La famille de Patrick Lyoya, le jeune congolais tué le 4 avril par un policier aux États-Unis dans le Michigan, est en état de choc après la publication des vidéos sur la mort de leur fils.
Dans un entretien avec Fox10, un média américain, Peter et Dorcas Lyoya, parents de la victime, ont expliqué la douleur qu'ils ressentent face à cet événement tragique.
"Je pensais qu'aux États-Unis, nous étions à l'abri de l'insécurité qu'on a fui au Congo. Je suis profondément peinée, je veux que justice soit faite pour la mort de mon fils", s'est exprimée Dorcas Lyoya, la mère de la victime.
Composée de six enfants, la famille Lyoya avait immigré aux États-Unis en 2014 pour fuir la guerre au Congo. Un départ synonyme de confort et d'opportunités de réussite que les parents de Lyoya espéraient pouvoir offrir à leurs enfants.
"Contrairement au Congo, je pensais qu'aux États-Unis quand on croise un policier, on est en sécurité. Ce qui me fait le plus pleurer c'est que mon fils a été tué par un policier américain", déclare Peter Lyoya, le père de la victime.
Père de deux enfants, Patrick Lyoya était l'aîné de la famille. D'après des vidéos de sa mort tragique publiées récemment, tout avait commencé par un contrôle de permis de conduire avant que la situation ne dégénère jusqu'au coup de feu fatal qui l'a touché au niveau de la nuque.
La représentation des États-Unis en RDC, à travers l'ambassadeur américain Mike Hammer, s'est entretenue hier avec les autorités congolaises à propos de cette affaire.
"Cet incident terrible fait l'objet d'une enquête afin que la responsabilité et la justice puissent suivent", a déclaré Mike Hammer après sa rencontre avec Christophe Lutundula, vice-premier ministre congolais des affaires étrangères.
Pendant ce temps, aux États-Unis, la mobilisation continue pour exiger que le policier impliqué dans la mort de Patrick Lyoya soit jugé et sanctionné.
CC
Le film documentaire congolais intitulé “Libende Boyz” a été projeté en avant-première mondiale ce mercredi 13 avril à Nyon en Suisse, au Festival Vision du réel. Cette projection marque également la sortie de ce film de 46 minutes consacré à l’histoire des rappeurs de la ville de Beni, au Nord-Kivu, qui rêve de la paix en cette partie de la RDC en proie à des tragédies depuis plusieurs années.
Le film a connu aussi des projections scolaires en début de semaine dans la même ville, devant 250 à 300 élèves, tous réagissant de diverses manières face à une réalité qui leur est, pour beaucoup, étrangère. Le film revêt un caractère universel, nous a fait savoir la réalisatrice. L’histoire peut parler à un jeune qui se trouve à Nyon, à Canberra, n’importe où, ajoute-t-elle.
L’actualité qui a dominé ces derniers jours dans la partie Est du pays est celle de la résurgence de la rébellion M23. Elle a pris le contrôle d’une dizaine de villages au Nord-Kivu en plein état de siège avant d’annoncer un cessez-le-feu unilatéral et le retrait de certaines de zones conquises en vue de donner la chance au dialogue avec le gouvernement congolais. Le premier ministre, Sama Lukonde et sa suite ont séjourné dans cette province pour l’évaluation de l’état de siège qui dure depuis près d’un an.
C’est dans un contexte similaire depuis 2014 que les rappeurs appelés “Libende Boyz” travaillent. Ils produisent des chansons dans lesquelles ils parlent de leur vie de tous les jours qui n’est pas faite seulement de moments de tristesse, en donnant l’espoir que la paix reviendra.
Un film sur la vie quotidienne
Wendy Bashi qui a écrit ce film documentaire, est journaliste. Elle vit en Europe et travaille pour un média allemand. Dans cet état des choses, il lui est arrivé de traiter des sujets sur la sécurité Est congolaise à distance en utilisant des dépêches. Éloignée de la vraie réalité, elle a dû se rendre sur place pour la palper. Elle est tombée sur des artistes qui l'ont marquée.
