Aux arrêts depuis plus d’un mois, Dj Mombochi est toujours en prison. L’artiste a été auditionné le week-end dernier à la prison Centrale de Makayla en audience foraine.
Une peine de 12 mois d’emprisonnement et 3 une amande de 3 millions de francs congolais ont été requis contre l’artiste musicien par le ministère public.
Il convient de signaler que Mombochi est reproché de faire l’apologie de l’immoralité dans son nouveau single « Mbongo ». Une chanson qui a connu un grand succès auprès du public depuis 2023.
Bien que l’article et son équipe d’avocats continuent de défendre qu’il s’agissait plutôt d’un autre thème exploité dans cette chanson en lieu et place de l’immortalité, les juges ont rejeté encore sa demande de mise en liberté.
D’après certaines sources pénitentiaires, Dj Mombochi serait malade et son état se dégrade à la longueur des journées. Reste à savoir s’il sera libéré dans les prochains jours.
Miguel Jegou Mpiutu
La chancellerie de l'Archidiocèse de Kinshasa condamne avec la dernière énergie le traitement dégradant que les Services officiels aéroportuaires ont réservé au Cardinal Fridolin Ambongo qui se rendait à Rome, ce dimanche 14 avril 2024, à midi. Témoins de la scène, beaucoup de compatriotes présents à l'Aéroport international de N'djili en étaient très indignés.
Dans un communiqué adressé à tous les Diocésains et Diocésaines de Kinshasa, aux Catholiques de la RDC, à toutes les Personnes de bonne volonté,dont une copie est parvenue à la rédaction d'Opinion-info.cd, la chancellerie de l'Archidiocèse de Kinshasa indique que comme vous le savez, le Cardinal Archevêque Métropolitain de Kinshasa est membre du C9, le Conseil des cardinaux qui assistent le Saint-Pére, le Pape François dans le projet de Réforme de l'Eglise.
"C'est pour cette mission qu'il voyageait. Aussi, en tant que Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, il est détenteur d'un passeport diplomatique. Mais, pourquoi lui refuse-t-on aujourd'hui ce statut qui a toujours été reconnu à tous les cardinaux, même sur le plan international?", renseigne ce même communiqué.
Ce serait dommage, ajoute la Chancellerie de l'Archidiocèse de Kinshasa, si ce traitement fait suite à ses prises de position prophétiques, notamment son homélie de la nuit de Pâques où il interpelle toutes les personnes impliquées, de quelque manière, dans la crise qui sévit dans notre Pays. En prenant la communauté tant nationale qu'internationale à témoin, la Chancellerie diocésaine invite les Fidèles de l'Archidiocèse et les Persores de bonne volonté à prier pour le Cardinal.
Serge Mavungu
Le Centre d'arbitrage et de règlement amiable des différends en République démocratique du Congo a amorcé le samedi 13 avril une campagne d'information visant à promouvoir les méthodes alternatives de résolution des conflits, telles que la négociation, la facilitation, la médiation et l'arbitrage.
Cette première phase de sensibilisation a débuté dans les universités du pays, notamment à l’Université de Kinshasa (Unikin) et à l’UPN. La RDC est confrontée à plusieurs conflits, dont le plus récent oppose les communautés Teke et Yaka dans la province du Kongo Central. On se souvient également du conflit Twa-Bantou dans la province du Tanganyika, qui a entraîné des violences, causant de nombreux décès et des déplacements massifs de populations il y a quelques années.
Ces exemples ne sont que la pointe de l'iceberg. Pour remédier à cette situation, le médiateur du Centre d'arbitrage a souligné l'importance de s'attaquer aux causes profondes des conflits. Il a recommandé la mise en place de cellules de règlement des conflits dans les écoles, les universités, les entreprises, les marchés et même dans les lieux de culte. Ces cellules auront pour mission d'outiller les différentes couches de la population pour la résolution pacifique des différends.
Dans le cadre de cette initiative, Romain Nkonde, membre du Panel global de médiation des Nations unies, a rappelé que les conflits entravent le développement de plusieurs villes et localités de la RDC. « Les conflits en RDC, on ne les explique pas, nous les vivons chaque jour, et nous dormons avec », a souligné cet expert en gestion de conflits. Il a insisté sur la nécessité de « changer de fusil d’épaule » en considérant des voies de résolution pacifique des conflits afin de permettre à la RDC de vider « toutes les séquelles créées par des conflits antérieurs ».
