Les supporters virtuels de l'équipe nationale du Maroc sont montés au créneau pour désapprouver les Lions de l'Atlas sélectionnés pour affronter les Léopards de la République Démocratique du Congo, en barrages du mondial Qatar 2022, le vendredi 25 mars prochain à Kinshasa, puis quatre jours après à Casablanca.

Les internautes marocains ont, en effet, manifesté leur mécontentement sur la page Facebook de la Fédération Royale Marocaine, après la publication de la liste des joueurs convoqués par le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic.

Plusieurs parmi eux estiment que la sélection nationale du Maroc n'a plus le niveau qu'elle avait il y a quelques mois. "Vous avez détruit cette équipe lors de la CAN, que Dieu vous pardonne" a écrit un supporter marocain.

Un autre internaute a fait savoir dans son commentaire, "Les défenseurs du Congo sont entrain de rire lorsqu'ils voient Al Kaabi et Al Nesyri"

L'autre est allé même plus loin en écrivant, "Où est Sofiane Rahimi ?, bonne chance à l'équipe de la RDC"

Rappelons que, le sociétaire de Chelsea Hakim Ziyech et celui de l'Ajax Amsterdam, Noussair Mazraoui ont décliné leurs convocations lors de la présélection.

Ces deux joueurs sont en conflit avec le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, depuis plusieurs mois.

Par ailleurs la presse marocaine a annoncé que cette près de 1 500 supporters Marocains accompagneront les Lions de l'Atlas à Kinshasa.

Voici les 26 joueurs marocains convoqués par Vahid Halihodzic :

Gardiens: Yassine Bounou, Ahmed Reda Tagnaouti, Munir Mohand Mohamedi.

Défenseurs: Achraf Hakimi, Sofiane Alakouch, Adam Masina, Yahya Attiyat Allah, Jawad Yamiq, Sofian Chakla, Samy Maee, Romain Saiss, Nayef Aguerd

Milieux de terrain: Sofyan Amrabet, Fayçal Fajr, Yahya Jabrane, Imran louza, Selim Amallah, Ilias Chair, Azzedine Ounahi

Attaquants: Munir El Haddadi, Soufiane Boufal, Ryan Maee, Ayoub El Kaabi, Youssef En-Nesyri, Tarik Tissoudali, Abde Ezzalzouli. 

Gratis Makabi/radiookapi.net/CC



Battus (1-0) à l'aller au stade du dragon, l'international congolais Chancel Mbemba et le FC Porto n'ont pu créer la sensation, le jeudi 17 mars 2022 face à l'Olympique Lyonnais (1-1) au Groupama Stadium, en huitième de finale retour de Ligue Europa.

Les Lyonnais ouvert le score à la 13ème minute de jeu grâce à Moussa Dembele, avant Pepe égalise à la 27ème sur une passe de Fabio Vieira.

Suite à ce résultat, Porto quitte la compétition, après avoir été déjà débarqué de la Ligue des Champions dès la phase de groupes.

Dans l'autre rencontre de la soirée, West Ham United, club où évolue Arthur Masuaku a battu le FC Séville (2-0) au London stadium.

Le latéral gauche congolais a ciré le banc de touche jusqu'à la fin du match.

Vaincus (1-0) à Séville, West Ham arrache son ticket qualificatif et rejoint Atalanta, FC Barcelone, Sporting Braga, Glasgow Rangers, Olympique Lyonnais, RB Leipzig et Eintracht Francfort en quarts de finale.

Gratis Makabi



L'international congolais, Cédric Bakambu et l'Olympique de Marseille se sont imposés devant le FC Bâle (2-1) ce jeudi 17 mars 2022 à St Jakob Park, en 8ème de finale retour de Ligue Europa Conférence.

Les Suisses ont ouvert le score à la 63ème minute de jeu grâce à Dan Ndoye, avant que Cengiz Under remette les équipes en égalité à la 74ème minute de jeu.

Valentin Rongier a marqué le but du break pour les phocéens aux arrêts de jeu, sur une passe de Matteo Guendouzi.

