La réunion de la Commission mixte RDC-Rwanda se termine ce jeudi à Luanda en Angola. Cette activité était l’une des principales résolutions de la tripartite RDC-Rwanda-Angola tenue le 6 juillet à Luanda. C’est le cadre à partir duquel le processus de restauration de la confiance entre les deux pays est censé se dérouler. 

Les travaux de cette commission-mixte étaient au départ programmés le 12 juillet toujours à Luanda. Le décès de Jose Eduardo d’Eduardo Dos Santos et le deuil national de sept jours qui s’en suit ont perturbé le programme.

Le rwanda est représenté par son ministre des affaires étrangères Vincent Biruta et la RDC par Christophe Lutundula. Les travaux sont facilités par le chef de la diplomatie angolaise Tete Antonio.

Pour le contexte, le M23 appuyé par le Rwanda occupe toujours Bunagana et certaines autres localités du Nord-Kivu, en dépit du cessez-le-feu annoncé le mercredi 6 juillet lors d'un sommet entre les présidents rwandais Paul Kagame et congolais Félix Tshisekedi.

C’est le président angolais Joao Lourenço qui a été désigné médiateur par l'Union africaine dans le but "d'aider à restaurer la confiance entre les deux pays voisins". 

actualite.cd/CC



Deux jeunes ressortissants de la République démocratique du Congo ont été "expulsés" du Rwanda après trois jours de détention dans ce pays, où ils ont été accusés d'avoir traversé "illégalement" la frontière, a-t-on appris jeudi de sources rwandaise et congolaise.

"Les deux garçons, les ressortissants de la RDC, Maniragaba Eric (15 ans) et Manishimwe Zabayo (14 ans) ont été expulsés hier par l'immigration du district de Rubavu via le poste frontière de La Corniche et reçus par l'immigration de la RDC", a déclaré à l'AFP Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement rwandais. 

"Ils avaient été interceptés après être entrés illégalement dans le village de Rwamigega dans le secteur de Busasamana par des points frontaliers non répertoriés", a-t-elle expliqué.

"Nous confirmons que les deux enfants enlevés depuis dimanche (à Kayanja) ont été libérés hier vers 17h00 (15H00 GMT)", a déclaré à l'AFP Germain Kizito Magayane, un responsable administratif local, dans la province congolaise du Nord-Kivu (est).

Selon deux responsables locales de la société civile congolaise, les deux garçons avaient "été enlevés par l'armée rwandaise" alors qu'ils ramassaient du bois de chauffe dans une zone située à la frontière entre la RDC et le Rwanda.

Dans cette région troublée de l'est de la RDC, les frontières avec les pays voisins (dont le Rwanda) sont généralement méconnues des populations riveraines, surtout pour ramasser du bois de chauffe ou pour puiser de l'eau.

Les relations entre Kinshasa et Kigali sont tendues depuis des années, à cause notamment des deux guerres qui ont ravagé la RDC entre 1997 et 2003, et dans lesquelles le Rwanda a été fortement impliqué

Ces relations qui s'étaient apaisées depuis l'arrivée au pouvoir à Kinshasa de Félix Tshisekedi, en janvier 2019, se sont sensiblement détériorées ces derniers mois après la résurgence de la rébellion M23, considérée désormais par Kinshasa comme un groupe "terroriste".

Le M23, pour "Mouvement du 23 mars", est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d'année dernière en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants. 

Kinshasa accuse Kigali de soutenir cette rébellion, ce que le Rwanda conteste. De son côté, le Rwanda accuse régulièrement la RDC de complicité avec les rebelles hutus rwandais des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), ce que le Congo dément lui aussi.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD

 


La Renaissance Sportive de Berkane va affronter le Wydad Athletic Club de Casablanca, le vendredi 05 août 2022, à Rabat, en finale de la Coupe du trône.

Les poulains du technicien congolais, Jean-Florent Ibenge Ikwange ont éliminé Youssoufia Berrechid, le mardi 19 juillet dernier, à l'issue de séance de tirs au but (4-3) après le nul de deux buts partout. Dans l'autre demi-finale, le WAC a battu FUS Rabat aux tirs au but (3-2), après le nul vierge (0-0) à l'issue du temps réglementaire, le mercredi 20 juillet à Fès.

Après cette finale, les deux équipes vont se rencontrer en supercoupe de la CAF, d'autant plus que le WAC a remporté la Ligue des Champions, et la RSB a gagné la Coupe de la Confédération.

