La société Sino-congolaise des mines (SICOMINES S.A) établit davantage ses mesures de sécurité pour la protection de l’environnement au bénéfice des communautés locales, dont celles des villages Yenge et Kapanga dans province du Lualaba.

Contrairement aux accusations des certaines ONGDH en manque d’informations, ces communautés locales sont bien encadrées et bénéficient d’avantage aux normes environnementales qui s’appliquent en RDC, strictement respectées par la joint-venture.

La Sicomines, rétablit la vérité sur la prétendue contamination des eaux des villages Yenge et Kapanga et dévoile son programme Covid-19, expliquant qu’elle met un accent particulier sur les actions entreprises par la joint-venture pour la gestion de l’Environnement tout au long du cycle minier, étant entendu que “ l’exploitation minière, comme toute activité industrielle, a des impacts sur l’environnement.

Cette entreprise minière l’a rappelé, à travers son document intitulé “ LA SICOMINES S.A. : plus de 69 millions USD inscrits dans la protection de l’environnement et des populations du Lualaba ”, dont une copie a été consulté le week-end par l’ACP, soulignant que le fleuron de la coopération sino-congolaise dans l’exploitation minière a déclaré avoir inscrit, depuis sa création, ce montant pour la conception du projet de protection de l’environnement.

Elle explique que sur ce montant, il faut encore ajouter 9.013.950 USD investis en faveur des mesures de protection environnementale et assurer la protection des populations situées autour de ses installations contre notamment les maladies, la pollution des rivières et de la terre.

La même source poursuit qu’elle nécessite des précautions pour l’Homme et son environnement.

« Il est particulièrement démontré combien le lien entre l’exploitation minière et l’eau est déterminant», apprend-t-on, tout en soutenant que sans eau et sans énergie, exploiter une mine n’est pas possible.

La joint-venture relève en outre, que c’est ce qui explique toute l’attention qu’elle accorde au traitement de l’eau comme intrant dans l’industrie minière, mais aussi comme boisson pour les espèces vivantes entre autres l’homme, l’animal et le végétal.

La Sicomines fait également savoir qu’un autre accent est mis sur le cas des deux bassins des rejets de grande envergure situés à plus ou moins 2 kms des villages Kapanga et Yenge dont une ONGDH a voulu, dans une tentative manquée, présenter en preuve de non respect, par la SICOMINES S.A., des règles en application en RDC en matière d’Environnement.

La Sicomines éclaire quant à ce, que ces deux bassins sont construits dans les normes internationales, appliquant une nouvelle technologie pour gérer ses bassins des rejets miniers enfin d’éviter tout contact extérieur et d’impacter négativement l’environnement et la population environnante.

De ce fait, poursuit-elle, l’entreprise minière effectue le contrôle environnemental (monitoring) selon le prescrit de la loi en la matière, expliquant qu’elle prélève les échantillons des eaux, le gaz, l’air et la poussière qui sont soumis aux analyses dans le laboratoire dont les résultats sont approuvés par les instances compétentes.

Par ailleurs, cette firme se réjouit de constater que plusieurs services gouvernementaux effectuent régulièrement des contrôles des modalités et chronogrammes établis par l’article 501, 502, 503, 504, 505 et 506 du Règlement Minier ”, tant il est vrai, précise-t-elle, qu’elle “ ne renvoie pas les eaux polluées en dehors de sa concession.

Elle soutient au contraire, que celles-ci sont “ recyclées, traitées et réutilisées dans l’usine dans un circuit hermétiquement fermé.

Pour la Sicomines, les villages Yenge et Kapanga, quoi que voisins des bassins des rejets, ne sont nullement impacté négativement, tout en soutenant qu’une contre-enquête menée au nom de la Division provinciale par le Bureau provincial de protection de l’environnement minier (BPEM) a conclu, dans son “ proces-verbal de constat N°001/BPEM/2022, des investigations environnementales et ses impacts sur les populations riveraines face aux accusations d’Afrewatch à la société SICOMINES, daté du 18 février 2022 que la Sicomines n’a pas évacué d’eaux usées acidifiées dans la rivière voisine au cours de son processus de production quotidien, et n’a causé aucun dommage ou impact négatif sur l’environnement des communautés environnantes et la vie des communautaires.

