Les institutions de la RDC ont consommé plus de ressources que prévues pour le premier semestre 2022. 

Elles ont ainsi consommé 159%, entrainant ainsi un déficit de 59% pour la période indiquée.

Le rapport sur les états de suivi budgétaire publié lundi 18 juillet dans sa rubrique « fonctionnement des institutions » révèle en effet que 789,3 milliards de Francs congolais, soit plus de 394,6 millions USD ont été dépensés, alors que les prévisions pour les six premiers mois de l’année étaient fixées à 496,5 milliards de Francs congolais, soit 248,2 millions USD.

Le document renseigne que pour le seul mois de juin dernier, le trésor public a dépensé 258,3 milliards de Francs congolais pour assurer le fonctionnement des institutions. 

La tendance des dépenses liées au fonctionnement et à la rémunération demeure en hausse les deux dernières années malgré la volonté du gouvernement de réduire le train de vie des institutions.

A titre de comparaison, à la fin du mois de juin dernier, les dépenses liées au fonctionnement des institutions ont été exécutées à hauteur de 304,8 milliards de Francs congolais (CDF) contre les prévisions budgétaires arrêtées à plus de 294,5 milliards de CDF, soit un taux d’exécution budgétaire de 103,5%.

radiookapi.net/CC



À quelques jours du prononcé de la Haute Cour militaire sur la demande de la mise en liberté provisoire en faveur de François Beya et consorts, les collectifs d’avocats des prévenus sont montés au créneau pour remettre en cause l’impartialité de la composition de la Cour de céans.

Selon ces avocats, ladite composition continuerait à être inféodée par l’ANR pour faire asseoir sa thèse de complot mis à charge de François Beya et consorts.

Pour cause, ils rappellent que lors de l’audience du mardi 12 juillet, ils s’étaient retirés à la suite de l’attitude de la composition avant d’introduire une requête en récusation du Général Basungi Muna Camille et du Colonel Nzau, respectivement Juge Président et Rapporteur de ladite composition, pour manque d’impartialité.

Ils indiquent que la partialité de cette composition remonte à l’entame même de ce procès.

Alors qu’à l’audience du 10 juillet dernier, les avocats de la défense disent avoir déployé une artillerie d’exception d’incompétence personnelle et matérielle de la Haute Cour Militaire à juger François Beya et ses co-accusés car tirées de la violation de la Constitution du 18 février 2006 et des dispositions de plusieurs instruments juridiques internationaux relatifs au droit au juge naturel ainsi que de plusieurs moyens d’irrecevabilité de l’action publique mue contre ces derniers.

Dans leur déclaration faite ce mardi 19 juillet, les avocats de la défense ont laissé entendre que la Cour de céans s’est déclarée compétente dans son arrêt avant dire droit rendu le 24 juin 2022.

D’après eux, dans ledit arrêt, plutôt que de juger, la Cour de céans s’était borné à épouser simplement et systématiquement les moyens du ministère public en escamotant ceux pertinemment soulevées par la défense. Aussi, disent-ils, le même arrêt dut répéter la demande de liberté provisoire formulée en faveur des prévenus.

À les en croire, leurs clients remplissent les conditions légales d’obtention, en sus de celle humanitaire plaidée pour François Beya consécutive à la nécessité des soins appropriés que requiert son état de santé, avant même «sa brutale» arrestation du 5 février 2022 et sa détention «arbitraire» et «illégale» par l’ANR.

Les collectifs de la défense accusent la Haute Cour Militaire d’avoir décidé également du huis clos des audiences contrairement au caractère public qu’elles doivent et du refus de la médiatisation du procès.

Selon eux, la Haute Cour les empêche à exercer pleinement son ministère au cours de l’instruction au fond et cela a fini par nourrir la perte de confiance vis-à-vis de la composition.

Eu égard à ce qui précède, les collectifs d’avocats de François Beya et consorts craint , à l’avenir, l’aboutissement d’une «chronique» de condamnation «programmée» de leurs clients.

Christian Okende



Pour sa première conférence de presse devant les médias français au lendemain de sa présentation officielle, Chancel Mbemba (27 ans), a répondu à toutes les questions des journalistes, notamment celle liée à la polémique que suscite son âge, depuis qu'il a signé à l'Olympique de Marseille.

Chancel Mbemba a indiqué que personne ne connaît son âge mieux que ses parents et lui-même.

