Le président de la commission des relations extérieures du Sénat américain a déclaré qu’il suspendrait au Congrès l’aide américaine à la sécurité au Rwanda en raison de préoccupations concernant le bilan du gouvernement rwandais en matière de droits humains et son rôle dans le conflit en République démocratique du Congo.

Dans une lettre adressée au secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, le sénateur Robert Menendez a appelé à une révision complète de la politique américaine envers le Rwanda.

Menendez a déclaré qu’il commencerait par bloquer plusieurs millions de dollars en soutien aux casques bleus rwandais participant aux missions de l’ONU, selon la lettre, qui a été divulguée aux médias et dont son bureau a confirmé l’authenticité. Une suspension est une procédure du Sénat qui empêche une motion d’atteindre le sol pour un vote.
Menendez a déclaré qu’il craignait que le soutien américain à l’armée rwandaise alors qu’elle est déployée au Congo et qu’elle soutienne les rebelles n’enverrait « un signal troublant que les États-Unis approuvent tacitement de telles actions ».

Le groupe rebelle M23 a lancé fin mars une offensive majeure dans les régions frontalières orientales du Congo avec le Rwanda. Le Congo a accusé le Rwanda de soutenir le M23, ce que Kigali nie.

Les États-Unis ont alloué plus de 147 millions de dollars d’aide étrangère au Rwanda en 2021, ce qui en fait le plus grand donateur bilatéral du Rwanda. Menendez a également cité ce qu’il a qualifié d’accusations crédibles selon lesquelles le gouvernement rwandais musellerait les critiques chez lui et ciblerait les dissidents vivant à l’extérieur du pays.

Le département d’Etat américain revoit ses politiques en réponse aux événements sur le terrain et consultera étroitement le Congrès sur la question de l’aide au Rwanda, a déclaré lundi le porte-parole du département, Ned Price.

« Nous avons déjà dit que nous étions préoccupés par la montée des tensions entre la RDC et le Rwanda », a déclaré Price lors d’un point de presse régulier, exhortant les deux parties à faire preuve de retenue et à engager le dialogue. Un porte-parole du gouvernement rwandais n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Stéphie MUKINZI M & Reuters/CC



Le vice-premier ministre en charge de la Fonction Publique Jean-Pierre Lihau, s'est rendu le mercredi 27 juillet 2022, au bâtiment de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), ex-ONATRA, pour évaluer le niveau des dégâts occasionnés par l'incendie qui a ravagé également le siège du secrétariat général à l'économie.

Pour Jean-Pierre Lihau, ce qui s'est passé à l'immeuble de l'ex-ONATRA est un drame terrible qui mérite d'être bien géré par le gouvernement de la République.

« Je suis d'abord venu pour réconforter et exprimer au nom du Premier ministre chef du gouvernement, toute notre solidarité et notre compassion aux agents et fonctionnaires de l'administration de l'économie. Ce qui s'est passé ici est un drame terrible qui mérite d'être bien géré par le gouvernement de la République », a dit Jean-Pierre Lihau.

En outre, Jean-Pierre Lihau a indiqué que c'est sous le leadership du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, que le gouvernement envisage déjà de doter rapidement le secrétariat général à l'économie d'un siège provisoire en attendant la réhabilitation de l'immeuble de l'ex-ONATRA.

« J'ai clairement indiqué que toutes les dispositions, évidemment, seront prises pour leur relogement. D'abord des dispositions transitoires rapides, ensuite des dispositions pour examiner la possibilité de doter une fois pour toutes cette administration d'un immeuble autonome. Toutes les dispositions seront prises pour la réhabilitation de l'immeuble », a-t-il ajouté.

Pour rappel, cet incendie s’était déclaré lundi dernier. Pour le moment, les causes de ce drame restent inconnues alors que l’ampleur des dégâts est encore à déterminer. Une enquête a été diligentée pour déterminer les raisons de cet incendie.

Roberto Tshahe



Après le report de la CAN 2023, le calendrier des éliminatoires pour la compétition se voit modifié. Les deux journées prévues en septembre auront lieu en mars 2023.

A en croire les informations du journaliste de Canal+ Afrique, Malick Traoré, la CAF a officiellement tranché pour le report des deux prochaines journées des éliminatoires de la CAN 2023 prévues en septembre 2022 au mois de mars 2023.

C’est la conséquence directe du report de la CAN 2023, initialement prévue du 23 juin au 23 juillet en Côte d’Ivoire, aux mois de janvier et février 2024.

