La République Démocratique du Congo et la République du Congo viennent de signer, ce lundi 6 décembre à Brazzaville, un accord bipartite sur la collaboration énergétique.

D’après une dépêche de la Présidence parvenue à POLITICO.CD, il est renseigné que c’est sur le coup de 11h50′, que le bateau « Majestic River » a accosté au Beach Mpila, à Brazzaville avec à son bord le Président de la République, Félix Tshisekedi, « venu procéder à la signature de la déclaration conjointe et assister à la signature de l’accord bipartite sur la collaboration énergétique entre le Congo et la RDC »

À son arrivée, note cette dépêche, Félix Tshisekedi a été accueilli par le chef du gouvernement de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso accompagné de son homologue RD Congolais, Jean-Michel Sama Lukonde, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, la Dircaba du Chef de l’État en matières diplomatique et juridique, Nicole Ntumba Bwatshia, l’ambassadeur de la RDC au Congo, Christophe Muzungu et tant d’autres personnalités.

« Après les honneurs militaires d’usage, le cortège s’est ébranlé pour le Palais du peuple où le maître des céans, Denis Sassou Nguesso et son hôte, Félix Tshisekedi se sont retrouvés en tête-à-tête au salon des ambassadeurs pour plus d’une heure », a indiqué la cellule de communication de la Présidence.

Et de renchérir : « A l’issue de cet aparté l’allocution du ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua, est venue circonscrire les contours de ce projet surnommé – boucle de l’amitié énergétique – et qui a comme partenaire privilégié le prince héritier des Émirats Arabes Unis, représenté pour la circonstance ».

Après le discours du ministre des hydrocarbures congolais est intervenu – dans la salle du Conseil des ministres – le clou de la journée à savoir, apprend-t-on, la signature proprement dite de la déclaration conjointe par les deux chefs d’État et lue immédiatement après par le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères RD Congolais, Christophe Lutundula Apala, et celle de l’accord bipartite sur la coopération énergétique entre les deux Congo par les deux ministres respectifs aux hydrocarbures du Congo, Bruno Jean-Richard Itoua et celui de l’énergie RD Congolais, Olivier Mwenze Mukaleng ; signatures qui cristallisent, peut-on lire, la volonté des deux gouvernements de mettre en œuvre, au cœur du continent africain, une mutualisation des moyens et ressources énergétiques pour le plus grand bénéfice de leurs peuples respectifs.
Cette volonté affichée les leaders des deux capitales les plus rapprochées de la planète entre dans le cadre de l’intégration sous-régionale chère au Président de la République et président en exercice de l’Union africaine.

Selon la même source, ces signatures consacrent la volonté de la RDC et de la République du Congo d’œuvrer ensemble sur le plan énergétique, base de tout développement.

Hervé Pedro



La Cour de cassation a accordé, lundi 6 décembre, une mise en liberté provisoire à l’ancien directeur de cabinet de Félix Tshisekedi. Il avait été condamné en appel à treize ans de prison pour des faits de corruption. 

Condamné en appel à treize ans de prison pour corruption et détournement de fonds, Vital Kamerhe a bénéficié ce lundi 6 décembre d’une remise en liberté provisoire sur décision de la Cour de cassation. L’information a été confirmée par sources judiciaires et par plusieurs proches de Félix Tshisekedi.

Arrêté le 8 avril 2020, il avait été condamné à vingt ans de prison en première instance, le 20 juin 2020. La justice congolaise l’avait reconnu coupable du détournement de plus de 48 millions de dollars destinés à la construction de logements sociaux dans le cadre du programme présidentiel dit des « cent jours ». À l’époque puissant directeur de cabinet de Félix Tshisekedi, Kamerhe avait été condamné avec l’entrepreneur libanais Samih Jammal, son principal co-accusé, et Jeannot Muhima Ndoole.

« Affaire politique »

Incarcéré à la prison de Makala, il avait quitté le pénitencier le 23 août 2020 pour des raisons sanitaires. Depuis, le patron de l’Union pour la nation congolaise (UNC), l’un des partis alliés de Félix Tshisekedi, purgeait sa peine à la clinique Nganda, où une poignée de proches collaborateurs et de membres de sa famille avaient accès à lui. En coulisses, Kamerhe, qui a maintenu un canal de discussion avec le président Tshisekedi, est d’ailleurs resté actif pour tenter d’obtenir une évacuation sanitaire.