Cahier des charges 2021-2025 ET COVID-19

Par ailleurs, la SICOMINES S.A, reste attaché à son PLAN DE DEVELOPPEMENT DURABLE ”, engageant à améliorer les conditions sociales des communautés locales.

Elle rappelle même la signature, en août 2021, d’un cahier des charges entre la joint-venture et les communautés locales pour un budget évalué à 11,5 millions USD pour l’exercice 2021 à 2025 ”, lequel cahier portant notamment sur la voirie, l’électricité, l’eau, santé, l’éducation, l’environnement proprement dit et l’agriculture.

Dans sa réalisation, la Sicomines fait savoir qu’elle enregistre des avancées significatives. Et ceci au plan social ou au plan socioculturel.

«La SICOMINES S.A. s’engage à respecter la culture et les coutumes locales et à s’intégrer dans la communauté environnante par le biais de ses programmes de développement social».

Compte tenue l’actualité sanitaire, la joint-venture est obligée à disposer un programme rigoureux dans la gestion des risques sociaux et environnementaux consécutifs à la Covid-19.

Des mesures appropriées sont appliquées de manière transversale à l’ensemble des activités en cours du projet ( pratiques d’hygiène, formations et activités de sensibilisation, port de masques et de gants, etc ).

La Sino-Congolaise des Mines reste soucieuse de son environnement, d’autant plus qu’elle respecte à la lettre les prescris du Code et le Règlement Minier en ce qui concernent la protection environnementale en assurant un environnement paisible et écologique au bénéfice de la population riveraine.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Le gouverneur ad intérim de la Tshopo, Maurice Abibu Sakapela Bin Mungamba, a signé dernièrement un arrêté suspendant le Directeur Général de la Direction général des recettes de la province de la Tshopo (DGRPT), Aimé Penge Likaka, pour insubordination.

Ladite suspension a été rendu publique à travers la Radiotélévision nationale congolaise(RTNC), station de Kisangani.

Pendant la période de sa suspension, l’intérim sera assumé par le Directeur général adjoint, M. Mbambi Mushitu.

Dans un autre arrêté provincial, l’autorité provinciale a nommé le député provincial honoraire, Patrice Batiambale Ikolonga, en qualité du directeur général adjoint ad intérim de la DGRPT.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



L'Olympique de Marseille a reçu l'OGC Nice au Stade Vélodrome, dimanche 20 mars. Une rencontre cruciale entre les deux équipes, 2e et 3e de Ligue 1 avant cette journée, à égalité de points.

Marseille s’est imposé 2 à 1 face à Nice et reprend la deuxième place du championnat devant Rennes. Très bon résultat pour les hommes de Jorge Sampaoli qui mettent trois points d’écart avec l’OGC.

Les attaquants phocéens ont fait le boulot avec un but sur penalty de Milik (45’+3) et le but de la délivrance marqué par Bakambu (89’). Entrée à la place de Dimitri Payet, à la 88e minute, le Congolais offrait donc le but du break et de la victoire à son équipe une minute plus tard (2-0), sur un centre du brésilien Gerson.  

Cédric Bakambu a atteint la barre symbolique de 100 matchs disputés, en Ligue 1. L’ancien sociétaire de Sochaux-Montbélliard, entre 2010 et 2014, avait joué 94 matchs dans le championnat d’élite français avec les Sochaliens.

En 6 matchs de Ligue 1 sous les couleurs de l’OM (11 toutes compétitions confondues), Bakambu a marqué 3 buts. Avec Sochaux, il avait inscrit 21 buts en championnat.

Réduction du score de Nice après un coup franc parfaitement tiré par Kluivert ! Lemina surgit et dispose de Pau Lopez sur une reprise en extension (90’+2) !