« Cette histoire parfois me fait rire, c'est depuis des années que ça revient où je vois des gens polémiquer sur mon âge, et il y a certains d'autres qui me confirment même l'âge que je n'ai pas. C'était une erreur administrative sur mes documents il y a très longtemps et ça été classé par la FIFA. Franchement, je ne sais pas s'il y a des gens qui connaissent mieux mon âge plus que moi-même ou plus que mon père et ma mère. J'ai l'âge qui est sûr mon document et c'est le même reconnu par la FIFA et la CAF », a-t-il dit.

L'ancien joueur du FC Porto qui a joué au total 137 matchs pour un 9 buts, une passe décisive, sous les couleurs du club portugais de 2018 à 2022, n'a pas caché sa joie de s'engager désormais avec un des clubs emblématiques du football français, et compte le montrer sur la pelouse au lieu de rester dans des polémiques sur son âge.
 
Le vice-capitaine de l'équipe nationale de la RDC a révélé que s'il a signé à l'O.M c'est aussi grâce à Cédric Bakambu son compatriote, qui lui a demandé de venir à Marseille alors que les discussions avançaient aussi bien entre son agent et l'Olympique Lyonnais.

À la question de savoir s'il saura se montrer leader dans le vestiaire et prendre souvent la parole de par son expérience en ligue des Champions notamment, le joueur congolais répond qu'il est timide de nature.

« Parler souvent devant les gens c'est compliqué pour moi, je suis très timide de nature, mais sur terrain je ne le suis jamais. Toutefois, tout viendra avec le temps », a-t-il lâché.

Chancel Mbemba va essayer d'aider Marseille à faire une meilleure saison en championnat comme en Ligue des champions, compétition qu'il connait bien pour l'avoir déjà jouée avec Anderlecht et Porto.

Gede Luiz Kupa

RDC: Félix Tshisekedi à Marbella



Félix Tshisekedi se trouve depuis lundi à Marbella, une station balnéaire du sud de l'Espagne.

Selon son entourage, c’est pour un contrôle médical et un repos. Les mêmes sources renseignent que le séjour du président de la République dans cette ville de la région andalouse ne sera pas long. Il est prévu qu’il soit de retour dès ce weekend.

Avant son départ dans cette partie de La Costa del Sol, le littoral méditerranéen du Sud de l'Espagne, il était à Lusaka où il a participé, dimanche, à la 4e réunion de coordination semestrielle de l'Union Africaine et des instances sous régionales. Le Président Tshisekedi y avait représenté la RDC et l'Afrique Centrale (CEEAC).

Au cours de cette réunion, les participants ont souligné la nécessité, pour les pays africains, de transformer leur potentiel agricole pour permettre l’approvisionnement du continent en produits alimentaires et ainsi assurer la sécurité alimentaire de nos populations. Il était également question de l’examen du rapport intérimaire sur la pandémie de la covid-19 en Afrique, du rapport actualisé sur la mise en œuvre de la Zone de libre-échange africaine (ZLECAf) et du rapport sur l'état de l'intégration régionale en Afrique.

actualite.cd/CC



Franck Diongo Shamba, président du Mouvement Lumumbiste Unifié (MLP) a vigoureusement critiqué ce mercredi 20 juillet, la gouvernance du Président de la République Félix Tshisekedi qui, d'après lui, a échoué sur tous les fronts. Pour M. Diongo Felix Tshisekedi "s'est écarté du schéma de son feu père Etienne Tshisekedi".

"Le Pays va très mal et ce, dans tous les secteurs de la vie nationale. Il est engagé dans la mauvaise direction et va tout droit vers sa désintégration, sa décadence et le chao ; le désastre sera plus grave qu’il ne l’est aujourd’hui, surtout que tous les indicateurs sont au rouge", a déclaré Franck Diongo devant la presse. 

L'ancien député national invite ainsi la population à "rejeter Felix Tshisekedi et son gouvernement".

"Le régime actuel est considéré aux yeux du Peuple congolais comme un espoir déçu, au regard de ses attentes et de la mauvaise gouvernance politique, diplomatique, économique, sociale et culturelle. Il n’a pas coupé le cordon ombilical avec les antivaleurs et leurs auteurs que nous avions combattus avec notre Père, Etienne Tshisekedi…", a-t-il ajouté. 

Libéré de la prison en mars 2019 en la faveur d'une grâce présidentielle après l'avènement de Felix Tshisekedi au pouvoir, Franck Diongo avait rallié l'Union sacrée de la Nation fin 2020 à l'appel de l'actuel Chef de l'Etat. Mais aujourd'hui, déçu de sa gouvernance, il s'érige en opposant "afin d’obtenir le changement réel radical".

