La vainqueure de la première édition du Grand Prix panafricain de littérature est connue. Il s’agit de l’écrivaine camerounaise Osvalde Lewat. Elle est couronnée pour son roman « Les Aquatiques ». Son nom a été dévoilé à l’occasion de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante, ce lundi 24 janvier, en présence de Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union africaine.

Ce roman est le premier de cette écrivaine. « Les Aquatiques » sont à la fois le portrait intérieur d'une femme qui se révèle à elle-même et une réflexion profonde sur les jeux de pouvoir dans une société africaine contemporaine.

actualite.cd/CC

 



« Le Tout puissant Mazembe s'insurge contre le mode opératoire adopté dans la gestion de l'équipe nationale de la RDC. Des convocations directement transmises aux joueurs sans en informer le club ! Drôle de méthode qu’on ne connaissait pas jusqu’ici », déplore dimanche 23 janvier Héritier Yindula, directeur de la communication du club lushois.

Ce communiqué est diffusé alors que les Léopards de la RDC entament leur deuxième stage à Bahreïn pour préparer le match de barrage des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Les joueurs de TP Mazembe sélectionnés et l'entraîneur des gardiens, Robert Kidiaba, devraient quitter Lubumbashi le lundi 24 janvier. 

« Pour le fameux stage au Bahreïn, seuls les sélectionnés savaient qu'ils y prendraient part alors que le club ignorait un quelconque voyage de ses joueurs ! Quelle manière de faire chez la coordination de l'équipe nationale ! Le TPM est en droit de s'y opposer. Et demain, on criera et on attaquera la position logique du club », a regretté Héritier Yindula.

Ce dernier s’attaque directement à la Fédération congolaise de football association (FECOFA) :

« Comment admettre que les personnes chargées de cette tâche à la FECOFA sont par ailleurs celles qui ont planifié, aidé en logistique et mis en place la fuite de certains de nos joueurs vers d'autres horizons ? Un comportement d’agent de joueur totalement incompatible avec une responsabilité fédérale. Et donc inacceptable ! ».

Le deuxième stage des Léopards de la RDC débute ce dimanche 23 janvier à Bahreïn. Ce stage de dix jours va permettre aux fauves congolais de préparer la double confrontation, pour la phase des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022 - zone Afrique.

Un premier groupe de la délégation congolaise a quitté Kinshasa dans la nuit de samedi à dimanche.

radiookapi.net/CC



Le match des 8e de finale joué dimanche 23 janvier à Limbe a connu un pléthore de rebondissements, 14 cartons, des arrêts de jeu sur blessure, des erreurs techniques mais un engagement de tous les instants. Ce huitième de finale a donné lieu à une rencontre d'une remarquable intensité. 1-1 au terme du temps réglementaire, le Burkina Faso s'en sort aux tirs au but après avoir longtemps butté sur Amonome (7-6).

La Tunisie l'emporte 1 à 0 dans l'autre match des 8e de finale du jour à Garoua face au Nigeria et rejoint le Burkina Faso en quart de finale ! Partie parfaitement maîtrisée par les Tunisiens qui n'ont pas été flamboyants mais qui ont su éteindre tactiquement les Super Eagles qui faisaient pourtant partie des favoris après leur sans faute en phase de groupe.

CC



La Confédération africaine de football a procédé samedi 22 janvier à Douala au tirage au sort des barrages pour la qualification à la Coupe du monde 2022 au Qatar. La RDC affrontera le Maroc.

Initialement prévu en décembre dernier, ce tirage au sort des matches de barrage pour la qualification à la Coupe du monde s’est finalement déroulé ce samedi à Douala en marge de la Coupe d’Afrique des nations. Le Togolais Emmanuel Adebayor et le Sénégalais El-Hadji Diouf ont fait le déplacement pour procéder au tirage. 

Dix équipes sont toujours en lice pour la qualification suite au deuxième tour. Les équipes étaient réparties en deux pots en fonction de leur classement Fifa. Dans le pot 1, on retrouvait le Sénégal, l’Algérie, le Nigeria, le Maroc et la Tunisie. Dans le deuxième pot figuraient l’Egypte, le Cameroun, le Ghana, la RD Congo et le Mali.