« J’ai eu envie d’aller voir, par moi-même, ce qui se passe sur le terrain, mais surtout, j’ai eu envie de raconter autre chose que du factuel. J’ai eu envie de me rapprocher le plus possible des gens pour raconter leur vécu, leur quotidien dans cette partie du monde où des gens vivent des exactions, des violations de droit de l’homme au quotidien », a-t-elle raconté à la presse.
Tourné en RDC avec une post production en Belgique, le film est aussi la découverte d’une population ouverte et hospitalière, prête à faire entendre, à travers les médias, sa voix dans le monde. Les témoignages et réactions sont celles de ceux qui vivent au quotidien ce que beaucoup n’apprennent que dans la presse.
Emmanuel Kuzamba
Proche de la première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu Ntubuanga, est soupçonné d’atteinte à la sécurité nationale, a écrit Stanis Bujakera Tshiamala dans le magazine Jeune Afrique. Mais selon des proches du ministre des hydrocarbures, il s'agissait d'un dossier en rapport avec la pénurie des carburants. C'est ce qui explique, selon eux, que Mr Budimbu soit sorti libre des locaux de l'Agence nationale des renseignements (ANR).
« Interrogé sur la crise du carburant, après avoir expliqué les détails de sécurité du dossier, Didier Budimbu est sorti libre des bureaux de l’Agence nationale des renseignements » a indiqué ses proches.
Le ministre s’était rendu personnellement mercredi 12 avril à l'ANR répondant à une invitation pour « une séance de travail » avec l’Administrateur directeur général Jean-Hervé Mbelu Bionsha. Après 24 heures à l’ANR, il a été relâché jeudi 14 avril en fin de journée.
Didier Budimbu Ntubuanga était ces derniers jours très impliqué dans la résolution de la crise du carburant. On l’a vu parfois descendre sur le terrain et visiter certaines stations-essence. Il était également associé aux discussions avec les pétroliers sur des éléments devant figurer dans la nouvelle structure des prix du carburant en RDC.
Lui et ses équipes travaillaient également sur le dossier en rapport avec le projet de lancement d'appels d'offres sur les blocs pétroliers ouverts à l'exploration dans les différents bassins sédimentaires de la RDC, dossier approuvé à la 48e réunion du conseil des ministres.
Avant d’occuper le poste de ministre des hydrocarbures, Didier Budimbu Ntubuanga a été vice-ministre d'enseignement primaire, secondaire et technique EPST dans le gouvernement Ilunga Ilunkamba.
Ali Kalonga avec actualité.cd
Bien négocier l’acte 1 des quarts de finale de la Coupe de la Confédération ce dimanche face à Pyramids FC d’Égypte, est la missions des corbeaux de Lubumbashi attendus au pays de pharaons. 21 corbeaux ont embarqué à bord du vol ce mercredi destination le Caire pour affronter les héritiers des pharaons le 17 avril au stade du 30 juin.
Sans Trésor Mputu, Franck Dumas a fait confiance à son groupe homogène qui va à l’assaut d’un club assoiffé d’écrire une belle page d’histoire. Philippe Kinzumbi est de retour dans le groupe des badiangwenas. Pas de soucis pour les corbeaux qui se sont préparés sans peine dans leur centre de Futuka malgré l’absence du championnat.
Voici la liste des 21 soldats de Franck :
- Ibrahim Mounkoro
- Siadi Baggio
- Shaibu Suleman
- Benson Ochaya
- Tandi Mwape
- Issama Mpeko
- Ernest Luzolo Sita
- Kevin Mondeko
- Godet Masengo
- Adam Mbossu
- Zemanga Soze
- Kabaso Chongo
- Koffi Kouame
- Ngalamulume Bato
- Glody Likonza
- Philippe Kinzumbi
- Merceil Ngimbi
- Etienne Mayombo
- Patient Mwamba
- John Bakata
- Jephté Kitambala
Kanyinda Mbenga
La Renaissance de Berkane de Jean-Florent Ibenge Ikwange et Chadrac Muzungu ont pris le dessus (4-2) aux tirs au but devant celle du Difaâ El Jadida de Dieumerci Mukoko Amale. C’était dans le cadre des 8èmes de finale de la Coupe du Trône . Le score était de zéro but partout (0-0 )à l’issue du temps réglementaire.