Une belle soirée pour l’OM !

CC/Iragi Elisha



L'artiste musicien congolais Félix Wazekwa a présenté officiellement, ce dimanche 20 mars, la chanson Léopards Fimbu international chantée pour accompagner la sélection nationale de football qui joue la double confrontation avec le Maroc en prélude de la coupe du monde Qatar 2022. Le clip vidéo a été lancée ce jour.

Outre Félix Wazekwa, l'auteur compositeur, 15 artistes musiciens congolais ont participé à la réalisation dans un temps record de cet opus à l'appel du ministre des sports et loisirs Serge Chembo Nkonde.

M. Félix Wazekwa a expliqué la genèse de la chose. Il a précisé que le choix des artistes est venu du ministre des sports sauf qu'il a juste plaidé pour les femmes ainsi que pour Koffi Olomidé, question de taire le débat sur un prétendu conflit entre les deux.

"En date du 4 mars le ministre des sports m'avait demandé si c'était possible qu'on ait une chanson des Léopards avant le 15 mars. Je lui ai dit que c'est possible parce que la chanson existait déjà, je l'avais gardé, une chanson de près de 4 minutes. Donc ma vision et celle du ministre Serge Nkonde se sont croisées. Il a ensuite lui-même commencé à appeler les acteurs  d'où la chanson a atteint plus de 9 minutes", a expliqué Félix Wazekwa.

Et de poursuivre :

"Ce qui fait l'originalité de la chanson est que chaque artiste a amené sa propre partition. D'autres ont chanté au studio où on a travaillé comme Werrason, Héritier Watanabe, bref la majorité...JB  Mpiana, Koffi Olomide, Lokua Kanza, Ferré Gola, ont chanté ailleurs, ils ont juste envoyé leurs sons.  J'ai voulu la participation notamment de Jean Goubald. Moi j'ai demandé la participation de Koffi Olomidé parce que les gens pensent qu'on est en conflit, même le ministre. Pour la nation on était obligé de s'unir, on se parle bien. JB Mpiana ne se parle pas avec Koffi Olomidé mais ils ont tous deux participé. Tout le monde savait qu'on chantait pour les Léopards. Fally Ipupa a été appelé par le ministre mais il était très occupé vu le facteur temps ".

S'agissant du style adopté, Wazekwa le justifie par le souci de faire adhérer tous les artistes sans tenir compte de leurs styles musicaux.

"Le choix d'Afro est justifié par le souci de faire participer tout le monde, donc donner la chance à ceux qui chantent Afrobeat comme Innocent Balume ou les rappeurs mais aussi si c'était un générique on allait voir les animateurs en lieu et place des stars reconnues", a-t-il justifié.

En outre, Félix Wazekwa a affirmé que le ministre des sports a promis que le nombre des participants va s'agrandir si les Léopards se qualifient à la coupe du monde. Il s'est dit content d'avoir rassemblé les musiciens "parce qu'on nous reproche de ne pas se rassembler. Wazekwa est auteur de deux versions de la Fimbu qui fait ses beaux jours en Afrique et au delà du continent noir dont l'une était célèbre au championnat d'Afrique des Nations remporté par la RDC au Rwanda en 2016.

Lokwa Kanza, Koffi Olomidé, Barbara Kanam, Werrason, JB Mpiana, Héritier Watanabe, Adolphe Dominguez, Kadiyoyo, Ferre Gola, Innocent Balume, Leaticia Lokwa, sont parmi ceux qui ont placé leur voix dans cette chanson.

Les Léopards accueillent les Lions d'Atlas le 25 mars à Kinshasa. Le retour se jouera le 29 du même mois à Casablanca. Le vainqueur se qualifiera pour le mondial au Qatar en novembre 2022.

Fonseca MANSIANGA



Les mélomanes de la musique attendent de pied ferme l'événement qui mettra autour d'une même scène les grosses pointures de différents Wenge des années et des années, après leur dislocation.