Titulaire, Cédric Bakambu a cédé sa place au polonais Arkadiusz Milik à la 64ème minute de jeu.

Vainqueur à l'aller (2-1) au Vélodrome, l'OM rejoint PSV Eindhoven et Leicester City en quarts de finale de cette compétition.

Gratis Makabi



Le gouvernement de la République a récupéré définitivement les actifs miniers et pétroliers du Groupe Ventora dont l'homme d'affaires Israëlien Dan Gertler est propriétaire. 

Les avocats de cet opérateur économique ont restitué, le mercredi 16 mars 2022, au gouvernement les titres et permis d'exploitation miniers et pétroliers détenus autrefois par le Groupe Ventora. 

La cérémonie de remise de ces titres et permis d'exploitation s'est déroulée au Palais de la nation située dans la ville de Kinshasa, en RD Congo, en présence des représentants des ministères de la Justice, du Portefeuille, des Hydrocarbures et des Mines, mais aussi des responsables des sociétés concernées, à savoir : la Générale des carrières et des mines (GECAMINES) et la Société minière de Kilo Moto (SOKIMO). 

Pour rappel, le gouvernement et Dan Gertler ont signé un accord le 24 février dernier, pour la restitution des actifs miniers et pétroliers que détenait sa société Ventora. Cet accord met fin à un contentieux entre la RDC et le Groupe Ventora. 

Les actifs miniers et pétroliers récupérés par l'État congolais sont évalués à plus de 2 milliards de dollars américains, selon la Présidence de la République.

Prince Mayiro



Le professeur André Mbata estime que l'Union Africaine (UA) et ses États membres devraient considérer les coups d'État et autres formes de changements anticonstitutionnels de gouvernements comme des crimes imprescriptibles de haute trahison.

Le député congolais l'a dit au Forum de l'U.A sur  les changements anticonstitutionnels de gouvernements en Afrique ouvert à Accra, au Ghana par le président ghanéen Nana Akufo, le 15 mars dernier et clôturé ce jeudi.

"L'Union Africaine (UA) et ses États membres devraient considérer les coups d'État et autres formes de changements anticonstitutionnels de gouvernements comme des crimes imprescriptibles de haute trahison. Triste rétropédalage en Afrique de l'ouest. En RD Congo, sous le leadership du président Félix Tshisekedi qui vient d'achever son mandat à l'UA, nous sommes déterminés à jouer sur le continent notre rôle de gachette du revolver Afrique en ce qui concerne la promotion du constitutionnalisme et de la démocratie", a dit le président de la Commission PAJ de l’Assemblée nationale. 

Selon une étude des universités de Floride centrale et du Kentucky, l'Afrique a connu en moyenne 4 tentatives de coup d'État entre les années 1960 et 2000. Rien qu'en 2021, l'Afrique en a connu deux. Un coup d'État réussi au Burkina Faso et une tentative ratée en Guinée Bissau. 

Moise Dianyishayi



Augustin Matata Ponyo a transmis au procureur général près la Cour de cassation sa lettre adressée à ses collègues sénateurs le mardi dernier, à l'occasion de l'ouverture de la session de mars.

Selon l'ancien premier ministre, cette lettre qu'il avait adressée à ses collègues rappelle l'arrêt RP.0001 prononcé par la Cour constitutionnelle le 15 novembre 2021. 

Il estime que cet arrêt confirme la clôture définitive de tous les dossiers judiciaires ouverts contre lui. 

"En substance, la lettre rappelle le fait que l'arrêt RP.0001 prononcé par la cour constitutionnelle en date du 15 novembre 2021 confirme la clôture définitive de tous les dossiers judiciaires ouverts en mon endroit,  qu'il s'agisse du dossier Bukanga Lonzo ou des biens zaïrianisés", lit-on dans cette correspondance consultée ce jeudi 17 mars 2022 par la Rédaction de 7SUR7.CD. 

Matata Ponyo estime en outre que ce même arrêt  précise qu'il ne peut pas être poursuivi par une juridiction d'ordre judiciaire, y compris le parquet près la Cour de cassation.

