Le bourgmestre de la commune de Matete, Raphael Kasongo Onya, a inauguré lundi 13 décembre le nouveau bâtiment de l’état civil en présence de ses  collègues Cedric Halin, maire de la commune d’Olne de Belgique, et Thierry Baylon, bourgmestre de la commune de Bandalungwa.

L’autorité municipale a exprimé sa gratitude à l’endroit de la commune d’Olne de Belgique  qui vient de faire un don de ce bâtiment à sa municipalité.

Il a déclaré que ce bâtiment avec plusieurs locaux destinés aux différents services de l’état-civil, y compris  la bibliothèque de la maison communale, va aider à l’amélioration des conditions de travail des agents, ajoutant que  ce don  représente  la preuve matérielle d’un partenariat solide entre les communes de Matete et d’Olne.

Le bourgmestre Thierry Baylon Gaibene a  été invité d’honneur à cette cérémonie, en  tant qu’ancienne autorité municipale de la commune de Matete, et artisan du partenariat celé entre cette commune  et celle d’Olne, aujourd’hui porteurs de résultats.

Stéphie MUKINZI & ACP/CC



D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, une grippe fait rage. Sa contamination est très rapide. Les symptômes sont les suivants : une toux douloureuse, le rhume, de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires. Mais, il n’y a pas de difficultés respiratoires. La plupart des ménages en sont atteints.

C’est comme dans les Animaux malades de la peste de Jean de La Fontaine. Un mal qui répand la terreur, Mal que le Ciel en sa fureur inventa pour punir les crimes de la terre …Est-ce une grippe saisonnière ou un variant congolais de coronavirus ? Enfer et damnation ! Chut !

Surtout ne pas dire que c’est un variant congolais. Sinon nous risquons de subir le courroux, les foudres et l’embargo de la communauté internationale comme c’est le cas de l’Afrique du Sud. Plus de voyages ! Stupeur et tremblements !

Mon ami qui sait tout a aussi attrapé la grippe. Il n’exclut pas qu’outre la grippe, il y ait le variant sud-africain Omicron qui circule aussi. Les effets sont presque les mêmes. Stupeur et tremblements !

D’après lui, le coronavirus et la grippe sont tous les deux des virus. Ils sont des microbes ou agents infectieux qui déclenchent des maladies. Un virus a besoin d’un hôte, généralement une cellule, dont le métabolisme et les constituants déclenchent la réplication.  

En langage plus simple, c’est comme lors de la marche du 13 novembre quand le FCC (Front commun pour le changement) de Kabila, agissant comme un virus, avait besoin d’un hôte sain, à savoir les mouvements laïcs catholiques et protestants, pour déclencher sa résurrection.

Ceci expliquant cela, les mouvements chrétiens se sont affaiblis après leur contamination par le virus FCC. Saperlipopette ! Bref, passons.

Ce que nous subissons est  juste un variant de grippe et non un variant de coronavirus. La grippe actuelle ne tue pas. On en guérit même sans médicaments. Il faut juste prendre de l’eau chaude ou même du thé mélangé au miel, gingembre et citron.

Ceci n’expliquant pas cela, la coalition LAMUKA joue à qui perd gagne avec le pouvoir. Elle a invité ses militants à un sit-in, le 13 décembre, devant le bureau de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), une zone déclarée neutre.

Le Gouverneur de Kinshasa la déglinguée avait pourtant interdit des manifestations en ces lieux. L’objectif des manifestants est de demander à M. Denis Kadima de dégager. Enfer et damnation !

Malins comme des cancrelats, les organisateurs de la manifestation souhaitent qu’il y ait des blessés ou des morts pour se pourlécher les babines et crier au loup. Mais le président de la CENI, Dénis Kadima est là et bien là.

Comme disait mon ami qui est devenu fou, la caravane aboie, le chien passe. C’est aussi le jour où Fatshi délivre son discours sur l’état de la nation au Palais du peuple devant les députés nationaux et les sénateurs réunis. Cela dépasse l’entendement humain.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, il n’y eut pas le sit-in annoncé par LAMUKA.

Tôt le matin, la police a quadrillé toutes les voies menant au siège de la CENI. La circulation était interdite sur le boulevard du 30 juin, sur sa partie située entre la Gare centrale et la Galerie Albert. Aucun militant n’était visible. Dans l’après-midi, les barrières furent levées. On dit chez nous que la banane qui doit mûrir finira bien par mûrir.