Après sa non-qualification pour la CAN, les Léopards du Congo, coachés par Hector Cuper, sont toujours  en lice pour aller au Qatar. Ils feront face aux Marocains entraînés par Vahid Halilodzic et qui comptent bien participer à leur deuxième Coupe du monde consécutive après celle de 2018. Les Congolais, eux, non plus pris part à un mondial depuis 1974 et l’unique participation de leur histoire.

Et pour accéder à cette participation là, le hasard a fait que les fauves congolais avait battu, un certain 9 décembre 1973, les lions de l'Atlas à Kinshasa sur le score de 3-0. Au terme d'un match historique dans la capitale congolaise (alors zaïroise), les Léopards étaient devenus la première sélection sub-saharienne à se qualifier pour une phase finale de Coupe du Monde de la FIFA, édition 1974 en R.F.A. L'histoire va-t-elle se répéter ? C'est le souhait de tous les Congolais.

Les rencontres du barrage se dérouleront sur le format des matches aller-retour. L’équipe qui l’emportera sur l’ensemble des deux matches validera son ticket pour la Coupe du monde au Qatar.

Voici les rencontres validées après le tirage au sort:

Egypte-Sénégal

Cameroun-Algérie

Ghana-Nigeria

RD Congo-Maroc

Mali-Tunisie

Ali Kalonga (avec RFI)



L'OM confirme sa bonne forme à l'extérieur. 5e victoire de suite hors de ses bases et sans prendre de but pour l'OM, qui conforte sa place sur le podium. Face à des Lensois trop naïfs, les Marseillais ont dominé cette rencontre grâce à Payet et Bakambu, buteur sur son 3e ballon. Les Sang et Or n'ont pas converti leur seul temps fort du match.

Buteur avec sa nouvelle équipe deux petites minutes après son entrée en jeu dans ce Lens - OM, Cédric Bakambu avait le sourire au moment de répondre aux questions. "Je suis content d'avoir eu cette opportunité d'être décisif. Mais je tenais avant tout à saluer le travail de l'équipe. On a été bons de la première à la dernière minute de jeu. Et quand l'équipe marche bien et que les attaquants ont des ballons c'est plus facile de marquer."

l'équipe//CC



La problématique de l'accélération de la mise en œuvre des initiatives de valorisation des ressources minières stratégiques de la République démocratique du Congo était aussi évoquée au 37ème conseil des ministres tenu le 21 janvier 2022 par vidéo-conférence. 

D'après le porte-parole du gouvernement, qui a fait le compte-rendu de cette réunion, face à la demande mondiale pour les ressources naturelles de la RDC au cœur des enjeux de la transition écologique, le pays de Lumumba doit développer un modèle de rémunération plus équitable et négocier des compensations proportionnelles à ce qu’elle offre. 

"Pour le président de la République, cela appelle à une redéfinition de la chaîne d’approvisionnement en produits miniers à caractère stratégique, notamment le Lithium, le Cobalt, le Niobium et le Coltan auxquelles il sied de rajouter le Cuivre, du fait de leur demande mondiale au regard de leurs applications industrielles", lit-on dans ledit compte-rendu. 

A cet effet, le président de la République a instruit, sous la coordination du premier ministre, la ministre des Mines, et toutes les structures du Gouvernement impliquées, de présenter dans la quinzaine, un Plan d’action opérationnel permettant l’accélération des initiatives de valorisation des ressources minières stratégiques du pays, et le développement des chaînes de transformation locale.

Félix Tshisekedi a demandé à ce que les projets suivants bénéficient d’une attention soutenue, urgente et conséquente. Il s’agit notamment : 

- Du développement de la filière lithium dans la province du Tanganyika dans la suite des résolutions prises lors du dernier DRC-Africa Business 2021 ayant eu pour objet : « le développement d’une chaîne de valeur régionale autour de l’industrie des batteries électriques, du marché des véhicules électriques et des énergies propres » ;

- Du renforcement de la filière cupro-cobaltifère industrielle, d’une part, et l’assainissement et le développement de la filière cupro-cobaltifère artisanale, d’autre part dans le Lualaba et le Haut Katanga. 

Le chef de l’Etat a insisté pour que la ministre des Mines encadre de manière particulière les actions du Gouvernement Provincial du Lualaba. 

C’est le cas du projet du Centre de négoce de Musompo qui doit être opérationnel dans les meilleurs délais en vue d’assurer la traçabilité et de garantir les conditions socioenvironnementale de la production artisanale, gage d’un accès direct vers les marchés d’approvisionnement des grandes entreprises mondiales de différents secteurs notamment de l’automobile, de l’électronique et de l’énergie.

