Deux députés nationaux sont mis en cause dans le procès des ADF, qui se déroulent depuis quelques jours dans la ville de Beni (Nord-Kivu). Il s'agit de Grégoire Kiro Tsongo et Kasereka Kizerbo, qui ont été cités mercredi 9 mars par un combattant ADF comme collaborateurs et ravitailleurs de cette rébellion ougandaise.

Dans sa déposition devant le tribunal militaire de garnison de Beni, ce mercredi, le prévenu Kasongo Josué a déclaré que le député Kasereka Kizerbo ravitaillerait les ADF en armes et munitions; alors que son collègue Kiro Tsongo serait en charge du ravitaillement en nourritures de cette rébellion ougandaise.
Ces allégations ont été rejetées par Grégoire Kiro :

« Je démens formellement toute implication dans la tragédie que nous vivons a Beni depuis plus de dix ans. Je demande à ceux qui instruisent le dossier de requérir même un expert pour vérifier cet individu avant d’accorder tout crédit à ses déclarations ».

Il a promis de traduire en justice ce prévenu ADF pour que son honneur soit lavé :

« Personnellement, je continue à réclamer que tous les ADF, civils comme militaires et leurs complices, soient jugés afin que la vérité éclate au grand jour. Et je ne me laisserai pas distraire pas un montage grossier destiné à  désorienter l’opinion. Je me réserve d’ailleurs le droit de me pourvoir en justice et je me battrai farouchement pour que mon honneur soit rétabli ».

Selon des sources de l’auditorat militaire de Beni, le prévenu Kasongo Josué n’a jamais fait une telle déclaration lors de l’instruction de son dossier.
Il aurait toutefois avoué être combattant ADF depuis dix ans et avoir participé en août 2021 à l’attaque de Kasana, qui avait coûté la vie à 10 civils, précisent ces sources.

radiookapi.net/CC



La justice française a condamné mercredi deux Congolais impliqués dans de violentes manifestations de février 2020 en marge d'un concert parisien de la star congolaise Fally Ipupa.

Le 28 février 2020, l'alliage explosif de la rumba et de la politique congolaises s'était invité au cœur de la capitale française. 

Malgré l'interdiction de manifester, de multiples incidents avaient éclaté en amont du concert à Bercy du chanteur, l'une des plus grands vedettes d'Afrique francophone.

Issus de la diaspora, les manifestants accusaient la star de 44 ans, qui mêle harmonies traditionnelles africaines et musiques urbaines, d'être proche de l'ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila et de son successeur Félix Tshisekedi.

Deux hommes étaient convoqués au tribunal correctionnel de Paris pour avoir, au cours de ces violences urbaines, brûlé leur propre voiture. Seul l'un d'eux, le propriétaire du véhicule, s'est présenté à l'audience, pour être condamné à 150 jours-amende à 10 euros conformément aux réquisitions.

"On voulait coûte que coûte faire annuler ce concert", a déclaré à la barre ce technicien de maintenance de 31 ans. "On est dans un mouvement qui manifeste pacifiquement, on avait demandé l'autorisation au préfet de police mais qui nous l'a refusé."

Les images de vidéosurveillance montrent plusieurs hommes arrivant à bord d'une Peugeot 106, en sortir, dévisser les plaques d'immatriculation avant d'y mettre le feu.

Mais pourquoi donc brûler sa propre voiture ? s'interroge le tribunal, perplexe devant cette "revendication". "C'était un acte de passion, pas du tout un acte prémédité", soutient le prévenu, grand, longiligne et cintré dans un caban.

"C'est une soirée qui coûte cher...", a ironisé le procureur, qui a également requis huit mois de prison ferme contre le prévenu absent. Ce dernier a été condamné par défaut à cinq mois de prison ferme.

Dans sa plaidoirie, l'avocat du propriétaire de la voiture, Me Félix Alfonsi, a mis en avant l'histoire personnelle de son client, qui a fui la RDC à l'âge de 15 ans.

En ne prenant pas position politiquement, le chanteur Fally Ipupa est de fait "une arme du régime autoritaire congolais, de soft power. C'est la perception qu'en a la diaspora congolaise qui vit ici, exilée", a-t-il soutenu.

Une cinquantaine de personnes avaient été placées en garde à vue à la suite de ces violences. La plupart avaient donné lieu à des alternatives aux poursuites ou à un classement sans suite.

