Les travaux des états généraux de la communication et médias ont été lancés depuis ce mardi 25 janvier à Fleuve Congo hôtel, par le président de la République, Félix Tshisekedi.

La poursuite de ces travaux a eu lieu ce mercredi 26 janvier, au centre catholique Nganda de Kinshasa. D’après l’un des participants interrogé par grandjournalcd.net, Il s’agit des travaux proprement dits qui se déroulent en commission.

« Trois commissions au total tournent en plein régime depuis le matin de ce mercredi, il s’agit de la commission de la réforme des textes, qui travaille sur les textes légaux et réglementaires qui régissent le secteur de la communication et de médias en RDC, afin de les adapter au contexte actuel qui est dominé par l’invention du numérique ; la commission de la viabilité économique des entreprises de presse qui travaille quant à elle sur comment trouver des ressources nécessaires pour rendre beaucoup plus viables les entreprises de presse légalement créées ; enfin la commission de la politique nationale de communication et de médias, cette dernière travaille sur la définition des grandes lignes et des grandes orientations en matière de communication », a résumé Mac Laurin Tshimanga Mbuyi, président sectionnaire de l’UNPC Kasaï.

Signalons que ces travaux débutés ce mercredi vont se poursuivre et se clôturer ce jeudi 27 janvier, toujours au centre catholique Nganda et le rapport général des travaux en commissions doit être adopté le même jeudi soir avant la clôture officielle des états généraux prévue vendredi 28 janvier, à Fleuve Congo hôtel par le président de la République.

Il sied de rappeler que les travaux des états généraux ont été lancés depuis mardi 25 janvier par le président de la République. Le début a été marqué par des conférences d’orientation des états généraux, tenues par différents professeurs des universités.

La première a été présentée par le professeur Jean Chrétien Ekambo sur la viabilité économique des médias congolais, quelques pistes de solution, la deuxième conférence était basée sur la politique nationale de la communication et de médias, par le professeur Aimé Ainsi de suite.

Willy Theway Kambulu



D'abord Côte d'Ivoire - Egypte mercredi 26 janvier: les Cent-vingt minutes n'auront pas suffi à les départager. Tenue en échec par la Côte d'Ivoire (0-0) jusqu'à la fin des prolongations, c'est aux tirs au but (4-5 t.a.b.) que l'Égypte a décroché sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations 2022.

L'histoire se répète pour la Côte d'Ivoire - déjà battue aux tirs au but par les Pharaons en finale de la CAN 2006. Les Égyptiens poursuivent leur épopée continentale et affronteront le Maroc au prochain tour. Les Éléphants sont éliminés.

Le dernier huitième de finale de cette Coupe d’Afrique des Nations qui opposait ce même mercredi 26 janvier le Mali à la Guinée équatoriale, a permis à cette dernière de se qualifier.

Premiers de leur groupe et convaincants lors de la phase de poules, les Maliens sont tombés de haut en prenant la porte dès les 8es de finale après la séance de tirs au but (0-0, 6-5 tab). La Guinée équatoriale affrontera le Sénégal en quart de finale.

Guillaume Paret et Pierre-Hakim Ouggourni



Les arbitres congolais Jean-Jaques Ndala et Olivier Safari ont été désignés par la Confédération africaine de football (CAF), pour officier le match Côte d’Ivoire-Egypte, comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des nations CAN 2021, prévu mercredi 26 janvier au stade Japoma de Douala au Cameroun à 16h TU.  

L’international Jean-Jacques Ndala Ngambo sera au sifflet comme arbitre Central. Il sera secondé par son compatriote Olivier Safari Kabene comme l’arbitre Assistant 1.  

Et l’ancien joueur international Congolais Hérita Ilunga Nkongolo est désigné comme responsable du groupe d’études technique toujours pour cette rencontre.  

