La cohabitation pacifique entre communautés s’installe progressivement dans le territoire de Djugu (Ituri).

Selon la société civile du territoire de Djugu, les différentes communautés de ce territoire cohabitent pacifiquement depuis bientôt un mois. Elles fréquentent désormais les mêmes marchés, ce qui n’était plus le cas depuis plusieurs années.

Selon le coordonnateur de la société civile de Djugu, Jules Tsuba, l’engagement du groupe armé URDPC/CODECO au processus de paix, et donc la diminution des exactions contre les civils, sont à la base de cette culture du vivre-ensemble qui s’installe progressivement dans cette entité.

Cependant, Jules Tsuba invite le gouvernement congolais à rendre effectif le programme de désarmement, démobilisation et réinsertion sociale (DDR-S), pour consolider cette cohabitation pacifique intercommunautaire.

radiookapi.net/CC



Le président de la Chambre Hausse du Parlement congolais et autorité morale de l’AFDC, Modeste Bahati Lukwebo n’a pas caché son mécontentement face à la présence depuis plus de deux décennies, de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en RDC (Monusco).

Séjournant à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le président du Sénat a fustigé la persistance de l’insécurité dans la partie Est de la République Démocratique du Congo et ce, en dépit de la présence prolongée de la mission onusienne, l’une de plus importante du monde sensée stabiliser cette région en proie des groupes armés tant locaux et étrangers. Bahati Lukwebo a déploré l’impuissance de la Monusco à stabiliser cette partie du territoire national. Pour lui, les congolais devraient s’assumer pour résoudre définitivement ce fléau qui a coûté la vie à plusieurs millions des congolais.

« Nous nous posons même la question de savoir si ça vaut la peine de continuer à garder la MONUSCO sur notre territoire. 20.000 personnes (casques bleus, ndlr) qui sont là depuis plus de 22 ans, mais on n’a pas la paix. Je pense qu’il est temps pour que nous-mêmes, nous puissions nous assumer. La plus grande arme c’est notre détermination, la détermination de la population », a soutenu Bahati Lukwebo qui déplore le système de notification imposée à la RDC par le Conseil de Sécurité pour l’acquisition d’armes.

« La communauté internationale nous a déçue dernièrement lors du Conseil de sécurité, lorsqu’on n’a pas voulu lever l’embargo sur l’acquisition des armes par la République démocratique du Congo. Je pense que tout est clair, le complot est total, voilà pourquoi nous devons nous assumer », a-t-il ajouté.

Il sied de rappeler que le Conseil de Sécurité a reconduit jusqu’au 1er juillet 2023, le dispositif prévu aux paragraphes 1 à 6 de la résolution https://documents-dds-ny.un.org/doc/UNDOC/GEN/N21/171/46/PDF/N2117146.pdf?OpenElement mais a supprimé l’obligation de notification établie pour les envois d’armes et de matériels connexes à destination de la RDC, à l’exception des armes indiquées dans une annexe, dont la livraison reste soumise aux procédures de notification.  

Il s’agit de tous les types d’armes d’un calibre allant jusqu’à 14,5 mm, des mortiers d’un calibre allant jusqu’à 82 mm, des lance-grenades et lance-roquettes d’un calibre allant jusqu’à 107 mm et de leurs munitions  respectives, ainsi que des systèmes portables de défense antiaérienne (MANPADS) et des systèmes de missiles guidés antichars.

Selon cette résolution, la notification est également supprimée pour la fourniture de matériel militaire non létal et destiné uniquement à des fins humanitaires ou à des fins de protection, aux services connexes d’assistance technique ou de formation technique.  

Carmel NDEO



Des rumeurs faisaient grand bruit dans les villes congolaises sur un appui présumé de l’Ouganda aux rebelles du M23 qui se sont emparés de la cité de Bunagana frontalière avec l’Ouganda.

La République Démocratique du Congo est en guerre. Depuis plus d’un mois, le Rwanda camouflé derrière le mouvement terroriste du 23 Mars (M23) selon les autorités congolaises, occupe illégalement Bunagana, une cité frontalière avec l’Ouganda et cela, en violation de tous les traités internationaux. Cependant, le Rwanda ne serait pas seul derrière ce mouvement terroriste qui d’après, la mission onusienne en RDC (Monusco) ressemble à une « armée conventionnelle » avec une puissance de feu exceptionnelle. L’Ouganda serait de mise.

Si le doute persiste encore dans le chef du gouvernement congolais, du moins officiellement, sur le soutien de l’Ouganda au M23, le Rwanda et le Parlement congolais par le truchement de son président, Christophe Mboso ne tergiversent pas. « L’Ouganda a joué un rôle important dans la chute de Bunagana ».