AFP et ACTUALITE.CD/CC



Tito Ndombi, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication (CSAC) a déposé, ce mercredi 9 mars, le rapport annuel d’activités de cette institution d’appui à démocratie au bureau de l’Assemblée nationale. Ce rapport rend compte des activités de régulation, la gestion administrative et financière du CSAC pendant l'année 2021. Il épingle aussi les défis auxquels doit faire face le CSAC pour la vitalité de la démocratie en cette période pré-électorale.

« Le rapport relate un peu tous les actes de régulation que le CSAC a pu poser pendant l’année, la gestion de l’administration et la gestion financière. Mais aussi, nous  relevons dans ce rapport les défis auxquels l’institution doit faire face. Et, ces défis sont énormes. Le législateur congolais estime que la liberté d’expression et par ricochet la liberté de la presse constitue l’un des droits fondamentaux et inaliénables du citoyen congolais. Et le CSAC justement a pour mission d’assurer la protection et la promotion de la liberté de la presse. Et ce travail-là, est un travail complexe », a dit Tito Ndombi, président du CSAC.  

Avec l’avènement des nouveaux médias, la mutation vers le numérique  fait que la tâche devient plus complexe et le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication doit être en mesure d'accompagner la presse, les professionnels des médias et les institutions de la RDC. 

M.  Ndombi rappelle qu’actuellement, les intervenants dans les différents médias congolais distillent le discours de la haine tribale, ethnique et séparatiste. Ce discours, prévient-il, va s’amplifier au fur et à mesure qu’on s’approche des élections. D’où, la nécessité que  le CSAC prenne des dispositions adéquates. Cet encadrement peut  être possible au regard de la complexité de la situation que si on arrive à renforcer l’opérationnalité du CSAC et son rayonnement à travers les 26 provinces, dit Tito. Pour ce faire, il suggère qu'on renforce l'opérationnalité du CSAC et son rayonnement dans les provinces.

Pour ce qui est des chaînes TNT, Tito Ndombi a avoué que la migration vers la télévision numérique n'est pas maîtrisée. 

Ce rapport est déposé à quelques jours  de la rentrée parlementaire de la session de mars 2022 prévue le mardi 15 mars prochain. 

Le CSAC tient à ce que les parlementaires se penchent sur la délicatesse de sa situation pour le mettre en condition de bien de bien faire son travail.

Berith Yakitenge



Les récents arrêtés du Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) portant nominations à la tête de quelques établissements de son ressort, commencent à produire les effets. À l’Université de Kolwezi (UNIKOL) par exemple, le nouveau comité de gestion est entré en fonctions ce mercredi 9 mars 2022.

Au terme de la cérémonie de remise et reprise supervisée par les délégués du Ministre Muhindo Nzangi, et ce, en présence de la conférence des Chefs d’établissements du Grand Katanga, les membres du comité sortant de l’UNIKOL ont passé le flambeau à la nouvelle équipe dirigeante.

A cette occasion, il a été fait lecture de l’arrêté nommant les membres du nouveau comité ainsi que la notification y afférente.

Dans sa prise de parole, le nouveau Recteur de l’Université de Kolwezi, Professeur Yvon Mwengwe Muhongo a exprimé sa gratitude au Président de la République, au Premier Ministre et au Ministre de l’ESU pour la confiance placée en sa personne et aux autres membres de son comité.

Il a remercié le Recteur sortant Professeur Jean-Christophe Kashala, en promettant de poursuivre par où son prédécesseur a laissé.

« Le travail est très grand. Dans le discours que nous aurons à présenter, je crois qu’on aura à revenir sur le programme d’actions qui s’appesantira sur la vision du Chef de l’état et le programme du gouvernement dans le secteur de l’ESU», a indiqué le Recteur de l’Université de Kolwezi.

« Son excellence Monsieur le Ministre de l’ESU nous a tiré les oreilles en insistant sur les réformes que nous devons accompagner à travers cette institution pour qu’elle devienne grande à la taille de la province phare du Lualaba. Que l’Université puisse travailler à pouvoir développer la province en faveur d’une formation de qualité pour la jeunesse», a insisté le Professeur Yvon Mwengwe Muhongo.

«Je voudrais rassurer tout le monde que nous sommes venus pour travailler. La tâche est très grande. Nous avons besoin de toutes les énergies. Avec les efforts de tout le monde, je crois que nous pourrions faire quelque chose», a-t-il lancé.

Et de conclure : «Le feu brûle si haut, si chacun y apporte son morceau de bois. Et nous tous, avons un morceau de bois à y apporter.»