Signalons que dans sa lettre du 15 mars adressée aux sénateurs, Matata Ponyo a notamment chargé le président du Sénat qu'il accuse, cette fois-ci, de comploter avec le Parquet près la Cour constitutionnelle pour obtenir "coûte que coûte" sa condamnation et son emprisonnement. 

Le président du Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, avait lors de la plénière du 09 décembre 2021, demandé au sénateur Matata d'apporter un document de non-lieu du dossier Zaïrianisation avant de récupérer ses immunités.

Moise Dianyishayi



Quid de la juridiction compétente à réprimer les infractions commises par un ancien président de la République et/ou un ancien premier ministre durant l'exercice de leurs fonctions ?

Cette question fait couler beaucoup d'encre surtout après l'arrêt rendu en décembre dernier par la Cour constitutionnelle, se déclarant incompétente pour juger l'ancien chef du gouvernement devenu sénateur, Augustin Matata Ponyo, pour un présumé détournement de 300 millions USD alloués au Projet du Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo. 

Interrogé à ce sujet le jeudi 17 mars 2022 à l'issue de la cérémonie de vernissage de deux œuvres scientifiques de Me Abed Kayembe Ngoy, le bâtonnier national Tharcisse Matadi Wamba a souligné qu'il n'y a pas de vide juridique. Il a argué qu'un président de la République et un premier ministre redeviennent des justiciables ordinaires après leurs fonctions. 

« Lorsque le président de la République ou le premier ministre n'est plus en fonction, quel est son juge naturel ? Est-ce la Cour constitutionnelle ? Celle-ci a répondu par la négative en disant que ce n'est plus moi, Cour constitutionnelle, qui doit juger un ancien président de la République ou un ancien premier ministre, mais c'est qui son juge naturel ?. C'est-à-dire que lorsque les fonctions du président de la République ou celles du premier ministre cessent, ces deux là redeviennent des justiciables ordinaires. C'est le juge ordinaire qui doit les juger. Ce juge là existe. La Cour constitutionnelle ne l'a pas désigné dans son arrêt, mais ce juge existe », a-t-il fait savoir. 

Me Matadi Wamba a affirmé que la responsabilité de déférer un ancien chef de l'État ou un ancien chef du gouvernement devant son juge naturel revient au Parquet. 

« C'est au Parquet de chercher pour telle infraction qui a été commise, quel est le juge compétent à saisir. Il n'y a pas un vide. Il y a des tribunaux pour juger un ancien président de la République et un ancien premier ministre », a-t-il précisé. 

Le point de vue du bâtonnier national Matadi Wamba va dans le même sens que l'ancien ministre de la Justice, Emmanuel-Janvier Luzolo Bambi. 

Lors de la journée internationale de la lutte contre la corruption le 09 décembre dernier, l'ancien conseiller spécial de l'ex-président Kabila en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, avait également soutenu qu'il n'existe pas de vide juridique dans un État de droit. Pour lui, dans un État de droit, tout le monde doit rendre des comptes à la Justice. 

« Dans un État de droit, tout le monde doit rendre compte à la Justice. Il n'y a pas d'État de droit lorsqu'on considère qu'il peut y avoir des personnes pour lesquelles la Loi n'ait rien prévu. Si on est dans cette hypothèse là d'intouchabilité consacrée, on n'est plus dans un État de droit (...) Et c'est dangereux pour certains juristes de créer la théorie de vide juridique. Il n'y a pas de vide juridique », avait dit le professeur Luzolo Bambi.

Merveil Molo



C’est un nouveau drame qui a frappé le secteur minier. 8 creuseurs artisanaux ont péri jeudi 16 mars dernier suite à un  éboulement dans le carré minier d’exploitation d'or dans la localité de Milimba, dans les hauts plateaux de Fizi (Sud-Kivu). L’incident fait suite à une pluie qui s’est abattue dans la région, rendant ainsi fragile le sol, affirment les sources locales.

Une vingtaine de creuseurs artisanaux se trouvaient sous le sol lors de l’accident. Plusieurs ont été sauvés grâce au secours. 