GML



Koffi Olomidé est content de la décision de la 7e chambre correctionnelle de la cour d'appel de Versailles, près de Paris, sur son cas. Le chanteur a été relaxé lundi en appel des chefs d'accusation d'agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses.

« Je ne vous dis pas à quel point Dieu est bon. Lui dire merci ne suffit pas. Je ne vous dis pas à quel point la vérité finit pas toujours par triompher. Aujourd’hui, mon honneur est rétabli. J’ai été relaxé des chefs d’accusation de viol, d’attentat, harcèlement sexuel, etc. », a t-il dit dans une vidéo partagée sur ses réseaux sociaux. 

Il a été condamné à 18 mois d'emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.

« J’ai 18 mois de prison avec sursis parce que soit-disant séquestration. Je remercies Dieu. Je suis un homme libre. Je me sens beaucoup plus libre que je ne l’étais. Dieu bon, Dieu est grand », a t-il ajouté. 

Il a eu également un mot pour ses détracteurs. « Les menteurs, les mécréants, vous ne passerez pas. Les menteuses, on va régler votre compte. Ceux qui voulaient la fin de ma carrière, vont vivre ma carrière. Je vais chanter avec Dieu en moi ». 

Pour rappel, quatre femmes congolaises, qui ont déposé plainte entre 2007 et 2013, accusaient Koffi Olomidé de les avoir enfermées dans un pavillon en banlieue parisienne et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui, de façon régulière pour certaines.

actualite.cd/CC



Conformément à l’article 77 de la Constitution, le président de la République, Felix Tshisekedi, a livré lundi 13 décembre en 1h20’ au Palais du peuple à Kinshasa son discours sur l’état de la Nation devant les deux chambres réunies en congrès.

Le président, vêtu de costume bleu croisé impeccable, a débité son discours dans un ton solennel, sans texte et ponctué des applaudissements de l’assistance en guise d’approbation.

Lors de cette adresse rassurant, le chef de l’Etat s’est fermement engagé à éradiquer l’insécurité qui sévit dans les provinces orientales du pays. Il a loué « la mutualisation des efforts » entre la RDC et l’Ouganda et promis de veiller que la présence des soldats ougandais soit limitée dans le temps.

Concernant la critique formulée par différents acteurs de la société civile et certains députés sur l’absence d’information sur cette opération conjointe, Felix Tshisekedi a annoncé que les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat étaient bel et bien informés de cette opération.

Il a rappelé aussi que l’établissement de l’état de siège décrété au Nord-Kivu et en Ituri depuis le mois de mars dernier obéissait dans la recherche de la paix sans laquelle il n’y a pas de développement.

Dans la même perspective, il a rendu un hommage appuyé aux Forces armées qui se battent jusqu’au sacrifice suprême pour anéantir les groupes armés qui endeuillent les populations autochtones.

Le fait d’avoir renoué avec les institutions de Bretton Woods, a permis à la RDC d’avoir des capitaux frais pour son programme de développement, a renchéri le chef de l'Etat. Ses multiples voyages et sa position à la tête de l’organisation continentale ont redonné, a-t-il affirmé, à la RDC sa place dans le concert des nations.

Le n°1 Congolais a réitéré sa détermination de faire organiser les élections libres, transparentes et dans le délai constitutionnel. Il a invité par ricochet tous les acteurs politiques qui trainent encore les pieds, à désigner leurs représentants pour une CENI complète.

Concernant l’appareil judiciaire, il a réaffirmé sa détermination à poursuivre les réformes courageuses dans ce secteur. Il a, pour ce faire, encouragé le Conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit la seule récompense des mauvais magistrats.

« Aujourd'hui encore sur le banc des accusés notre justice devait pourtant rassurer tout le monde, nantis ou non, puissant comme faible en ayant pour égard que la protection des droits. Bref, une justice qui non seulement dit le droit mais rassure que le droit alors le bon a été dit. Je réaffirme mon engagement à poursuivre les réformes courageuses dans le secteur de la justice y compris celle relative aux structures et à la qualité de leurs animateurs suivant le principe l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. J'encourage le Conseil supérieur de la magistrature à faire fonctionner les chambres disciplinaires afin que la sanction soit la seule récompense des mauvais magistrats qui, par leur comportement, ternisse l'image de toute une institution voulue un corps d'élite », a déclaré Félix Tshisekedi.

Il a aussi appelé le gouvernement, en collaboration avec le conseil supérieur de la magistrature, à finaliser le processus de recrutement des magistrats afin de faire face à la problématique des insuffisances des magistrats.

