L'opinion continue à se poser des questions sur la personne censée engager la SOCODA. S'agit-il de Jossart Nyoka Longo M'vula ou de Blaise Bula Monga Visiblement les deux "camps" agissent chacun, au nom de la coopérative, dans son coin.Une situation qui frise l'illégalité.

Ainsi, pour éclairer la lanterne de l'opinion, la rédaction d'opinion-infos.cd a creusé à fond pour savoir un peu plus sur ce dossier.

la société des droits d'auteurs BNVW œuvrant sur le territoire national, un acte qui viole les prescrits de l'article 111 de l'ordonnance-loi n°86-033 du 05 avril 1986 portant protection des droits d'auteurs et droits voisins qui confie la gestion de ces droits à un seul organisme national qui est la SOCODA et avoir manqué à ses obligations de loyauté et de fidélité. Suite à cette faute grave, à en croire nos fins limiers, en date du 30 août 2021, une demande d'explication lui a été notifiée.

C'est ainsi que lors de l'assemblée générale tenue en date du 25 septembre 2021, il avait été décidé l'exclusion pure et simple de Blaise Bula de la SOCODA. Se sentant léser par sa défenestration de la SOCODA, Blaise Bula a porté l'affaire devant les juges. Le Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, statuant sur ce dossier, a, dans son jugement RC 122094 rendu le 28 septembre 2022, noté que la résolution de l'exclusion définitive de Blaise Bula est régulière au vu de la procédure prévue par le statut de la SOCODA coop-ca et de l'acte uniforme en ce qu'est de l'assemblée générale tenue en date du 25 septembre 2021 n'est la résultante des résolutions prises en dates du 24 et 28 août 2021 composée des administrateurs ayant de qualité requise. Ayant causé des préjudices à la SOCODA, le tribunal avait demandé à la partie Blaise Bula de payer à titre de dommages et intérêts, la somme de 2.000 $ à la partie SOCODA.

Il importe de signaler qu'en rapport avec cette affaire, le Cabinet du Greffer Principal de la Cour d'appel de Kinshasa Gombe a établi, en date du 16 mai 2023, un Certificat de non appel N° 35/2023. Menakuntu N'kongo Elysée, Greffier Principal a.i de la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe, certifie par le présent acte qu'il n'a pas été enrôlé et qu'il n'existe pas jusqu'à ce jour de la délivrance du certificat un appel interjeté contre le jugement rendu en date du 28 septembre

2022 par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe sous le RC 122.094.

Serge Mavungu



En prévision de la commémoration de la journée internationale de la fin de l'impunité pour des crimes commis contre les journalistes, le groupe de plaidoyer "Justice Pour FRANCK NGYKE" a organisé samedi 09 septembre 2013, une conférence-débat en ligne qui a porté sur l'appel à la solidarité des journalistes congolais pour vulgariser des actions menées par le groupe de Plaidoyer.

Le groupe de Plaidoyer est une synergie mise en place par le quotidien la Référence Plus et la famille biologique du regretté Journaliste Franck Ngyke assassiné avec son épouse Hélène Mpaka dans la nuit du 02 au 03 novembre 2005, devant leur résidence au quartier Mombele, dans la commune de Limete, à Kinshasa.

Conférencière du jour, Grâce Israella Kangundu Ngyke, journaliste et fille biologique du couple Ngyke, a indiqué que l'objectif principal de ce projet est de plaider auprès du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, la reconnaissance du journaliste Franck Ngyke et des autres professionnels des médias, tombés la plume à la main au rang des Martyrs de la liberté de la presse.

C'est à cet effet que le groupe de Plaidoyer a lancé un appel à la solidarité à la corporation des journalistes afin de pouvoir s'approprier du projet et de se sensibiliser l'opinion sur la situation des journalistes et promouvoir la liberté de la presse.