Si les cérémonies de remise-reprise entre les comités de gestion sortant et entrant dans 17 établissements ont été recalées pour harmonisation des vues à la suite de la surséance du Premier Ministre, à l’Université de Kolwezi l’arrêté du Ministre de l’ESU du 23 décembre 2021 n’a subi aucune modification.

Ainsi, le nouveau comité de gestion de l’Université de Kolwezi a comme Recteur le Professeur Yvon Mwengwe Muhongo ; Professeur Françoise Malonga Kaj Secrétaire Générale Académique ; M. Edouard Nawej Mukung est Secrétaire Général à la recherche. Les fonctions de Secrétaire Général Administratif et Administrateur du budget sont occupées respectivement par M. Thierry Mukendi Muteba, ainsi que M. Jean-Claude Mulapu Moj reconduit à son poste.

Junior Ngandu



Mgr Donatien N’shole et Révérend Maurice Mondengo qui représentent les Commissions Justice et Paix de la CENCO et de l’ECC ont été reçus en audience, le mercredi 9 mars, par le Président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia, dans le cadre de leur mission assignée d’accompagner les institutions du pays.

Au sortir de cette audience, Mgr Donatien N’shole, Porte-parole de la délégation et secrétaire général de la CENCO, a renseigné que les deux Commissions Justice et Paix de l’ECC et de la CENCO sont venues chez Christophe Mboso dans le cadre du processus électoral.

D’après lui, ils sont habités par un seul souci, celui d’avoir des élections crédibles, inclusives et apaisées dans le délai constitutionnel en 2023. De ce fait, le Chapelain du Pape, Donatien N’shole a fait savoir qu’il est de leur pouvoir moral et pastoral de contribuer à ce processus électoral et il le fera comme cela a toujours été le cas.

Cependant, il a indiqué que les deux Commissions Justice et Paix ont travaillé sur la feuille de route qu’avait présentée la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Selon eux, cette feuille de route portes d’énormes contraintes relatives notamment au cadre juridique, au financement des élections, à la volonté politique et le Parlement se retrouve partout.

À ce sujet, le Speaker de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a fait savoir qu’il a mis en place un groupe de travail pour y réfléchir, tout en rappelant à ce groupe-là l’enjeu majeur de l’analyse du traitement des projets de lois y relatifs en vue d’avoir des élections inclusives, apaisées dans le délai constitutionnel.

« Pour cela, on devait mettre de côte tout ce qui peut servir de prétexte pour aller au-delà du délai constitutionnel. Nous sommes là pour manifester notre volonté d’accompagner le pays, mais sans donner du crédit à ce qui amènerait le pays dans des difficultés. Tant mieux, on se comprend bien, Dieu aidant, nous espérons que le pays va dans la bonne direction », a déclaré Christophe Mboso.

Christian Okende



La délégation de la Fédération internationale des Droits humains (FIDH), conduite par son secrétaire général, Drissa Traoré, a fait un plaidoyer pour la prise en compte de certaines lois, notamment la loi sur l’accès aux informations d’intérêt public, afin de permettre à la population de bien suivre la gouvernance du pays, au cours d’une audience que le président du Sénat, Modeste Bahati lui a accordée, mercredi, dans son bureau de travail au Palais du peuple

Le plaidoyer de la FIDH porte aussi sur la loi relative à la protection des peuples autochtones, la loi sur les manifestations publiques et la loi d’accès à la justice par les victimes des violences sexuelles.

La délégation de la FIDH s’est dite satisfaite après cet entretien avec le président du Sénat congolais étant donné qu’elle a été informée que certaines de ces lois sont déjà programmées pour la session parlementaire dont l’ouverture est fixée au 15 mars prochain.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



Le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, a reçu en audience la représentante de la jeunesse de la RD Congo au COMESA (marché commun de l'Afrique orientale et australe) le mardi 08 mars 2022 au Palais du peuple à Kinshasa.

Auprès du numéro deux de la chambre haute du Parlement, Rosianne Kabangu a plaidé pour la participation des jeunes congolais aux activités commerciales couvertes par le COMESA. 