Les sélections africaines pourront donc profiter pour organiser des matchs amicaux sur les prochaines dates FIFA. Une bonne nouvelle pour celles qui sont qualifiées pour la Coupe du monde (Cameroun, Maroc, Ghana, la Tunisie et le Sénégal) qui souhaitaient avoir du temps pour mieux se préparer.

De leur côté les Léopards de la République Démocratique du Congo vont affronter au cours du mois de mars 2023 les Mourabitounes de la Mauritanie, au stade des martyrs de Kinshasa, avant d'aller au stade olympique de Nouakchott; dans le cadre des éliminatoires de la CAN Côte d'Ivoire 2023.

Rappelons que les fauves congolais ont perdu leurs deux premières rencontres de ces éliminatoires. D'abord face aux Panthères du Gabon (0-1) à Kinshasa, puis devant les Crocodiles du Nil du Soudan (2-1) à Omdurman.

africatopsports.com/CC

 


L'international congolais, Jackson Muleka a fait ses débuts avec Besiktas JK, lors de la défaite (1-2) face au Deportivo Alavés, le mardi 26 juillet 2022, à l'Estadio Camilo Cano, en match amical de pré-saison.

Titulaire, l'attaquant des Léopards de la République Démocratique du Congo a inscrit l'unique but de sa formation sur une passe de Welinton Souza Silva à la 2ème minute de jeu.

Muleka et ses coéquipiers vont poursuivre la pré-saison face à Sampdoria, le samedi 30 juillet prochain, au Vodafone Park. La rencontre est prévue à 17h00, heure de Kinshasa.



Les Léopards A' de la République Démocratique du Congo vont matcher les Diables rouges du Congo, ce mercredi 27 juillet 2022, au stade Alphonse Masamba Débat, à 15h30, en amical, en marge des éliminatoires de la 7ème édition du Championnat d'Afrique des Nations)CHAN) Algérie 2023.

Les 28 joueurs sélectionnés par Otis Ngoma ont effectué leur première séance d'entraînement, le mardi à Masamba Débat, quelques minutes après leur arrivée à Brazzaville, en provenance de Kinshasa.

Les Fauves congolais vont affronter les Sao du Tchad, le 28 août et 04 septembre prochain, au stade des martyrs de Kinshasa, dans le cadre des éliminatoires du CHAN Algérie 2023.

Juste après cette double confrontation, les Léopards locaux marcheront le Qatar, le samedi 10 septembre, à Vienne, en Autriche, dans le cadre d'un match amical international.

Gratis Makabi



L'artiste musicien, Innoss'b va se produire pour la première fois au Togo, ce vendredi 29 juillet 2022, dans la salle Concorde de l'hôtel 2 février à Lome.

D'après le service de communication du jeune leader, le comédien ivoirien Michel Gohou sera l'invité spécial de ce rendez-vous de grande envergure, et une bouteille de champagne sera offerte dans chaque table VIP.

Juste après cette prestation, le chanteur congolais va débuter sa tournée américaine, le vendredi 05 août prochain à New-York , avant d'atterrir dans 5 autres villes choisies.

Après New-York, Innoss'b donne rendez-vous à ses mélomanes des USA, le lendemain à Chicago, en Illinois, le 12 du même mois à Washington DC, le 13 à Atlanta, en Géorgie, le 19 à Denver, dans le Colorado, et le 20 à Dalas, au Texas où il va clôturer cette tournée.

Auteur de plusieurs singles à succès depuis le début de sa carrière professionnelle en 2014, Innoss'b compte à son actif un album intitulé "Mortel-06" sorti en décembre 2021, et plusieurs morceaux qui bercent la nouvelle génération depuis plus d'une demie décennie, tels que Pola, Eleko, Ozo beta mabe, Elengi ya mbongo, Mon boulot, Achour, Yo pe et autres.

Il a eu à collaborer avec plusieurs chanteurs de renom, tels que Koffi Olomide, Werrason, Ferré Gola, Fabregas, Rebo Tchulo, Hiro, Damso et Diamond Platnumz.

Gratis Makabi



Le gouvernement congolais a appelé, mardi 26 juillet, la population au calme, après les manifestations hostiles à la MONUSCO à Goma et Butembo (Nord-Kivu).

Cet appel est contenu dans une dépêche de la Primature du mardi 26 juillet, élaborée à la suite de la réunion d’urgence présidée par le Premier ministre Sama Lukonde.

