturdc.com/CC



Mis en cause dans une procédure au Parquet Général près la Cour de cassation, l’ancien premier vice-président de l’Assemblée Nationale risque d’être condamné à des peines allant jusqu’à cinq ans de servitude pénale, avec possibilité d’un cumul. Il est poursuivi pour les infractions d’imputations dommageables, injures publiques, outrage envers les autorités et propagation des faux bruits, que nous développons dans les lignes qui suivent.

Ces infractions sont prévues et punies par les articles 74 et 75 du Code pénal Congolais Livre II. D’après l’article 74, l’imputation dommageable ou diffamation suppose le fait d’attribuer un fait précis, de nature à porter atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou à l’exposer au mépris. L’article 75 qui réprime l’injure, dispose que  « Quiconque aura publiquement injurié une personne sera puni d’une servitude pénale de huit jours à deux mois et d’une amende ». L’infraction se réalise donc par déclaration et non par une quelconque agression physique. Il convient et il suffit que la victime se sente offensée soit par des paroles tenues, des chansons exécutées, des images ainsi affichées »(Bienvenu-Alphonse WANE BAMEME, Cours de Droit pénal spécial, UPC, G3 Droit, 2015-2016, p.146);

Ces deux infractions doivent être commises publiquement. L’imputation dommageable se différencie de l’injure par son caractère précis.  Elle est punie de 8 jours à 1 an de servitude pénale et d’une peine d’amende, alors que l’injure est punie de 8 jours à deux mois de servitude pénale et d’une peine d’amende.

Dans l’affaire de Jean-Marc Kabund, quelques déclarations ont été retenues par le Procureur Général près la Cour de cassation pour le soupçonner de ces infractions. Le réquisitoire adressé au Bureau de l’Assemblée Nationale en date du  22 juillet 2022  a par exemple rapporté ces propos :

– « L’absence d’une vision claire et d’un leadership convaincant dans le chef du Président Félix Tshisekedi, l’incompétence notoire et la mégestion institutionnalisée caractérisée par l’insouciance, l’irresponsabilité, la jouissance et la prédation au sommet de l’Etat »;

-« Les caisses de l’Etat saignent jour et nuit… »

-« L’appareil de l’Etat est devenu de plus en plus un club d’amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l’Etat ».

2. Outrages envers les autorités

Outrager une personne, c’est l’injurier, l’insulter. L’outrage à une autorité est une injure commise à l’endroit de cette autorité. Dans les articles 136 et 138 du Code pénal Congolais, la loi punit quiconque aura outragé les autorités qu’elle énumère : 

-Un membre du Bureau Politique, soit un membre de l’Assemblée Nationale, soit un membre du Gouvernement, soit un membre de la Cour constitutionnelle dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions (article 136, 1°);

-Un membre des cours et tribunaux,  soit un officier du ministère public, soit un officier supérieur des Forces armées et de la gendarmerie, soit un gouverneur dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions (article 136, 2°);

-Les autres dépositaires de l’autorité ou de la force publique dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions (article 136, 3°);

Le régime répressif de ces infractions dépend de l’autorité qui est visée dans l’acte outrageant : 6 à 12 ans des servitude pénale pour les autorité citées au point 1 de l’article 136 du Code pénal, 3 à 9 mois de servitude pénal pour les autorités citées au point 2 et 7 à 15 jours pour les autorités citées au point 3. L’article 137 dispose que les infractions contre le corps constitué sont punies des mêmes peines que celles commises contre une autorité. L’article 138 sanctionne les coups portés contre les autorités précitées.

Dans l’affaire Jean-Marc Kabund, les propos suivants ont par exemple été retenus par le Procureur Général : « Le Parlement devient un lieu de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des  théâtres des clowns politiques ».

3. Offense au Chef de l’Etat

Offenser quelqu’un, c’est le blesser. Cela peut se faire par des moyens divers, notamment par la parole, l’écrit. L’ordonnance-loi n°300 du 16 décembre 1963 qui réprime l’offense à l’endroit du Chef de l’Etat, dispose :  « L’offense commise publiquement envers la personne du Chef de l’État est punie d’une servitude pénale de trois mois à deux ans et d’une amende de deux mille à dix mille francs, ou d’une de ces peines seulement ».

Le Ministère public peut fonder sa prétention sur quelques propos indiqués dans son réquisitoire, qu’aurait tenu l’ancien président a.i de l’UDPS à l’endroit du Chef de l’Etat.

4. Propagation des faux bruits

Dans le cadre de l’affaire Jean-Marc Kabund, ce sont les articles 199 bis et 199 ter du Code pénal Congolais qui ont été retenus par le Procureur Général. Aux termes de l’article 199 bis du Code pénal, « Quiconque, en répandant sciemment de faux bruits de nature à alarmer les populations, à les inquiéter ou les exciter contre les pouvoirs établis, aura porté ou aura cherché à porter le trouble dans l’Etat, sera puni d’une servitude pénale de deux mois à trois ans et d’une amende de cent à cinq cents zaïres, ou d’une de ces peines seulement ».

Et l’article 199 ter quant à lui dispose : « Sera puni de un mois à un an de servitude pénale et d’une amende de vingt à cent zaïres ou de l’une de ces peines seulement, celui qui, sans intention de porter le trouble dans l’Etat, aura néanmoins sciemment répandu de faux bruits de nature à alarmer les populations, à les inquiéter ou à les exciter contre les pouvoirs établis ».

Ici le législateur réprime les faits de répandre des faux bruits pouvant alarmer la population, lesquels supposent des rumeurs qui peuvent être à la base des troubles ou des désordres créés par la population, voire même pousser celle-ci à se soulever contre l’autorité établie.

A en croire le Procureur Général, certains propos tenus par Jean-Marc Kabund sont de nature à alarmer la population :

-« Bien encore, le fonctionnaire, l’enseignant, le militaire et le policier qui devaient bénéficier tout simplement de l’amélioration réelle de leur salaire minimum garanti, restent toujours bernés par les suppléments propagandistes paradoxalement à leur panier de la ménagère »

-« Le gouvernement  a abandonné sa mission principale. Le peuple est désormais face aux dirigeants irresponsables ».

actualite.cd/CC



L’Olympique de Marseille n’en a pas fini avec son mercato. Le club phocéen travaille sur les arrivées mais ne se dérobe pas de l’obligation de dégraisser son effectif, en vue de faire la place à des nouveaux éléments. En attendant l’arrivée du Chilien Alexis Sanchez, Marseille pourrait laisser filer Cédric Bakambu. Le Congolais intéresse le Celta Vigo, en Espagne.

Selon les informations du journaliste espagnol, Diego Castro, cité par Maxifoot, il y a de fortes chances que Bakambu retrouve la Liga cette saison. Avec la concurrence amplifiée à Marseille par l’arrivée de Luis Suarez, l’international congolais sait qu’il n’aura pas un rôle important dans l’équipe de Tudor. L’idée d’un départ, de surcroît, vers un championnat et football qu’il connaît bien, le traverse la tête.

Marseille et Celta Vigo négocient autour de 6 à 7 millions pour le transfert de Cédric Bakambu, révèle la même source. Le club galicien est fortement intéressé par le profil de l’ancien de Villarreal, et les choses semblent sur la bonne voie.

Désireux de rester dans la cité phocéenne une saison de plus et prouver ce qu’il peut encore, Cédric Bakambu pourrait voir son vœu ne jamais se réaliser, et rater l’occasion de disputer la Champions League européenne pour la première fois de sa carrière.

Footrdc/CC

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Ali Kalonga

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