Dénoncé comme une « affaire politique » par les soutiens de Kamerhe, le procès « des 100 jours », retransmis en direct à la télévision congolaise, avait engendré de nombreuses tensions au sein de la majorité. L’UNC a exigé à plusieurs reprises la libération de son président, menaçant même de conséquences politiques en cas de maintien de ce dernier en détention.

 et 



Le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a rendu les derniers hommages à M. Alpha Ntumba Katala, chef du protocole de la Maison civile du Chef de l’État, décédé dans la matinée du samedi 27 novembre dernier, des suites d’un incendie. Cela a eu lieu ce lundi 6 décembre 2021 à l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa.

Le Chef de protocole de la Maison civile du Chef de l’État est mort calciné dans son domicile situé dans la commune de Ngaba, avec toute sa famille notamment son épouse, ses trois filles et ses trois fils.

Félix Tshisekedi a assisté, juste après avoir déposé la couronne de fleurs, à un culte de suffrages dit en la mémoire de la famille disparue.

Juste après ce culte, le Chef de l’État congolais a effectué une visite de travail à Brazzaville, en République du Congo, afin de prendre part ce même lundi, aux travaux de la tripartite RDC-Angola- République du Congo, pour la signature de protocole de collaboration énergétique entre les trois pays. Ces travaux se dérouleront au hall du Palais du peuple, à Brazzaville, précisément dans la commune de Mongali.

Christian Malele



Le Prix francophone de l’innovation dans les médias, fruit d’un partenariat entre l’Organisation internationale de la Francophonie, France Médias Monde et Reporters sans Frontières vise à encourager la production d’une information de qualité ainsi que le rayonnement de la langue française.

Il s’adresse à tous les médias (radio, télévision, presse écrite et médias numériques) des 88 États et gouvernements membres, associés ou observateurs de la Francophonie qui proposent des offres innovantes incluant les nouveaux modes de consommation et d’accès à l’information. Le prix récompense les innovations dans les contenus, dans les usages et dans les modèles économiques.

Pour cette 6édition du Prix francophone de l’innovation dans les médias, le jury a porté son choix sur les 3 lauréats suivants :

Le 1er prix, d’un montant de 15 000 euros, a été décerné à Elezamédia de la République démocratique du Congo, qui propose des contenus vidéos innovants, concis, produits et commentés par de jeunes vidéastes de 18 à 35 ans qui, via leur téléphones ou caméras, racontent la RDC au quotidien et en images. Les vidéos produites évoquent des cas d’atteintes aux droits humains, touchant particulièrement les enfants et les femmes en situation de crise, auxquels Eleza offre un espace virtuel pour s’exprimer librement et lancer des cris d’alarme aux décideurs.

Le 2nd prix, d’un montant de 10 000 euros, a été décerné au projet de production et de diffusion Tunisia Podcasts, plateforme indépendante, 100 % tunisienne, de production et de diffusion de podcasts fabriqués par des professionnels, qui racontent des tranches de vie quotidienne dans la Tunisie actuelle. Tout en œuvrant à la défense de la langue française en Tunisie, la plateforme fait le pari de traiter en profondeur des thématiques d’actualité ou d’intérêt public, de manière originale et dans un format qui s’adresse à la jeunesse d’aujourd’hui.

Le 3prix, d’un montant de 5 000 euros, a été décerné à Demos (Belgique), produit éditorial né, selon les mots de ses initiateurs, du constat qu’en moyenne « 47 % des moins de 34 ans s’informent principalement voire exclusivement sur les réseaux sociaux ». Demos vise à toucher cette jeunesse via les réseaux sociaux, notamment sur Instagram. Demos oeuvre à la pérennisation du système démocratique en impliquant les jeunes citoyens dans le débat politique.

Le comité de sélection de cette sixième édition était composé de Christophe CHAMPIN, adjoint à la directrice générale de RFI chargé des nouveaux médias (président du jury) ; Jean-Michel BOISSIER, membre du Conseil d’administration de Reporters sans Frontières ; Talia OLVERA MARTINEZ, politologue, linguiste, spécialiste de l’innovation dans les médias, Sammy MUPFUNI, Directeur général de Congo Check et de Mtetezi FM, lauréat de l’édition 2020 du Prix francophone de l’innovation dans les médias et Tidiane DIOH, de l’Organisation internationale de la Francophonie.

actualite.cd/CC



Le président de la centrale électorale, Denis Kadima a annoncé le payement, dès ce lundi, des arriérés de salaire des agents. C'était lors de la clôture, ce dimanche 05 décembre, du séminaire d'imprégnation structurelle et thématique des membres de la CENI

Très motivé, le président s'est dit très satisfait de l'objectif atteint durant ces dix jours et a, dans son allocution pour la clôture, martelé sur sa vision à mettre l'homme au centre de tout.