Rappelons que, Wydad a remporté la dernière édition du championnat marocain avec. La RS Berkane a fini en 6ème position avec unités.

Gratis Makabi



Le Roi Philippe a appelé, mercredi, la communauté internationale à œuvrer pour la résolution du conflit meurtrier qui se déroule dans l’Est de la RDC, dans un message adressé à la Nation, la veille de la Fête nationale belge.

Le Roi des Belges qui trouve que le peuple congolais a de grandes attentes vis-à-vis de son royaume, a invité les nations du monde à travailler ensemble pour aider la RDC « à progresser vers plus de sécurité, de justice et de démocratie ».

Cet appel est la réponse aux nombreux plaidoyers présentés au Roi à l’occasion de son passage, accompagné de la Reine, à Kinshasa, Lubumbashi et Bukavu.

Évoquant son dernier voyage historique au pays, le Souverain belge a déclaré : « Lors de notre voyage au Congo, nous avons pu tourner une page importante de notre histoire commune avec la RDC. Les choses ont été dites, des gestes forts ont été posés. Avoir un regard apaisé sur notre passé commun permet de construire ensemble des projets pour l’avenir ».

Il s’est dit, pour ce faire, rassuré de la coopération au développement belge, de sa diplomatie et de son armée « qui font un excellent travail ».

Le Roi Philippe et la Reine Mathilde d’Udekem d’Acoz de Belgique étaient arrivés dernièrement en RDC, à l’invitation du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour une visite officielle allant du 7 au 13 juin 2022.

Cette visite officielle avait répondu à celle que le Président congolais avait effectuée, du 15 au 19 septembre 2019 en Belgique, quelques mois après son accession à la magistrature suprême, rappelle-t-on.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC

DCMP, nouveau départ



Candidat unique, Paul Kasembele a été élu, avec la majorité absolue soit 44 voix sur 44, président du Daring Cbub Motema Pembe lors de l’Assemblée générale extraordinaire et élective tenue mercredi 20 juillet à Safari Beach dans la commune de la Nsele à Kinshasa.

Le nouveau président de la coordination du team vert et blanc se veut rassembleur et a déclaré au sortir de son élection :

« Je suis très heureux de me retrouver encore dans ma famille. Nous devons nous mettre tout de suite au travail. Ce qui est sûr que ce sera difficile pour nous mais nous allons rapidement nous mettre travailler avec tout le monde et m’exclure les autres parce que le Dcmp est une famille. Tout ce que j’ai cité comme promesses, cela doit se faire et ce sera réaliser. Je pense qu’il est temps pour que tous les Immaculés de sauver leur équipe de l’état actuel où elle se retrouve ».

Par ailleurs, il sera assisté pendant son mandat, de Tshimbalanga (absent de la salle) comme secrétaire général, Salem Kasembele trésorier général.

Il aura comme conseillers, Émile Bondeko (chargé de la section football ) , Éric Kalala (section basketball) et Alain Kasamba (section volley ball).

Paul Kasembele succède à Vidiye Tshimanga qui avait démissionné de son poste depuis le 12 octobre dernier après deux ans de règne.

Le Daring Club Motema Pembe est un club omnisports basé à Kinshasa. Il a été créé en 1936 sous l'appellation de Daring Faucon, par le révérend père Raphaël de la Kethulle de Ryhove, qui était un missionnaire de la congrégation des Scheutistes.

Daring Faucon a été rebaptisé CS Imana en 1949 avant de revêtir le nom de Daring Club Motema Pembe en 1985.

Avec 27 titres au niveau national depuis 1963, le DCMP est actuellement le club national le plus titré de la RDC. Au niveau international, TP Mazembe détient l'avantage, avec 35 titres internationaux remportés.

DCMP, section football, évolue aujourd'hui en première division de la Ligue Nationale de Football de la RDC, appelée Linafoot D1.

Ali  Kalonga



Le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, s'inquiète du déploiement annoncé en République démocratique du Congo, de la force militaire de la Communauté des États d'Afrique de l'Est (EAC), pour « rétablir la paix dans l'Est et faire face à l'agression du pays par le Rwanda couvert par le M23 ».

Dans un communiqué daté du mercredi 20 juillet, ce médecin gynécologue Congolais a estimé que la situation sécuritaire de l'Est de la RDC s'est aggravée ces derniers mois menaçant plus que jamais la souveraineté nationale. Il s'interroge sur les missions exactes de cette force régionale.

