Le tribunal militaire du Nord-Kivu, garnison de Beni, siégeant en matière répressive au premier degré poursuit la série de condamnations à l'encontre des présumés rebelles ADF.

Lors de l'audience du vendredi 11 mars 2022, deux autres condamnations à 15 ans de servitude pénale ont été prononcées.

La sentence a été rendue par le major Kalambayi Mufungayi, qui a été président du jour au compte du tribunal.

La première condamnation a été infligée à Kavugho Mayani, habitante du quartier Rwangoma commune de Beu, dans la ville de Beni.

« Elle était collaboratrice et assurait la communication des rebelles ADF », a déclaré le président du tribunal.

Le deuxième condamné du nom de Kambale Mbweki, poursuivi pour assistance aux rebelles, a également écopé de 15 ans de prison ferme.

Dans la foulée, tous les deux condamnés paieront une amende de 200.000 Francs Congolais, précise le juge.

Toutefois, suite à l'insuffisance de preuves, le prévenu Paluku Mwami, a été acquitté par le tribunal.

La sentence de ce vendredi intervient au lendemain d'une autre prononcée sur le même lieu où trois ADF dont un sujet Ougandais ont été condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison.

Bantou Kapanza Son depuis Beni



La justice du Sénégal vient de condamner la BBC dans le procès qui l’oppose au journaliste congolais Jacques Matand, employé par la chaîne et limogé en février 2020 pour l’interview qu’il avait accordé en novembre 2019 au politologue Charles Onana au sujet de son livre : « Rwanda : la vérité sur l’opération Turquoise ».

La décision rendue par le juge sénégalais du tribunal du travail de Dakar qualifie le limogeage de Jacques Matand par la BBC de « licenciement abusif » et condamne la chaîne à payer 10 millions de francs CFA (15000 euros environ) au journaliste congolais.

Dans sa lettre de licenciement à Jacques Matand, la rédactrice en chef  de la BBC, Anne Look Thiam, d’origine américaine, avait affirmé que la chaîne avait pris cette décision de l’évincer suite à « la plainte du gouvernement rwandais » de Paul Kagame qui n’avait manifestement pas apprécié que le politologue Charles Onana soit reçu sur les antennes de la BBC pour parler de son livre. Ce livre est le résultat d’une longue enquête dans les archives du conseil de sécurité de l’ONU sur les tragiques événement de 1994 au Rwanda et en République  Démocratique du Congo (RDC).

Selon les statistiques internes de la BBC, cette interview de Charles Onana avait été la plus écoutée et ses taux d’audience avaient dépassé d’autres émissions du même format.  

Après avoir auditionné et confronté le journaliste congolais et les représentants de la BBC, le juge a considéré qu’il n’y avait aucun élément prouvant que Jacques Matand avait commis une faute professionnel.

L’avocat du journaliste, maître Clédor Ly, vétéran du barreau de Dakar et redoutable procédurier, avait exigé d’avoir la preuve de la plainte du gouvernement rwandais contre l’interview de Charles Onana. Mise en difficulté, la BBC n’a pu produire le moindre document.

A-t-elle eu peur d’exposer les autorités rwandaises qui avaient interdit en 2014 la diffusion sur leur territoire des émissions de la BBC à la suite du documentaire Rwanda’s untold story de la chaîne britannique révélant les crimes commis par Paul Kagame et ses hommes en 1994 ?

Le livre sur l’Opération Turquoise, considéré comme le premier ouvrage scientifique sur cette mission et préfacé par le colonel Luc Marchal (commandant des casques bleus belges de l’ONU en 1994 au Rwanda), va encore plus loin.

Il révèle que les rebelles du Front Patriotique Rwandais ont adressé plusieurs lettres au conseil de sécurité des Nations unies pour interdire toute intervention militaire de l’ONU au Rwanda alors que le génocide contre les Tutsi et le massacre de milliers de civils était en cours. L’auteur explique aussi la stratégie du FPR.

Charles Onana démontre à partir des cartes militaires d’état-major comment Paul Kagame et ses hommes ont planifié dès 1994 l’invasion de la République Démocratique du Congo et le pillage de ses ressources, confirmant ainsi les découvertes des experts de l’ONU dans le rapport Mapping.

Plusieurs documents confidentiels accablants produits dans cet ouvrage permettent de comprendre pourquoi le journaliste Jacques Matand est devenu une cible au sein de sa rédaction après la diffusion et le succès de l’interview réalisée avec Charles.