"Nous avons été reçus par le premier vice-président du Sénat et pour nous, c'est un honneur d'être reçus par l'autorité. Nous avons échangé autour de ce programme et nous avons aussi abordé différents aspects liés à la Zlecaf (zone de libre-échange). Depuis que la RDC a ratifié ces instruments, il est important pour nous, comme groupe consultatif de la jeunesse du COMESA, de voir aussi comment est-ce qu'à notre niveau, nous pouvons faire des plaidoyers pour que les jeunes congolais puissent se retrouver dans le cadre de tous les instruments juridiques existants tant au niveau national que régional. Nous entendons mener des plaidoyers en vue de promouvoir des jeunes autour de ces deux thématiques, à savoir : la gouvernace démocratique, d'une part mais aussi le processus du développement socioéconomique", a laissé entendre la représentante de la jeunesse de la RDC au COMESA au terme de l'audience.

À l'occasion, elle a rappelé les avantages du COMESA. À en croire Rosianne Kabangu, c'est un marché potentiel pour la RDC. 

"Au-delà de tout, nous agissons dans le cadre de ce programme qui est le programme du COMESA. Le COMESA, comme nous le savons, c'est le marché commun de l'Afrique australe et orientale. C'est un marché potentiel, eu égard surtout à la position géographique stratégique de la RDC face à ses 9 pays voisins. Pour nous, c'est aussi l'occasion de voir comment promouvoir la production locale ? Comment fouiller dans l'arsenal juridique congolais et s'appuyer sur des textes qui puissent réellement promouvoir les activités commerciales", a-t-elle dit, tout en se déclarant satisfaite des échanges qu'elle a eus avec le sénateur Eddy Mundela.

Pour sa part, le premier vice-président du Sénat a promis de faire de son mieux pour que ce plaidoyer trouve un répondant positif pour l'intérêt des jeunes congolais car, "une jeunesse épanouie, c'est la vision du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo". 

Prince Mayiro



Le gouvernement de la République va lancer, dans les tout prochains jours, les travaux de construction du sanctuaire d'Isidore Bakandja à Bokote, village situé dans le district de Bolomba, en province d'Équateur. 

C'est dans ce cadre que l'archevêque de Mbandaka-Bikoro, monsieur Ernest Ngboko, et l'évêque de Bokungu-Ikela, monseigneur Toussaint Iluku, accompagnés de Guy Loando, ministre de l'Aménagement territorial, ont rencontré le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, mardi 08 mars dernier, à Kinshasa, pour le remercier en particulier et toutes les autres autorités du pays en général, pour leur implication dans ce projet.

"Nous sommes venus rencontrer le premier ministre, chef du gouvernement, parce que comme vous le savez bien, bientôt ici au Congo, nous allons accueillir le Souverain pontife, le saint Père, le Pape François. C'est dans ce cadre que nous avons pensé valoriser le site de notre foi, le symbole de la foi catholique chrétienne ici au Congo. Il s'agit du bienheureux Isidore Bakandja. Depuis un certain temps, nous avons sollicité auprès du président de la République et de son gouvernement, de pouvoir nous assister pour l'érection du sanctuaire du bienheureux Isidore Bakandja dans l'Archidiocèse de Mbadaka-Bikoro, précisément à Bokote. Le dossier a été déjà introduit. C'est ainsi qu'aujourd'hui nous avons entrepris cette démarche pour pouvoir échanger avec le premier ministre qui nous a rassurés également de la réalisation de cette œuvre. Je crois que dans quelques jours ils seront en mesure de pouvoir lancer les travaux à Bokote. C'est ainsi que nous sommes venus lui dire merci. Remercier aussi le président de la République d'avoir accordé à notre église cette opportunité de préparer ce lieu où repose le Bienheureux Isidore Bakandja", a dit à la presse l'archevêque de Mbandaka-Bikoro.

Ce prélat catholique a martelé sur le fait que ce site, une fois valorisée, va constituer pour le pays, un "grand honneur" parce que la dévotion du lieu déborde même le cadre de la RDC. 

Le ministre d'État en charge de l'Aménagement du territoire a, pour sa part, affirmé avoir reçu l'instruction du premier ministre, pour suivre personnellement l'exécution des travaux qui seront lancés afin de s'assurer de leur bon déroulement et ainsi, valoriser ce site qui sera bénéfique pour le Grand Équateur dans son ensemble et pour l'honneur de l'ensemble du pays.