« Quelles seront les règles d'engagement de la nouvelle Force régionale ? Quel est son mandat, les objectifs de la mission et sa durée ? Comment harmoniser et coordonner les interventions sur le terrain entre les FARDC et ses partenaires onusiens, ougandais, et de la Force régionale ? Qui décidera de quoi ? Qui sera responsable politiquement et juridiquement ? Ces questions fondamentales ne trouvent que des réponses opaques car force est de constater que ces accords de coopération aux niveaux bilatéral et régional ont été peu transparents », regrette Denis Mukwege.

Dans cette note consultée ce jeudi par 7SUR7.CD, le prix Nobel de la paix 2018 pointe du doigt la diplomatie du président Félix Tshisekedi, qui d'après lui, fragilise de plus en plus la stabilité, ainsi que la flambée des cas de violences sexuelles quotidiennement enregistrés à l'hôpital de Panzi.

« La diplomatie régionale du Président de la RDC nous mène objectivement vers une prolongation et une aggravation de l'instabilité. À l'Hôpital de Panzi, qui malheureusement est devenu une sorte de baromètre de la situation sécuritaire à l'Est du Congo, nous avons observé qu'à chaque pic d'instabilité, correspond un pic dans le nombre de femmes et de fillettes victimes de violences sexuelles que nous prenons en charge », s'insurge-t-il.

Pour rappel, des chefs d'États d'Afrique de l'Est étaient tombés d'accord le 20 juin dernier, sur le déploiement d'une force régionale dans l'Est de la RDC afin de mettre fin aux conflits armés. Le président Congolais avait par ailleurs, exigé que le Rwanda ne fasse pas partie de cette force. La semaine dernière, une délégation de l'EAC a séjourné dans les villes de Bunia, Beni et Goma afin de préparer ce déploiement.

Glody Murhabazi, à Goma



“Mon client a fait appel de la décision du tribunal de commerce de Kinshasa Gombe de dissoudre la société Mwant Jet”, affirme à la presse ce matin Maître Jean Serge Jabur Makierba, l’un des avocats qui défend Michael Yav Tshikung dans l’affaire qui l’oppose à Gueda Amani Wicht dans la société Mwant Jet. Ces deux sont en fait associés. 

Depuis plusieurs mois, les violons ne s’accordent pas entre les deux associés. 

Dans une vidéo publiée le mardi 19 juillet, Gueda Yav, indique “Mwant Jet en dissolution anticipée, jour de tristesse, aujourd’hui jour peine  mais c’est nécessaire et c’est mon droit, on tombe, on se relève et on offre mieux. Merci RDC”. Elle a un visage triste, visiblement affectée par cette situation. 

“Ce sont des larmes de crocodile. Parce qu’elle a demandé cette dissolution au tribunal. C’est une fuite en avant. En fait, Gueda Yav ne voudrait pas que sa mégestion soit mise à jour. C’est pour cela qu’elle ne veut une dissolution pour empêcher à l’administrateur provisoire de faire son travail d’auditer les comptes de l’entreprise. Dès le départ, elle a commencé par s’opposer à la désignation de l’administrateur provisoire, elle s’est opposée à son installation
Désignation depuis le 21 février, et c’est finalement le 31 mai qu’il a pris ses fonctions. C’était toujours des manœuvres dilatoires de Gueda. Même si on devrait en arriver à la dissolution, mon client Michael Yav veut savoir ce que vaut cette société aujourd’hui”, poursuit  Maître Jean Serge Jabur. 

Il affirme que son client voudrait que l’entreprise puisse continuer ses activités. C’est ainsi qu’il s’oppose à sa dissolution. Autant l’associé majoritaire a des droits, le minoritaire en a aussi, notamment celui d’avoir la lumière sur les années de gestion de l’ancienne gérante.

CP



Au total, 589.000 enfants de 0 à 5 ans sont attendus pour la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite au Maniema. Ces chiffres ont été communiqués par le médecin chef de la Division provinciale de la Santé (DPS) du Maniema, le docteur Eustache Bilala. C'était à l'occasion de la cérémonie du lancement de la deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite déroulée à Kindu, le mercredi 20 juillet 2022.

D'après la même source, la recrudescence de cette maladie au Maniema est consécutive à une faible couverture vaccinale.