Jephté Kitsita



Depuis sa construction en 1964, le Complexe Omnisports Kibassa Maliba qui héberge l’emblématique Stade dans la commune de la Kenya à Lubumbashi, n’a jamais eu d’identité visuelle. Mais désormais, c’est chose faite.

Ayant constaté qu’il manquait depuis sa création, un « logo » au Stade Kibassa Maliba, le nouveau comité de gestion de ce Complexe Omnisports, a résolu de lui conférer un symbole de référence comme marque d’identité.

Ce faisant, la nouvelle équipe d’administration nommée il y a peu par le Ministre des Sports Serge Chembo Nkonde, a décidé d’octroyer à ce bien public un « logo » de référence propre. Cette identité visuelle s’inscrit dans le cadre de marketing et commercialisation de l’image de cet encre de football.

D’une capacité d’accueil évaluée à 35.000 places, le Complexe Omnisports Frédéric Kibassa Maliba a été construit en 1964. Au passage, il a connu plusieurs appellations, notamment: Stade Albert de 1965 à 1972, Stade Mobutu de 1972 à 1997, Stade de la Kenya de 1997 à 2007, et de 2007 à nos jours Stade Frédéric Kibassa Maliba.

Il sied de noter que, le nouveau comité de gestion du Complexe Omnisports Frédéric Kibassa Maliba, a été nommé par le Ministre des sports le mardi 11 janvier 2022. Cette nouvelle administration a comme Administrateur Gestionnaire Jean Gaspard Mwazaz Mutomb, Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé de l’administration Marcel Ngoie Mande; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé des finances Joe Kasongo; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé des questions juridiques, marketing et commerciales Samy Sidis; Administrateur Gestionnaire Adjoint chargé de la maintenance et exploitation Thierry Mutombo Kaloko; ainsi que Patrick Kamwanga Mwadianvita pour les questions sécuritaires.

Junior Ngandu



La justice belge a fait mettre sous scellés au Parlement fédéral 200 cartons de documents issus de la commission d'enquête parlementaire sur l'assassinat de l’ancien Premier ministre de la RDC, Patrice-Emery Lumumba, auxquels elle souhaite avoir accès. Le parquet fédéral a indiqué, jeudi 21 janvier que ce sont des documents que le Parlement n’a jamais voulu rendre publics.

Il s'agit des comptes rendus d'auditions menées à huis clos par les députés belges il y a plus de 20 ans, dans le cadre de cette commission.

Selon le quotidien Le Soir, ils portent sur « 88 heures de réunions à huis clos ».

Cette mise sous scellés, mardi, « s'est faite en bonne entente entre la justice et le parlement », a assuré à l'AFP Eric Van Duyse, porte-parole du parquet fédéral.

Elle vise à permettre le versement de ces documents au dossier judiciaire, ce qui devra encore être validé par une décision de la juridiction d'instruction de la cour d'appel de Bruxelles, a précisé le porte-parole.

Lumumba : éphémère Premier ministre

Patrice-Emery Lumumba, éphémère Premier ministre de l'actuelle République démocratique du Congo (RDC) après l'indépendance de l'ex-Congo belge en 1960, a été assassiné par des séparatistes katangais aidés de mercenaires belges le 17 janvier 1961 dans le Sud-Est de son pays. Il avait 35 ans. Son corps, dissous dans l'acide, n'a jamais été retrouvé.

Il a été éliminé avec le soutien présumé de hauts responsables de l'Etat belge et son assassinat a fait l'objet d'une enquête parlementaire en Belgique en 2000-2001, puis d'une enquête judiciaire après la plainte déposée à Bruxelles en 2011 par le fils aîné de Patrice Lumumba.

A l'indépendance de son pays, ce dirigeant nationaliste était perçu comme prosoviétique, représentant une menace pour les intérêts belges, particulièrement au Katanga, province riche en cuivre. Jusqu'à être qualifié de « Diable », d'homme à « éliminer », selon des télex échangés fin 1960 entre Bruxelles et l'ex-colonie.

La plainte de la famille, qui a donné lieu à l'enquête pour "crime de guerre", accuse "diverses administrations de l'Etat belge" d'avoir "participé à un vaste complot en vue de l'élimination politique et physique de Patrice Lumumba".