"L'objectif de ces assises était de permettre aux membres de la CENI d'appréhender les enjeux du processus électoral et d'apporter de grandes orientations pour la gestion de l'institution et l'organisation des prochaines élections", a expliqué le président de la CENI à l'ouverture, le 26 novembre dernier, de ces assises.

Pour rappel, durant ces dix jours, deux jours ont été consacrés à l'imprégnation structurelle, un jour pour le lancement de travaux et sept autres jours pour l'imprégnation thématique y compris la clôture par une cérémonie officielle.

opinion info/CC



L'épidémie de choléra a fait dix-sept morts en la journée de dimanche  5 décembre, à Misisi, localité minière située à l’extrême sud du territoire de Fizi, dans le Sud-Kivu.  

D’après le représentant du médecin chef de zone de santé sur place, l’utilisation des eaux usées en provenance des carrières minières sur les montagnes surplombant la cité en cette période pluvieuse est la cause principale de cette flambée de nouveaux cas de choléra.  

En dehors de 17 morts, 32 autres malades de cholera suivent des soins à Misisi et à Lulimba. Pour l’instant c’est un seul quartier appelé communément MIBA qui est touché et les victimes sont des creuseurs artisanaux. 

 Les secouristes de la croix rouge de la RDC interviennent en ce moment pour désinfecter les structures sanitaires qui accueillent les malades. 

radiookapi.net/CC



Après concertation entre le Président de la République, Félix Tshisekedi et l’équipe de la riposte contre la pandémie de Covid-19, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, a dévoilé dans la soirée de ce dimanche 5 décembre 2021, les nouvelles mesures de lutte contre le Coronavirus.

Au-delà de toutes les mesures prises, le Ministre de la santé, le Docteur Jean-Jacques Mbungani, a déclaré que, la vaccination reste le moyen le plus efficace pour lutter contre le Coronavirus en République Démocratique du Congo.

«(…)En toute responsabilité, le gouvernement a pris cette option de réactualiser les mesures, afin de protéger efficacement la population contre la pandémie de Covid-19. Nous appelons la population congolaise à adhérer à la vaccination, car à ce jour, la vaccination reste le seul moyen de barrer la route à cette pandémie qui a tué plus de 6 millions des populations à travers le monde», a-t-il déclaré.

Cet appel du Ministre de la santé, fait suite aux récents rapports de la troisième vague de Covid-19 en RDC. Cependant, Jean-Jacques Mbungani a tenu à préciser quelques statistiques causées par la troisième vague et les mesures barrières y relatives, afin d’inciter la population à la vaccination.

« Nous avons eu trois vagues depuis le début et du fait des contrôles réguliers aux postes frontaliers, nous arrivons à déterminer le nombre des personnes qui sont testées positives. Il faut aussi souligner la prise en charge dans les hôpitaux. Au mois de mai lors de la troisième vague, nous avons eu à notifier 2500 cas par semaine. Nous avions à l’époque une occupation des lits dans les hôpitaux autour de 80% des malades Covid-19. En réanimation nous étions au-delà de 96%», a indiqué le Ministre de la santé.

Et de poursuivre: « avec les mesures qui ont été prises au mois d’août pour diminuer la ccirculation du virus, on s’attendait à la réduction de 5% d’occupation Covid-19 dans les hôpitaux. Actuellement le taux de létalité par rapport à la Covid-19 19 est toujours faible de 1,9% (…)»

Il faut noter que, parmi les nouvelles dispositions prises pour contrecarrer la propagation de la pandémie à Covid-19, le gouvernement de la République a autorisé les Universités et les milieux scolaires à rester ouverts avec le renforcement du strict respect des gestes barrières. Par contre, les églises sont astreintes à réduire le nombre des participants à 50% de leur capacité d’accueil lors des cultes et à respecter les mesures hygiéniques, ainsi que la distanciation sociale.

Bernard MPOYI



La HJ Foundation met gratuitement à la disposition des personnes vivant avec handicap, 500 prothèses. C’était lors du lancement de sa campagne, avec l’accompagnement de « BMVSS Jairpur Foot », le samedi 4 décembre 2021 à Kinshasa au sein de HJ Hospital, qui consiste à prendre en charge la consultation et la fabrication de ces prothèses à cette catégorie de personnes.