Cette sortie médiatique intervient deux jours seulement après celle de Jean Marc Kabund, l'ancien premier vice-président de l'Assemblée nationale et bras droit de Felix Tshisekedi qui a publiquement appelé à "chasser en 2023" l'actuel président de la République du pouvoir. Pour Kabund, "Félix Tshisekedi doit être considéré comme un danger au sommet de l’Etat".

Ivan Kasongo



Le Gouvernement de la République a approuvé l'arrêté ministériel portant suppression de 14 taxes et autres prélèvements à l’importation et à l’exportation

D'après le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, cette décision 
présente quelques  avantages pour la République Démocratique du Congo (RDC).

Accompagné de son collègue du Commerce extérieur Jean-Lucien Bussa, le ministre Patrick Muyaya l'a dit, au cours d'un briefing avec la presse, lundi 18 juillet 2022 dans la salle de Presse de la RTNC1. 

Pour le ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa, cette mesure prise par le Gouvernement de la République va permettre de pouvoir améliorer la stratégie de la relance économique par l'offre, par la production, parce que le coût de production va baisser.

Au sujet de ce que gagnerait la RDC
en adhérant à toutes ces organisations économiques régionales, Jean-Lucien Bussa explique qu'il y a beaucoup à gagner. "Mais si nous n'avons pas une économie compétitive, nous n'avons pas un pays attractif aux investissements, le gain va être très réduit par rapport à d'autres pays qui eux, se positionnent à ce niveau-là. Sur le plan interne, il faut relancer l'économie. Avec les effets néfastes de la Covid-19, avec l'impact de la guerre Russo-Ukrainienne, chaque pays doit développer des mécanismes qui lui permettent de pouvoir avoir une économie de qui s'adapte à cette réalité et qui permette à ses citoyens d'être en sécurité", a indiqué Jean-Lucien Busa.

Serge Mavungu


L’actuel ministre de l’enseignement supérieur et universitaire congolais, ancien député national, quitte officiellement Moïse Katumbi avec 8 députés nationaux, 13 provinciaux et un sénateur. Il a fait officiellement cette annonce lors du lancement officiel de sa formation politique l’AVRP (Action des volontaires pour la relève patriotique), mardi 19 juillet dernier à Kinshasa.

Sur Twitter, les réactions fusent de partout après l’annonce de la nouvelle du départ de Muhindo Nzangi de l’Ensemble pour la République.

Plusieurs cherchent à savoir si ce désormais ex cadre du parti de Moïse Katumbi conservera son mandat de député et son fauteuil ministériel lorsque tout le monde est sans oublier qu’il serait parvenu à ce niveau grâce au parti de l’homme de Kashobwe dans le cadre de la distribution des postes au sein de l’Union Sacrée de la Nation.

CC



La nouvelle est tombée ce mardi 19 juillet 2022 dans la matinée ; nouvelle selon laquelle les travaux du terrain de football Waya Waya situé au quartier Kingabua dans la commune de Limete et financés par Jean-Marc Kabund sont suspendus.
Il s’agirait donc d’une « acquisition frauduleuse des espaces qui appartiennent à l’Etat », peut-on lire dans la correspondance du bourgmestre de la commune précédemment citée.

« constate avec regret la violation flagrante de l’article 20 du décret-loi du 20 Juin 1957 sur l’urbanisme au Congo. A cet effet, je vous enjoints dès réception de la présente de procéder à la suspension de vos travaux de construction. Par ailleurs, vous êtes tenu de vous présenter auprès des services de l’Urbanisme de la commune de Limete», a écrit le bourgmestre au responsable des travaux sur le terrain Waya Waya.

Et d’ajouter :«Faute de vous exécuter, une réquisition des forces de l’ordre est déjà signée enjoignant à la Police Nation Congolaise de vous appliquer la rigueur de la loi».

Dans le chef de l’opinion publique, des voix montent déjà au créneau pour dénoncer cette décision fanatique visant à anéantir un travail d’intérêt général. Proches et anti régime ont pris d’assaut Twitter pour exprimer leur mécontentement, tout en précisant que « ces travaux qui sont suspendus fanatiquement ne reprendront donc jamais ». Ces derniers accusent le régime d’en être pour quelque chose et exhortent les autorités à cultiver la paix afin d’amener la nation congolaise vers les horizons tant souhaités.