« Dans le souci de résorber les problèmes récurrents des effectifs insuffisants des magistrats, le gouvernement est appelé avec le concours du Conseil supérieur de la magistrature à finaliser le processus de recrutement dont le dernier remonte malheureusement à plus d'une décennie », a-t-il  

Le fonctionnement de la justice est vivement critiqué ces derniers jours avec la libération conditionnelle de Vital Kamerhe. Si à une certaine période les efforts de l'administration Tshisekedi étaient visibles à rendre indépendante la justice, actuellement l'opinion estime que rien ne change toujours et que la justice continue d'être aux ordres des particuliers.

Après ce discours, l'opinion suivra pour voir si réellement il y aura des effets positifs à ce nouvel appel du Chef de l'État à l'endroit de la justice.

Enfin sur le Social qui est en berne, le fils du Sphinx « en est conscient ». Son diagnostic ? Le manque de coordination et la faiblesse de pilotage. Il a indiqué des pistes pour améliorer ce secteur, singulièrement les infrastructures routières, la distribution de l’énergie électrique et l’eau courante. Pour y arriver le chef de l’Etat y croit fermement et va s’y atteler sûrement.

Ali Kalonga/Clément Muamba/mediacongo.net



Mamta Murthi, vice-présidente de la Banque mondiale pour le Développement humain, a achevé sa visite en RDC. Arrivée à Kinshasa, le 9 décembre, elle devrait y rester jusqu’au 13 décembre. Elle a dû écourter son séjour et a quitté la capitale samedi 11 décembre.

A part Kinshasa, il était prévu qu’elle se rendre à Kananga pour y rencontrer Tharcisse Kabatusuila Mbuyamba, gouverneur de province du Kasai Central, Mgr Marcel Madila Basanguka, archevêque de Kananga, ainsi que les anciens du village et des groupes communautaires. Ce sera pour la prochaine fois. 

A Kinshasa, elle devrait notamment rencontré Félix Tshisekedi, mais l’échange n’a pas eu lieu. Les sources officielles évoquent « un problème d’agenda ». Mamta Murthi a eu cependant des réunions avec quelques membres du gouvernement dont le ministre des finances et son collègue de l’EPST. A part ces rendez-vous officiels, elle a effectué des visites dans des écoles et des hôpitaux.

L’objectif principal de cette visite était de réaffirmer le soutien du Groupe de la Banque mondiale à la réponse du pays à la pandémie de COVID-19, de même qu’à l’enseignement primaire gratuit et aux autres aspects de la valorisation du développement du capital humain.   

actualite.cd/CC



Monseigneur Daniel Nlandu Mayi, évêque émérite du diocèse de Matadi, est décédé dans la soirée de ce dimanche 12 décembre à l’âge de 68 ans, annonce un communiqué de la chancellerie de l’évêché de Matadi.

Il est décédé à Matadi, chef-lieu du Kongo Central. La veille, il a officié aux côtés de Mgr Giraud Pindi à la messe d’action de grâce à l’occasion du centenaire de l’Institut Tumba Dia Zayi, une des écoles de la congrégation des frères des écoles chrétiennes. Plusieurs autorités ont pris part à cette eucharistie dont le chef de l’Etat Félix Tshisekedi, ancien de cet établissement. Le programme de ses obsèques sera communiqué ultérieurement, rapporte le même communiqué. 

Évêque de Matadi entre septembre 2010 et mars 2021, Mgr. Daniel Nlandu Mayi avait présenté sa démission pour des raisons de santé. La démission avait été entérinée par le pape François qui, dans la foulée, avait désigné Mgr. Giraud Pindi comme administrateur apostolique de ce diocèse en attendant la nomination prochaine d’un nouvel évêque.

Né en 1953, Daniel Nlandu Mayi a été nommé évêque du diocèse de Matadi le 21 septembre 2010 en remplacement de Mgr. Gabriel kembo Mamputu et ce, après avoir travaillé pendant 2 ans en qualité d’évêque coadjuteur dans le même diocèse.

En 2007, après le décès du cardinal Frédéric Etsou, il avait été nommé par le Pape Benoît XVI comme administrateur apostolique de l’Archidiocèse de Kinshasa. Poste qu’il a occupé jusqu’à la nomination de feu Mgr Laurent Monsengwo Pasinya comme nouvel Archevêque métropolitain de Kinshasa.