"8 personnes ont perdu la vie au carré minier de Kabandja situé dans la chaîne de Mitumba. Cet éboulement a été causé par la pluie qui s'est abattue dans la nuit de mercredi à jeudi dans cette localité. Une vingtaine d’exploitants se trouvait dans cette mine mais après l'incident, nous avons compté 8 corps sans vie, la majorité sont des ressortissants de Bukavu qui faisaient l'exploitation artisanale d'or dans ce carré minier. Tous ont été enterrés dans une fosse commune", a dit à ACTUALITE.CD Kalala Murongo, chef de poste d'encadrement administratif de Milimba. 

C’est quasiment toutes les semaines que des cas de décès dus à l'éboulement sont enregistrés dans les sites miniers du territoire de Fizi, plus précisément à Misisi, Mukera et Kasonge. Depuis février dernier, on enregistre au moins une vingtaine de morts.

Lubunga Lavoix, à Baraka



Après que des "fake news" aient envahi la toile le mercredi 9 mars annonçant l'opération à coeur ouvert dans une clinique bruxelloise du président de la RDC suivi de son décès, le fils de l'Homme a fait son apparition publique à l'ambassade congolaise lundi 14 mars, sise rue Marie de Bourgogne à Etterbeek où il a présidé une séance de travail durant quatre heures.

La réalité est que le chef de l'Etat congolais a quitté Kinshasa dimanche 6 mars dernier pour Bruxelles afin de se soumettre à un check-up médical. Résultat ? Félix Tshisekedi souffre d'une hernie discale qui a nécessité des soins appropriés. 

Il a regagné son pays jeudi 17 mars où des Kinois lui ont réservé un accueil affectif et chaleureux. Sur le chemin pour regagner sa résidence, le n° 1 Congolais s'est arrêté au quartier Debonhomme à Matete pour consoler des familles victimes de l'incendie d'une station service qui s'est déclarée mercredi 16 mars dernier occasionnant la destruction de plusieurs maisons.

"Fatshi", malgré sa minerve autour du cou, est apparu en forme et en pleine possession de ses moyens démentant ainsi toutes les fausses rumeurs à son sujet.

Ali Kalonga



Des rumeurs ont fait le tour des réseaux sociaux annonçant une rupture imminente de stock des produits pétroliers à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, voire même dans la province voisine du Kongo-Central.

Face à cette situation, le ministre des Hydrocarbures a, au terme d'une réunion tenue le mercredi 16 mars 2022 et qui a connu la participation notamment de SEP Congo (Services des Entreprises Pétrolières Congolaises) et de la Société Congolaise des Industries et de Raffinage (SOCIR), affirmé qu'il n'y aura pas rupture de stock du carburant à Kinshasa. 

"Il y a eu beaucoup de rumeurs surtout sur les réseaux sociaux qui faisaient état qu'il allait avoir rupture de stock au niveau de la ville de Kinshasa dans les 48h. On s'est réuni pour étudier la question. Et après la réunion, je peux rassurer la population congolaise et kinoise, et même celle du Kongo-Central qu'il n'y aura pas de rupture. Tout a été mis en place pour que ça n'arrive pas et ça n'arrivera pas, et d'ici là il y aura encore d'autres bateaux", a rassuré Didier Budimbu. 

Dans la foulée, le ministre des Hydrocarbures a fait savoir qu'il y a suffisamment de stock de carburant pour que la ville de Kinshasa tienne encore pour plusieurs jours.

"Je pense qu'on est très loin de ce problème. J'ai discuté avec SEP [Congo ndlr], SOCIR [Société Congolaise des Industries et de Raffinage ndlr] est là (...) tous nous nous sommes mis d'accord et ils nous ont donné le stock qu'ils ont. Ce qu'ils ont en permanence actuellement pourra faire tenir la ville et même la partie ouest du pays", a martelé le ministre des Hydrocarbures. 

Pour rappel, les stations-service de Kinshasa ont été inondées des véhicules qui voulaient se procurer du carburant, mercredi dernier dans la soirée. Cette situation a donné naissance à diverses interprétations au sein de l'opinion. Plusieurs Kinois ont émis ainsi des craintes d'une probale rupture de stock du carburant.

Jephté Kitsita

A Propos

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