Deux jours après le sommet de Luanda visant à restaurer la confiance entre la RDC et le Rwanda qui se regardent en chien de faïence, le Président Rwandais, Paul Kagame s’est illustré, à travers d’un entretien qu’il a accordé à France 24. Au cours de cet entretien, Kagame est aussi revenu sur l’accord de cessez-le-feu conclu avec la RDC en Angola pour tenter d’apaiser les tensions entre les deux pays voisins

Répondant aux accusations américaines selon lesquelles des troupes rwandaises seraient actives en RDC, Kagame a esquivé amplement cette question directe et s’est dit «surpris» de constater que chacun soit aussi prompt à accuser son pays, tout en demeurant silencieux au sujet. Paul Kagame a évoqué d’autres problèmes, le FDLR en l’occurrence qui, selon lui, sème le trouble dans la région « depuis 25 ans».

« Je suis toujours surpris dans ce conflit. Par exemple au Congo, les gens vont tout de suite accuser le Rwanda, (même les américains, oui) tout le monde. Je parle de ceux qui font les accusations. Le Rwanda est accusé par les États-Unis et par d’autres mais on ne parle pas. Personne ne parle d’autres problèmes que le FDLR qui est là depuis 25 ans. Quand on les entend porter ces accusations dont vous parliez comme si le Rwanda semait toujours le chaos au Congo, il fait ceci et cela mais ils ne parlent pas du bombardement de notre territoire par l’armée congolaise. Ils ne parlent pas des incursions en novembre 2019 par le FDLR qui a envahi une partie de notre pays et a semé le chaos. Si on parle des provocations, ils ont fait des incursions dans nos territoires », a-t-il esquivé.

Paul Kagame a nié en bloc qu’ils aient des soldats rwandais sur le sol de la République Démocratique du Congo comme l’a affirmé l’ambassade des États-Unis à Kinshasa. Cette dernière a, à maintes reprises dénoncé l’agression du Rwanda contre la RDC.

« Quand il y a tellement des parties qui composent, participent à ce problème qu’on est assis pour ne parler que de l’un d’entre eux, c’est vous qui avez le problème plutôt que celui que vous accusez. Et ça répond à votre question », a ironisé le Président du Rwanda, Paul Kagame.

Par ailleurs, il y a lieu de noter qu’après la feuille de route adoptée à Luanda, sur le terrain les combats ont repris dès le lendemain de cette rencontre. Le M23 dit ne pas être concerné par les résultats du Sommet de Luanda.

À Kinshasa, les autorités attendent le déploiement de la force régionale de l’Afrique de l’Est. Mais un déploiement qui risque déjà de souffrir de dysfonctionnement. Alors que le Rwanda n’y envoie pas ses troupes sur demande du gouvernement congolais, Kigali fait toutefois partie du Haut commandement de cette force censée démilitariser les groupes armés dans la partie Est de la RDC, et donc y compris le M23.

Christian Okende



Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a donné des instructions "claires" au comité de pilotage des 9èmes Jeux de la Francophonie pour l'accélération des préparatifs en République démocratique du Congo.

C'était au cours d'une réunion que le chef du gouvernement a présidée, samedi dernier, à la Primature dans la ville de Kinshasa, avec les membres du comité de pilotage de ces Jeux. 

« Son excellence monsieur le premier ministre a donné des instructions claires aux membres du Comité de pilotage, chacun doit prendre ses responsabilités. Il nous a donné des orientations. Il a donné des instructions à moi, le président du comité de pilotage, de faire tout pour que les réunions du comité de pilotage puissent être organisées chaque semaine pour que chaque deux semaines nous puissions présenter le rapport au niveau du Conseil des ministres », a rapporté Didier Mazenga, ministre de l'Intégration régionale, au terme de cette réunion.

Le gouvernement veut être prêt d'ici l'année prochaine pour la tenue des Jeux de la Francophonie à Kinshasa.

« Nous sommes conscients que nous devrions tout faire pour que les choses soient organisées cette année. Au plus tard l'année prochaine qu'on soit prêt pour accueillir ces 9èmes jeux de la francophonie. Ces jeux qui ne sont pas seulement pour la RDC, mais ce sont des jeux pour tous les pays francophones, que nous avions accepté d'accueillir et d'organiser ici à Kinshasa, en RDC », a ajouté le président du comité de pilotage desdits Jeux.

Pour rappel, les 9èmes Jeux de la Francophonie se tiendront dans la capitale congolaise au mois d'août 2023.

Prince Mayiro



Le gouvernement congolais rejette en bloc les accusations de collaboration avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) portées contre Kinshasa par Kigali.  