Romain Nkonde a mis en avant l'impact néfaste de ces désaccords sur la société congolaise et a plaidé en faveur de la mise en place de mécanismes combinant justice et réconciliation pour favoriser la cohésion sociale. Il a fustigé le fait qu’à ce jour, la société recoure au mode d’adversité et d’affrontement, au mépris du dialogue.
radiookapi.net/CC
Hier au parc aquatique Aquasplash, Ferre Gola a donné le dernier concert avant ses deux méga-shows prévus les 20 et 21 avril prochain à l’Adidas Arena.
Devant une marée de fans, baptisés « Golois », l’artiste a enflammé la scène comme à son habitude. Mais c’est aussi son style vestimentaire qui a attiré l’attention.
Sa tenue détonnante, avec une chemise normalement réservée au vestiaire féminin, a surpris le public, peu habitué à voir le « padre » de la rumba porter des vêtements au style si singulier.
Entre prestation vocale et look androgyne assumé, Ferre Gola a une fois de plus fait parler de lui avant son grand coming-out européen devant des milliers de spectateurs à Paris.
L’ambassadeur de la culture congolaise Koffi Olomide est coutumier des cadeaux luxueux. Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux, l’artiste dévoile son nouvel instrument hors du commun.
Dans son studio d’enregistrement, le chanteur immortalise pour ses fans la découverte de ce présent extravagant: une guitare entièrement incrustée de diamants.
Ce bijou sur cordes, rien d’autre qu’un accessoire bling-bling permettant au maestro de mettre en valeur sa fortune, s’affiche comme le nec plus ultra des appareils de musique.
Entre les mains expertes de Koffi Olomide, cet instrument exclusivement esthétique promet des envolées mélodiques brillantes lors de ses prochains shows.
A la fois business-man aguerri et mélomane passionné, l’artiste congolais historique sait allier luxe et passion grâce à des gadgets exclusifs assortis à sa renommée planétaire.
mbote/CC
La CNDH -Commission Nationale des Droits de l'Homme- a procédé, ce vendredi 12 avril 2023, en son siège, à Kinshasa, à la signature d'un partenariat avec l'organisation non gouvernementale IYAFP -International Youth Alliance for Family Planning-.
Dans son mot, le président de la CNDH, Paul Nsapu Mukulu, a, tout en saluant la signature de ce partenariat, déclaré s'en vouloir de ne pas exprimer ses sentiments de sincère gratitude au RINADH -Réseau des Institutions Nationales Africaines des Droits de l'Homme-, qui, à la mise en œuvre du projet SHARP, a conduit à la signature du présent partenariat.
"Comme d'aucuns n'ignorent, bâtir une société juste, demande de mettre en pratique les principes de justice et d'égalité, pour la réalisation et l'atteinte d'un développement humain durable. Parmi ces principes, on distingue l'équité qui se repose sur la volonté de comprendre les gens et de leur donner ce dont ils ont besoin, pour s'épanouir. L'égalité se repose sur la volonté d'offrir la même chose à toutes les personnes humaines, pour qu'elles puissent vivre dignement. La thématique faisant l'objet du présent accord est liée aux Droits de la Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents, qui, étant transversale, aborde plusieurs approches des catégories des droits de l'homme, je cite: les droits de la femme et enfant, les droits économiques, sociaux et culturels, les droits collectifs ou catégoriels, etc. Ceci est donc un champ vaste sur lequel travaille la CNDH-RDC", a indiqué le président de la CNDH.
À en croire le president de cette Institution d'appui à la démocratie, ce partenariat est l'un des livrables du projet SHARP, financé par l'Union Européenne et mis en œuvre par le RINADH, exécuté au Kenya, en Tanzanie, en Zambie et en République démocratique du Congo. Les partenaires de ce projet facilitent un processus systématique d'identification des bénéficiaires, en veillant à ce que chaque adolescent, indépendamment de son sexe, de son âge, de sa religion, de son appartenance ethnique ou de toute autre dimension de la diversité, soit traité équitablement et ait bénéficie de chances équitables et gratuites.
Le Directeur exécutif de l'IYAFP-RDC, Braddy Bilala, abondant dans le même sens que le président de la CNDH, a souligné que leur organisation, en tant que membre de la société civile, est là pour accompagner la CNDH, pour la promotion des droits humains de manière générale, et, particulièrement, celle des droits des adolescents.
Pour rappel, le président de la CNDH, Paul Nsapu Mukulu, a salué l'engagement du personnel de la CNDH.