Pour rappel, Jean-Marc Kabund avait tenu un point de presse le lundi 18 juillet dernier ; point de presse au cours de laquelle l’ancien président ad intérim de l’UDPS n’a pas hésité à tiré à balle réelle sur le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et sur son ex parti.

En prenant la question du RAM, le processus électoral, la gestion du pays sans omettre la question de la sécurité, le surnommé Maître nageur y est allé sans gant.

Gaël Hombo



Le président intérimaire de la Fédération Congolaise de Football Association (Fecofa), Donatien Tshimanga, a chargé littéralement le président démissionnaire, Constant Omari Selemani. Il l'a fait dans une interview accordée à nos confrères de la Télévision Nationale.

Pour lui, Constant Omari Selemani est à la base de la megestion constatée au sein de cette fédération qu'il gérait avec ses humeurs 

"Je pensais qu'il avait démissionné de lui-même et il devait se taire parce que c'est lui qui gérait les finances. Il a fait 18 ans à la fédération mais il n'a jamais convoqué une réunion pour les finances. Je le dis tout haut et qu'il se défendre. Il gérait la fédération comme sa boutique parce que tout ce qui avait comme entré d'argent, c'est lui-même qui faisait tout. Nous étions considérés comme des figurants dans ce comité. Nous avons été notifié par FIFA qui bloquait l'aide au développement parce qu'il y a de l'argent qui n'a justifié comme il se devait. Et si cet argent n'est pas justifié, nous serons suspendus et toutes nos équipes avec", a-t-il expliqué.

Pour rappel, la Fecofa est actuellement sous tutelle larvée de la Confédération Africaine de Football (CAF) qui gère les finances. Une assemblée générale statutaire est attendue dans les prochains mois pour adopter les nouveaux statuts et qui ouvrira la porte aux élections.

Michel TOBO 



Monsieur Jean-Marc Kabund a Kabund, considéré jadis comme « héros vivant » par le Sphinx de Limeté, d’heureuse mémoire, vient de laisser tomber son masque et faire découvrir son vrai visage : celui d’un infiltré dans le rang des combattants de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti de la majorité présidentielle.

Lundi 18 juillet, l’ancien président intérimaire du parti présidentiel, tout en annonçant la création de son parti « Alliance pour le Changement », non encore agréé, s’est livré à une diatribe sans concession contre le régime Tshisekedi.

Le maître-nageur qualifie le régime auquel il a appartenu de « régime des jouisseurs ». Il affirme sans détour que le régime auquel il a appartenu, se caractérise par l’amateurisme, le mensonge, le détournement… Il dit avoir refusé le plan de Tshisekedi de glisser pour deux ans. Et d’ajouter : « des multiples voyages du chef de l’Etat n’apportent rien ». Sa conclusion est un couperet : « Face au tableau sombre, Mr Tshisekedi doit être considéré comme un danger public pour la République ». Il martèle qu’il se range dans l’opposition afin de mobiliser la rue pour chasser Tshisekedi du pouvoir (sic).

Toute honte bue, l’ancien 1er vice-président de l’Assemblée nationale, qualifie d’incompétents les collaborateurs du chef de l’Etat !

Prenons le cas du Directeur de cabinet du Président de la République Guylain Nyembo Bwizia. C’est un économiste qui a bossé à ce titre dans plusieurs institutions belges. De l’avis général, Mr Nyembo est un « homme posé » et « dans la retenue ».

Un autre exemple. Nicole Bwatshia Ntumba, Directeur de cabinet adjoint en charge de l’administration et des questions juridiques. Elle est juriste de formation et doyenne de la faculté de Droit à l’université de Kinshasa. Cette ancienne substitute du procureur de la République près le parquet de grande instance de la Gombe pendant presque une décennie, a assumé les fonctions de conseillère du Président de la République avant d’être nommée  Directeur du cabinet adjoint.

Ces deux exemples des proches collaborateurs de Tshisekedi démentent les allégations de Kabund dont le parcours académique se situe au niveau de graduat.

L’élu de Mont Amba grâce à l’UDPS devra prouver ses accusations sinon les juridictions compétentes devraient l’y obliger le cas échéant.  

Dans le passé, beaucoup des personnalités notamment Lihau, Ngalula, Kibassa, Mbwakem, autrement plus vertébrés que Kabund, ont quitté l’UDPS sans que ce parti des masses ne s’effondre.

Il en sera de même, sans nul doute, après le départ de Kabund. UDPS viva !

Ali Kalonga

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