“Dans son arrêt rendu le 4 mai 2022 sous RCEA 158 la Cour d'Appel de Kinshasa/Matete a annulé en toutes ses dispositions le jugement RCE 1954 par lequel le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete avait ordonné l'éviction de Mr Michael Yav”, indique Maître Jean Serge Jabur Makierba, l’un des avocats qui défend Michael Yav dans l’affaire qui oppose les deux actionnaires de la compagnie d’aviation Mwant Jet.
“La Cour a estimé que la demande d'éviction de Michael Yav de l'actionnariat de la Société Mwant Jet SARL n'était pas fondée et ne l’est pas.
Dans son arrêt RCEA 158, la Cour d'Appel de Kinshasa/Matete annule dans toutes ses dispositions le jugement RCE 1954 par lequel le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete”, précise l’un des avocats de Michael Yav.
Selon l’avocat, “la Cour a réalisé une œuvre suffisamment motivée. Je reçois personnellement cet arrêt avec beaucoup de fierté. Beaucoup de fierté pas seulement comme avocat ayant défendu les intérêts de son client, mais je réalise qu'il existe encore dans ce pays des juges qui n'obéissent qu'à la seule autorité de la loi” se félicite Maître Jabur, avocat au Barreau de Kinshasa/Matete.
Pour lui, son client est allé en justice parce que préoccupé par deux choses:
- Le fait que la gestion opaque de son associée mettait en péril la survie de la Société;
- Et le fait que son associée ait lancé une campagne de diffamation contre lui et sa famille sur différents médias en ligne et sur des réseaux sociaux.
Même ce lundi 9 mai, une tribune annonçait l’existence d’un arrêt qui consacrait l’éviction de Michael Yav. Une publication qui pourrait coûter à ses auteurs des poursuites pour usage de faux et faux en écriture.
“Avec les réseaux sociaux aujourd'hui tout le monde peut raconter ce qu'il veut. Cependant, la justice n'est pas rendue sur les réseaux sociaux mais au palais de Justice. Ces médias à mon avis ont tout simplement été utilisés pour organiser une campagne de désinformation. Aujourd'hui la vérité bien qu'ayant pris des escaliers à la différence du mensonge qui lui avait pris l'ascenseur, est finalement arrivée. Les médias auxquels vous faites allusion n'ont malheureusement produit aucune copie de la décision ayant confirmée l'éviction de mon client. Je vous ai brandi l'arrêt de la Cour d’appel et vous pouvez vérifier son authenticité au greffe de la Cour” détaille Maître Jean Serge Jabur Makierba, avocat de Michael Yav.
CP
Le coup d’envoi de la 36ème édition des Journées congolaises de théâtre pour et par l’enfance et la jeunesse (JOUCOTEJ) sera donné ce mardi 10 mai au Centre culturel congolais le Zoo à Kinshasa. Cette édition est organisée par la Compagnie théâtre des Intrigants.
Le directeur artistique des Intrigants, Valentin Mitendo, souligne le caractère international de ce festival :
« Nous avons 41 spectacles et 41 participants entendus comme troupes pour les professionnels. Nous avons 11 spectacles qui sont alignés dont 5 de la ville de Kinshasa. Il y a une troupe qui viendra de Mbanza-Ngungu, une autre de l’ISP Kenge. Donc nous avons des participants qui sont des professionnels. Nous attendons incessamment un ballet qui devrait venir de Luanda (Angola) ».
Et de préciser que « ce festival n’est pas un festival de théâtre scolaire, mais c’est plutôt un festival ou les jeunes et les professionnels se rencontrent, les premiers jouant pour les autres et les autres leur accordant leur expérience ».
radiookapi.net/CC
Les chefs d'État et de gouvernement réunis le 9 mai à Abidjan, en Côte d'Ivoire, lors de la conférence mondiale des Nations Unies sur la terre ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour « endiguer les pertes en vies humaines et en moyens de subsistance que connaît le monde en raison des effets croissants et dévastateurs de la désertification, de la dégradation des sols et de la sécheresse ».
C’était lors du Sommet des Chefs d'État convoqué en amont de l'ouverture de la 15e session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).
