Plusieurs chroniqueurs de la musique rd-congolaise sont d'avis que le franc succès que Ferré Gola a engrangé lors de son méga concert livré le 24 juin 2023, au stade mythique des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa, aura servi de sésame à "Jésus des nuances" pour sa renommée internationale. Car, aussitôt après cette production scénique qui a poussé le stade des Martyrs à refuser du monde, Ferré "chair de poule" a été sélectionné parmi les célèbres artistes musiciens rd-congolais, qui ont agrémenté les IXème Jeux de la Francophonie déroulés à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. Et après cette tournée américaine qui débute ce samedi à Dallas, "Le Padre" se produira, sauf changement de dernière minute, à l'Accor Arena, ex- Bercy de Paris, en France.

L'artiste musicien Ferré Gola va se produire, ce samedi 04 novembre 2023, à Ridglea Theater de Dallas, au Texas, dans le cadre de l'ouverture de sa tournée américaine.

Après son concert dans cette salle de près de 1.000 places assises, le chanteur congolais va poursuivre sa tournée le samedi 11 octobre prochain, à Seattle City Hall de Washington. Outre Dallas et Washington, il va parcourir plusieurs villes du pays de l'Oncle Sam, entre autres Cincinnati, Portland, Los Angeles, Chicago, Virginie et Charlotte.

Il est à noter que Ferré Gola et son groupe musical vont livrer un grand spectacle, le dimanche 25 février 2024 à l'Accor Arena, ex Bercy de Paris. Le Padre sera le 6ème musicien congolais à relever le défi de cette mythique salle, après Koffi Olomide, Werrason, JB Mpiana, Papa Wemba, et Fally Ipupa.

Pour rappel, l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère et de Quartier latin international a largué l'intégralité du deuxième volume de Dynastie, le vendredi 27 octobre dernier, sur toutes les plateformes musicales et de streaming.

Ce nouvel opus renferme au total 41 morceaux. Il s'agit entre autres de "Martyrisé", "À qui la faute", "Visas", "Ouragan", "Dernière danse", "Parking", "Écriture chinoise", "Soso Magistrat", "Écologie", "Oxygène", "Héritier du trône", "Double taux", et "Médaille d'or".

Plusieurs chanteurs ont laissé leurs empreintes dans cet album, au nombre desquels Malage Lungendo, Soleil Wanga, Modogo Abarabwa, Serge Mabiala, Baby Ndombe, Miel de son, Rebo Tchulo, Celeo Scram, JDT Mulopwe, Aimelia Alias, Papy Kakol, Deplick Pomba, Michel Bass, Charly Solo, Finite, Buffalo, Eboalotin, Ali Mbonda, et Cappuccino.

Gratis Makabi



Les lignes bougent. À mesure qu'on avance, on se rend bien compte que le processus électoral est irréversible. Avec la publication, par la Centrale électorale, de la liste définitive des candidats Président de la République, tout porte à croire qu'il y aura bel et bien élections le 20 décembre 2023 en RDC -République démocratique du Congo-. 26 candidats sont donc en lice pour la présidentielle de décembre prochain, dont deux repêchés par la Haute Cour.

La CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante- vient de publier, ce vendredi 03 novembre 2023, la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 20 décembre prochain. Cela, après avoir pris acte des arrêts de la Cour constitutionnelle portant contentieux de candidatures à la présidentielle de décembre 2023 en RDC -République démocratique du Congo-. C'est ce qui ressort du communiqué de presse de la Centrale électorale rendu public ce même vendredi.

"La CENI porte à la connaissance de l'opinion publique qu'elle a reçu de la Cour Constitutionnelle les arrêts consécutifs aux recours en contestation de la Décision n° 116/CENI/AP/2023 du 19 octobre 2023, portant publication de la liste provisoire des candidatures recevables et irrecevables à l'élection du Président de la République.", peut-on lire dans ce communiqué de presse. 

