Le gouvernement congolais va solliciter l’autorisation d’accès sur le territoire polonais pour les compatriotes se trouvant en Ukraine. C’est ce qu’a annoncé le 27 février le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, sur son compte twitter. 

« Le Gouvernement suit le drame que vivent les compatriotes en Ukraine et le déplore. Nous avons saisi le HCR et l’OIM pour assistance. Je recevrai le 1er mars l’ambassadeur de Pologne en RDC pour autorisation d’accès sur leur territoire et j’attends l’état de besoin de notre ambassade », écrit Christophe Lutundula. 

Des Congolais sont bloqués en Ukraine, sous invasion de l’armée russe depuis quelques jours.

A ce sujet, le Premier ministre Sama Lukonde avait demandé, lors du conseil des ministres du 25 février, au ministre des Affaires étrangères de prendre les mesures nécessaires pour leur apporter le soutien nécessaire. 

radiookapi.net/CC



Deux jours de conférence sont organisés par la faculté de médecine de l’université de Lubumbashi en collaboration avec l’hôpital de Panzi, le Centre médical de la communauté (CMC) et l’Université Libre de Bruxelles (ULB). Le 01 mars, les étudiants vont suivre pendant toute la journée, des séances animées par des professeurs, des médecins et des experts notamment le Dr. Denis Mukwege qui va aborder la prise en charge des fistules traumatiques uro-génitales et génito-digestive basses. 

« Ces formes de fistules font partie des destructions génitales causées par le viol avec extrême violence. Il y aura aussi la classification scientifique des fistules traumatiques sur les corps des bébés et des enfants. Ce sera une conférence essentiellement scientifique », explique le service de communication du Dr. Mukwege.

Lors de la première journée, les étudiants en médecine au sein de l’Université de Lubumbashi vont assister à la retransmission en direct d’une intervention chirurgicale qui sera faite depuis le CMC. D’autres cours de chirurgie tels que la chirurgie digestive et la chirurgie gynécologique par voie laparoscopique seront donnés. 

Aussi appelées cœlioscopie ou célioscopie, également laparoscopie, il s’agit d’une technique mise au point dans les années 70 par des médecins. La laparoscopie consiste à pratiquer de petites incisions sur la paroi abdominale afin d’y introduire un endoscope, petit tube souple muni d’une source lumineuse et d’une mini-caméra à l'effet grossissant, ainsi que d’éventuels instruments chirurgicaux en cas de laparoscopie opératoire renseigne le site des cliniques universitaires Saint Luc

Le 02 mars, un public d’environ 1.000 personnes est attendu pour la grande conférence gratuite sur le « Viol utilisé comme arme de guerre ». Le Dr Mukwege va y parler de son plaidoyer pour la justice, contre l’impunité, il va également aborder le rapport Mapping.

Prisca Lokale



La présidence de la République annonce le report à une date ultérieure de la visite du Roi Philippe de Belgique. Ladite visite était prévue du 6 au 10 mars. Kinshasa explique la décision par la crise ukrainienne. 

La Belgique soutient l'Ukraine et annonce qu’elle va fournir 3.000 fusils automatiques supplémentaires et 200 armes antichars. C’est qu’a déclaré le Premier Ministre Alexander De Croo annonçant également la mobilisation de son pays pour plus de moyens dans le cadre de l'aide humanitaire et la protection des Ukrainiens « dans toute l'UE ».

Pour sa visite en RDC, le couple royal devrait être à la tête « d'une importante délégation belge comprenant notamment, le Premier ministre, Monsieur Alexander De Croo, la Vice-première ministre et ministre des Affaires Étrangères, Madame Sophie Wilmes, ainsi que la ministre de la Coopération au développement, Madame Meryame Kitir.

C’est une visite historique étant donné que c’est la première en RDC depuis le voyage d'Albert II, père de Philippe. 

actualite.cd/CC



Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC annoncent avoir libéré plus de 500 civils pris en otage par des groupes armés actifs dans les parties Nord et Sud de cette province depuis le début de l’état de siège instauré par le commandant suprême, Félix-Antoine Tshisekedi, le 06 Mai 2021.