Selon le communiqué final, le Sommet s'est conclu par l'adoption de ‘’l'Appel d'Abidjan’’, qui exhorte à accorder la plus haute priorité à la question de la sécheresse et renforce l'engagement à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres d'ici 2030. L'appel à l'action des dirigeants vient en réponse à un avertissement sévère de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) selon lequel jusqu'à 40 % de toutes les terres libres de glace sont déjà dégradées, avec des conséquences désastreuses pour le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance.
« Notre Sommet doit être celui de l'espoir, de la mobilisation collective des Etats et des partenaires au développement, en faveur des initiatives de restauration des terres et des forêts de nos pays. Nous devons utiliser toutes les ressources de nos Conventions pour répondre aux besoins alimentaires toujours croissants et faire face au stress hydrique toujours croissant d'une population mondiale toujours croissante », a déclaré Alassane Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire.
Le statu quo entraînera, d'ici 2050, la dégradation de 16 millions de kilomètres carrés (presque la taille de l'Amérique du Sud), avec 69 gigatonnes de carbone émises dans l'atmosphère. Mais la restauration des terres contribuerait à réduire le nombre estimé de 700 millions de personnes susceptibles d'être déplacées par la sécheresse d'ici 2030.
L’interpellation à agir
Pour se faire, Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de l'UNCCD, a fait remarquer ce qui suit : « Le moment est venu d'agir. Il n'y a pas d'avenir pour nos enfants ou la planète si nous continuons à faire comme si de rien n'était lorsqu'il s'agit de gérer notre terre. La COP15 est notre moment historique, en tant que communauté internationale, pour mettre les gens et la planète sur une nouvelle voie ; sur le chemin de la vie, de la guérison de la COVID-19 et de la prospérité. Les décisions que les pays prennent à la COP15 doivent être transformationnelles, et non progressives, pour parvenir à la restauration des terres et à la résilience à la sécheresse auxquelles le monde aspire ».
Pour Abdulla Shahid, président de l'Assemblée générale des Nations Unies, des terres productives sont essentielles à la sécurité alimentaire mondiale et à la santé des écosystèmes, ainsi qu'au maintien de moyens de subsistance stables. « C'est une condition préalable au succès de l'Agenda 2030 pour le développement durable ; pour faire avancer les conventions de Rio sur la biodiversité et le changement climatique ; et pour lutter contre la pollution sur terre et en mer ».
Amina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations unies, a quant à elle renchérit : « Alors que nous approchons de la moitié des objectifs de développement durable, ils restent notre meilleur espoir pour construire un avenir durable et inclusif. Le sol sous nos pieds est la fondation parfaite sur laquelle bâtir cet avenir ».
Au cours du Sommet, le Président Ouattara a également annoncé l'ambitieux programme d'héritage d'Abidjan pour stimuler la durabilité environnementale à long terme dans les principales chaînes de valeur en Côte d'Ivoire tout en protégeant et en restaurant les forêts et les terres et en améliorant la résilience des communautés au changement climatique. Ce qui nécessitera la mobilisation de 1,5 milliard de dollars américains au cours des cinq prochaines années.
Les engagements initiaux pris lors du Sommet en faveur de cet objectif incluent ceux de la Banque africaine de développement, de l'Union européenne, de l'Initiative pour une croissance verte et du Groupe de la Banque mondiale.
La COP15
Au sommet de l'agenda de la COP15 figurent la restauration d'un milliard d'hectares de terres dégradées d'ici 2030 et la protection future des personnes, de leurs maisons et de leurs terres contre les impacts des risques de catastrophe liés au changement climatique, tels que les sécheresses, le sable, la poussière, tempêtes.
La COP15 devrait également convenir d'actions politiques pour fournir un environnement propice à la restauration des terres grâce à des droits fonciers plus forts, à l'égalité des sexes, à la planification de l'utilisation des terres et à l'engagement des jeunes pour attirer les investissements du secteur privé vers la conservation, l'agriculture et les utilisations et pratiques des terres pour améliorer la santé de la terre.