"Aujourd'hui, leurs excellences, l'archevêque de Mbandaka-Bikoro et l'évêque du Diocèse de Bukungu-Ikela sont venus exprimer leur gratitude au premier ministre, chef du gouvernement, pour la mise en œuvre très bientôt de ce projet. Ce projet sera un site touristique. C'est au bord de la rivière Tshuapa et c'est un site important. Si ces travaux se font tel que prévu, ça va attirer non seulement des pèlerins mais aussi ça sera un boum économique pour le Grand Équateur dans son ensemble. Ce projet peut aussi booster pas mal de choses sur le plan économique et social dans ce coin du pays. Nous allons suivre personnellement, sur instruction de la très haute hiérarchie, la matérialisation de ce projet très salutaire qui rentre dans le cadre de la visite prochaine dans notre pays de sa sainteté le Pape", a indiqué Guy Loando.

C'est en marge de la visite du Pape François en RDC prévue en juillet prochain, que l'Archidiocèse de Mbandaka-Bikoro a soumis au gouvernement un projet de construction du sanctuaire d'Isidore Bakandja à Bokote où ce dernier repose pour l'éternité. Une demande à laquelle le président de la République a répondu favorablement en instruisant l'exécutif national de s'y atteler.

Prince Mayiro



L'ambassadeur du Royaume de Belgique en République démocratique du Congo, Jo Indekeu, a été reçu le mardi 8 mars 2022, par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Selon le service de communication de la Ville qui rapporte la nouvelle, le numéro un de l'exécutif provincial a échangé avec le chef de la diplomatie belge sur l'arrivée dans les prochains jours d'une délégation d'hommes d'affaires belge qui sera conduite par le ministre-président de la région bruxelloise et du Secrétaire d'État du gouvernement bruxellois. Cette délégation, poursuit la même source, sera aussi accompagnée de près de 90 entreprises pour une mission économique en RDC.

"Selon l'ambassadeur de la Belgique, il s'agit d'une grande délégation d'environ 90 entreprises qui effectueront une mission économique à Kinshasa afin de venir découvrir le potentiel marché RD Congolais dans le but de trouver des partenaires économiques et commerciaux. Cette mission voudrait mettre en avant et capitaliser les relations entre la ville de Kinshasa et la région bruxelloise", écrit la cellule de communication du gouvernorat dans une dépêche parvenue ce mercredi à 7SUR7.CD.

Faisant partie de la délégation, Yolande Elebe, commissaire général en coopération décentralisée, Francophonie et porte-parole du gouvernement provincial, a souligné que les deux parties discutent déjà sur l'avenant qui sera signé dans le cadre de ces accords qui existent déjà. 

"Cet avenant va concerner des secteurs spécifiques notamment l'environnement, le transport et les infrastructures. Cela permettra de réveiller ces accords de coopération", a-t-elle martelé.

Le même jour, Gentiny Ngobila a aussi reçu Édith Namutebi, chargée d'affaires de l'Ouganda en République démocratique du Congo. Cette dernière a annoncé à l'autorité de la ville la tenue de la 2ème édition du forum d'affaires de l'Ouganda dans sa circonscription.

"Pour la diplomate ougandaise, il est important de raffermir les relations entre les deux pays comme l'ont souhaité les deux chefs d'État, Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni, lors de leur dernière rencontre. Aussi, la chargée d'affaires ougandaise s'est dite satisfaite de l'accord du gouverneur Gentiny Ngobila qui a promis d'inviter les hommes d'affaires de la ville à participer à ce grand rendez-vous", conclut la cellule de communication du gouvernement provincial de Kinshasa.

Selon certains observateurs, avec l'arrivée à Kinshasa des patrons des entreprises belges, les relations bilatérales entre les deux pays seront redynamisées  davantage. 

Jephté Kitsita



Les femmes sont encore minoritaires à tous les échelons dans les entreprises minières de la RDC.  Leur nombre ne dépasse pas 10 % dans tous les segments des activités minières, révèle le rapport de l’Observatoire des ressources naturelles en Afrique australe (SARW). Ce rapport a été publié mardi 8 mars à Kinshasa à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme. 

« Le pourcentage de la femme à la GECAMINES, c’est 10% du nombre total des agents ; à la MIBA, c’est 11% ; à Kibali Gold Mining, c’est 5% ; à la TFM, c’est 3.5% ; chez KCC, c’est 2% ; l’entreprise comme Kiko, 3%. C’est MMG qui a 15% », a détaillé Georges Bokondu, directeur des programmes de SARW/RDC. 

Le rapport de SARW contient des recommandations formulées au Gouvernement, aux entreprises minières et aux ONG internationales pour favoriser une plus grande participation de la femme dans les mines. 

radiookapi.net/CC

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