Au cours du briefing presse du jeudi 07 juillet 2022, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, n'est pas allé par quatre chemins pour qualifier ces accusations de "faux prétexte". 

"C'est un faux prétexte", a-t-il déclaré.

Paraphrasant le ministre de la Communication et médias, le chef de la diplomatie congolaise a affirmé que les FDLR ne sont pas congolaises.

"Le Rwanda, comme vous savez, ils invoquent toujours la soi-disant collaboration avec les FDLR. Nous nous leur avons dit vous êtes en train de raconter des histoires. Dites-nous aujourd'hui un seul leader de FDLR qui existe dans ce pays. Nous leur avons dit c'est plutôt les congolais qui ont subi les FDLR (...). Quoi qu'il en soit donnez-nous des preuves, dites-nous tel officier travaille avec les FDLR dans tel ou tel sens. Pour nous, les FDLR, ce n'est pas congolais", soutenu Christophe Lutundula, ministre des Affaires étrangères. 

À Luanda, capitale de l'Angola, où s'est tenu, mercredi dernier, un mini-sommet autour de la crise entre la RDC et le Rwanda, une commission ad hoc a été mise en place pour vérifier les accusations des uns et des autres. Kinshasa accuse Kigali de soutenir le mouvement terroriste M23 qui a refait surface dans le Rutshuru, au Nord-Kivu, depuis plusieurs semaines.

Prince Mayiro



Des combats ont repris depuis 7h 30 ce jeudi 7 juillet entre les FARDC et les rebelles du M23 dans le village Kanyabusoro (Nord-Kivu), 24 heures après le sommet de la tripartite RDC-Rwanda-Angola.

Cette rencontre a pourtant décidé notamment de la cessation des hostilités dans cette partie de la RDC.

Les accrochages ont été signalés à environ 18 kilomètres du camp militaire de Rumangabo dans le groupement Kisigari. 

L’autorité coutumière dans la région affirme que les affrontements se poursuivent.

La population locale, qui était encore présente dans le milieu, se déplace vers Kalengera, Biruma et Rumangabo. 

D’autres part, les rebelles du M23 ont également attaqué vers 6 heure du matin les positions des FARDC à Rwanguba, dans le groupement Jomba pour tenter de pénétrer à Rutshuru-Centre.

Mais, ils ont été repoussés par le FARDC, affirment des sources locales.

Le cessez-le-feu foulé au pied

Lors du sommet tenu le mercredi 6 juillet à Luanda (Angola), entre les présidents rwandais, Paul Kagame, et congolais, Félix Tshisekedi, un cessez-le-feu a été décidé ainsi que le retrait du M23 du territoire congolais.

radiookapi.net/CC



La préfecture de Paris a annulé le concert du groupe Musique Populaire de la Révolution (MPR) programmé, le vendredi 08 juillet 2022, à la Cigale.

Les raisons de l'annulation de cette prestation n'ont pas été dévoilées sur le site de la Cigale de Paris. Plusieurs internautes suspectent une main noire d'un groupe de ressortissants de la RDC appelé "combattants" dans cette affaire.

D'après les sources concordantes les deux sociétaires de MPR, Zozo et Yuma ont quitté Kinshasa dans la soirée du mercredi 06 juillet dernier pour la capitale française. 

Ces deux chanteurs révolutionnaires espèrent débuter leur tournée européenne, le samedi 16 juillet à Bordeaux. Après ce rendez-vous, ils seront dans plusieurs villes, telles que Marseille, Lille Rennes, Lyon, Bruxelles, Vienne, Cologne, Lausanne et Stockholm.

Le groupe MPR a largué, le mardi dernier, le clip de la chanson "Makambu" sur Youtube. Ce morceau est tiré de l'Ep "Seseseko", un opus de neuf titres qui sera disponible, le 22 juillet prochain, sur toutes les plateformes de téléchargement musical.

Ce duo s'est déjà illustré avec Nini Tosali Te, Français, Dollars, Semeki, Tika biso Tovanda, ECM, Malembe et autres tubes. Des morceaux qui sont appréciés par les Kinois.

 Gratis Makabi



Plusieurs villages du territoire de Bukama dans la province du Haut-Lomami sont menacés par un troupeau d’éléphants. Ces pachydermes sont conduits par un éléphant dénommé Tutu. Celui-ci s’était déjà illustré les années antérieures au village Kinda à Kamina où il avait tué plusieurs personnes.