Lors du Caucus Genre convoqué en marge du Sommet des Chefs d'Etat, la Première dame de Côte d'Ivoire Dominique Ouattara et la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies Amina Mohammed ont lancé une nouvelle étude sur les impacts différenciés de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse sur les hommes et les femmes. L'étude met en lumière les impacts disproportionnés auxquels les femmes et les filles sont confrontées lorsque les terres sont dégradées et comment, si on leur donne l'agence, elles peuvent être à l'avant-garde des efforts mondiaux de restauration des terres.
Pour Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d'Ivoire, « Les femmes sont l'épine dorsale de l'économie rurale, en particulier dans les pays en développement. Ils représentent près de la moitié des agriculteurs du monde. Nous devons à tout prix gagner ensemble dans notre quête d'autonomisation des agricultrices grâce à diverses mesures, notamment la sécurité foncière et l'accès au financement rural.
Plus de 2 000 participants, dont une douzaine de chefs d'État et de gouvernement, une cinquantaine de ministres et délégués de haut niveau sont attendus à la COP15 de la CNULCD, qui se déroule du 9 au 20 mai à Abidjan.
La COP15 de l'UNCCD se réunit sous le thème « Land. La vie. Legs : De la rareté à la prospérité », un appel à l'action pour garantir que la terre, qui est la bouée de sauvetage sur cette planète, bénéficiera également aux générations présentes et futures.
La COP15 est la première des trois réunions des Conventions de Rio à se tenir en 2022, la COP15 sur la biodiversité et la COP27 sur le changement climatique se réunissant plus tard à Kunming, en Chine, et à Charm el-Cheikh, en Égypte, respectivement.
Le segment de haut niveau se poursuit le 10 mai. La COP15 de la CNULD s'ouvre officiellement le 11 mai et devrait adopter un ensemble de décisions sur ces questions d'ici à sa clôture le 20 mai.
radiookapi.net/CC
Jean Florent Ibenge regrette la défaite de son équipe de Renaissance Sportive de Berkane de zéro but contre un face au Tout Puissant Mazembe Englebert lors de la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF, le dimanche 8 mai 2022.
Dans une conférence de presse d'après match tenue au stade TP Mazembe à Lubumbashi, le coach Ibenge a fustigé le fait que l'arbitre puisse ajouter 9 minutes de temps additionnel alors que ses joueurs de Berkane avaient déjà bien négocié les 90 minutes.
« C'est beaucoup plus dans l'inattention, on a été attentif mais pas jusqu'au bout. On a perdu nos nerfs quand l'arbitre a mis 9 minutes d'arrêt de jeu et là, on ne s'y attendait pas. C'est une équipe qui est un peu jeune, moindre truc comme ça, on est un peu déstabilisé. Mais on continue à travailler, même tout ça, ça se travaille », a-t-il déclaré à la presse.
Par ailleurs, l'entraîneur de la Renaissance Sportive de Berkane a estimé que l'absence remarquable du joueur Adama Barr blessé lors de la rencontre avec Simba, a fragilisé son équipe. Jean Florent Ibenge a soutenu qu'au match retour, ses poulains iront en finale avec conviction.
Répondant à la question sur son état de santé, le congolais Florent Ibenge a soutenu qu'il va bien mais il attend l'opération dans deux ou trois semaines après avoir subi un accident de circulation au Maroc.
« C'est un accident assez grave mais heureusement je suis sorti quasiment indemne parce que j'ai deux fractures au niveau de lombaire, la 4e lombaire et la 5e et j'avais déjà une hernie avant mais avec le choc, elle a un peu bougé. C'est pour ça que je dois garder la minerve jusqu'à l'opération qui doit avoir lieu dans 2 ou 3 semaines. Mais sinon, je vais mieux », a-t-il conclu.
Rappelons que la Renaissance Sportive de Berkane a été battue par le Tout Puissant Mazembe Englebert le dimanche 8 mai dernier à Lubumbashi par un score d'un but à zéro en match comptant pour la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF. Le match retour aura lieu dans une semaine à Berkane au Maroc.
Patient Lukusa, à Lubumbashi
L'entraîneur de l'équipe de Tout-Puissant Mazembe Englebert de Lubumbashi, le français Franck Dumas promet un match retour différent de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF face à la formation marocaine de Renaissance sportive de Berkane.