Quatre personnes dont trois civils et un militaire bénéficiaires des prothèses, triés dans la foulée, sont passés à tour de rôle pour raconter leur histoire et exprimer leur soulagement quant à cette initiative. Elles ont remercié Harish Jagtani, Président de la HJ Foundation.

« Lors d’un combat, mes jambes ont été atteintes par des balles et je me suis vu amputé. Aujourd’hui, grâce à HJ Foundation, je peux de nouveau marcher et je ne peux que dire : merci », a témoigné un militaire avant d’exécuter quelques pas de danse.

Face à la presse, M. Harish Jagtani a confié que 150 personnes ont déjà bénéficié de ces prothèses dont principalement les militaires. Il a aussi indiqué que cette campagne va se poursuivre dans plusieurs villes du pays dont notamment Goma, Lubumbashi, pour ne citer que celles-là.

Cependant, répondant à une question de la presse, Harish Jagtani n’a pas caché son étonnement quant à la quantité de demande que pouvait générer cette campagne. Pour ce faire, il a promis, au nom de sa Fondation, de faire de son mieux pour redonner le sourire à ces personnes vivant avec handicap en commandant plus de prothèses, y compris pour les gens qui ont des bras amputés.

Hervé Pedro



C’est un programme particulier qui cible directement les populations les plus touchées par les effets du coronavirus à Kinshasa. 25 USD transférés chaque mois directement par mobile money aux personnes dont les ménages ont été durement frappés par les effets induits de la pandémie.

250 000 membres des ménages les plus pauvres et les plus vulnérables de la ville de Kinshasa sont ciblés. Depuis le lancement de ce projet intitulé « Solidarité par Transferts Economiques contre la Pauvreté à Kinshasa (STEP KIN) » financé par la Banque mondiale, en mars 2020, 88 000 personnes ont déjà  bénéficié de la totalité de paiement dans 50 quartiers se trouvant dans 9 communes de la capitale.

Exécuté par le Fonds Social de la RDC, le projet entre dans une nouvelle phase: la mise à l’échelle avec l’enregistrement et le paiement de 200 000 bénéficiaires dont 150 000 avec les partenaires Afrimoney et 50 000 avec Give Directly.

Ce lundi, les représentants de la Banque Mondiale vont rencontrer quelques  bénéficiaires dans la commune de Masina. Ce sera également l’occasion d’expérimenter la technologie utilisée par Give Directly qui assure le paiement de manière instantanée. 

actualite.cd/CC



La dynamique révolutionnaire du FCC décide d’approcher le bureau de l’Assemblée nationale pour des postes à la CENI

La Dynamique progressiste révolutionnaire du Front commun pour le Congo (FCC) s’est réunie samedi 4 décembre à Kinshasa pour examiner le nouvel appel à la candidature lancé par le président de l’Assemblée nationale à l’opposition politique pour les trois postes lui réservée au sein de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
 

Selon le porte-parole de la Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, Constant Mutamba, cette décision est motivée par le souci de voir se tenir les élections dans le délai constitutionnel.

« La Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, qui tient à l’organisation des élections démocratiques, transparentes, crédibles et inclusives dans le délai constitutionnel en 2023, estime que l’urgence s’impose désormais pour mettre un terme à l’impasse qui mine le processus de mise en place des animateurs de la CENI, laquelle risque malheureusement de nous conduire droit vers le glissement en 2023, ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il expliqué.
 

Dans sa déclaration devant la presse, Constant Mutamba a affirmé que c’est à l’unanimité que les membres de cette dynamique ont pris la résolution d’approcher le bureau de l’Assemblée nationale :

« La Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, décide à l’unanimité d’approcher le bureau de l’assemblée nationale pour s’imprégner des dispositions pratiques de ce nouvel appel à la candidature. La Dynamique progressiste révolutionnaire du FCC, réaffirme sa loyauté et sa fidélité au guide idéologique du FCC, son Excellence Joseph Kabila Kabange, père de la première alternance politique en RDC ».
 

Une autre frange du FCC, dirigé par Raymond Tshibanda, avait déclaré au lendemain de la désignation des membres du bureau de la CENI que le FCC n’y enverrait pas des délégués tant qu’il n’y aura pas consensus sur cette désignation.

radiookapi.net/CC

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