« Il n'y a pas deux explications sinon ce sont les faibles couvertures vaccinales. Quand je parle de faibles couvertures vaccinales ça veut tout simplement dire que beaucoup d'enfants ne sont pas vaccinés soit les responsables des enfants n'amènent pas les enfants à chaque fois qu'il y a la vaccination de routine, même aussi à chaque fois que les services sanitaires les sollicitent dans le cas de la campagne de masse. Donc, c'est vraiment ça la principale raison parce que les vaccins sont disponibles. Les campagnes sont organisées », a dit le docteur Eustache Bilala.

Dans la foulée, il appelle à une mobilisation de tous pour que les enfants soient atteints par cette deuxième phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite.

C'est le gouverneur ad intérim Afani Idrissa Mangala qui a lancé cette campagne de vaccination contre la rougeole au Maniema.

Pour rappel, la première phase de cette campagne a été lancée à Kindu le 26 mai dernier par l'autorité provinciale. Elle avait pris au total 3 jours. La province du Maniema est considérée comme l'épicentre de cette maladie en République Démocratique du Congo.

Morisho Tambwe, à Kindu



Au cours du briefing presse du mercredi dernier à Kinshasa, le ministre du Tourisme a affirmé que la République démocratique du Congo perd plusieurs millions de dollars américains dans son secteur, suite à la guerre imposée par les groupes armés dans l'Est du pays. 

Par exemple, Modero Nsimba a indiqué qu'avec la fermeture de la zone de Bunagana, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, le Congo-Kinshasa perd 4 à 6 millions USD par semaine.

"Nous perdons, suite à cette guerre, d'abord l'emploi. Parce qu'il y a la fermeture du chantier de Rwanguba. Avec notre partenaire, nous étions dans un projet de construction d'une centrale de 28 Mw et deux autres centrales. L'ensemble de ces chantiers pour développer les projets touristique dans la zone est en arrêt et est quantifié à plus de 70 millions USD, rien que pour la zone de Rutshuru. Et si nous abordons la fermeture de la zone de Bunagana, je pense que nous perdons pas moins de 4 à 6 millions USD/ semaine", a laissé entendre ce membre du gouvernement.

Pour pallier cette situation, le ministre du Tourisme envisage de proposer au gouvernement la militarisation notamment de la gestion du parc des Virunga.

"Comme nous sommes dans une zone de guerre, cette province est sous le régime d'état de siège, nous envisageons de proposer au gouvernement à ce que la gestion du parc soit passée à la gestion militaire. Au moins, nous aurons un militaire comme Conservateur du parc Virunga", a dit Modero Nsimba.

Pour rappel, la cité de Bunagana, située à la frontière entre la RDC et l'Ouganda, dans le Rutshuru, est occupée par des rebelles du M23 depuis plusieurs semaines. Ces miliciens sont soutenus par Kigali, selon Kinshasa.

Prince Mayiro



Prévue ce jeudi, l'audience au cours de laquelle la Cour de cassation devra rendre son arrêt avant dire droit sur les exceptions soulevées par la défense aura lieu le vendredi 22 juillet 2022. 

Le motif de ce report est qu'un membre de la composition des juges est éprouvé. 

« Attendu qu’in limine litis, les prévenus précités ont soulevé plusieurs exceptions et que la cause a été prise en délibéré pour y répondre à l’audience du jeudi 21 juillet 2022 ; attendu qu’un membre de la chambre est indisponible pour cause d’inhumation d’un très proche parent Qu’il y a tout de proroger le délai de délibéré et de prononcer (…) prorogeons le délai vendredi 22 juillet 2022 », annonce l'ordonnance portant prorogation du délai et de délibéré signée par le premier président de la Cour de cassation. 

Lors de l'audience tenue le 14 juillet dernier, les avocats des prévenus notamment ceux du sénateur Matata Ponyo ont soulevé l’incompétence de la Cour de cassation à statuer sur cette affaire. Ils ont argué que leur client n'est pas justiciable devant cette juridiction puisqu'il n'exerce plus ses fonctions à la tête du gouvernement. 

M. Ponyo et ses coaccusés Patrice Kitebi (ancien ministre délégué aux finances) et Grobler Christo (l'homme d'affaires sud-africain) sont poursuivis pour détournement des deniers publics destinés au projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Merveil Molo

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Ali Kalonga

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