Il l'a fait savoir le dimanche 08 mai 2022 après la rencontre sportive qui a opposé le club lushois à la Renaissance Sportive de Berkane à Lubumbashi, comptant pour la demi-finale aller de cette compétition.
Il indique que le Tout-puissant Mazembe n'a pas été à la hauteur surtout dans la première mi-temps et estime que les Bandiagwenas ont joué la pire première période jamais réalisée depuis qu'il est à la tête de cette formation sportive chère à Moïse Katumbi.
« L'important ce qu'on ait pris l'avantage. Ça sera, au match retour, un match différent là-bas avec une équipe de Berkane complètement différente. Non, je ne regrette pas. On a été inexistant en première mi-temps. On a balancé les ballons alors qu'il n'y a pas lieu de balancer. Donc, il y avait des problèmes. C'est la pire première mi-temps qu'on ait fait depuis que je suis au TP Mazembe dans l'intention, l'intensité, dans le déplacement », a-t-il fustigé lors de la conférence d'après match présidée au stade de Kamalondo à Lubumbashi.
Dans la foulée, le sélectionneur de TP Mazembe a félicité ses joueurs d'avoir mis en pratique ses conseils après la première période.
« À la mi-temps, j'ai mis une bonne secousse. Enfin, on a retrouvé notre équipe avec les mêmes joueurs avec beaucoup d'occasions. On sait que c'est notre péché mignon mais je félicite mes joueurs d'avoir toujours insisté parce que c'était la seule chose à faire. En deuxième mi-temps, on a eu une équipe du TP Mazembe qui était beaucoup plus dangereuse malheureusement, on n'a joué que 45 minutes. J'ai une équipe généreuse, j'aime mes joueurs. Si c'est à côté, on recommence. C'est ça que j'apprécie chez eux », s'est-il réjoui.
Notons que le TP Mazembe sera reçu le dimanche 15 mai prochain à 22 heures à Berkane au Maroc pour le match retour de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF.
Patient Lukusa, à Lubumbashi
La société brassicole Bralima et Mansa Music Product du producteur Amadou Diaby se mettent ensemble pour la réussite du concert "Ya biso Wenge", prévu le 30 juin prochain au stade des Martyrs de la pentecôte et le 09 juillet de cette même année, à Pullman hôtel à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Ce lundi 09 mai, les deux entreprises ont signé un protocole d'accord pour appuyer ces événements qui vont marquer la réconciliation des fondateurs du Wenge Musica 4×4 notamment Jean-Baptiste Mpiana, Noël Ngiama dit Werrason, Alain Makaba et Didier Masela.
Dans son speech, le directeur général de la Bralima, Victor Madiela, a épinglé l'importance que sa société accorde non seulement à ce "concert du siècle" mais aussi à la culture congolaise en général et la musique en particulier.
"Sachez d'abord que la Bralima a toujours été, pendant plusieurs années, un grand sponsor de la culture, en particulier la musique. Donc, ce n'est pas quelque chose de nouveau pour nous. Mais aussi Wenge Musica, en tant qu'orchestre, mais aussi tous ses membres fondateurs ont, durant plusieurs années dans le passé, étaient sponsorisés par la Bralima. Que ça soit JB Mpiana, Werra son, Blaise Bula, Adolphe Dominguez, ils ont toujours travaillé avec Bralima dans le passé. Il y a eu quelques années de silence. Pour nous aussi, cet événement de réconciliation des anciens de Wenge, c'est un grand événement auquel la Bralima veut mettre sa touche, en partenariat bien-sûr avec Mansa production", a-t-il déclaré.
Cet événement tombe à point nommé, car il sera organisé après que la rumba congolaise soit inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité. C'est dans ce cadre que le DG de la Bralima appelle tout le monde à œuvrer pour la promotion de cette musique.
"Donc, sachez aussi que la rumba congolaise a été inscrite récemment au patrimoine immatériel de l'UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour la science, la culture et l'éducation, ndlr) et que, si nous voulons tous que la rumba continue à briller encore dans les prochains 100 ans ou 200 ans, il faut que chacun, à son niveau, en tant que congolais en particulier, nous puissions contribuer à notre manière pour la promotion de la rumba parce que le gouvernement ne peut pas tout faire. Souvent les gens pensent que l'État doit faire tout seul mais, les partenaires privés comme la Bralima, voulons contribuer à l'édifice qui s'appelle la construction future et indéfinie de la rumba pour l'éternité", a martelé Victor Madiela.
