L'artiste musicien, Fabrice Mbuyulu dit "Fabregas" et son groupe musical, Villanova vont se produire pour la toute première fois aux États-Unis, le 02 avril 2022 à Dallas, au Texas.
D'après le service de communication de l'ancien société de Wenge Musica Maison Mère, le concert aura précisément lieu à l'interconnexion Banquet Hall, 3326 Contry club.
Dans un Live fait sur sa page Facebook, le chanteur congolais et ses acolytes ont promis de bouger le pays de l'oncle Sam comme ils le font chaque mois à Kinshasa.
Celui qu'on appelle affectueusement "Maestro Fabro" va emmener pour la deuxième fois Villanova en dehors du continent africain, après la courte tournée en France au mois de décembre 2021, auquel ils ont livré un concert à Lyon, et un showcase à Paris.
Rappelons que, Fabregas lance le deuxième album "Merci" de son orchestre, le 02 juillet prochain, 5 ans après la sortie la sortie du tout premier "Cursus".
Gratis Makabi
Le Comité Exécutif de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) a mis en place, ce mardi 15 mars 2022, un comité d’organisation du match aller des barrages des éliminatoires du prochain mondial qui va opposer les Léopards de la RDC aux Lions de l'Atlas du Maroc, le vendredi 25 mars à 16h00 au stade des Martyrs de Kinshasa.
Ce comité d’organisation est présidé par le président intérimaire de la Fecofa, Donatien Tshimanga Mwamba.
La première réunion de ce comité d’organisation aura lieu, sauf imprévu, ce mercredi 16 mars 2022 au siège de la FECOFA.
Ci-dessous les membres dudit Comité d’Organisation :
Président : Tshimanga Mwamba Donatien
Vice-présidents : Masamba Malunga Jean-Didier etBondembe Bokonianga Roger
Membres
Deux membres du comité exécutif de la FECOFA : Munda Kapambwe Maurice et Nongha Ossango
Le Secrétaire Général de la FECOFA : Belge Situatala
Le Secrétaire Général adjoint de la FECOFA : Rainier Patrice Mangenda
Le Directeur Technique National : Médard Lusadusu
Le Coordonnateur CAF : Me Emmanuel Kande Kalombo
Le Responsable de la Communication FECOFA
Le Responsable du Protocole de la FECOFA : Muya Josée
Deux Officiers nationaux de sécurité : Général Raus Chalwe et Colonel Thozi Ndala
Un délégué de la Primature
Deux délégués du cabinet du ministre des Sports
Un délégué du Ministère de l’Intérieur
Un délégué du Ministère des Affaires Etrangères
Un délégué de l’Agence Nationale de Renseignement
Un délégué de la Direction Générale de Migration
Deux représentants de la Commission de Sécurité
Deux délégués du Stade des Martyrs
Un délégué du Centre National de Médecine de Sport
Un Médecin Covid-19.
Gratis Makabi
Le Département d’État américain a, dans son rapport sur le terrorisme adressé au Congrès et publié en décembre 2021, reconnu les efforts fournis par la République Démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Les États-Unis ont donc salué la nomination par le président de la République du procureur Adler Kisula au poste du secrétaire exécutif de la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF).
Dans ce rapport, le Département d'État américain a noté que A. Kisula « a revitalisé l’engagement pris avec les partenaires internationaux tels que les Nations Unies et le Département du Trésor américain ».
Le choix du procureur Kisula aux commandes de la CENAREF s'inscrit dans l'engagement du chef de l'État d'assainir le circuit financier congolais par une lutte efficace contre la criminalité financière sous toutes ses formes.
Pour obtenir gain de cause, le Département d'État américain a souligné que des efforts restent encore à fournir par le Gouvernement congolais. Il s'agit entre autres de rendre disponible les ressources nécessaires en faveur de la CENAREF pour booster son action et de renforcer ses capacités opérationnelles.
Plusieurs réalisations sont à mettre à l’actif du nouveau leadership de la CENAREF notamment l'application effective par les banques commerciales des dispositions légales et réglementaires applicables aux transactions en espèces, l’élaboration de l’avant-projet de loi modifiant celle en vigueur relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Ce document a été transmis au Parlement par le Gouvernement.
Merveil Molo
Profitant de son séjour en Belgique, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est rendu le lundi 14 mars 2022, à l'Ambassade de la République démocratique du Congo.