Les arbitres Jean-Jacques Ndala Ngambo et Olivier Safari Kabene étaient déjà désignés par la CAF pour jouer le même rôle lors du match entre le Cameroun-Ethiopie qui s'était soldé sur un score de 4 buts à 1 en faveur des Lions indomptables, dans le groupe A lors de la deuxième journée de la phase des pools.

radiookapi.net/CC



Dans son mot à l’ouverture des travaux des états généraux de la communication et médias en République démocratique du Congo, mardi à Kempinsky-Fleuve Congo hôtel, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya a encouragé la création rapide d’un Conseil national ou d’un Ordre des journalistes en RDC en vue d’organiser le secteur de la manière à mettre fin à ce qu’il appel « festival d’autoproclamation des journalistes » dans le pays.

Cette action, estime-t-il, passera mieux par la redynamisation de médias publics du pays.

Le ministre Muyaya s’est dit compté sur le Parlement congolais en ce qui concerne le traitement des propositions des lois qui sortiront de ces assises pour permettre une mise en application rapide de celles-ci afin d’un assainissement censé du secteur de medias qui rassure l’amélioration du travail des journalistes congolais.

Il s’est, par ailleurs, plaint de la grande problématique de l’identification et du dénombrement de medias qui exercent en RDC qui, pour lui, est un grand défi dont doit relever son ministère qui se trouve actuellement face à l’avènement de medias en ligne.

Insistant ainsi, sur la nécessité, pour chaque professionnel de médias de se remettre en question en vue de sécuriser le métier, le ministre Muyaya a salué l’engagement dont fait montre les professionnels de medias en RDC pour servir au public des informations fouillées et rappelle à chacun que la liberté de la presse n’est pas un libertinage.

«Les travaux qui s’ouvrent en ce jour, se veut essentiellement une voie pour baliser la route et assurer l’avenir de la profession de journaliste. Pendant ces trois jours de travail, nous allons longuement revoir les lois sur l’exercice du métier de journaliste en RDC et jeter des nouvelles bases dans l’exercice de ce métier », a indiqué le ministre de la Communication et médias

Il a précisé, en même temps, que l’actualisation et la mise en cohérence des textes légaux et réglementaires, engagent des réformes profondes en vue d‘assainir l’espace médiatique et l’égaler aux impératifs de l’adaptation technologique.

«Nous voulons nous interroger sur ce que nous sommes devenus à ce temps du numérique et ce que peut être notre apport de relever les défis du développement durable dans un pays présenté comme solution, cette question de refondation a porté sur la viabilité et fiabilité des médias pour consolider une affaire des entités fortes, respectant l’éthique et déontologie ainsi qu’indépendants», a-t-il souligné.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



C'est dans le cadre somptueux de l'hôtel Béatrice à Kinshasa que s'est tenu mardi 25 janvier la cérémonie d'ouverture des travaux des états généraux de la communication et des médias.

Selon Patrick Muyaya Katembwe, ministre de tutelle, ce rendez-vous vise à jeter un regard rétrospectif sur les pratiques de la presse et de la régulation des médias. Il s’agit aussi de dégager les perspectives d’avenir au moyen d’un dialogue proactif et inclusif entre les différentes parties.

Quelles perspectives pour les médias congolais à l’ère du numérique, des enjeux et défis du développement durable. C’est le thème de ces états généraux qui vont réunir pendant quatre jours 150 participants venus de toutes les provinces.

Pour de nombreux observateurs, la situation des médias congolais n’est pas satisfaisante. Il faut relever les défis, déclare le secrétaire général de l’association Journaliste en danger, Tshivis Tshivuadi : « Le plus grand défi qui incombe aujourd’hui au gouvernement qui a décidé d’organiser ces états généraux, c’est sa volonté politique de pouvoir renforcer le secteur, de pouvoir promouvoir effectivement les médias pour qu’ils jouent ce rôle de quatrième pouvoir dont avait parlé le président au début de son mandat. Puis, après on a vu que cet engagement de président n’a été suivi d’aucun acte concret dans le sens d’améliorer l’environnement global du travail des journalistes, de renforcer la sécurité des journalistes. »