De son côté, le producteur de ce concert, Amadou Diaby, a salué le partenariat avec la Bralima qui va, selon lui, permettre la bonne organisation de cet événement. Il a, par ailleurs, rassuré que les membres de Wenge Musica restent des produits vendables et sont à mesure de remplir le stade des Martyrs.
"Je connais ce groupe depuis plus de 28 ans, 30 ans aujourd'hui. Je suis la première personne qui a amené Wenge Musica vers l'Afrique de l'Ouest pour que Wenge Musica soit connu en Afrique de l'Ouest. Je peux aujourd'hui vous confirmer ici que c'est cet homme là Amadou Diaby qui a commencé de valoriser la musique congolaise en Afrique de l'Ouest", a-t-il affirmé.
À l'occasion, il a démenti les allégations selon lesquelles le président de la République, Félix Tshisekedi, serait l'organisateur de cet événement.
"Je pense qu'il faut qu'on arrive à respecter (...) se respecter nous-mêmes africains. Il faut avoir confiance en vos frères parce que si c'était un étranger peut-être français ou européen, on allait jamais dire que c'est le président qui est derrière, on allait le croire. Ce n'est pas le président de la République qui est derrière ça, il ne savait même pas qu'il y avait la réconciliation de Wenge. Je ne vois pas pourquoi aujourd'hui il va produire le Wenge alors qu'il a tellement beaucoup de choses à faire dans ce pays", a souligné le patron de Mansa Music Product.
Le concert "Ya biso Wenge" marquera le retour en scène et la réconciliation des fondateurs de cet orchestre qui a fait le beau temps de la musique congolaise vers les années 80 et 90. L'accès à ce concert sera payant. Et la campagne publicitaire va débuter, dans les tout prochains jours, ont rassuré les organisateurs.
Prince Mayiro
Fifi Masuka Saïni, gouverneure intérimaire de la province du Lualaba, a officiellement pris les rênes de l'Association Sportive Simba de Kolwezi.
En effet, elle a été élue à l'issue d'une Assemblée générale extraordinaire, organisée le week-end dernier, sous la supervision du président intérimaire de la Ligue de Football du Katanga (LIFKAT), Jacques Mwamba, indique une dépêche de la presse du gouvernorat parvenue à 7SUR7.CD ce lundi 9 mai.
Fifi Masuka devient ainsi, la deuxième femme de la République Démocratique du Congo à prendre les rênes d'un club du championnat d'élite après Bestine Kazadi à l'AS Vita Club de Kinshasa.
La désormais patronne de rouges et blancs de la capitale du cobalt a été élue avec 19 voix. Elle sera secondée par Kutshi Tshomba, qui a également obtenu 19 voix.
Dans son mot de circonstance, Fifi Masuka a promis de mettre toute son énergie à contribution pour que son équipe soit véritablement un club référence en RDC.
De son côté, le président intérimaire de la LIFKAT a exprimé le souhait de voir ce comité aller jusqu'au bout de son mandat contrairement aux comités précédents.
Jacques Mwamba, cité par notre source, a aussi prodigué des conseils aux autres membres de l'équipe à pouvoir « faciliter la tâche au comité Marie-Thérèse Masuka Saïni, car accepter la charge d'une équipe de football, c'est preuve d'un sens élevé de sacrifice ».
Signalons que l'AS. Simba est classé 18ème avec 11 points en 17 matches joués en Vodacom Ligue 1, lors de la saison 2021-2022. Ce club existe depuis 1939. Il est engagé en division d'élite depuis bientôt 3 ans.
C'est une première dans l'histoire de ce club et du football de la province du Lualaba, qu'une femme soit élue présidente d'une équipe de football.
Marcelo Mfumu depuis Kolwezi
L’international congolais Jody Lukoki est décédé ce lundi 9 mai, rapporte le site allemand De Telegraaf. Le journal cite comme source son dernier employeur, FC Twente (D1 Allemagne).