BBC/CC



Dans une vidéo publiée sur son compte Facebook et Instagram dans la nuit du vendredi 11 mars dernier,  l'international congolais Meschack Elia Lina a annoncé qu'il était prêt à revêtir le maillot de la sélection dès le 25 mars contre le Maroc, lors du match aller des barrages aux éliminatoires à la Coupe du Monde Qatar 2022.

Le buteur de Young Boys de Berne en Suisse lance la balle dans les camps du staff technique et de la Fédération congolaise de Football Association (FECOFA), en disant qu'il était disposé à jouer en cas de convocation. 

"Juste informé à mon peuple en RDC que je suis là et prêt à jouer le match contre le Maroc lors des barrages pour la coupe du monde le 25 mars prochain chez nous à Kinshasa. Au staff technique et à la Fédération de voir. Si je suis convoqué je viendrai avec amour", a-t-il dit dans la vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. 

Cependant, plusieurs versions ont été données par les autorités congolaises du football, que ce soit la Fédération ou le ministère des sports suite à l'absence répétée de Meschack Elia lors de la campagne de la phase des groupes. 

Le joueur était accusé de porter le statut de réfugié en Suisse après qu'il ait quitté "frauduleusement" la Belgique où il avait fait un test concluant à Anderletch en 2020. Le joueur avait disparu avec son manager et s'est retrouvé en Suisse avec le Young boys.

La dernière fois que Meschack Elia avait porté le maillot de la RDC en match officiel remonte à la Coupe d’Afrique des Nations 2019 en Égypte,  où les Léopards étaient éliminés en huitième de finale par les Bareas de Madagascar. 

Gede Luiz Kupa



Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

- Les forces russes visent Dnipro -L'armée russe a étendu vendredi son offensive à la grande ville de Dnipro, une cité industrielle sur le Dniepr, fleuve qui marque la séparation entre l'Est en partie prorusse et le reste du pays.

"Il y a eu trois frappes aériennes sur la ville, sur un jardin d'enfants, un immeuble d'habitations et une usine de chaussures (...) où un incendie s'est ensuite déclaré", ont raconté les services d'urgence ukrainiens.

La capitale ukrainienne ainsi que Marioupol, sur la mer d'Azov, Kryvy Rig, Kremenchug, Nikopol et Zaporijie sont les principales zones où se concentrent toujours les efforts des Russes, selon l'armée ukrainienne. Moscou cherche selon elle à éliminer les défenses ukrainiennes dans plusieurs localités à l'ouest et au nord de la capitale, Kiev, pour "bloquer" la ville.

- Zelensky en appelle aux mères de soldats russes -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi les mères de soldats russes à empêcher que leurs fils soient envoyés à la "guerre" en Ukraine.

"Je veux le dire encore une fois aux mères russes. Particulièrement, aux mères de conscrits. N'envoyez pas vos enfants à la guerre dans un pays étranger", a déclaré M. Zelensky, dans une nouvelle adresse vidéo diffusée sur Telegram.

"Vérifiez où est votre fils. Et si vous avez le moindre soupçon que votre fils pourrait être envoyé à la guerre contre l'Ukraine, agissez immédiatement" pour empêcher qu'il soit tué ou capturé, a-t-il lancé.

- Marioupol risque "une tragédie inimaginable" -Marioupol, un port stratégique du sud de l'Ukraine, encerclé et constamment bombardé par les Russes, est dans une situation "désespérée", selon un haut responsable de MSF, qui appelle à agir pour éviter "une tragédie inimaginable".

"Des centaines de milliers de personnes (...) sont littéralement assiégées", déclare Stephen Cornish, le patron de MSF Suisse et l'un des coordinateurs de l'action de l'ONG en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

- Nouvelles sanctions -Joe Biden a annoncé que les Etats-Unis et leurs alliés avaient décidé d'exclure la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial, ce qui ouvre la voie à l'imposition de sévères tarifs douaniers.

Le président américain veut aussi interdire les importations de vodka, diamants et produits de la mer russe.

Emmanuel Macron a prévenu, à l'issue du sommet de l'UE à Versailles, que les Européens étaient prêts à prendre des "sanctions massives" contre la Russie si la guerre se poursuivait.

- Eviter une "confrontation directe" Otan-Russie -Le président des Etats-Unis Joe Biden s'est engagé vendredi à "éviter" une "confrontation directe entre l'Otan et la Russie", car elle provoquerait "la Troisième Guerre mondiale".

"Nous n'allons pas mener une guerre contre la Russie en Ukraine", a martelé le dirigeant américain depuis la Maison Blanche.

- Un maire du sud enlevé par des soldats russes -Le maire de Melitopol a été enlevé vendredi par des soldats russes qui occupent cette ville du sud de l'Ukraine, ont affirmé des responsables ukrainiens, une information confirmée par le président Volodymyr Zelensky.