D'après la Présidence de la République qui annonce l'information via son compte Twitter, il était question pour le chef de l'État Congolais d'effectuer une visite de travail. Celle-ci a duré plus de 4 heures.
"Le chef de l'État a tenu une réunion avec les diplomates et des architectes qui lui ont présenté un projet d'aménagement de certains locaux de l'Ambassade. Ensuite le Président Tshisekedi a rencontré l'ensemble du personnel de l'Ambassade", indique la même source.
Le même jour, Félix Tshisekedi a reçu en audience André Flahaut, ancien ministre belge de la défense.
En ce qui concerne le retour à Kinshasa du président Tshisekedi, la Présidence continue d'affirmer qu'il aura lieu très prochainement.
Rappelons par ailleurs que contrairement aux informations faisant état d'une opération du cœur qu'aurait subi Félix Tshisekedi, la Présidence avait affirmé le 11 mars dernier qu'il s'agissait plutôt d'une hernie discale. La même source avait rassuré que tout s'était bien déroulé et que le chef de l'État se portait bien.
Jephté Kitsita
Violences, corruption, pillage des richesses: Thierry Michel a consacré treize films à l'ex-Zaïre et aux droits bafoués de sa population. Désormais le cinéaste belge milite avec le Nobel de la paix congolais Denis Mukwege contre l'impunité des criminels de guerre dans l'actuelle RDC.
Son dernier long-métrage, "L'Empire du silence", qui sort mercredi en France, évoque le sort des populations de l'Est congolais confrontées à une spirale de massacres et de violences après le génocide de 1994 au Rwanda.
Dans un entretien avec l'AFP, chez lui à Liège, le cinéaste de 69 ans dit y voir "un puzzle reconstitué", "un film bilan" du patient travail de témoignage entrepris dans l'ancien Congo belge depuis "Mobutu, roi du Zaïre" (1999), le documentaire qui l'a révélé à l'étranger.
- Libération de la parole - En allant rencontrer des victimes, en montrant les croix sur les fosses communes, "L'Empire" fait écho au combat du Dr Mukwege --déjà au centre du film "L'homme qui répare les femmes" en 2015-- pour qu'une juridiction internationale se saisisse enfin des crimes de guerre en République démocratique du Congo (RDC), documentés notamment dans un rapport de l'ONU de 2010 resté lettre morte.
A partir de 1994, la volonté du nouveau pouvoir tutsi à Kigali d'"éradiquer" les génocidaires hutu, réfugiés de l'autre côté du lac Kivu, a conduit à des massacres impliquant des rebelles congolais associés à des soldats rwandais et ougandais. Et des civils étaient en première ligne. En RDC, "les morts se comptent par centaines de milliers, et les victimes (de viols notamment) en millions", dit Thierry Michel.
Aujourd'hui "des criminels sont encore aux commandes" dans plusieurs pays de la région, et des groupes rivaux perpétuent les tueries pour le contrôle des richesses minières. "Le Kivu c'est 70% des réserves mondiales de coltan" (très utilisé dans les composants électroniques), affirme le réalisateur.
En RDC, il y a un début de libération de la parole depuis le départ du président Joseph Kabila (2001-2019); des femmes victimes se font entendre, des avocats descendent dans la rue, des suspects sont nommés.
Mais le nouveau président Félix Tshisekedi "n'a pas assaini l'armée, or c'est un objectif prioritaire pour beaucoup de gens", déclare-t-il.
- Du cinéma "social existentiel" - Né en 1952 à Charleroi en plein bassin industriel wallon, petit-fils d'un ingénieur des mines ("sa lampe que j'ai conservée est mon objet fétiche"), Thierry Michel parle aussi de ses origines dans son cinéma. Il a réalisé une bonne trentaine de films au total.
Un de ses premiers documentaires, "Pays noir, pays rouge" (1975), était consacré à la culture ouvrière de sa région, et le prochain s'intéressera aux anciens travailleurs de la sidérurgie, confie-t-il à l'AFP.
Photographe dès l'adolescence, quand il ramène le matin aux rédactions wallonnes des clichés de ses nuits à occuper des usines en 1968, il reconnaît avoir produit une oeuvre "engagée".