Cette annonce est faite à POLITICO.CD ce dimanche 27 Février 2022 par le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée dans cette province qui annonçait la libération dernière de huit civils par l’armée congolaise de mains des rebelles ADF au village Luna Samboko situé dans le territoire d’Irumu.

« Les forces armées de la République Démocratique du Congo ont libéré huit compatriotes congolais qui étaient en captivité entre les mains des ADF…Actuellement ils sont dans leurs familles respectives et ils ont été pris en charge par les forces armées. Hormis ces otages, il faut rappeler que depuis l’état de siège jusqu’à nos jours, nous avons libéré plus de 500 otages dans les fronts nord comme dans les fronts Sud » déclare le porte-parole de l’armée.

D’après toujours l’armée, toute cette libération a été possible grâce aux opérations militaires menées dans les forces armées congolaises dans les fronts Nord et Sud de cette province où des groupes armés sont actifs et sèment terreur et désolation parmi la population civile.

Le lieutenant Jules Ngongo demande à la population de « faire à son armée, de collaborer avec les forces armées parce la paix est à ce prix et surtout à ce moment où nous menons les opérations en profondeurs où l’ennemi fui les combats et s’attaque aux vulnérables, à la population et aux convois ».

Gloire Mumbesa depuis Bunia



Le Chef de l'État a ouvert samedi 26 février à Kinshasa les travaux de la 12eme Conférence diplomatique de la RDC. La diplomatie est un des piliers du plan de redressement du pays pour attirer les investisseurs et briser l'isolement de la RDC, a affirmé, à cette occasion, Félix Tshisekedi.

« L'ouverture de notre nation au monde repose sur les principes de dignité et de respect mutuel », a indiqué le président congolais.

Cette année, la conférence diplomatique a été placée sous le thème suivant : "la diplomatie au service du développement de la RDC et de la paix".

Durant trois jours, les diplomates congolais vont analyser ce thème pour guider l'action de la diplomatie de la RDC dans le monde.

radiookapi.net/CC



Au total, 182 jeunes entrepreneurs de Lubumbashi, qui étaient encadrés par le Projet d’appui au développement des micros, petites et moyennes entreprises, ont signé jusqu'au 25 février les conventions de financement de leurs projets. Ils espèrent qu’avec ces fonds, ils vont réaliser leurs plans d’affaires; ce qui va aussi promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes pour leur auto-prise en charge.

Au départ, 255 jeunes avaient été présélectionnés. Ils sont passés par le renforcement de capacités pour parfaire leurs projets qu’ils ont par la suite soumis au Concours de plan d’affaires (COPA). Seuls 182 ont finalement été retenus.

Ces derniers recevront une subvention allant de 15. 000 à 20.000 dollars non remboursables. Il s’agit d’une dotation de la Banque mondiale à travers le Projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises.

Dans un premier temps, ils recevront 80% de ce montant et le reste suivra après.

Ces jeunes ont aussi droit à 2000 dollars qui leur permettront de réunir tous les documents nécessaires pour qu’ils exercent leurs activités en toute légalité. Il s'agit notamment du registre du commerce et du crédit mobilier, du numéro d’identification nationale et du numéro d’impôt. Ces documents feront migrer ceux qui sont dans l’informel vers le formel.

La signature des conventions de financement de subvention est donc l’aboutissement d’un parcours caractérisé par des formations et de renforcement de capacités des bénéficiaires. Ces derniers se disent tout heureux de voir leurs rêves se réaliser.

Parmi les bénéficiaires une dame  dont le projet consiste à monter les tricycles destinés au transport en commun. Elle dit sa joie après avoir signé sa convention :

« Nous sommes fiers de cet acte, nous ne pouvons que dire merci du fond du cœur. Notre projet est là pour faire la mise en œuvre, la maintenance et le montage des tricycles communément appelés 'Petita'. Pour un début, on pensait que c’était quelque chose qui ne va jamais marcher. Quelques mois seulement de patience et puis enfin voici le grand jour, nous venons de signer notre convention ».