C’est une 2ème qualification de suite dans cette compétition après celle des 16èmes de finale. C’est une place en quarts de finale qui a été bien assurée dans la douleur, certes, mais l’essentiel a été fait. Muzungu a joué à Berkane et Amale du côté du Difaâ.
Avant de reprendre le championnat le jeudi 28 août en déplacement à Khouribga, ils joueront leur quart de finale en Coupe de la Confédération face à Al Masry (Égypte) en commençant par la manche ce dimanche 17 avril.
SportRDC/CC
La collecte des données du secteur de l'exploitation minière artisanale et et à petite échelle (EMAPE) a été lancée à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, le mercredi 13 avril dernier.
C'est Fifi Masuka Saïni, vice-gouverneure de cette province, qui a procédé à ce lancement au nom de la ministre congolaise des Mines, Antoinette N'samba.
Prenant la parole, Fifi Masuka a promis à l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE RDC) qui organise ces travaux, "tout son accompagnement pour la réussite des ateliers".
Selon le coordonnateur de l'ITIE, l'objectif de ces travaux est d'établir la transparence et la bonne gouvernance dans les mines de manière générale.
"Depuis 2007, nous publions le rapport du secteur industriel et nous avons bien maîtrisé ce secteur là. Et maintenant,
les statistiques montrent qu'il y a une bonne partie de nos exportations qui proviennent du secteur minier artisanal. C'est pourquoi les parties prenantes à l'ITIE ont décidé que cette-fois nous allons élargir les périmètres de nos rapports miniers vers le secteur minier artisanal. C'est pour cela que nous sommes là", a déclaré Jean-Jacques Kayembe.
Il a justifié la décision d'intégrer le secteur minier artisanal par le souci de permettre à la population congolaise de se faire une juste idée dudit secteur.
"Nous allons faire 3 rapports du secteur artisanal sur la filière cuivre-cobalt, la filière 3T et or. La filière du diamant. C'est le but de cette activité. Il faut qu'on intègre ce secteur pour que le congolais puisse avoir une idée claire et nette de ce qui se passe dans le secteur artisanal menier", a-t-il ajouté.
Signalons que la même activité sera organisée à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le vendredi 15 avril de l'année en cours, sous l'égide de la ministre nationale des Mines.
Marcelo Mfumu depuis Kolwezi
Cela va faire un moment que des sextapes mettant en scène des jeunes écolières circulent sur les réseaux sociaux. Si avant elles apparaissaient à visage couvert, actuellement elles le font à visage découvert. Le phénomène prend de l'ampleur et devient préoccupant.
Pour le professeur Valéry Kabiena Kuluila de l'université officielle de MbujiMayi,c'est un phénomène social lié au choc des cultures et à la modernité.
L'enseignant insiste sur le fait qu'en voulant faire comme les autres, ce phénomène s'accompagne inéluctablement de la dépravation des mœurs.
Il est à noter que ces vidéos circulent librement dans les téléphones des jeunes, ce qui fait dire au professeur Kuluila que l'interdit a le pouvoir d'attirer. Le fait que les parents ont fait de la question sexuelle un tabou, les jeunes se sentent libérés du pouvoir de la coutume et de la culture en tchatant sur leurs téléphones.
"Sans être sous le contrôle des parents, les jeunes sont branchés au monde et finissent par découvrir ce qui était tabou" souligne l'enseignant.
Pour Chapel Kabangu, acteur au sein de la société civile, les victimes sont souvent les jeunes filles, et ce, pour plusieurs raisons. "Ces vidéos polluent nos milieux et les victimes tombent dans le piège de la technologie, " s'offusque-t-il.
Quid du contrôle parental?
De son côté, Rosette, une jeune fille qui vient de quitter l'université, explique que ces vidéos sont déplorables parce que c'est l'image de la femme qui est écornée.