Après avoir pris acte desdits arrêts, la CENI a publié la liste définitive des candidatures à l'élection du Président de la République, soit 26 candidatures pour le scrutin présidentiel du 20 décembre 2023. Cette liste ainsi publiée par voie de presse est affichée au siège de la CENI et disponible sur son site web: www.ceni.cd

Ben Dongoko



Après avoir fait des révélations accablantes et choquantes sur son père Koffi Olomide hier jeudi, Didi ne lâche pas ses cibles, cette fois-ci elle s’en prend à ceux qui la traitent d’impolie.

Comme elle l’a fait savoir hier via sa story Instagram, ses messages ne sont qu’une réaction aux attaques des proches de son géniteur.

Ce vendredi 3 Novembre, Stone a balancé une série des messages invitant tous ceux qui la critiquent de contredite ces révélations avec des preuves.

” Ce que je trouve particulièrement intéressant dans tout ce chaos, ce que les aînés me traitent tous d’impolie et passent leur temps à me maudir, mais quasiment aucun d’eux n’ose remettre ma parole en question…”, a-t-elle lâché en légende.

Pour la célèbre mannequin, le camp de son père sait pertinemment bien qu’elle a raison et que sa démarche est fondée.

“Je sais, ils savent et nous savons tous”, a-t-elle ajouté.

Didi a aussitôt renchéri que l’équipe de son géniteur est consciente de tous les évènements passés entre Mopao et sa femme y compris avec ses ex danseuses.

mbote/CC



L'artiste musicien Fally Ipupa a largué, ce vendredi 03 novembre 2023, le clip de la chanson "MH", tirée de son opus intitulé "Formule 7", sur toutes les plateformes musicales et de streaming.

En moins de cinq heures seulement, le clip de ce morceau cumule déjà près de 100.000 vues sur Youtube. "Formule 7" est sans doute l'album le mieux consommé en République Démocratique du Congo en 2023.

Sorti en décembre 2022, "Formule 7" contient 31 morceaux repartis en 3 volumes. Dans cet opus, l'on retrouve des titres tels que notamment "Seul Amour", "De la Renta", "Mal accompagné", "Mayday", "Bakalos", "SL", "Éternité", "Honorable", "Doc Jeff", "Date d'anniversaire", "Centième dossier", "Garde du cœur", et "Lady D".

Gratis Makabi



Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya s'est montré très critique vis-à-vis du dernier rapport du JED (Journaliste en Danger) intitulé " Le Bilan de la Liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi". Le rapport fait état de plus de 500 cas d'atteinte à la presse dont 5 journalistes tués. Abordant l'aspect lié aux attaques contre les journalistes, Muyaya, également ancien journaliste,  estime que  JED devrait préciser que c'était plus dans la partie Est de la République Démocratique du Congo en proie à l'insécurité suite à l'activisme des groupes armés locaux et étrangers.

"Lorsque vous regardez la plupart des cas des journalistes qui ont été assassinés ou touchés, c'est dans l'Est de la République Démocratique du Congo où il y a un climat général d'insécurité entretenu notamment par le M23. C'est dommage que ça soit JED qui le dit, je comprends c'est une Ong qui a besoin de vivre, il ne faut peut-être pas compter sur une Ong pour parler d'abord des progrès parce que le progrès n'est pas dans leur ADN, l'ADN c'est d'abord dire ce qui ne va pas", a déclaré Patrick Muyaya, au cours d'un briefing à la presse jeudi 

Patrick Muyaya déplore le fait que des efforts du gouvernement congolais ne sont pas reconnus dans le nouveau rapport de JED.

"Ce que nous observons et ça aurait été plus correct pour JED de le mentionner que nous avons fait, comme il l'avait fait à la dernière célébration de la journée de la liberté de la presse, fait un bon de 23 ou 24 places dans le classement des Reporters Sans Frontières. Il y a le cas de Stanis Bujakera Tshiamala que nous suivons mais c'est la justice qui opère suivant les méthodes qui sont celles-là, nous suivons et nous espérons que très vite, on trouvera un dénouement sur le sujet mais on ne peut pas peindre la situation des médias en République Démocratique du Congo tel que cela a été peint", a indiqué Patrick Muyaya.