Cette activité était ponctuée par la cérémonie d’ouverture symbolique des comptes bancaires dans deux banques sélectionnées, où seront logés les fonds destinés à la subvention. 

radiookapi.net/CC



Le gouvernement a signé, le jeudi 24 février, un protocole d’accord à l'amiable avec le groupe Ventura de l'homme d'affaires israélien Dan Gertler.  Cette attente vient mettre fin au contentieux judiciaire opposait les deux parties et permet à l'État congolais de récupérer des actifs miniers et pétroliers litigieux liés à Dan Gertler. La présidence congolaise se réjouit et parle d’une première historique pour le pays: « L'État congolais va donc revaloriser ces actifs au profit exclusif de la population selon la vision du Chef de l'État », dit le cabinet de Félix Tshisekedi.

Cependant, pour la société civile, ce n’est pas tout. « La récupération des quelques actifs dans l'opacité n'efface nullement les crimes passés ni la corruption de nos dirigeants.  Le temps faisant son travail, la justice sera rendue un jour pour le peuple congolais. Publiez le protocole », demande la Coalition Le Congo n’est pas à vendre (CNPAV) dont le porte-parole Jean-Claude Mputu a accordé une interview à ACTUALITE.CD

Que symbolise pour vous ce protocole d’accord?

Un premier pas dans la bonne direction. Ça fait plusieurs années que la société civile congolaise se bat pour obtenir justice et réparation pour les crimes de Dan Gertler sans voir les autorités s’impliquer. Pour une fois, il y a une réaction de la part d’un pouvoir congolais d’aller regarder dans les affaires de Dan, là où l’ancien régime le protégeait contre vents et marrées. Mais ce Protocole est aussi le symbole de tout ce qui ne va pas dans notre pays. 

C’est-à-dire?

Tout d’abord, l’opacité. Un tel texte doit être transparent et public, on doit respecter les règles et les principes. Le peuple congolais doit savoir ce qu’il contient et quelles sont les obligations respectives des parties signataires. Ensuite, l’absence de justice : Gertler a fait perdre $2 milliards au pays, mais on choisit d’abandonner les poursuites sans même expliquer au peuple ce qui a été récupéré en échange de quoi. On a besoin de l’excellence pour ce pays et de la normalité. Pas d’à peu près.

Etes-vous satisfait de la perspective de trouver un arrangement à l’amiable entre le gouvernement et Dan Gertler?

 La question n’est pas de la satisfaction mais que gagne le Congo et sa population ? On est habitué dans ce pays aux manipulations des politiques qui nous présentent des arrangements bidons entre amis comme si c’étaient des avancées significatives alors qu’au final l’Etat est le dernier dindon de la farce comme l’a dit plusieurs fois Jules Alingete de l’IGF. Il faut que cela cesse.

Le maître-mot pour vous, c’est la transparence…

Discuter avec Dan Gertler pour un arrangement à l’amiable ne peut pas se faire contre des miettes et contre l’intérêt du Congo. Un tel processus doit se faire d’une manière transparente avec l’implication des différents experts et de la société civile pour évaluer le préjudice subit et trouver un bon arrangement pour le peuple congolais. Chaque jour que le document restera secret fera croître nos craintes que nous n’avons toujours pas brisé le cycle des retro commissions considérées comme légales par les plus hautes autorités de la République.

Si la Présidence est réellement fière de ses négociations, si la Ministre de la Justice pense que le document qu’elle vient de signer constitue vraiment une victoire pour le peuple congolais, il ne devrait y avoir aucun obstacle à sa publication.

Sur quels axes aimerez-vous avoir plus d’explication de la part du gouvernement concernant ce protocole d’accord?

Pour ne pas être long, 4 principales choses :

1. La publication du protocole d’accord et de tous les actes y relatifs

2. La liste de tous les actifs, participations et royalties récupérés auprès du groupe de Dan Gertler et la liste des compensations éventuelles pour les pertes du passé

3. Des explications détaillées de la part de l’équipe de négociation au parlement et au peuple sur (1) le choix de ne pas associer le gouvernement aux négociations et (2) le choix d’un arrangement à l’amiable plutôt que de l’ouverture d’une procédure judiciaire, là où plusieurs pays à l’étranger ont ouvert des enquêtes contre Dan Gertler pour des faits de corruption en RDC

4. La publication d’un plan d’action clair sur le sort des biens récupérés pour qu’on puisse s’assurer qu’on ne retombe pas dans le piège d’un nouveau cycle de corruption et de marchés de gré-à-gré.