Japhet Toko



La deuxième édition du prix international de littérature francophone dénommé « Prix Youve » est ouverte à la participation jusqu’au 23 janvier 2022. Organisé par les Editions Mikanda avec le mouvement littéraire ENCR’AFRIK, ce prix est destiné à tout public amoureux de la poésie, quelque soit la nationalité, le lieu de résidence, qu’ils aient publié ou non, pouvant user de toute forme d’expression écrite, sans aucune limitation mis à part les 10 USD de participation.

Ceux qui désirent participer sont invités à adresser uniquement un seul poème inédit écrit en prose ou en vers, sur un thème au choix, par l’adresse mail du prix Youve. Le règlement et d’autres informations supplémentaires sont à retrouver sur les plateformes digitales des éditions Mikanda dont le site https://editions-mikanda.org/prix-youve/

Le jury appréciera particulièrement l’originalité, la qualité, l’expression proposées par rapport au thème imposé. À l’issue des délibérations, les résultats seront proclamés et les noms des poètes lauréats seront connus le 20 février 2022. Les vainqueurs auront 500 000 FC (250 USD), pour le premier ; 250 000 FC (125 USD), pour le deuxième ; 150 000 FC (75 USD), pour le troisième. Les poèmes sélectionnés par le jury seront réunis au sein d’un recueil de poèmes publié par les Editions Mikanda avec ENCR’AFRIK.

La première édition du prix Youve a connu son dénouement le 20 juillet dernier avec la publication des vainqueurs. Parmi les vainqueurs congolais figurent Jean Benoît Bandefu alias microMEGA le verbivore (prix de la poésie) pour son œuvre concentré sucré et Innocent Mwendo (prix du jury) pour Spleen. Dans la catégorie des romans, Patrick Mpuramana est plébiscité vainqueur pour son titre Ère Vague et Destin Weragi a remporté le prix du jury pour Déchaînée.

Emmanuel Kuzamba

 
 


Le jeune gouverneur démissionnaire du Nord-Ubangi, l'ingénieur Izato Nzege Koloke, adhère officiellement à l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Il l'a annoncé en exclusivité à 7SUR7.CD, ce dimanche 12 décembre 2021. Izato Nzege Koloke justifie son choix d'adhérer au parti présidentiel en République démocratique du Congo par le souci de soutenir la vision du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour lui permettre d'avoir une base électorale solide en province du Nord-Ubangi et de rafler beaucoup de sièges aux législatives tant nationales que provinciales dans cette province Congolaise lors des élections générales prévues en 2023.

« J'annonce officiellement mon adhésion à l'Union pour la démocratie et le progrès social afin de soutenir le président de la République démocratique du Congo, son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. J'entends donc militer pour permettre au chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, d'avoir une base électorale solide dans la province du Nord-Ubangi pour rafler beaucoup de sièges aux élections législatives [nationales et provinciales, ndlr] », a dit à 7SUR7.CD Izato Nzege Koloke, le désormais membre de l'Union pour la démocratie et le progrès social.

Il promet de militer pour aider le chef de l'État à avoir une majorité confortable en 2023.

« Nous pensons qu'ensemble nous allons atteindre l'objectif de doter son excellence Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d'une majorité confortable lors des élections qui se pointent à l'horizon pour parfaire sa lutte d'asseoir un État de droit en République démocratique du Congo. Le président Félix Antoine Tshisekedi a besoin des gens pour l'accompagner dans sa vision d'améliorer le social du peuple Congolais pour appliquer le slogan le peuple d'abord nous laissé par le feu président national de l'UDPS, le docteur Étienne Tshisekedi, qui a beaucoup milité pour l'avènement de la vraie démocratie en République démocratique du Congo », a renchéri le gouverneur démissionnaire du Nord-Ubangi, Izato Nzege Koloke.

Pour y arriver, le désormais membre de l'Union pour la démocratie et le progrès social, Izato Nzege Koloke, promet de mener une série d'activités en province du Nord-Ubangi dans les tout prochains jours pour peaufiner des stratégies en vue de la réélection du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo aux élections de 2023.

Pour rappel, le gouverneur démissionnaire du Nord-Ubangi était candidat aux élections législatives de 2018 sur la liste du Rassemblement pour la reconstruction de la RDC (RRC), un des anciens partis politiques alliés du Parti du peuple pour la reconstruction et et la démocratie (PPRD) de l'ex-président Congolais, Joseph Kabila Kabange.

Il a été élue gouverneur du Nord-Ubangi en avril 2019. Mais suite à la pression exercée sur lui par les députés provinciaux malgré les difficultés financières dont fait face cette province, il a décidé de démissionner de ses fonctions le 08 décembre dernier.