« Le message essentiel, c'est de lancer un appel au calme. Rien ne peut justifier la violence, rien ne peut justifier d'aucune manière une quelconque forme d'attaque sur les installations de la MONUSCO. Nous avons les éléments d'informations qui renseignent qu'il y a des personnes qui veulent s'en prendre à tout le personnel de la MONUSCO. Il ne faut pas tomber dans l'amalgame. Il ne faut pas se tromper d'ennemis. Parce qu'au sein de la MONUSCO, il y a non seulement des étrangers mais aussi des compatriotes congolais », a souligné le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. 

Au cours de cette réunion, a fait savoir Muyaya, le chef du gouvernement ainsi que les responsables de l’ONU ont planché sur les émeutes de Goma et Butembo et le retrait progressif de la MONUSCO de la RDC.

« Il était important que l'on puisse réunir les responsables de la mission qui sont nos partenaires dans le travail pour le retour de la paix notamment dans la partie Est de la RDC pour faire le point de la situation. Mais malheureusement, il y a eu des morts, 15 au total : 12 du côté congolais et 3 du côté des casques bleus et des dégâts matériels importants. Le plus urgent au cours de cette réunion, étaient des dispositions en cours et qui doivent être prises parce que nous, Gouvernement de la RDC, nous avons le devoir, conformément à l'accord de siège qui nous lie avec les Nations-Unies, d'assurer la sécurité des installations de la MONUSCO et de son personnel », a indiqué le ministre de la Communication et des Médias.

Des éléments à renforcer 

Au regard du retrait de la MONUSCO de la RDC, le représentant spécial-adjoint en charge des opérations, Khassim Diagne a souligné la nécessité de travailler avec les autorités congolaises pour voir ensemble des éléments qu'il faut renforcer tout en tenant compte de la situation sur le terrain. 

« Je voudrais, au nom de mes collègues qui m'accompagnent, au nom de la Représentante spéciale, remercier le Gouvernement, le Premier ministre qui vient de nous réunir avec quelques membres du cabinet pour faire le point sur la situation sécuritaire qui prévaut en ce moment à l'Est et encore une fois réitérer notre entière disponibilité à travailler avec le gouvernement pour tirer la lumière sur ces faits. Mais en même temps rappeler, comme l'a dit le ministre, que la MONUSCO est ici en soutien aux autorités congolaises pour essayer de stabiliser les zones encore occupées par les groupes armés », a rappelé Khassim Diagne.  

« Dans ce soutien, il faut un partenariat fort. Il nous faut travailler dans la cohérence, dans l'harmonie. Comme l'a souligné le Ministre, nous avons un plan de transition. Il nous faudra donc nous retrouver pour regarder dans ce plan de transition, quels sont les éléments qu'il faudra accentuer, des éléments qu'il faudra améliore. Mais, je peux vous assurer de l'entière disponibilité du système des Nations-Unies pour accompagner les efforts du gouvernement congolais », a poursuivi Khassim Diagne. 

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le Représentant spécial adjoint en charge des opérations et chef de mission par intérim, M. Khassim Diagne, le directeur des affaires politiques des Nations-Unies en RDC, le coordonnateur des affaires humanitaires et le directeur du Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l'homme, le vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, le vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur et Sécurité, la vice-ministre de la Défense et le ministre de la Communication et Médias ont pris part à cette réunion.  

radiookapi.net/CC



A travers une déclaration faite ce mardi 26 juillet, après deux jours de manifestations anti-Monusco notamment dans les villes de Goma et de Butembo, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant Général Constant Ndima Kogba a interdit toutes manifestations sur la voie publique.

Le Lieutenant Général Constant Ndima Kogba explique dans sa communication que cette décision est prise suite aux actes de pillage, de vandalisme, de destruction méchante et l’atteinte aux propriétés publiques et privées provoqués par les manifestants lors de deuxième dernières marche anti-Monusco organisé lundi et Mardi dans la ville de Beni, Butembo et Goma.

L’exécutif du Nord-Kivu qui dit comprendre le ras-le -bol, l’exaspération et le niveau de déception de la population, juge cependant, intolérables et inacceptables les dérapages enregistrés ci et là sur le terrain ainsi que la récupération de la situation par les pêcheurs en eaux troubles avec comme conséquences des pertes matériels et en vies humaines et de blessés parmi les populations civiles, les militaires et policiers ainsi que les casques Bleus.

« Face à cette situation très préoccupante et inquiétante qui doit vite être maîtrisée, je joins la police nationale congolaise et les autres forces de sécurité de prendre toutes mesures qui s’imposent pour interdire toutes les manifestations sur la voie publique, rétablir l’ordre immédiat et remettre les choses dans le droit », a déclaré Constant Ndima Kogba dans cette communication parvenue à POLITICO.CD

Le bilan de ces manifestations successives s’est alourdi après la manifestation du mardi. Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le bilan provisoire est désormais de quinze (15) morts parmi lesquels trois (3) membres de l’ONU dont un casque bleu et deux (2) éléments de la Police des Nations-Unies et douze (12) civils ainsi que soixante-et-un (61) blessés.