Que reste t-il à faire, selon vous?

 Malheureusement… TOUT. Car le plus important n’est pas de récupérer 100 millions ou deux blocs pétroliers à Dan Gertler pour les donner à je ne sais qui, là où le Congo devrait récupérer des milliards. Le plus important n’est pas de signer un arrangement mais de combattre efficacement la corruption et de mettre fin à l’impunité. Deux éléments qui détruisent notre pays.

Lutter contre la corruption et l’impunité? Mais c’est ce que fait l’actuel gouvernement non?

Regardez l’histoire des passeports avec Semlex : certes, on a obtenu une baisse du prix de passeport, mais le nouveau régime a signé un nouveau contrat avec les mêmes corrompus, sans appel d’offre et sans le rendre public. Où est la redevabilité ? Où est la justice ? Regardez aussi le RAM : on le déclare illégal et injuste, on fait semblant de nous annoncer sa suppression sans établir ni responsabilité, ni restitution et on veut nous faire croire que c’est une décision salutaire.

Ces cas me font craindre qu’on aura la même chose avec Dan : en dehors des pauvres millions qui seront versés au Trésor pour nous faire taire, on pourrait à nouveau avoir des centaines des millions destinés aux différents Offshores et en contrepartie, M. Dan Gertler va continuer tranquillement ses affaires sans rendre des comptes à la population congolaise. Il va juste avoir des nouveaux partenaires. Bref, il n’y a jamais des coupables dans ce pays. Avec un peu d’argent on peut tout racheter, y compris des crimes contre le peuple.

N’êtes-vous pas dans une sorte de procès d’intention?

Finalement la seule chose qui reste au gouvernement, c’est de publier ce protocole d’accord pour la transparence et le respect des règles, dans l’espoir que cela pourra montrer que j’ai tort de soupçonner le pire.

actualite.cd/CC



Les responsables de l'Inspection Générale des Finances (IGF) ont reçu le jeudi 24 février 2022 au siège de ce service attaché à la Présidence situé dans la commune de la Gombe, une délégation des artistes Congolais, constituée notamment des musiciens et des comédiens.

Il était question pour Jules Alingete Key, inspecteur général chef de service, de sensibiliser les artistes Congolais sur leur contribution dans la lutte contre la corruption et le détournement en République démocratique du Congo. 

Dans une interview accordée à la presse à l'issue des échanges, qui ont aussi connu la participation de l'inspecteur général chef de service adjoint Victor Batubenga, Jules Alingete a rappelé qu'aussi longtemps que la corruption et le détournement persisteront, le développement sera illusoire en RDC. 

"Nous avons voulu échanger avec la crème culture de notre pays pour solliciter leur implication dans la lutte contre la corruption et le détournement déclenchée par son Excellence Monsieur le président de la République et chef de l'État. Nous avons échangé avec eux pour qu'ils comprennent que tant que nous n'aurons pas suffisamment repoussé ce fléau dans notre société, il est illusoire de penser qu'il y aura un développement quelconque. Les artistes ont compris et nous ont promis leur engagement dans l'éradication de la corruption et de détournement dans notre société", a déclaré Jules Alingete. 

Parmi les musiciens qui ont pris part à cette rencontre, l'on peut notamment citer Koffi Olomide, Werrason, Félix Wazekwa, Tshala Muana, Héritier Watanabe, Innocent Balume (Innoss'B) et Bill Clinton.

Rappelons par ailleurs que cette rencontre s'inscrit dans le cadre de la Journée des échanges citoyens initiée par l'Inspection Générale des Finances. À noter que cette rencontre est intervenue après celle avec les étudiants de plusieurs universités de Kinshasa, la capitale de la RDC.

Jephté Kitsita



Le gouvernement provincial du Haut-Katanga annonce l'arrivée du couple royal Belge à Lubumbashi, au mois de mars prochain.

D'après le gouverneur Jacques Kyabula Katwe qui l'a fait savoir le vendredi 25 février 2022 lors du Conseil provincial des ministres, c'est une visite de travail que va effectuer le roi Philippe et la reine Mathilde à Lubumbashi.