Pour lui, depuis que la RDC existe, les médias n'ont jamais reçu une attention particulière du Chef de l'État comme c'est le cas avec Félix Tshisekedi depuis son accession à la magistrature suprême. Lors de sa prise de fonction, Tshisekedi avait promis de faire de la presse réellement un quatrième pouvoir. Mais ce jour, cette promesse est loin de rencontrer la réalité. 

Journaliste en danger (JED) a documenté au moins 88 cas d'attaques diverses contre les journalistes et les médias en République Démocratique du Congo depuis le début de l'année électorale. Ces agressions se répartissent de la manière suivante : 40 cas de violences physiques, 30 cas d'arrestations ou d'interpellations, et 18 cas de fermetures de médias ou d'interdictions de programmes ou émissions politiques.

Ces chiffres alarmants sont contenus dans le rapport annuel de JED intitulé "Le Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi," publié ce jeudi 2 novembre à l'occasion de la Journée Internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes.

Au cours du premier mandat du Président Félix Tshisekedi, Journaliste en danger (JED) a recensé plus de 500 atteintes à l'encontre de la presse, dont 5 journalistes tués. Le rapport annuel de JED, intitulé "Le Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi," met en lumière les graves violations de la liberté de la presse en République Démocratique du Congo (RDC).

Le rapport révèle que pendant le premier mandat de Félix Tshisekedi, le Service de monitoring de JED a documenté au moins 523 cas d'attaques contre la presse, dont 5 journalistes ont perdu la vie. Plus de 160 journalistes ont été arrêtés, et plus de 130 journalistes et professionnels des médias ont été victimes de menaces ou de violences physiques. En outre, 123 cas de médias attaqués, fermés, ou d'émissions interdites ont été enregistrés.

Clément MUAMBA



Au Sud-Kivu, la population parcourt plusieurs centaines de kilomètres pour se procurer des duplicatas des cartes d'électeurs.

Certains électeurs passent jusqu'à 5 jours en vain devant le Bureau de la Céni après avoir parcouru une très longue distance.

" Nous quittons Kamanyola pour la chefferie environ 200 kilomètres pour aller chercher les cartes mais nous passons plusieurs jours sans en obtenir", témoigne  Shadrack Ntamwira.

 Et d'ajouter :

" Des gens quittent Kamanyola pour Walungu Centre 200 kilomètres, Mulamba pour la chefferie plus de 80 kilomètres pour chercher la carte mais malheureusement ils passent plus de 5 jours sans avoir les duplicatas pourtant ils sont venus pour une journée".

Pour Brigitte Akonkwa, au-delà de distance, le coût du duplicata est exorbitant pour une population pauvre de cette partie du pays.

" La population est une population pauvre, demandez un habitant de payer 20000 ou 30000 FC c'est un problème, il y a aussi le problème de l'heure d'enregistrement, les listes se font au petit matin jusqu'à vers 6h3 donc celui qui arrive au bureau de la CENI vers 9h, ne peut plus être inscrit. Alors dans ce cas, cette population qui vient de loin, comment est-ce qu'elle va parvenir à faire enregistrer son nom. C'est vraiment très difficile. Je demande à l'autorité comment est ce qu'elle va résoudre ce problème", renchérit Brigitte Akonkwa. 

Par contre, dans le territoire de Kalehe, une solution a été trouvée pour faciliter l'accessibilité des cartes duplicatas.

" Ici chez nous, les choses ont été facilitées, les gens se constituent en groupe, une personne vient avec les dossiers de ses camarades  les amènent au nom des autres" dit Delphin Birimbi, président du cadre de concertation de la société civile territoire de Kalehe.

Les structures de la société civile appellent à des mesures urgentes de la part de la CENI pour résoudre ce problème qui a des conséquences sur le vote de plusieurs électeurs de ces territoires.