"Un groupe de dix occupants a enlevé le maire de Melitopol Ivan Fedorov", a indiqué sur son compte Twitter la Rada, le Parlement ukrainien. "Il refusait de coopérer avec l'ennemi", a-t-elle ajouté.

"Il s'agit de toute évidence d'un signe de faiblesse des envahisseurs (...) Ils sont passés à un nouveau stade de terreur dans lequel ils essaient d'éliminer physiquement les représentants des autorités ukrainiennes locales légitimes", a souligné M. Zelensky.

- Des combattants syriens côté russe -Le Kremlin autorise des ressortissants syriens à se porter volontaires pour combattre en Ukraine. Les volontaires sont "avant tout des ressortissants du Proche-Orient, des Syriens", a précisé le Kremlin.

"Il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat", a dit Vladimir Poutine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'utilisation à venir par la Russie "d'assassins syriens" pour "détruire" l'Ukraine.

- Zelensky remercie Varsovie pour son soutien -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait vendredi l'éloge des Polonais dans un long message vidéo, saluant "l'union extrêmement forte" qui s'est forgée entre les deux pays suite à l'invasion russe de l'Ukraine. 

"Lorsque qu'on vous fait du mal, il est très important d'avoir quelqu'un sur qui s'appuyer. Et quand l'ennemi met le pied dans votre maison, quelqu'un qui vous tend la main. Le matin du 24 février, je n'avais aucun doute sur qui me dirait +Frère, tu ne te trouveras pas seul face à l'ennemi+", a déclaré le président ukrainien dans ce message adressé au président Andrzej Duda, au Parlement et au peuple polonais.

- Craintes sur l'alimentation -Les pays du G7 ont demandé à la communauté internationale d'éviter toute mesure limitant les exportations de denrées alimentaires pour ne pas aggraver l'actuelle hausse des prix sur ce marché déstabilisé par la guerre en Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a averti que l'Europe et l’Afrique "seront très profondément déstabilisées sur le plan alimentaire" dans les 12 à 18 mois à venir en raison de la guerre.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a estimé que huit à 13 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de sous-nutrition dans le monde si les exportations alimentaires de l'Ukraine et de la Russie étaient durablement empêchées.

- 2,5 millions de réfugiés -Plus de 2,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion, dont plus de la moitié ont été accueillies en Pologne, et environ deux millions ont été déplacées en Ukraine même, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

AFP avec ACTUALITE.CD/CC



Le label, Sony Music a dévoilé le tracklist du prochain opus de l'artiste musicien, Ferré Gola intitulé "Dynastie" qui sera dans le bac, le vendredi 25 mars 2022.

L'album contient 17 titres et un bonus track, avec des tubes tels que "Ba yuma ba vida kala" en featuring avec Innoss'B, "Bendo" en collaboration avec l'artiste franco-congolais Chily, et Toc Toc chanté avec la chanteuse ivoirienne Josey.

Outre ces titres, l'on retrouve plusieurs chansons réalisées en solo, entre autres Marionnettes, Alita, Niveau, Marathon, Ifuniania, Okapi, Ça pique, Carte rose et Dose unique.

Dans le volume2 de Dynastie, Ferré Gola a réuni plusieurs de ses anciens collègues du Wenge Musica Maison Mère. Il s'agit de Céléo Scram, Bill Clinton, JDT Mulopwe, Aimelia Lias, Baby Ndombe, Serge Mabiala, Adjani, Papy Kakol, Michel Basse et Ali Mbonda.

Gratis Makabi



Le magazine, France Football a dévoilé, ce vendredi 11 mars 2022 les nouvelles règles pour l'attribution du Ballon d'or.

D'après le magazine français, la période prise en compte sera celle d’une saison et non plus celle d’une année ; Seuls les représentants des 100 premiers pays au classement FIFA pourront voter ; Et le critère numéro 1 sera désormais les performances individuelles, puis le palmarès.

Créé en 1956 par France Football, ce trophée récompense le meilleur joueur de football de l’année. Jusqu’en 1995, seuls les joueurs européens, évoluant dans un club européen pouvaient y prétendre. Il s’est ensuite peu à peu ouvert aux joueurs étrangers évoluant en Europe puis à toutes les nationalités en 2007. D’où le fait que des joueurs comme Pelé et Diego Maradona ne l’ont jamais remporté.

Jusqu’en 2009, le classement était établi par des journalistes internationaux. Puis entre 2010 et 2015, le Ballon d’Or est temporairement devenu la propriété de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) et était désigné par un jury étendu aux membres de la Commission du Football de la FIFA ainsi qu’aux sélectionneurs et capitaines des pays membres de l'instance mondiale du Football. A partir de 2016, France Football a «repris» la main et le vote est de nouveau établi par les journalistes.