Jean-Chrétien Ekambo est spécialiste en communication et enseignant en journalisme, il a écrit sur l’histoire de la presse congolaise. Outre les moyens que l’État doit consacrer à ce secteur, il faut, selon lui, faire une analyse objective : « La multiplicité des partis politiques ne doit pas correspondre à la multiplicité des organes d’opinion. Et ça ne doit pas correspondre non plus à un certain libertinage pour ceux qui veulent se consacrer au métier de journaliste. Non. Il doit y avoir, pour moi, un régime mixte où l’État doit également avoir sa part dans le fonctionnement des médias. »

Pour marquer son attachement à la réorganisation du secteur de la communication et à la redynamisation des médias congolais, le président Félix Tshisekedi a présidé en personne la cérémonie d’ouverture.

 Kamanda Wa Kamanda/CC



Le Maroc se qualifie pour les quarts de finale de la CAN 2022 après sa victoire 2 à 1 sur le Malawi. A 1-1 à la pause, les Lions de l'Atlas s'en sont remis à un coup franc magique de l'inévitable Hakimi pour l'emporter ce mardi soir 25 janvier.

En fait le Maroc s'est fait peur, le Maroc a douté, mais le Maroc a finalement décroché sa qualification pour les quarts de finale. Renversants vainqueurs (2-1) de la vaillante sélection malawite, grâce à des buts de Youssef En-Nesyri (45e+2) et d'Achraf Hakimi (70e), les Lions de l'Atlas ont mis fin à dix-huit années sans succès en phase à élimination directe. Le Malawi, 120e nation au classement Fifa, est éliminé.

CC



Grand favori de ce huitième de finale de la CAN 2022, le Sénégal a assumé son statut face au Cap-Vert mardi 25 janvier à Bassoufam, au Cameroun, en s'imposant sur le score de deux buts à zéro (2-0). Mais que ce fut long à se dessiner !

Comme depuis le début de la compétitions, les Sénégalais ont eu du mal à se montrer dangereux en début de match, si ce n'est par Sadio Mané, qui a trouvé le poteau après quelques secondes de jeu.

Pourtant, le Cap-Vert est rapidement réduit à 10 contre 11 après l'expulsion de Patrick Andrade (21e), après un mauvais tacle sur Pape Gueye. Mais cela ne suffit pas aux Sénégalais pour faire le jeu et prendre l'avantage avant la pause.

Au retour des vestiaires, le gardien capverdien Vozinha est exclu après un choc tête contre tête avec Sadio Mané en dehors de la surface (57e). Le Sénégal évolue alors à 11 contre 9.

Le buteur des Reds marque peu après pour donner l'avantage aux Lions de la Teranga (1-0, 63e), mais doit abandonner ses compatriotes, toujours sonné après ce choc. Les Sénégalais maîtrisent la fin de rencontre mais ne doublent la mise que dans le temps additionnel, par Bamba Dieng (2-0, 90e+2). Suffisant toutefois pour se qualifier pour les quarts de finale de la CAN 2022.

A noter que le Sénégal qui monte en puissance n'a pas encaissé des buts depuis le début de la compétition.



La Gambie est l'une des sensations de cette Can-2022 et réalise un nouvel exploit. Après une excellente phase de poules, les Scorpions, qui vivent leur première Coupe d'Afrique, se sont qualifiés pour les quarts de finale en battant, lundi 24 janvier, la Guinée pourtant favorite sur papier (0-1).

Le même lundi 24 janvier, le Cameroun, sans convaincre, a remporté son huitième de finale face aux Comores (2-1) malgré la résistance héroïque de ces derniers dans ce match qu'ils ont disputé sans gardien de métier dans les buts.

France24/CC



Conduire un véhicule sur les routes de Kinshasa la déglinguée est un véritable casse-tête si pas un exploit. Les règles de circulation ne sont toujours pas respectées par les piétons, les cyclistes, les motards, les automobilistes, les camionneurs, les taximen, les pousse-pousseurs etc. Chacun circule à sa manière. Enfer et damnation !

Il y a quelques-uns qui connaissent le code de la route. La majorité, non ! Sapristi !