Justin Mwamba



Suite aux interrogations soulevées par certains fans, la Paris La Défense Arena a apporté des précisions concernant le déroulement des événements prévus du 25 au 26 novembre.

Et il est désormais acté que le concert événement de Fally Ipupa se tiendra bien le 25 novembre comme initialement annoncé.

De plus, pour lever tout risque de chevauchement, le match de Top 14 opposant le Racing 92 à La Rochelle, initialement programmé le 25 novembre à 23h, a été décalé au lendemain, soit le 26 novembre.

Les fans du roi de la rumba peuvent donc se réjouir de pouvoir assister au show grandiose de Fally Ipupa comme prévu le 25 novembre prochain, sans craindre une quelconque annulation ou modification.

mbote/CC

 


Un plaidoyer a été mené mercredi par les familles de journalistes assassinés entre 1994 et 2021, en République démocratique du Congo, pour leur élévation au rang martyrs de liberté, au cours d’une cérémonie d’hommages organisée au musée national, à Kinshasa.

« Nous avons répertorié les noms de 25 journalistes qui ont été assassinés entre 1994 et 2021 à cause de leur travail. C’est trop pour que nous continuions à dormir, à oublier nos confrères et consœurs morts en plein exercice de leur métier. Ils sont des martyrs de la liberté de la presse au nom duquel nous nous sommes engagés », a déclaré Cyril Kileba, président du comité de pilotage du plaidoyer pour la reconnaissance des victimes de la liberté de presse.

Mme Grâce Ngike, fille d’un journaliste assassiné, qui a présenté l’argumentaire de ce plaidoyer, a dit : « Nous sommes ici pour honorer ces héros dans l’ombre. Nous rendons immortels ces combattants de la liberté de la presse. Notre plaidoyer vise la protection des journalistes et les poursuites judiciaires contre les criminels ».

Et d’ajouter : « Nous devons renforcer la solidarité entre les journalistes et les acteurs de la société civile. Nous espérons que les autorités soutiendront ce plaidoyer pour honorer la mémoire des journalistes assassinés ».

Ce plaidoyer pour l’élévation des journalistes assassinés au rang des martyrs de liberté a été marqué par plusieurs autres interventions.

« Nous recevons donc ce plaidoyer, non pas seulement parce qu’il faut le recevoir, mais parce que comme  vous, nous sommes engagés pour la manifestation de la vérité ou toute au moins pour nous rassurer que la mémoire de vos parents et autres confrères disparus soient toujours parmi nous », a déclaré Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias.

Et de poursuivre: « Depuis notre avènement à la tête de ce ministère, l’effort a toujours consisté à recréer les conditions pour exercer de manière professionnelle ce métier. Et aussi à l’entourer de protection d’usage, parce que la sécurité des journalistes est un impératif. Parce que c’est à travers vous que vit la démocratie ». 

De son côté, le ministre des Droits humains, Fabrice Puela, a condamné les crimes dont les journalistes sont victimes. « Toute vie est vie. Les journalistes doivent être protégés. C’est une catégorie des personnes qui ont toujours contribué aux différents combats de libération de ce pays. Certains ont eu la vie sauve, mais d’autres ont payé de leur vie. On ne peut pas s’imaginer un pays sans journaliste, sans organe de presse. Ils sont des humains comme tous les autres, avec leurs défauts », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a émis le vœu de voir le monument être érigé pour honorer la mémoire des tous les professionnels des médias morts par assassinat. « Les vrais cimetières des êtres chers c’est dans nos cœurs. Il faut que leurs noms reviennent toujours dans la mémoire collective. Notamment à travers un mémorial. C’est dommage que nous n’avons pas de panthéon, mais le plus grand panthéon c’est notre cœur », a-t-il ajouté.

Cette cérémonie d’hommage et de plaidoyer pour l’élévation des journalistes assassinés au rang des martyrs de liberté a également été marquée par une exposition de plusieurs chevaliers de la plumes victimes des crimes commis par des personnes dont la plupart n’ont jamais été clairement identifiées, ni jugés.

ACP/CC

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