A cet effet, l'Asbl Artistes en danger estime qu'il est plus que temps d'honorer les animateurs de ce groupe qui ont impacté leur génération non seulement par leurs œuvres mais aussi par leur mode de vie.

Par l'entremise de son coordonnateur, Shaka Kongo, cette structure a demandé à la ministre de la culture, arts et patrimoine une décoration en faveur de ces artistes musiciens.

25 ans après leur dislocation, Wenge Musica originel projette un maxi single et une série d'activités festives, notamment une grande production musicale au stade des Martyrs

Une initiative du mécène de la musique congolaise et Président de la Fédération Guinéenne de Football, Amadou Diaby qui a pu réunir les administrateurs de différents Wenge, lundi 28 Février 2022 à Paris. Ils étaient tombés d'accord pour jouer sur une même scène et donner l'impulsion d'une nouvelle épopée de leur musique.

Plusieurs anciens cadres du groupe avaient pris part à cette rencontre, entre autres JB Mpiana, Werrason, Didier Masela, Alain Makaba, Blaise Bula, Robert Ekokoka, Titina Alcapone, Aimelia Lias et Tutu Caludji.

Stella Ungaro



Alors, comment va Félix Tshisekedi ? « Ça va.» Avant de regagner Kinshasa, le jeudi 17 mars, le chef de l’État l’a dit lui-même au journal Le Soir, répondant ainsi à la question que tout le monde se pose depuis que les rumeurs les plus folles sur son état de santé circulent dans le pays. Officiellement, il vient de se faire soigner, à Bruxelles, d’une hernie discale. Mais au-delà de son aspect purement médical, la question de la santé du président de la République convoque d’autres considérations éminemment politiques.

Bonjour, Je m’appelle Trésor Kibangula. Je suis analyste et directeur du pilier politique à Ebuteli, institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Vous écoutez le troisième épisode de la saison 2 de Po Na GEC, capsule audio du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York, et d’Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC. Chaque semaine, ce podcast donne notre point de vue sur une question d’actualité en RDC.

Nous sommes le vendredi 18 mars 2022.

Après des spéculations, voire des fake news sur son état de santé, le président Tshisekedi a regagné jeudi Kinshasa. Et il voulait que ça se sache. La veille, des appels de mobilisation pour aller l’accueillir ont été lancés et, dès son atterrissage à N’Djili, le chef de l’État a tenu à se rendre, sous la pluie, sur le terrain, à Matete, où un dépôt de carburant a pris feu mercredi.

Derrière cet apparent réconfort du président aux victimes, il s’agissait surtout de montrer la résilience du chef. Malgré tout, il est bien là, debout et présent. Implicitement, cette démarche vient répondre à deux questions plutôt légitimes en démocratie. D’abord, celle relative au contrôle permanent du pouvoir : est-ce que le chef est toujours celui qui dirige ? Ensuite vient la question de la pertinence du pouvoir : ce chef est-il toujours en état d’exercer ses fonctions ? À cette double interrogation, « Fatshi béton », comme le surnomment affectueusement ses partisans, a donné sa réponse à Matete.

Au Congo, comme ailleurs, voire plus qu’ailleurs, le pouvoir a horreur du vide. Le président le sait. C’est pourquoi, le 11 mars, lors du 44e conseil des ministres

présidé en vidéoconférence par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le chef de l’État convalescent a voulu rassurer les membres du gouvernement. Depuis Bruxelles, Tshisekedi est intervenu en vidéo « pour faire le point sur son séjour privé en Belgique », soulignant qu’on lui a diagnostiqué une « hernie discale dans la région cervicale » et que cela n’a pas entraîné une intervention chirurgicale mais juste une « prise en charge médicamenteuse », pouvait-on lire dans le compte-rendu du conseil des ministres.