Sans se prononcer sur une éventuelle date de procès en Belgique, le parquet fédéral assure que "l'enquête se poursuit par tous les moyens permettant de mieux comprendre ce qui s'est passé".

Aujourd'hui seules deux des dix personnes initialement ciblées par la plainte sont encore en vie. Il s'agit de l'ancien diplomate Etienne Davignon, 89 ans, et de l'ex-haut fonctionnaire Jacques Brassinne de la Buissière, 92 ans, selon des sources proches du dossier.

En 2001, la commission d'enquête parlementaire - dont la majorité des auditions ont été menées à huis clos - avait conclu à la "responsabilité morale" de la Belgique dans l'assassinat. L'année suivante le gouvernement belge avait présenté les "excuses" du pays.

Avec l’AFP.



Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) va-t-il enfin sortir de son silence au sujet de la crise née suite à l'annonce de la démission de Jean-Marc Kabund au poste de premier vice-président de l'assemblée nationale ?

La réponse à cette question sera sans aucun doute connue ce samedi 22 janvier 2022.

En effet, Augustin Kabuya a convoqué une réunion de crise en cette date au siège de l'UDPS situé dans la commune de Limete à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. 

L'information a été confirmée à 7SUR7.CD ce vendredi par un proche du numéro deux du parti présidentiel qui a tout de même requis l'anonymat. 

"Oui c'est vrai, le SG a convoqué une réunion ce samedi au siège du Parti à partir de 11h00. Il donnera sûrement la ligne de conduite à suivre durant cette période caractérisée notamment par l'affaire de démission du président a.i. Il avait rencontré le chef de l'État dernièrement, donc on peut s'attendre à ce qu'il nous donne des orientations", a confié notre source.

Pour rappel, Augustin Kabuya avait opté pour le silence depuis que l'affaire Kabund alimente les débats en RDC tout comme à l'étranger. Pendant son silence, les députés nationaux de l'UDPS ont fait une déclaration dans laquelle, ils ont désavoué Jean-Marc Kabund. 

Un jour après, c'était au tour des députés provinciaux de l'UDPS de la ville de Kinshasa, d'appeler les élus nationaux de démarrer le processus de remplacement de Jean-Marc Kabund au bureau de la chambre basse du Parlement. 

Néanmoins, il faut souligner que Jean-Marc Kabund a aussi bénéficié du soutien de quelques structures de l'UDPS. C'est notamment les cas de la Fédération de Lubumbashi ainsi que de 4 Fédérations de la Ligue des Jeunes de Kinshasa. 

Pour certains conseillers à la Présidence, le chef de l'État n'entend plus garder à ses côtés celui qu'il avait désigné comme président a.i de l'UDPS. La réunion convoquée par Augustin Kabuya ce samedi permettra vraisemblablement de connaître la position officielle du président Tshisekedi par rapport à ce dossier.

Jephté Kitsita



5 présumés criminels dont une femme ont été arrêtés par les services de sécurité de la province du Lualaba. 

Il s'agit de présumés bandits spécialisés dans le vol de câbles électriques de la Société nationale d'électricité  (SNEL), qui ont été présentés, le jeudi 20 janvier 2022, au ministre provincial de l'intérieur et sécurité Déodat Kapenda wa Kapenda et à celui de l'énergie Jules Kabwit. 

En effet, ces malfrats ont réussi à sectionner et emporter les câbles électriques à la barrière Kikosa, à Kalule ainsi qu'entre les villages de Luakabinda et Tishilani, situés à plus au moins 56 kilomètres du chef-lieu du territoire de Lubudi. 

« C'est chaque jour qu'on apprend qu'on a vendalisé les lignes à haute tension. Nous avons appris ce qui s'est passé à Lubudi. Donc, on vient de nous emmené les coupables. Nous à notre niveau, en tant qu'autorité, nous n'allons pas nous fatigué. Nous allons continuer à nous battre pour que ce qu'on voit puisse prendre fin », a expliqué Jules Kabwit. 

Aussitôt arrêtée, cette bande d'inciviques a tenté en vein d'offrir un pot-de-vin estimé à 1.000.000.000 FC aux éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo ( 
FARDC) qui étaient sur le coup.  

Les autorités provinciales font face au phénomène « vol des câbles électriques » qui a plongé plusieurs coins de la région dans le noir. Des arrestations liées à ces actes de vandalisme sont aussi récurrentes.  

Marcelo Mfumu, à Kolwezi

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Directeur de la Rédaction

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