"Nos remerciements s'adressent aussi à toute l'équipe de la CNDH-RDC, qui a travaillé pour arriver à ce grand jour", a déclaré Paul Nsapu Mukulu.
Serge Mavungu
Des habitants de la ville de Kinshasa se plaignent des coupures intempestives du courant électrique et les délestages accrus, a constaté, vendredi 12 avril, le reporter de Radio Okapi. La plupart de chefs de ménages ou des commerçants dont les activités dépendent de l’électricité, affirment que cette situation est devenue un véritable casse-tête pour eux. Elle engendre surtout des dépenses supplémentaires.
Par exemple, les commerces qui sont dans le secteur de la vente des vivres frais sont en train de subir des pertes ou carrément de réduire certaines de leurs activités.
« Le mois passé et celui en cours nous avons jeté beaucoup de marchandises à la suite du manque d’électricité. Conséquence : on ne sait même plus renouveler le stock », déplore une vendeuse des produits surgelés.
Ceux qui le peuvent, recourent aux groupes électrogènes pour maintenir leur activité à flot.
« Nous avons un sérieux problème pour nous occuper de nos clients, nous sommes obligés d’utiliser le groupe électrogène », raconte Caro, une propriétaire de salon de coiffure.
L’utilisation d’un générateur implique plus des dépenses et oblige certains commerçants à revoir les prix de leurs services.
« Nous moulons un bassin de cossettes de manioc à deux mille francs congolais, avec le groupe, c’est à trois mille franc », explique Blaise qui gère un moulin.
Au sein des ménages, le manque d’électricité et les coupures intempestives perturbent le budget. Les dépenses ont augmenté parce qu’il faut trouver des sources d’énergie alternatives comme le carburant pour les groupes électrogènes, la braise, le gaz et des piles, explique Aurore, une ménagère :
« Prenons l’achat du gaz qui coute déjà cinquante-huit mille franc, des batteries, des lampes torches, des rallonges ».
Le directeur provincial de la Société nationale d’électricité (SNEL), Denis Tukuzu a affirmé la semaine dernière, que le délestage à Kinshasa, est passé du stade 2 pour quelques semaines ; le temps pour la SNEL de finaliser des travaux de modernisation en cours au barrage Inga II. Mais en dehors du délestage, disent certains usagers, des problèmes au niveau des câbles et des cabines électriques de la SNEL rendent aussi difficile la desserte de l’électricité.
radiookapi.net/CC
Les croyants musulmans de la République démocratique du Congo (RDC), ont clôturé mercredi 10 avril le mois du Ramadan, après avoir observé près de 30 jours de jeûne.
A Kinshasa, la mosquée Mousazama de la commune de à Lingwala a accueilli plusieurs fidèles venus pour célébrer en prière cette fête musulmane appelée l'Eïd El-Fitr.
L'iman de cette mosquée Sheikh Alli Mouhamad Kintenge a saisi cette opportunité pour lancer un message de paix aux pays voisins de la RDC sur la cohabitation pacifique. « Nous sommes tous appelés à cohabiter », a rappelé ce leader religieux.
Moussa, la vingtaine fait partie des milliers de musulmans qui ont assisté à cette la cérémonie.
Il explique qu’observer le jeune pendant plus de 30 jours n’a pas été facile, mais il y est parvenu grâce à ‘‘sa foi en Allah’’.
Après culte, ces fidèles ont partagé un repas en famille, mais aussi avec des amis, non-musulmans.
Les mosquées de la capitale et d’autres espaces publics choisis pour la circonstance étaient inondés de croyants, heureux d’avoir accompli leur devoir spirituel « jeûner ».
Pour Amisi, une jeune pratiquante de l’Islam, le partage du repas n’est pas que physique, mais il revêt tout autant d’un caractère spirituel. « Il renforce la fraternité et l’amour du prochain », dit-elle, joyeuse.
Eïd El-Fitr à Kindu
Ce même mercredi 10 avril, les musulmans de la province du Maniema ont eux aussi clôturé, par des prières, le mois du Ramadan.
Cette province constitue le berceau de l’Islam en RDC.
Dans la ville de Kindu, chef-lieu de la province, les croyants hommes, femmes, jeunes et vieux, avaient afflué vers les différents sites érigés pour la prière, notamment le stade de volleyball dans la commune de Mikelenge.
L'imam chef de l'entité islamique du Maniema, Sheikh Amurani Yuma Bungias, les a exhortés à vivre sainement et à mener une vie de sanctification même après le jeûne.
radiookapi.net/CC