Au total, ce sont 180 journalistes, un par pays, qui votent pour le Ballon d'Or masculin. 50 journalistes spécialistes du football féminin pour le Ballon d'Or féminin. Le scrutin a été clôturé le 24 octobre.

Gratis Makabi



Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a remis officiellement, ce jeudi 10 mars 2022, à la ministre de la Culture et arts, Catherine Kathungu, le répertoire et la cassette des objets ethnographiques et organologiques détenus par la Belgique depuis l'époque coloniale. C'était au cours d'une cérémonie organisée au musée national de la RD Congo situé à Kinshasa.

Bien avant cela, le chef du gouvernement a, dans son discours, rendu hommage au président Félix Tshisekedi qui avait fait de la culture, le cheval de bataille de son mandat à la tête de l'Union africaine (UA).

"C'est ici, pour moi, l'occasion de saluer l'engagement de son excellence le président de la République, qui déjà, dans son rôle de président de l'Union africaine, avait mis le thème de la culture, arts et patrimoines au centre de son action et ainsi de poursuivre le combat que nos aïeux et pères de l'indépendance Patrice Émery Lumumba et Kasa-Vubu, qui étaient déjà dans cet engagement du retour du patrimoine culturel congolais sur la terre de nos ancêtres", a déclaré Sama Lukonde.

Et de renchérir : "J'avais apprécié, à juste titre, la portée historique de la position du gouvernement fédéral belge affirmant sa ferme volonté politique et juridique sur la question.  J'avais noté que des discussions allaient se poursuivre à divers niveaux tant politique, technique que scientifique. Ce processus nous place aussi dans la nécessité de poser les mécanismes législatifs idoines et de nous préparer sur divers plans à affronter cette perspective de grande portée historique, culturelle, et politique et ainsi répondre à votre demande, madame la ministre de la Culture, arts et patrimoines de doter la République d'instruments juridiques pour rencontrer ceux de la Belgique".

Pour sa part, la ministre de la Culture et arts a salué la volonté de la Belgique à faire de la question de la restitution de ces objets culturels un pont qui relie les cultures de la RD Congo et du Royaume de Belgique.

"Mon ministère se  réjouit de cet inventaire qui va s'ajouter à la collection gérée par l'Institut des musées nationaux. Les experts de mon ministère discutent de la question depuis plusieurs mois. Il sera créé une commission nationale sur la restitution", a dit Catherine Kathungu Furaha.

Au total, 84.000 objets culturels devront être restitués par la Belgique à la RDC. Le processus de restitution de ces objets a été déclenché, en février dernier, lors du passage du premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, au musée royal d'Afrique centrale à Tervuren. À cette occasion, le premier ministre Belge lui avait remis la liste de tous les objets ethnographiques et organologiques détenus par la Belgique depuis l'époque coloniale.

Prince Mayiro



Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a rendu hommage à la première dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, pour sa lutte pour un monde égalitaire.

C'était le jeudi 10 mars dernier, à la Primature dans la ville de Kinshasa, en RD Congo, au cours d'une rencontre entre le chef du gouvernement et les femmes de son cabinet, à l'occasion de la célébration du 08 mars, journée internationale de la femme. 

"Je voudrais ici, vous rendre hommage, rendre hommage à toutes les femmes qui ont mené le combat de la femme et de la fille en commençant par la distinguée première dame, madame Denise Nyakeru Tshisekedi, qui lutte pour un monde égalitaire et pour rendre justice aux femmes congolaises", a déclaré Sama Lukonde.

Par ailleurs, le premier ministre a célébré les femmes de son gouvernement mais aussi celles qui ont marqué l'histoire de la RD Congo. 

"Je célèbre également les femmes membres de mon gouvernement qui travaillent sans relâche pour exécuter la vision du chef de l'Etat au travers du programme du gouvernement. Je vous célèbre vous particulièrement membres de mon cabinet, du secrétariat général ainsi que d'autres services rattachés à la Primature ici présentes, qui participent au-delà de leurs rôles de mère, d'épouse, à faire fonctionner les services de la Primature", a-t-il dit.

Et de renchérir : "Je rends également hommage aux femmes célèbres qui ont marqué l'histoire de notre pays à une époque où la femme subissait des préjugés, l'empêchant d'accéder à l'épanouissement professionnel. Je pense notamment, dans l'espace politique à madame Sophie Kanza, première femme ministre des Affaires sociales nommée le 31 octobre 1966, dans le monde culturel et intellectuel, je cite madame Clémentine Nzunji, grande professeur, écrivaine et poétesse congolaise née en 1944, ou encore la célèbre grande dame Abeti Masikini, auteure compositrice de renom, interprète et philanthrope, femme moderne et à tant d'autres personnalités féminines". 