"Les jeunes garçons n'ont plus de difficultés à déshabiller une fille. La nudité des femmes n'est plus cachée vu qu'ils peuvent y avoir accès à tout moment sur leurs téléphones," révèle Rosette.
Francine Kapinga a des filles qui possèdent des téléphones Android. Pour elle,ce phénomène est dû à la négligence des parents, c'est la raison pour laquelle elle contrôle régulièrement les téléphones de ses enfants.
Quelles solutions pour lutter contre ce fléau?
Si le phénomène est réel, les propositions de solutions quant à elles, diffèrent selon les interlocuteurs.
Le professeur Kuluila propose que la culture soit préservée.
"Chacun de nous devra préserver sa culture et ne pas imiter celle de l'autre. Les parents doivent bien éduquer les enfants " assène-t-il.
Rosette partage l'avis du professeur Kuluila, pour elle, tout passera par l'éducation sexuelle. "Les parents doivent briser le tabou et parler clairement de la sexualité à leurs enfants sans langue de bois," insiste la jeune femme.
Et en parlant des parents, Francine Kapinga ne s'avoue pas vaincue. "Nous devons faire de nos enfants nos amis, de cette façon nous parlerons de tout".
À cette proposition, Chapelle Kabangu ajoute la sensibilisation pour briser les stéréotypes, ensuite, il insiste sur le dialogue avec les jeunes filles qui sont les potentielles victimes, et enfin, la dénonciation et la sanction des récidivistes.
"Nous avons le représentant de Facebook et Google ici, il y'a lieu de bloquer ceux qui diffusent ces vidéos ou les géolocaliser pour les arrêtés car il en va de l'intérêt de nos filles" a t-il conclu.
Marie Jeanne Molly Mupela à MbujiMayi
Plusieurs dizaines de manifestants se sont rassemblés mercredi soir à Grand Rapids, dans le Michigan (nord des Etats-Unis), après la publication de vidéos montrant la mort d'un jeune homme noir, tué par un policier blanc.
L'une des quatre vidéos du drame survenu le 4 avril, montre le policier allongé sur le dos de Patrick Lyoya, âgé de 26 ans, avant qu'il ne lui tire, selon toute vraisemblance, dans la tête. Selon les médias américains, il était d’origine congolaise.
Une altercation entre Patrick Lyoya et le policier avait éclaté après un contrôle routier, et peu avant le tir, les deux hommes semblaient se débattre au sol pour prendre le contrôle du pistolet électrique du policier. Le nom de ce dernier n'a pas été révélé.
Selon des images de l'antenne locale de la chaîne ABC, plusieurs dizaines de personnes s'étaient rassemblées dans le centre-ville de Grand Rapids, une agglomération du Michigan de quelque 200.000 habitants. Les manifestants portaient des pancartes "Black Lives Matter" ("les vies noires comptent"), et scandaient "pas de justice, pas de paix".
"Je considère cela comme une tragédie", a déclaré le chef de la police de Grand Rapids Eric Winstrom à propos de l'évènement du 4 avril, lors d'une conférence de presse mercredi où les vidéos ont été dévoilées.
"La perte d'une vie, quelles que soient les circonstances, est triste, et je sais que cela aura un impact sur notre ville", a-t-il ajouté.
La société américaine a été secouée ces dernières années par les décès d'hommes noirs tués par des policiers, particulièrement après qu'un policier blanc à Minneapolis s'est agenouillé sur le cou de l'Afro-Américain George Floyd en 2020.
Les images de la mort de George Floyd, dans la rue face contre terre, et après qu'il eut maintes fois répété ne plus pouvoir respirer, avaient choqué dans le monde entier.
Son nom était ainsi devenu, aux côtés d'autres, un emblème du mouvement Black Lives Matter lors des grandes manifestations antiracistes de 2020.
Le policier à Grand Rapids a été placé en congés payés en attente des résultats de l'enquête menée par la police de l'Etat du Michigan, a déclaré Eric Winstrom.