"C'est du social existentiel", enchaîne ce diplômé de l'école d'arts IAD, qui ne compte plus les prix récoltés dans les festivals. "J'aime m'immerger dans le réel, aller au coeur de la société, avec des ados, des enfants, pour comprendre comment ils voient le monde et peuvent se tracer un destin".
Le monde de l'enfance est un autre fil rouge de son travail: dans "Gosses de Rio" (1990), il explore la violence des favelas au Brésil, tandis qu'en Belgique c'est l'école comme lieu de socialisation et d'intégration qui aiguise sa curiosité ("Enfants du hasard" (2017) et "L'école de l'impossible" (2021), un des films dont son épouse Christine Pireaux est co-auteure).
- Ennuis avec la justice - Dans les années 1990 son film "Le cycle du serpent" avait "fortement déplu" au pouvoir mobutiste. Thierry Michel a été arrêté puis détenu deux jours par la sûreté congolaise, avant d'être expulsé du pays.
Il est actuellement sous le coup d'une procédure judiciaire pour "L'Empire du silence", accusé d'avoir "plagié" un film congolais de 2015 sur "les crimes oubliés".
Pour le Belge, qui a porté plainte pour diffamation, ce n'est qu'un prétexte pour faire interdire son film en RDC. "Il y a des forces politiques et à mon avis d'argent qui sont derrière cela, c'est très vicieux", lâche-t-il.
Le cinéaste assure par ailleurs qu'il reste interdit de séjour en Iran, depuis un documentaire sorti en 2002 sur les espoirs déçus de libéralisation sous la présidence Khatami.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
Des voix s’élèvent pour réclamer que Kabila se présente à l’élection présidentielle de 2023. Enfer et damnation !
La dernière personne en date n’est autre que son épouse Marie-Olive Lembe Kabila. Pince-sans-rire, elle tint à peu près ce langage. L’ex Raïs Joseph Kabila aime beaucoup son pays. Il est encore jeune et peut contribuer au développement du pays, tutti quanti. Elle vociféra qu’il sait tenir ses engagements, c’est un homme de parole. Stupeur et tremblements !
C’est l’hôpital qui se moque de la charité ! Régulièrement, des membres du FCC (Front commun pour le Congo) évoquent un retour possible de Kabila aux affaires avec des trémolos dans la voix. Pas étonnant.
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, les ventriotes perçoivent d’abord leurs propres intérêts. Ils savent que l’ex Raïs est assis sur une montagne de sous. Ils espèrent ramasser quelques miettes pour financer leurs campagnes électorales. Ils veulent donc juste lui piquer des sous. Saperlipopette !
Il y a aussi ceux qui estiment que la vie sous Kabila était meilleure que sous Fatshi. Sapristi !
On a oublié les assassinats, les enlèvements, les exactions policières, les coupures d’internet. Il y a aussi ces rapports : Paradise Papers, Panama Papers, Distributeur automatique des billets du régime, Congo Hold-Up… Enfer et damnation !
C’était donc mieux avant ? Dans ses mémoires, Louise Tardieu d’Esclavelles, marquise d’Epinay et femme de lettres (1726-1783) écrivait ceci : « On voit le passé meilleur qu’il n’a été ; on trouve le présent pire qu’il n’est ; on espère l’avenir plus heureux qu’il ne sera. » Rien d’étonnant dès lors que certains compatriotes pleurent le Maréchal Mobutu. Il y a même ceux qui regrettent l’époque coloniale à un point tel qu’il se raconte qu’un villageois demanda « l’indépendance dont vous parlez, quel jour prendra-t-elle fin ? ».
D’après mon ami qui sait tout, ce n’est qu’une suite de phénomènes psychiques. Il s’agit d’une pensée commune chez l’être humain, éternel insatisfait qui ne se complait jamais dans le présent. Beaucoup pensent que le passé est meilleur au présent ! Le bon vieux temps ! La nostalgie a une place importante dans la vie d’un homme. Bref, passons !
Est-ce que Joseph Kabila veut bien rentrer au pouvoir ? Ceux qui le connaissent bien affirment qu’il adore la vie de « gentleman farmer » qu’il mène aujourd’hui. Il dirigeait à l’époque le pays en dilettante, préoccupé qu’il était par les consoles de jeux vidéo, par les motos, par les voitures et par ses affaires privées. Il y avait un gouvernement parallèle qui expédiait les affaires courantes.