Cet épisode sur l’état de santé de Tshisekedi laisse aussi entrevoir comment la population et la classe politique congolaise perçoivent le statut du chef de l’État. Sans ce dernier, plus rien ne tient. Ce qui en dit long sur la nature de la vie institutionnelle dans le pays et rappelle, avec force, le caractère très présidentialiste que revêt, dans la pratique et dans l'imaginaire du pouvoir politique au Congo, le numéro un de l'exécutif en RDC.

L’Assemblée nationale, le Sénat, le gouvernement et les cours et tribunaux semblent alors fragiles face à l’éventualité d’une vacance du pouvoir au sommet de l’État. Peu importe si la Constitution a tout prévu. Pour rappel, en effet, selon la Loi fondamentale congolaise, c’est le président du Sénat qui exerce « provisoirement » les fonctions de président de la République « en cas de vacance pour cause de décès, de démission ou pour toute autre cause d’empêchement définitif ». Aujourd’hui, ce ne serait pas surprenant que le perchoir de la chambre haute, déjà stratégique, le devienne encore davantage.

Mais un chef d’État qui va se soigner à l’étranger, dans un hôpital de l’ancienne puissance coloniale de surcroît, pose enfin une question géopolitique : ne serait-ce pas une faiblesse pour le pays que la teneur du bulletin de santé de son président soit connue par des médecins étrangers ? Une certitude : tant que les politiques publiques ne prendront pas véritablement en compte les besoins du système de santé congolais, la donne ne changera point.



Le Tout puissant Mazembe a réalisé un nul (2-2) face à Otohô FC du Congo/Brazzaville, en match de la 5e journée-phase des groupes (C) de la coupe de la Confédération.
La rencontre a lieu ce dimanche 20 mars au stade des martyrs de Kinshasa, lieu où Otohô joue ses rencontres, car la CAF n'a homologué aucun stade du Congo/Brazzaville.

Et pourtant, les Corbeaux étaient les premiers à scorer et sont allés en pause avec cet avantage de Kinzumbi (36'). Mais, ils ont été rejoints au marquoir par Nkaya (68'), qui a marqué sur un poteau vide, après le coup franc tiré par son capitaine Bissiki. Mounkoro fait une sortie hasardeuse dans les airs (1-1).

Après 15 minutes, Mazembe reprend la marque par Kouame, qui surgit au point de penalty en récupérant le ballon au fond sur la remise de Bossu.

La joie est de courte durée. Trois minutes, soit à la 88e minute, Otohô FC égalise sur une autre balle arrêtée de Ngombe (2-2). Dans l'autre rencontre de la soirée, Al Masry d'Égypte a battu Coton Sport du Cameroun (2-0).

Mazembe devra négocier sa qualification pour les quarts de finale, face à Al Masry, dimanche 03 avril prochain à Lubumbashi.

Après 5 journées, le classement se présente comme suit :
1. Al Masry 10 points
2. TP Mazembe 8 points
3. As Otohô 5 points
4. Coton sport 3 points

radiookapi.net/CC

 



Dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Royaume de Belgique et la République démocratique du Congo (RDC) et particulièrement avec la ville de Kinshasa, la délégation de la mission économique de la Région Bruxelles capitale séjourne, à Kinshasa, ce weekend

Cette délégation conduite par le Ministre président en charge du développement territorial et de la rénovation urbaine, du 
tourisme, de la promotion de l'image de Bruxelles, Rudy Vervoot, va participer à la semaine Belge.

Cette délégation qui va séjourner dans la capitale jusqu'au 25 mars 2022 a été reçue au pied d'avion par le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Serge Mavungu



Après des sanctions inclassables infligées aux Russes par la FIFA et l’UEFA au sujet de la guerre menée par la Russie en Ukraine, une réplique vient, depuis un certain temps, de la Serbie. Et cela, sans que des médias occidentaux n’en parlent vraiment.