AFP avec CC/ACTUALITE.CD
Didier Budimbu Ntubuanga, ministre des hydrocarbures depuis le 12 avril 2021, est toujours dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon ses proches contactés par la presse, on ne sait toujours pas sur quoi son audition porte. Est-il qu’il a passé la nuit dans un local des services des renseignements où il s’était rendu personnellement la veille répondant à une invitation pour « une séance de travail » avec l’Administrateur directeur général Jean-Hervé Mbelu Bionsha.
Depuis, ses téléphones sont éteints et aucun de ses proches n’a pu avoir accès à lui.
Didier Budimbu Ntubuanga était ces derniers jours très impliqué dans la résolution de la crise du carburant. On l’a vu parfois descendre sur le terrain et visiter certaines stations-essence. Il était également associé aux discussions avec les pétroliers sur des éléments devant figurer dans la nouvelle structure des prix du carburant en RDC.
Lui et ses équipes travaillaient également sur le dossier en rapport avec le projet de lancement d'appels d'offres sur les blocs pétroliers ouverts à l'exploration dans les différents bassins sédimentaires de la RDC, dossier approuvé à la 48e réunion du conseil des ministres.
Avant d’occuper le poste de ministre des hydrocarbures, Didier Budimbu Ntubuanga a été vice-ministre d'enseignement primaire, secondaire et technique EPST dans le gouvernement Ilunga Ilunkamba.
actualite.cd/CC
Jules Alingete, Inspecteur général des finances, a fait savoir que la patrouille financière de l'IGF a été placée dans plusieurs entreprises et établissements publics de la RDC afin de contrôler les mouvements des finances. Il affirme que depuis l'installation de cette patrouille, les prédateurs des fonds publics connaissent des difficultés pour s'emparer des fonds publics.
"Nous avons placé la patrouille financière dans plusieurs entreprises et établissements publics où il y avait un mouvement important des fonds. Il y a aujourd'hui des inspecteurs de l'IGF en permanence à la SNEL, Foner, Regideso, FPI, OCC, SCTP, Gécamines, CNSS... Ces missions ont produit des résultats. Nous avons constaté la présence de plusieurs prédateurs avec des faux marchés, des faux fournisseurs et prestataires... Ils sont aujourd'hui en difficulté avec l'IGF. Nous contrôlons chaque jour ce qui sort dans ces entreprises", a-t-il précisé.
En effet, selon Jules Alingete grâce aux missions de l'IGF, le PCA de la Société Congolaise des Transports et des Ports (SCTP), Emmanuel Mbo, qui est l'un de ses cousins, a été transféré à la prison de Makala, sur ordre du Procureur général de la cour d’appel de la Gombe. Ce, après avoir été accusé de surfacturation dans un contrat de réhabilitation de 2 quais du port de Matadi, de faux en écriture et d’usurpation du pouvoir.
"Le PCA de la SCTP, "Ex Onatra" qui est à Makala est mon cousin. Je ne peux rien faire pour lui. Il venait me voir en tout moment pour chercher la solution. Je lui ai demandé de faire attention. Les conclusions de la mission de l'IGF ont prouvé qu'il y a eu mauvaise manipulation des finances publiques à l'ex Onatra", a dit Jules Alingete.
Afin de lutter contre la corruption, Jules Alingete a appelé le peuple congolais à soutenir l'élan patriotique lancé par l'IGF dans la lutte contre la corruption.
"Nous voulons que tout le monde comprenne que la lutte contre la corruption est une affaire de tous les congolais. L'élan patriotique de l'IGF mérite l'accompagnement de tous. Nous devons tous nous investir. Cet élan ne doit pas s'arrêter. Si nous espérons à un Congo meilleur, on doit s'impliquer dans la lutte contre la corruption. C'est un travail qui peu nous prendre pratiquement 10 ans. J'invite la presse à combattre la corruption pour faire trembler les prédateurs", a-t-il ajouté.
Notons que l'Inspection Générale des Finances est composée de deux cents soixante inspecteurs des finances et elle est placée sous l'autorité directe du président de la République.
Jordan MAYENIKINI