D’où cet appel lancé aux autorités de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) par le député provincial du Haut-Lomami, Paul Senga :

« Il y a alerte de la présence d’une vingtaine d’éléphants à la tête, le géant Tutu qui avait créé les incidents il y a de cela cinq ans dans le territoire de Kamina à Nkinda. La situation reste tendue depuis hier (mardi) et aujourd’hui matin (mercredi) à Kapa Mayi, Kazele, Kabanza, Kimba, Kabelwe, Tuale secteur de Lualaba la ou les éléphants sont en train de ravager les champs, la population ne passe plus aux champs par crainte de s’exposer à la mort.»

L’appel urgent est lancé, a-t-il indiqué, aux autorités de l’ICCN pour le déploiement de l’équipe des éco-gardes afin d’entamer les opérations de refoulement rapide pour faire entrer les pachydermes dans les zones annexes du parc :

« La semaine passée l’éléphant Tutu avait tué une femme enceinte à Masangulu. Il y a urgence de l’implication des autorités de l’Iccn au niveau national pour sauver la vie de la population ».

radiookapi.net/CC



La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a lancé, ce mercredi 6 juillet depuis à son entrepôt central de N’djili, l’opération des inventaires du matériel électoral et de leur fonctionnalité. Selon le Questeur Adjoint de la CENI, Sylvie Birembano, cette opération était un travail ardu qui appelait au professionnalisme du personnel commis à cette tâche.

«L’observation de l’éthique et de la déontologie professionnelle sont de rigueur pour aboutir au résultat escompté. Nous avons été mandaté par le Président Denis Kadima pour venir faire la supervision de l’opération des inventaires, de contrôle de matériels, contrôle qualitatif et quantitatif, cela en prévision de nos acquisitions de la quincaillerie électorale. Nous sommes là pour nous rendre compte des machines qui fonctionnent et celles qui ne fonctionnent pas», a-t-elle indiqué.

À l’en croire, ils sont fiers du travail qui a été fait et ils ont compris que les personnes qui sont affectées à ce travail, connaissent les composantes des Kits.

« On ne peut pas contrôler quelque chose qu’on ne maîtrise pas. Ils ont maîtrisé la fonctionnalité de ces kits et ils peuvent nous dire quel matériel est fonctionnel et celui qui ne l’est pas», a fait savoir le Questeur Adjoint de la CENI.

D’après le Questeur de la CENI, le travail d’inventaire se réalise déjà en province. À Kinshasa, c’est le Hub des Hubs où ils ont un grand travail, une grande quantité de matériels. C’est pourquoi, précise-t-elle, « toutes ces équipes sont aujourd’hui ici pour leur accompagner dans ce contrôle de matériels et de leur fonctionnalité ».

Il sied de noter que ce lancement a connu une séance de simulation couplée de deux étapes à savoir : la vérification physique des composantes des matériels et la fonctionnalité proprement dite desdits matériels.

Christian Okende



Les Forces Armées de la République démocratique du Congo, ont procédé à des forts changements dans la chaine de commandement des opérations militaires qui se déroulent dans la province du Nord-Kivu, principalement à Rutshuru où une invasion de l'armée Rwandaise derrière les rebelles du M23 est signalée depuis plusieurs semaines.

Dans un télégramme parvenu ce jeudi 07 juillet à la presse, le chef d'état-major général de l'armée Congolaise, le Général d'armées Célestin Mbala Munsense, remplace le commandant des opérations Sokola 2, sur instruction du président de la République.

Le Général Peter Cirimwami quitte la tête des opérations Sokola 2 et est remplacé par le Général de Brigade Bitangalo Bulime Clément. Entré en fonction le 02 avril dernier, Peter Cirimwami se doit d'abandonner et est envoyé à la tête de la 32e région militaire dans la province de l'Ituri.

Dans la foulée, le lieutenant-général Philémon Yav est chargé de conduire lesdites opérations alors que le gouverneur militaire de la province est mis sur la touche.

En effet, le lieutenant-général Ndima Kongba Constant qui est jusque-là gouverneur et était le chef des opérations, est instruit de ne s'occuper que de la gestion administrative et politique de la province.

Des décisions prises au lendemain du mini-sommet de Luanda où le président Tshisekedi et son homologue du Rwanda Paul Kagame sous la médiation du président Angolais João Lourenço, ont adopté une feuille de route qui prévoit notamment la cessation immédiate des hostilités et le retrait immédiat des rebelles du M23 de ses positions en RDC.

Il convient de noter que rebelles du M23 accusés d'être appuyés par le Rwanda, occupent la grande cité commerciale de Bunagana à la frontière avec l'Ouganda dans le territoire de Rutshuru.

Alphonse Muderwa

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