L’article 70 de la constitution est clair. Il dispose que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Il y a donc blocage de ce côté-là. C’est quand même apaisant et rassurant de croiser dans les embouteillages tortueux de Kinshasa la déglinguée, un ancien Chef de l’Etat prenant son mal en patience comme tout le monde.
C’est le moment de se remémorer qu’à l’époque de la Rome antique, Lucius Quinctius Cincinnatus (519-430 av. J.-C.), un paysan devenu Consul sauva la République par deux fois. Il est considéré comme un modèle de vertu et d’humilité. Il cultivait ses champs quand une délégation de sénateurs vint le supplier d’accepter la dictature pour sauver Rome. Il fut nommé Dictateur deux fois. A chaque fois il regagna ses champs après avoir accompli sa mission.
On dit chez nous que plus le singe grimpe en hauteur sur l’arbre, plus on voit son derrière.
GML
À travers une correspondance consultée ce mardi 15 mars 2022 par 7SUR7.CD, le député national Nsingi Pululu a saisi le président de la République, Félix Tshisekedi, pour lui rappeler son vœu émis lors de la célébration du centenaire de l'Église Kimbanguiste que la journée du 6 avril de chaque année soit déclarée chômée et payée sur toute l'étendue de la République démocratique du Congo (RDC).
L'élu de la Funa à Kinshasa a appelé le chef de l'État à user de son pouvoir discrétionnaire en instruisant la ministre du Travail, Emploi et Prévoyance sociale de concrétiser ce souhait pour la reconnaissance du combat du prophète Simon Kimbangu visant la libération de l’homme noir.
« Nous sollicitons, à cet effet, votre pouvoir discrétionnaire afin que cette promesse présidentielle puisse être matérialisée pour la plus grande joie des fidèles kimbanguistes, du chef spirituel et de tous les Congolais qui se reconnaissent dans les efforts accomplis par ce grand homme pour éclairer la conscience de la race noire sur ses droits fondamentaux », a écrit Nsingi Pululu dans sa lettre adressée au président de la République.
Le chef de l'État avait, à l'occasion du lancement des festivités du centenaire de l'église Kimbanguiste le 6 avril de l'année passée à Nkamba dans la province du Kongo Central, demandé à Modeste Bahati et Christophe Mboso d'étudier la possibilité de faire de cette date un jour férié et chômé.
Merveil Molo
Une délégation du Comité de Pilotage et Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP), a séjourné à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental le 06 mars dernier afin de jeter une nouvelle base pour la relance effective de la Minière de Bakwanga (MIBA).
Conduite par son secrétaire exécutif Alex Nkusu, cette délégation a conjointement, avec les autorités de la MIBA, élaboré un plan de relance structurel demandé par le gouvernement de la République.
Ce plan d’urgence de la relance de la Miba élaboré par ce comité mixte COPIREP-MIBA, est évalué à près 150 millions de dollars américains pour remettre sur pieds le géant économique du Kasaï-Oriental, renseigne Alex Nkusu.
« Il faudrait être optimiste. Aujourd’hui, il y a une petite production, il faut que d’autres mains viennent se joindre à cette société qui a fait non seulement la fierté du Kasaï-Oriental, mais aussi de la République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré à la presse.
Pour le Directeur Général intérimaire de cette société minière, le plan d’urgence élaboré contient toutes les informations nécessaires sur la situation actuelle de la MIBA et les pistes de solutions adéquates pour favoriser sa relance.
« La relance de la MIBA passe par ce genre de travail. Un travail qui était attendu par le gouvernement. Nous la MIBA, avons voulu sauter sur l’occasion et que le travail devrait vite se faire pour qu’au niveau supérieur de la nation qu’on le reçoive. Nous pensons qu’ici on a fait le travail dans la transparence car toutes les informations ont été prises ici ; parce que nous estimons qu’il est incompréhensible que les gens qui ne sont pas de la Miba puissent venir avec des plans d’urgence sur la société qu’ils ne maitrisent pas », a affirmé Paulin Lukusa.
Dans ce plan élaboré par les parties prenantes, il est également indiqué que, selon la même source, les objectifs spécifiques à atteindre à moyen et à court termes. Il s'agit notamment de la réduction des charges d’exploitation ; l’accroissement du chiffre d’affaires ainsi que la restructuration de la miba sous le nouveau modèle économique.