« Dans sa communication, le chef du gouvernement provincial a annoncé au Conseil l'arrivée à Lubumbashi dans la deuxième semaine du mois de mars de sa Majesté le roi belge. Le roi Philippe viendra pour une visite de travail », a déclaré Aerts Joseph Kayumba, porte-parole du gouvernement provincial dans un compte rendu télévisé dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD.

Par ailleurs, poursuit le ministre Joseph Kayumba, le chef de l'exécutif provincial a appelé tous les membres de son gouvernement à organiser un accueil digne du rang du couple royal belge dans le Haut-Katanga.

« À ce sujet, le gouverneur de province a donné des instructions précises pour que tout soit mis en oeuvre afin de rendre agréable le séjour du couple royal belge dans la province du Haut-Katanga », a-t-il conclu.

Il est à rappeler que le président Félix Tshisekedi Tshilombo a invité le roi Philippe de Belgique et sa majesté la Reine Mathilde à Kinshasa pour une visite du 6 au 10 mars prochain à Kinshasa. 

D'après le directeur de cabinet du chef de l'État qui a confirmé cette information dans un communiqué, le couple royal Belge sera à la tête d'une importante délégation constituée du premier ministre Belge, Alexander De Croo, de la vice-première ministre des Affaires Étrangères, Sophie Wilmes ainsi que de la ministre de la coopération au développement, Meyrame Kitir.

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Au total, 34.848 camions de minerais d'une valeur estimée à plus de 27 millions $ ont été commercialisés entre 2019 et 2022 en toute illégalité. 

Ces chiffres sont contenus dans un rapport de deux enquêtes dont l'une diligentée par le gouvernement provincial du Lualaba et l'autre par des journalistes locaux,  parvenues à la Rédaction de 7SUR7.CD ce vendredi 25 février 2022. 

Selon des personnes interrogées durant l'enquête, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, serait le parrain de la propriétaire de 43 dépôts miniers qui travailleraient sans agrément et sans payer les frais de redevance dûs au Trésor public. 

"En résumé, le rapport que nous avons consulté fait état de l’existence en 2019 des 43 dépôts de stockage de minerais qui ont travaillé sur la route kakanda à 120 km de Kolwezi. Pour cette année seulement, au titre d’agrément et de redevance, l’ensemble de ces dépôts appartenant à une prénommée madame Joyce ( ...). Elle doit à la province du Lualaba un montant de 1.096.500 USD et pour l’année 2020, 39 dépôts ont fonctionné dans le meme système et doivent à la province 994.500 $. Pour l’année 2021, 36 dépôts ont travaillé dans le même village Kamimbi sur la route kakanda et doivent 918 000. $ à la province. Le total cumulé en y ajoutant le mois de janvier 2022 où les camions sortis frauduleusement doivent 663 000$ au Trésor public, se chiffre à 3.672.000$, un vrai pactole !", lit-on dans ce document. 

En outre, ce rapport de 9 pages datée du 3 janvier dernier, le paiement effectué au courant de cette période allant de 2019 à janvier 2022 par les partenaires à Madame Joyce se chiffre à 27 millions $. Ces enquêtes révèlent par ailleurs que 878.400$ pour 34.848 camions sont sortis sans être contrôlés. 

Il est à préciser que dans ce "commerce florissant, plusieurs chinois dont les noms apparaissent clairement dans le rapport ont travaillé de concert avec les dépôts illégaux". 

"Pour bien comprendre l'étendue de cette fraude, les enquêteurs ont établi que l'installation et le fonctionnement de ces dépôts ont été facilités par le ministère provincial des mines du Lualaba et couverts par la coopérative COMIAS SCOOP qui appartiendrait à Mr Erick Tshisola, le directeur de cabinet du ministre provincial des mines", lit-on dans ce document. 

Les mêmes enquêteurs appellent les autorités compétentes d'imposer des sanctions exemplaires contre toutes les personnes impliquées dans cette magouille afin de restaurer non seulement l'État dans ses droits mais surtout pour décourager la fraude fiscale. 


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Alphonse Muderwa

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