"Ensemble, nous pouvons faire la différence et garantir que la voix des journalistes ne soit jamais réduite au silence", a lancé Grâce Israella Kangundu.

Elle a, par la même occasion, invité les journalistes congolais à unir leurs voix pour défendre la liberté d'expression en demandant également l'érection d'un monument historique qui pourrait être construit en mémoire des journalistes assassinés en RDC.

À l'en croire , cet appel à la solidarité lancé par le groupe de Plaidoyer "Justice Pour FRANCK NGYKE" vise aussi à mettre ensemble les professionnels des médias afin de lutter contre la censure, les intimidations et les violences exercées à l'encontre des journalistes. 

"Notre démarche repose sur la vision prônée par le président de la République, chef de l'État, l'instauration d'un État de droit", a martelé Grâce Israella Kangundu.

Enfin, l'appel à la solidarité lancé par "Justice Pour FRANCK NGYKE" est un rappel puissant de l'importance de la liberté de la presse et de la nécessité de rester unis dans notre combat pour la vérité. "En répondant à cet appel, nous montrons notre engagement envers nos valeurs journalistiques et notre détermination à faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés. Ensemble, nous sommes plus forts et nous pouvons faire une réelle différence dans la protection de la liberté d'expression dans le monde entier", a indiqué Grâce Israella Kangundu Ngyke.

opinion-info/CC



Le député national Olive Mudekereza dénonce le calvaire qu’endurent plusieurs voyageurs qui veulent se rendre à l’intérieur du pays par avion. Il cite notamment les cas des voyageurs qui se rendent à Goma, Bukavu, Lubumbashi, Kisangani, …

Au cours d’une déclaration à la presse dimanche 10 septembre à Kinshasa, le député Olive Mudekereza, élu de Walungu, au Sud-Kivu, déplore le « casse-tête dans ce secteur, causé par des perturbations et annulations des vols à cause de l’insuffisance criante d’avions ».

De nombreux voyageurs se retrouvent ainsi bloqués à un endroit pendant plusieurs jours. Olive Mudekereza demande au gouvernement de doter le pays des avions pour rendre facile le transport aérien et à redoubler d’efforts pour qu’il y ait plus des compagnies dans le secteur de transport aérien.

« Il y a des enfants qui sont encore ici à Kinshasa, comme en provinces pour rejoindre leurs écoles, ça pose problème. Le gouvernement a fourni un effort pour baisser le prix du billet d’avion. Mais il faut maintenant faire des efforts, avoir plus d’avions et plus de vols », propose Olive Mudekereza.

Pour lui, la RDC a besoin d’au moins 70 avions pour satisfaire les besoins des Congolais dans ce secteur.

« Un pays a plus de cent millions d’habitants et il y a pas d’autres voies de communication, chemin de fer, ou routes, pour atteindre la capitale. Nous, comme députés, nous devrons interpeller le ministre des Transports et des infrastructures, pour qu’il y ait au moins des aéroports partout et que d’autres compagnies puissent venir en RDC pour sauver la situation », a recommandé Olive Mudekereza.

Il demande aussi aux compagnies CAA et Congo Airways à louer des avions pendant cette période de fortes demandes pour satisfaire le besoin de la population pour le voyage.

De son côté, la compagnie nationale Congo Airways a annoncé samedi 9 septembre, l’interruption momentanée de ses activités dès ce lundi 11 septembre sur l’étendue nationale. Congo Airways a levé cette option en vue d’améliorer l’efficacité de ses services.

radiookapi.net/CC

 



” la RTNC n’est nullement responsable du désagrément constaté lors du match au stade des martyrs”, selon Sylvie Elenge, Directrice Générale de la radio- télévision publique.

À travers un communiqué publié ce samedi aux termes du match qualificatif de la CAN côté d’ivoire 2023 ayant opposé la RDC au Soudan, le Directeur général de la Radiotélévision nationale congolaise, (RTNC), Sylvie Elenge Nyembo porte à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que les désagréments constatés lors du match au Stade des Martyrs de la pentecôte de Kinshasa ne sont pas imputables à ce média public.