Au cours de cette rencontre, toutes les questions relatives à la sécurisation des permis miniers, aux financements susceptibles de favoriser l’acquisition du matériel géologique et celui de l’exploitation courante du diamant ont été abordées avec "fruit et technicité" par cette commission mixte COPIREP-MIBA.
Rappelons que la société Minière de Bakwanga (MIBA) est depuis plus d’une décennie, objet d’énormes difficultés dont les premiers indices sont apparus en novembre 1998. Plusieurs tentatives effectuées en 2011, 2017 et 2019, n’ont pas réussi à faire redémarrer cette entreprise qui a, pourtant fait l’honneur de la République Démocratique du Congo, grâce à ses apports à l’industrie du diamant.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi
Arrivé à Marseille en janvier dernier en provenance de Beijing Goan (D1 Chine) pour un contrat de 2 ans et demi, Cédric Bakambu a un faible temps de jeu, lui qui était présenté comme un "attaquant d'expérience".
En 14 matchs, soit 1.260 minutes depuis qu'il est à l'Olympique de Marseille (OM), l'attaquant congolais n'a joué que 401 minutes et a été quelque fois sur le banc sans même jouer, malgré ses deux buts en championnats contre respectivement RC Lens (12 janvier) et Metz (13 février).
Alors qu'il était rassuré d'être dans les plans de son entraîneur, l'argentin Jorge Sampaoli, Bakambu vit plutôt autre chose dans le seul club français qui a remporté la Ligue des champions de l’UEFA (1993).
Depuis sa signature à l'OM, le buteur congolais voit son concurrent direct, le Polonais Arek Milik, se transformait en serial buteur (6 buts en 13 matchs) et joue quasiment toutes les rencontres comme avant-centre numéro un.
Bakambu a été toujours remplacé dans des rencontres où il a débuté comme titulaire et n'a jamais joué l'intégralité d'un match depuis qu'il est bleu ciel (couleurs de Marseille ndlr). Aussi, il a été laissé sur le banc sans monter sur la pelouse durant 3 rencontres (2 en Ligue1, et 1 en Ligue conférence).
Cette situation inquiète de nombreux congolais qui espèrent voir Bakambu en forme avant les rencontres "importantes" des Léopards contre le Maroc (le 25 et le 29 mars prochain) pour le compte de barrages des éliminatoires à la Coupe du Monde Qatar 2022.
Gede Luiz Kupa
Le ministre des Droits humains, Fabrice-Albert Puela a appelé l’Assemblée nationale à faire des réformes pour « faire tomber la cuirasse des immunités » derrière laquelle se cachent plusieurs politiciens, « auteurs intellectuels » des tueries dans la province du Kasaï. Il a fait cette demande lundi 14 mars à Tshikapa, à l’occasion du lancement des consultations populaires nationales sur la justice transitionnelle.
« Lorsqu’il y a mort d’hommes, nous savons que dans l’arsenal des droits humains, la valeur transcendantale, c’est le droit à la vie. Et lorsque quelqu’un par un quelconque de ses actes a causé la mort à des hommes, il ne peut pas se permettre de se cacher derrière ses immunités », a rappelé Fabrice Puela, faisant notamment allusion aux atrocités subies par les populations en 2017 dans le phénomène Kamwina Nsapu.
Et le ministre des Droits humains d’insister :
« Nous saluons la présence des dignes représentants du peuple, pour que des vraies réformes aient lieu à l’Assemblée nationale pour que nous, les hommes politiques, nous les responsables politiques qui tirons les ficelles en envoyant nos populations à la boucherie, puissent faire tomber la cuirasse des immunités. »
Fabrice Puela estime que les populations victimes des atrocités doivent se parler, connaître la vérité de ce qui s’est réellement passé et se pardonner.
« Si l’Etat était, si pas commanditaire, alors complice des atrocités des crimes crapuleux et odieux, des crimes des guerres et des crimes contre l’humanité commis au sein de l’espace Kasaï et pire encore au sein du palais royal et sacré du chef Kamwina Nsapu, il est disposé, je parle de l’Etat. Il est disposé non seulement à faire en sorte que la vérité soit connue, mais que les gens se parlent, et se pardonnent, mais aussi et surtout qu’il y ait des poursuites judiciaires », a plaidé le ministre, qui pense que ce pardon ne viendra pas sans justice.
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