Des véhicules circulent sans plaques d’immatriculation, sans clignotants, sans phares, sans essuie-glaces. Ils roulent parfois à contresens. De véritables dangers publics !

Le non-respect des dispositions du code de la route n’expose pas toujours le contrevenant à des sanctions, sauf quand les policiers ont besoin des espèces sonnantes et trébuchantes.

A l’époque, avec la dégradation de la chaussée, les privilégiés investirent dans les véhicules 4X4. A la suite des coupures intempestives de courant électrique, les groupes électrogènes firent leur apparition. Face aux embouteillages, ce sont des cortèges escortés par des policiers ! Ô tempora Ô mores !

Et pourtant, notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine dispose aussi d’un code de la route en vue d’assurer la sécurité des conducteurs et des tiers.

D’après mon ami qui sait tout, la circulation routière est régie par la loi n°78-022 du 30 août 1978 portant nouveau Code de la route. Mais les feux de signalisation sont rares. Ils  sont à compter sur les doigts d’une main. Il en est de  même des panneaux routiers pouvant avertir des priorités, d’un sens unique, d’une interdiction, d’une limitation de vitesse, d’une indication. Stupeur et tremblements !

Il y a près de 200 ans, des pays  ont choisi le sens de la circulation. Certains préférèrent le côté droit pour circuler alors que d’autres le côté gauche pour des raisons qui leur sont propres.

Les Anglais roulent à gauche. Et comme les Français aiment faire le contraire de ce que fait la Perfide Albion, l’Empereur Napoléon décréta qu’on roulera à droite en France, suivi en cela par beaucoup d’autres pays.

Aujourd’hui, un tiers de la population roule à gauche et deux tiers à droite. Pour ceux qui ne le sauraient pas, les véhicules ayant un volant à gauche roulent à droite et ceux qui ont un volant à droite roulent à gauche pour des raisons pratiques évidentes.

Chez nous, les véhicules sont tenus de circuler sur le côté droit de la chaussée. Suivant le code de la route, « le sens de la circulation est à droite, réserve faite, le cas échéant, des routes servant exclusivement ou principalement au transit ». Mais il existe beaucoup  de véhicules circulant avec un volant à droite. Saperlipopette !

La régulation de la circulation des motos-taxis est un autre problème. Les motards ne connaissent aucune loi, aucune limitation. Ils vont dans tous les sens. Aucune règle n’existe formellement pour eux. C’est pire que tout.

Et pourtant même dans la jungle, il y a des règles, des lois ! Ceci expliquant cela, des embouteillages monstres sont fréquents. Pour les éviter et rouler plus vite, ceux qui ont une parcelle d’autorité roulent à contresens imités en cela par d’autres véhicules. Agir ainsi, aggrave davantage l’embouteillage. Les conséquences de ces bouchons sont parfois dramatiques.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, l’épouse d’une de ses connaissances qui vit à Matadi Kibala s’écroula un jour dans la cuisine. Elle était victime d’un AVC (Accident cérébro-vasculaire). Il s’empressa d’appeler un médecin des Cliniques universitaires. Celui-ci lui dit de venir dans l’heure avec la malade à l’hôpital, ce qui pourra accroitre ses chances de recouvrement. Il embarqua son épouse dans sa voiture. Malheureusement, il y avait un terrible embouteillage sur la route Matadi. Il implora les autres conducteurs de le laisser passer. Personne ne broncha. Quand il arriva trois heures plus tard à l’hôpital, ce fut pour constater qu’elle avait rendu l’âme.  Enfer et damnation !

On dit chez nous qu’on peut aider un bœuf à se relever que s’il s’efforce lui-même de le faire.

GML



Félix Tshisekedi est devenu officiellement le 5e président de la RDC le 24 janvier 2019. A 55 ans, il prêtait serment au Palais de la nation en présence de son prédécesseur Joseph Kabila et du feu le président de la Cour constitutionnelle Benoit Lwamba. 

L’évènement est historique parce qu’il s’agissait de la première passation pacifique du pouvoir en RDC en dépit des accusations des fraudes électorales. 

actualite.cd/CC

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