Éliminés de la Ligue Europa par les Glasgow Rangers malgré leur victoire 2-1, jeudi 17 mars, à Belgrade, capitale serbe, les supporters de l'Étoile Rouge de Belgrade ont une nouvelle fois affiché leur soutien à la Russie. Sur un long message diffusé pendant le match, des supporters  du club serbe comparent l'invasion russe en Ukraine aux différentes invasions et interventions militaires de l'armée américaine dans plusieurs pays du monde. Et cela, sans que la FIFA ou l’UEFA ne prennent des sanctions contre les Américains ou leurs alliés. Une politique de deux poids, deux mesures de la FIFA qui énerve en Serbie.

Sur une longue banderole, ces supporters égrainent les noms des pays ainsi que les années d’invasion des Occidentaux dans ces Etats dits souverains autant que l’Ukraine. Mais sans sanction de la part de la FIFA. Ces supportes citent notamment la Corée en 1950, le Guatemala en 1954, l’Indonésie en 1958, le Cuba en 1961, le Vietnam à la même année, le Congo en 1964, l’Argentine 1976, l’Irak en 1991, le Soudan en 1998,  l’Afghanistan en 2001, le Yémen en 2002, la Somalie en 2006 et la Lybie en 2011.

Et ces rappels des pays envahis par des Occidentaux sont conclus par un autre message : « Tout ce que nous disons, c'est de laisser une chance à la paix. » Un événement qui a connu presque la censure de la plus part des médias occidentaux qui n’en ont vraiment pas parlé, compte tenu de leur angle bien choisi sur l’invasion russe en Ukraine.

Déjà, sur les rues de Belgrade, plusieurs manifestations de soutien à Moscou ont été observées. Et ces supporters serbes ont affiché des messages politiques au stade qui, en temps normal, devaient être sanctionnés par la FIFA ou l’UEFA. Mais ces instances de football ayant elles-mêmes ouvert la porte à la politique – en sanctionnant pêle-mêle la Russie – des supporters serbes de l’Etoile Rouge s’y sont bien pénétrés et surfent dedans. Comment les faire taire ou les sanctionner ?  Voilà le dilemme de la FIFA et de l’UEFA !

Dido Nsapu



Retour sur la scène musicale de la chanteuse Marie-Josée Njiba Mbuyi alias MJ 30, avec le nouveau single intitulé : « Deuxième regard ». Cette chanson a été réalisée en collaboration avec l’artiste musicien chrétien Michel Bakenda.

Cette chanson est disponible, depuis vendredi 18 mars, sur toutes les plateformes digitales, comme MJ 30 l’avait annoncée sur ses pages des réseaux sociaux. En effet, il faut signaler que bien avant sa conversion, Marie-Josée Njiba Mbuyi avait mis fin à sa carrière de chanteuse profane en s’engageant totalement dans la foi chrétienne afin de servir Dieu et édifier son peuple dans la chanson. « J’ai le don, je vais maintenant faire des albums pour la gloire de Dieu. Je vais maintenant faire des albums à sa gloire en continuant à Lui chanter. Maintenant, c’est Jésus-Christ qui aura la gloire et les gens seront édifiés », a déclaré l’ancienne collaboratrice de l’artiste Tshiala Muana.

Née à Kinshasa, le 24 avril 1986, Marie-Josée Njiba Mbuyi est une fille dont le père est également pasteur. Une de ses grandes sœurs est aussi chantre chrétienne. MJ 30 avait d’abord commencé sa carrière comme chanteuse de Gospel avant de basculer vers la musique dite « profane ».Cette ancienne de l’Institut national des Arts (INA) a donc retrouvé le gospel.

Pour rappel, MJ 30  a été identifiée sur la scène musicale congolaise en 2000 aux côtés du chanteur de gospel, Kool Matope, puis décidant seule de couper l’embryon musical  religieux passant par le groupe Quartier Latin de Koffi Olomide, avant d’intégrer l’orchestre de Mamu nationale, Tshala Muana en 2008.

C’est en 2019 que Claudy Siar, animateur culturel, l’avait invitée dans « Couleurs Tropicales » pour interpréter son tube intitulé « Bizibeli », avant sa reconversion en musicienne de musique religieuse.

Gisèle Mbuyi

A Propos

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Ali Kalonga

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