"C'est incroyable. A ce jeune âge. Si triste. C'est vraiment horrible. Nous sympathisons avec sa famille et ses amis », a déclaré le directeur technique Jan Streuer.
Lukoki a été formé à l'académie des jeunes de l'Ajax d'Amsterdam et a également atteint le premier.
Après une période de prêt à Cambuur, il a joué pour le PEC Zwolle, Ludogorets, Malatyaspor et le FC Twente, où il n'a jamais disputé de match en première en raison d'une déchirure du ligament croisé avant la dissolution de son contrat dans le Grolsch Veste en février dernier.
Né le 15 décembre 1992 à Kindu (Maniema), Jody Lukoki a représenté les Pays-Bas aux différents niveaux avec les équipes des jeunes. Il avait obtenu la 3e place en 2012 au Tournoi de Toulon (France).
Le 28 mars 2015, il a fait ses débuts avec l'équipe de République démocratique du Congo (les Léopards) contre l'Irak en amical.
radiookapi.net/CC
Guy Bandu Ndungidi est le nouveau gouverneur de la province du Kongo Central. Il a été élu ce lundi 9 mai lors du deuxième de l’élection organisée à l’Assemblée provinciale. Sur les 41 députés qui ont pris part au vote, il a obtenu 33 voix contre seulement 8 pour son challenger, la sénatrice Nefertiti Ngudianza.
Lors du premier tour de cette élection, qui a eu lieu le vendredi dernier, les deux candidats avaient obtenu chacun 10 voix. Au total, vingt-deux (22) candidats étaient sur la ligne de départ dont Eugène Diomi Ndongala, Déo Nkusu, Ne Muanda Nsemi entre autres.
Guy Bandu, membre de l’Union pour la nation congolaise (UNC) était porté par l’Union sacrée de la nation. Il succède à Atou Matubuana démis de ses fonctions en décembre 2020.
L'autre second tour dans la province de Tshopo, s'est soldé par la victoire de Tony Kapalata au bénéfice de l'âge selon l'article 170, Alinéa 3, de la loi électorale qui stipule que : "en cas d'égalité au second tour, la liste dont le candidat est plus âgé remporte le scrutin". En effet au terme de ce deuxième tour, Mr Tony Kapalata et Mme Nikomba Madeleine ont eu chacun 14 voix sur 28 votants.
radiookapi.net/CC
Les gouverneurs des provinces du Kongo central et de la Tshopo vont être élus ce lundi 9 avril, au second tour. Ils vont s’ajouter aux 12 autres gouverneurs élus vendredi 6 mai. Par la suite, les 14 nouveaux gouverneurs seront investis. Une investiture qui devra être précédée cependant de quelques préalables, notamment, les réclamations et les contestations des résultats provisoires par certains candidats lésés par le déroulement de vote.
Selon l’article 171 de la loi électorale, après l’élection de gouverneur et vice-gouverneur, le procès-verbal des opérations conforme au modèle établi par la CENI est dressé séance tenante en quatre exemplaires. Il porte la signature des membres du bureau de dépouillement et des témoins présents. Une copie est transmise à la Cour administrative d’appel du ressort, une autre est remise aux témoins. L’original est transmis au Bureau de la CENI pour publication des résultats provisoires.
Réclamations et contestations
En cas des réclamations et contestations, l’Article 172 stipule qu’elles sont portées devant la Cour administrative d’appel du ressort qui statue, sans frais, dans les sept jours de sa saisine. Le dispositif de l’arrêt est signifié à la CENI, au candidat ou à son mandataire et au bureau provisoire de l’assemblée provinciale.
La CENI à son tour le transmet au Président de la République qui va investit par ordonnance les gouverneurs et les vice-gouverneurs de province élus, dans un délai de quinze jours conformément à l’article 198 de la constitution.
Avant d’entrer en fonction, le gouverneur présente à l’assemblée provinciale le programme de son gouvernement.
Lorsque ce programme est approuvé à la majorité absolue des membres qui composent l’assemblée provinciale, celle-ci investit les ministres.
radiookapi.net/CC