Carmel NDEO



Plus de 2.500 cas de rougeole dont 20 décès sont recensés dans la province du Kasaï-Oriental.

C'est le médecin chef de la Division provinciale de la santé du Kasaï-Oriental, Nestor Tshiteku qui a confirmé cette information, le mardi 26 Juillet 2022.

« Aujourd'hui, nous sommes à 2.538 cas dont 20 décès. Il y a beaucoup plus les enfants de 6 à 59 mois qui sont touchés. Mais ce qui est vrai est que toutes les 19 zones de santé sont touchées par l'épidémie », a-t-il martelé.

Le chef de la division provinciale de la santé ajoute également que ses équipes ne disposent pas de moyens pour organiser la riposte cette contre cette maladie.

« Nous constatons que même là où il y a eu riposte, les cas reviennent encore. Il fallait normalement couvrir toutes les 10 zones de santé de la ville mais malheureusement faute de moyens nous en avons organisé dans 5 zones seulement. Ce qui fait que l'épidémie persiste. C'est pourquoi nous tendons la main vers nos partenaires techniques et financiers pour que nous puissions arriver à vacciner nos enfants qui sont frappés par cette maladie. Non seulement nos partenaires techniques et financiers mais que notre gouvernement puisse nous venir en aide », a-t-il poursuivi.

Il sied de noter que l'épidémie de rougeole ne cesse de se propager dans la province du Kasaï-Oriental. Les autorités sanitaires s'emploient à maîtriser la maladie qui est déjà déclarée dans toutes les zones de santé de la région. Cependant, les moyens de riposte font défaut. D'où cet appel du médecin chef de la division provinciale de la Santé pour inciter les partenaires et le gouvernement à intervenir pour qu'une solution soit trouvée.

Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi



Malgré qu'elle détient le permis de coupe, la société chinoise "Congo King" n'a pas réussi, le dimanche 24 juillet, à lancer les travaux d'exploitation forestière dans le groupement de Moweya, dans la province de la Mongala.

Des habitants l'en ont empêché pour n'avoir pas préalablement négocié et signé un cahier des charges reprenant les ouvrages qu'elle doit réaliser en faveur de la communauté locale ayant droit, comme le veut l'article 89 du code forestier.

Joint au téléphone, le ministre provincial de la justice de la Mongala, Georges Engbu, a reconnu que les chinois n'avaient pas respecté ce préalable légal avant de l'inviter à Moweya pour qu'il lance les travaux d'exploitation.

« Etant en ordre avec les documents administratifs, notamment le permis de coupe, les responsables de Congo King étaient venus voir le gouvernement provincial pour que nous puissions lancer les travaux d'exploitation à Moweya. Il se fait malheureusement qu'ils n'avaient pas encore trouvé un arrangement avec les communautés locales comme l'exige la loi. (...) En arrivant sur terrain, nous avons constaté que rien n'a été fait », a dit à 7SUR7.CD le mardi 27 juillet  celui qui fait l'intérim du gouverneur.

A croire Georges Engbu, il a demandé aux deux parties de se rendre à Lisala, chef-lieu de la province, pour négocier et signer ce cahier des charges.

« Vu que le gouvernement provincial est censé protéger les intérêts de la communauté locale, selon le programme du chef de l'Etat qui est le peuple d'abord, nous avons demandé à toutes les parties de se retrouver à Lisala pour discuter et éventuellement signer ce contrat social. Ce n'est qu'après que nous allons lancer lesdits travaux », a-t-il précisé.

Et d'ajouter : « Pour négocier, la communauté locale sera accompagnée par la société civile qui a de l'expertise. La Mongala est une province qui a trop de forêts et des organisations de la société civile qui ont de l'expertise dans la négociation ».

De plus en plus des voies s'élèvent en RDC pour fustiger la pauvreté dans laquelle vivent les communautés locales dans plusieurs territoires alors que des sociétés étrangères exploitent leurs forêts.

Selon une étude publiée en mai dernier par le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR), seulement 38% des clauses sociales ont été honorés par les entreprises d'exploitation forestière dans les provinces de l’Equateur, Mai-Ndombe, Mongala, Tshopo et Tshuapa entre 2011 et 2020.

Bienfait Luganywa

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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