César Augustin Mokano Zawa, à Gemena



La société Bralima a lancé, vendredi 10 décembre 2021, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, la campagne "consommation responsable" de l'alcool. C'était au cours d'une conférence de presse organisée dans la capitale congolaise. 

Cette campagne est en conformité avec la stratégie de développement durable de Bralima qui est de "brasser un monde meilleur".  

Elle sera soutenue par le slogan "Na ndenge ya ki lelo" qui est aussi le titre de la chanson qui va accompagner cette campagne. Cette chanson est interprétée par l'artiste Alesh.  

"Na ndenge ya ki lelo" signifie, pour la Bralima, moderniser les mentalités et les attitudes vis-à-vis de la consommation d'alcool, se défaire des stéréotypes liés à l'alcool et être un consommateur exemplaire. 

Pour ce faire, 4 thèmes ont été développés dans cette chanson, à savoir : la santé, la violence conjugale, la violence chez les jeunes et la sécurité routière. 

La cérémonie de lancement de la campagne "consommation responsable" a connu la participation de plusieurs personnalités, notamment le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, Jean-Marie Sosongo. 

Prince Mayiro



Le livre Voyage au pays de mes rêves de l’auteur Tony Mandi, sorti en novembre dernier, a été présenté et amené aux fonts baptismaux ce samedi 11 décembre, au Centre Wallonie-Bruxelles. L’auteur en a profité pour faire un échange avec ses potentiels lecteurs à qui il a briefé sur le contenu.

Le livre plonge dans les réalités positives et négatives de Kinshasa actuel, mettant en lumière certaines réalités utiles mais dont on ne parle pas beaucoup pour proposer des solutions ou faire des propositions.

« Ce livre est un prétexte pour mettre en lumière toutes ces situations-là, non pas dans un sentiment de jugement mais plutôt dans le but de présenter comme ça des situations vraies, de remettre en perspective un certain nombre de thématiques qui, pour moi, n’ont jamais obtenu gain de cause, n’ont jamais eu de réponses adéquates. Il s’agit par exemple de la sexualité, c’est un sujet dont personne ne veut parler. Sans critique ni jugement, le livre présente jute des situations qui poussent les uns et les autres à s’interroger afin de trouver des réponses », a dit Tony Mandi.

Et d’ajouter que le livre explique comment Kinshasa est un grand marché non encore exploité avec un grand nombre d’opportunités mais que le Kinois ne voit pas parce que campé dans une logique négativiste, une dimension matérielle nourrit des regrets et de pessimisme ; ne voyant pas le côté où peuvent se réaliser de grands projets, ou des actes véritables peuvent se poser pour changer le quotidien de la ville voire du pays.

« Vous trouvez à Kinshasa des coins où il y a une démographie de plus ou moins 100 000 habitants. Mais il n’y pas de librairies, pas de supermarchés, pas de banques, pas de piscines ; toutes ces situations désastreuses pour les uns, représentent de vraies opportunités pour les plus avertis. Voilà pourquoi je parle du pays de mes rêves. Aujourd’hui si vous sillonner le monde, les opportunités d’affaire commence à s’amoindrir or chez nous ici à Kinshasa, il y a tout un marché inexploité ».

Pour cet auteur de 35 ans, dire que le congolais n’aime pas lire, c’est une question de stratégie, soit parce qu’on ne lui propose pas un contenu qui lui correspond soit on ne trouve pas la bonne façon d’introduire le congolais à la lecture. Il réfléchit avec son éditeur des possibilités d’intéresser un lectorat assez considérable constitué d’élèves et bien d’autres couches de la population.

Tony Mandi a fait ses études supérieures en Chypre où il vit encore. Il publie des œuvres littéraires depuis un certain moment. Après la parution de son premier roman, il s’est dégagé un sentiment d'étrangeté qu’il voulait à tout prix changer. Il est l’auteur de « Chanter la vie » ou encore « Engrenage ». « Voyage au pays de mes rêves » est un ouvrage qui touche une thématique en connivence avec les réalités congolaises. Il veut, dans son travail d’écrivain, s’affirmer en tant qu’auteur congolais et exporté son travail par la suite. Tony travaille également sur deux romans, une thèse scientifique et un essai qui seront disponibles d’ici la prochaine rentrée littéraire.

Emmanuel Kuzamba

 
 

A Propos

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Ali Kalonga

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