La patronne de la RTNC Précise que ” la production des images de ce match était confiée à Cris Productions”, une agence désignée par la CAF qui habituellement travaille avec la confédération Africaine de football dans ce genre d’évènements.

Le communiqué renseigne en fourchette que la Rtnc n’était là que pour vous offrir les à-côtés du match.

CC



Les Léopards de la RDC ont validé, samedi 9 septembre, pour la phase finale de la CAN 2023, après sa victoire de deux buts à zéro devant les Crocodiles du Nil du Soudan.

Cette rencontre de la dernière et 6è journée du groupe I des éliminatoires de cette compétition, disputée au stade des Martyrs.

Les acteurs politiques de la majorité et de l’opposition ont tous salué, à travers leur communication, cette performance de l’équipe nationale de la RDC.

Le Président Félix Tshisekedi, qui a suivi la rencontre au stade des Martyrs de Kinshasa, est allé féliciter les joueurs dans les vestiaires.

Il leur a promis une prime présidentielle.

« Il y a eu un arrangement, un tableau dressé pour vos primes en cas de qualification. Mais moi je vous dis qu’en plus de cette prime-là, il y aura encore une prime présidentielle. Maintenant, restons concentrés pour la suite. Il y a la Coupe d’Afrique des Nations. On doit faire honneur à la République. Vous avez une très belle équipe. Elle est très séduisante dans le jeu. Tous les ingrédients sont réunis pour gagner cette coupe d’Afrique », a promis le Chef de l’Etat congolais.

L’autre objectif après cette qualification, ajoute Félix Tshisekedi, est la participation à la prochaine coupe du monde.

« Je compte sur vous. Je sais qu’on peut y aller. Nous sommes la RDC », a-t-il rappelé.

De son côté, l’opposant Moïse Katumbi et président du TP Mazembe, a salué le travail et le talent des joueurs ayant été à la base de cette qualification :

« Bravo à nos Léopards pour cette belle victoire qui ouvre la voie de la qualification ! Ce succès est le fruit du travail, de la persévérance et du talent ! Je salue l'esprit de vainqueur et la volonté de gagner qui anime notre équipe nationale. Elle a fait la fierté de toute la Nation ».

Pour sa part, le député Delly Sesanga a également félicité les Léopards de la RDC.

radiookapi.net/CC



La silhouette imposante des avions de Congo Airways ne fendront plus le ciel de la République Démocratique du Congo (RDC) dès le 11 septembre. La compagnie aérienne nationale a annoncé samedi la suspension temporaire de ses activités, une nouvelle qui a provoqué une onde de choc dans le pays.

Cette suspension, décrite comme une mesure de sécurité conformément aux normes de l’IATA, s’inscrirait dans le cadre d’une réorganisation profonde de la compagnie. Malgré les efforts du Président de la République, Félix TSHISEKEDI, qui avait instruit lors de la 111ème réunion du Conseil des Ministres le déblocage de fonds d’urgence pour soutenir Congo Airways, l’avenir semble sombre pour ce fleuron de l’aviation congolaise.

La RDC connaît une croissance exponentielle de la demande sur ses lignes domestiques, mais l’offre, elle, se fait de plus en plus rare. L’inexploitation des lignes internationales coûte cher à la nation, permettant aux compagnies étrangères de tirer profit de la situation.

Le Chef de l’État avait alors rappelé la stratégie du gouvernement axée principalement sur la relance de Congo Airways. Malheureusement, la réalité s’est avérée plus ardue que prévue. Plusieurs partenariats prometteurs, comme celui signé avec Kenya Airways en 2021 pour la location de deux aéronefs Embraer E190, n’ont pas été renouvelés, entravant davantage les capacités d’action de Congo Airways.