À l'occasion, le chef du gouvernement a remercié le président de la République pour son implication dans ce combat qui est celui des droits des femmes et surtout pour avoir organisé, pour la toute première fois, le forum sur la masculinité positive.

Pour rappel, l'édition 2022 de la journée internationale des droits de la femme a été célébrée  au niveau international sous le thème : "L'égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable". En RDC, le thème retenu est : "L'autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques de catastrophes".  

Prince Mayiro



Le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) au Kasaï-Oriental, Dominique Ilunga, a affirmé jeudi 10 mars dernier, que des vivres frais sont en train de pourrir dans des chambres froides faute du courant électrique depuis maintenant un mois.

À l'en croire, les vendeurs des vivres frais connaissent une paralysie dans leurs activités. Une situation qui pousse les uns à liquider à moindre frais leurs marchandises. Il ajoute que certaines entreprises ferment leurs portes faute de courant dans cette partie du pays.

« Le manque de courant dans la ville depuis un mois est un problème sérieux. Ça s'accentue sur la situation des entreprises qui, au départ fonctionnent au surcoût des charges d'exploitation. Aujourd'hui, certaines entreprises sont en train de fermer à cause de l'électricité qui fait défaut. Il s'agit notamment de nos amis des chambres froides qui accusent des pertes énormes. Tout leur stock est avarié et ça pose un problème d'approvisionnement parce-que ils ne savent pas à quel moment va revenir le courant pour alimenter leur système », a-t-il expliqué.

Il sied de souligner que le manque de l’énergie électrique pendant près d’un mois dans la ville de Mbuji-Mayi a affecté les activités économiques de certaines petites et moyennes entreprises. Le chef-lieu du Kasaï-Oriental vit dans le noir suite à une panne survenue à la centrale hydroélectrique de Tshiala.

Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi



Les femmes des différents médias de Kinshasa ont été sensibilisées ce jeudi 10 mars 2022 sur les textes légaux et réglementaires qui garantissent les droits des femmes et les instruments internationaux auxquels la RDC a adhéré en cette matière, la scolarisation des jeunes filles comme moyen de lutter contre la discrimination en milieu professionnel et les défis, obstacles et opportunités de l'égalité des sexes au travail.

C'était au cours de la deuxième journée de la 3è édition de la foire des femmes des médias organisée par l'Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM), l'Association Congolaise des Femmes de la Presse Écrite (ACOFEPE) et différents partenaires dont Internews sous le thème "promotion de l'autonomisation de la femme et du développement durable, un engagement pour la femme des médias".

"Nous continuons les travaux en panel avec les intervenantes. La thématique d'aujourd'hui était basée sur la scolarisation de la jeune fille un moyen de lutter contre la discrimination. Nous poursuivons les travaux, vous avez suivi les différentes interventions des dames. Elles ont parmi les recommandations demandé à ce que l'Etat congolais puisse mettre les moyens au niveau des organisations de la société civile pour pouvoir faire la vulgarisation des certains textes", a indiqué Grâce Ngikye coordonnatrice de l'ACOFEPE.

Brigitte Sharadi, secrétaire générale en charge du département national des femmes travailleuses à la confédération syndicale du Congo et l'une des panélistes à cette journée, a parlé des avancées dans la promotion des droits des femmes en RDC, insistant cependant sur la conscientisation de ces dernières sur leur rôle à jouer dans cette lutte.  

"(...) Vous devez savoir que nous, en tant que femme, avons des problèmes spécifiques qui ne seront mieux défendus que par nous. Mais fort malheureusement, nous les femmes nous sommes la plupart de temps dans la foule. Mais là où on a besoin de nous dans la prise de décisions, on n'est pas là, on est minoritaires. Et aujourd'hui comme les textes sont déjà là ce que nous sommes en train de faire aujourd'hui c'est conscientiser encore la femme. Nous savons que les pésanteurs socio-culturelles qui sont tellement ancrées en nous mais nous continuons à faire des sensibilisations pour que les femmes se lèvent de partout là où elles sont", a-t-elle affirmé.

Signalons aussi que les visiteurs et les participants à cette troisième édition ont visité les stands des médias où chaque journaliste a présenté les réalisations de sa maison de presse surtout en ce qui concerne la promotion du genre.

Cette édition lancée le mercredi 9 mars dernier va se clôturer ce vendredi.

Christel Insiwe

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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