Les déboires de la compagnie se reflètent également dans sa gestion. Une transaction controversée avec le constructeur brésilien Embraer, qui s’élevait à 133,2 millions de dollars pour l’achat de quatre avions neufs, avait suscité de vives inquiétudes. Beaucoup considèrent cette entente comme mal gérée et préjudiciable pour la RDC.

La solution de relance pourrait résider dans une deuxième société nationale : Air Congo. En coopération avec Ethiopian Airlines, ce projet promettait de suivre le modèle réussi d’Asky. Cependant, la date du début de ses opérations reste, pour l’instant, un mystère.

En attendant, la République Démocratique du Congo vit une période incertaine. Les avions de Congo Airways restent cloués au sol.

acturdc.com/CC



L’ancien Premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Augustin Matata Ponyo, et Constant Mutamba, leader de la Dynamique progressiste de l'opposition responsable du Congo (DYPRO) se sont rendus, chacun de son côté, samedi 09 septembre 2023 à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour y déposer officiellement leur candidature à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain.

Vêtu d’une chemise blanche et cravate rouge, Augustin Matata Ponyo s’est présenté aux bureaux de la CENI aux premiers instants de l’ouverture des dépôts de candidatures.

Sa candidature devra être validée par la CENI après vérification du dossier et paiement du dépôt de garantie fixé à 160.000.000 Francs Congolais.

Mais Matata est empêtré dans des dossiers judiciaires notamment l'affaire Bukanga Lonso pour laquelle plus de 200 millions $ des deniers publics se sont volatilisés sous sa responsabilité présumée.

Quant au coordonnateur de la Dypro, il était accompagné d’une partie de son équipe de campagne pour finaliser les démarches administratives requises.

Après avoir remis son dossier contenant notamment les parrainages citoyens nécessaires validés par la CENI, Constant Mutamba s’est félicité de pouvoir formaliser cette démarche.

Avec cette candidature, le paysage politique congolais pour la présidentielle de 2023 continue de se dessiner. D’autres prétendants à la magistrature suprême devraient déposer leur dossier dans les prochains jours.

Pour le moment, ils sont jusque-là les deux personnalités à accomplir cette formalité nécessaire pour pouvoir prendre part au scrutin.

 

 

 

 

 



Des sources proches des services de sécurité ont renseigné à Opinion-info.cd que l'arrestation du journaliste Stanis Bujakira est liée à l'affaire «assassinat du député national et Ex- ministre des transports chérubin Okende». Si la première source révèle que le journaliste correspondant de Jeune Afrique à Kinshasa s'est rendu coupable de la diffusion d'un faux rapport des services de renseignements, la seconde précise qu'il s'agit notamment de la circulation de fausses nouvelles en rapport avec l'enquête sur l'assassinat de Okende. 

En date du 31 août, Jeune Afrique avait publié une enquête qui dévoile les coulisses d'une enquête sous pression menée par les services de sécurité au sujet de meurtre du député Chérubin Okende. Le magazine africain dont le siège se trouve, à Paris, affirmait avoir eu accès aux conclusions des enquêtes sur Chérubin Okende pendant que celles-ci n'avaient pas encore été rendues publiques. 

En outre, Stanis Bujakira serait listé dans un document reprenant les noms des journalistes qui doivent répondre devant la commission d'enquête, comme fut le cas du journaliste Peter Tiani. Des journalistes reprochés d'avoir diffusé deux heures plutôt l'enlèvement qui a précédé l'assassinat de l'Ex-ministre des transports.

13 juillet 2023, le corps sans vie du porte-parole du parti Ensemble pour la République a été retrouvé à l’intérieur de son véhicule de marque Lexus devant une parcelle sur l'avenue poids lourd dans la commune de la Gombe. Son corps criblé de balles était sur le siège du conducteur de la voiture avant d'être acheminé à la morgue de l'hôpital du cinquantenaire.

opinion-info/CC

 
 

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