En effet, accusé par la RDC de parrainer militairement le mouvement 23 Mars-M23, Kigali continue de nier son implication dans l’exhumation de ce mouvement terroriste défait et désarmé complètement 2013 par les forces armées de la République Démocratique du Congo et alliés.

Le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda qui intervenait à l’émission « Appel sur l’actualité » sur les antennes de la Radio France Internationale (RFI) le 23 juin dernier avait affirmé à vive voix que la faction du M23 qui avait trouvé refuge au Rwanda après sa défaite a été désarmée et placée à plus de 200 kilomètres de la frontière de la RDC.

Le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais avait par ailleurs, accusé l’Ouganda d’avoir servi de base arrière aux rebelles du M23 qui ont refait surface vers la fin 2021.

« On sait très bien que le M23 a été défait en 2013. Il y’a une partie qui est partie en Ouganda et ceux qui sont venus au Rwanda , qui ont été désarmés et placés à plus de 200 km de la frontière congolaise . Aujourd’hui ceux qui ont repris les armes, ils sont venus de l’Ouganda . Pourquoi on en parle pas ? Mais on est entrain de dire que ceux sont là sont soutenus par le Rwanda parce que aujourd’hui ils parlent Kinyarwanda ? Les rebelles qui ont repris les armes sont venus de l’Ouganda. Je l’affirme, il n’y a même pas à hésiter », ‪affirmait Alain Mukuralinda, porte-parole adjoint du gouvernement rwandais.

Cette position a été soutenue également par la partie rwandaise lors du sommet tripartite RDC-Rwanda et Angola tenu récemment à Luanda sous la direction du président Joâo Lourenço.

Le ministre des Affaires étrangères de la RDC, Christophe Lutundula a indiqué qu’en réunion ministérielle, lorsque le général James Kabarebe a pris la parole, « c’était pour nous dire que le général Makenga, qui est à la tête du M23 qui nous attaque, ne réside pas au Rwanda. Il réside en Ouganda. Ceux qui nous attaquent ne sont pas les M23 du Rwanda qui ont été désarmés, mais plutôt ceux de l’Ouganda qui leur donnent la logistique et les matériels ».

Aussi, peu avant la tripartite, le président ougandais Museveni a appelé le Chef de l’État Félix Tshisekedi pour lui dire que Paul Kagame et lui étaient en mesure d’obtenir du M23 leur retrait du territoire Congolais. Et Félix Tshisekedi a rappelé à Paul Kagame qu’ils ont une magistrature d’influence incontestable pour obtenir le retrait du M23, nonobstant les dénégations par rapport à son soutien.

Si le Rwanda se décharge de toute responsabilité dans les récentes attaques du M23 couronnées par l’occupation de la cité frontalière de Bunagana, les autorités congolaises et particulièrement, les députés nationaux ont dénoncé aussi la complicité de l’Ouganda.

Christophe Mboso, deuxième personnalité du pays, a relevé le comportement du lieutenant général Muhoozi Kainerugaba, fils biologique du président ougandais, Yoweri Museveni qui, dans une série de tweets, a réitéré son soutien à Paul Kagame alors que le M23 accusé d’être soutenu par Kigali, selon Kinshasa, mène des attaques dans le territoire de Rutshuru, en terre congolaise.

« Nous nous sommes entretenus avec le ministre des Affaires étrangères. D’ailleurs, il est d’accord avec nous, avant même que ceci nous arrive, avant que ces troupes fassent ce qu’ils ont fait, nous avons dit à la suite du pacte que le fils de Museveni a signé avec le Rwanda, nous ne laissons pas passer cet accord. Il nous a montré qu’il avait signé son pacte, il vient de nous trahir. Nous avons dit, nous n’acceptons pas », a précisé le président de l’Assemblée nationale.

En plus des affirmations rwandaises et celles du parlement congolais, dans une lettre adressée au conseil de sécurité des Nations-Unies, datée du 10 juin 2022, les membres du groupe d’experts de l’ONU sur la République démocratique du Congo sont largement revenus sur le fonctionnement du mouvement du 23 mars – communément appelé « M23 » – considéré par Kinshasa comme un groupe terroriste.

Dans cette lettre, les experts du conseil de sécurité des Nations-Unies expliquent explicitement comment le Rwanda et l’Ouganda – deux pays frontaliers de la RDC et soupçonnés de soutenir ce mouvement rebelle – ont servi de béquille pour que le M23 se réorganise, se réarme et recrute de nouveaux hommes dans ses rangs.

Les experts du conseil de sécurité de l’ONU notent qu’en janvier 2017, cependant, « le M23/ARC a commencé à se reconstruire lorsque des combattants dirigés par le « général » Sultani Makenga, visé par les sanctions, ont quitté le camp de Bihanga en Ouganda pour établir une base sur le mont Sabinyo dans le parc national des Virunga, en République démocratique du Congo ». Toujours pendant leur inactivité, « les ex-combattants du M23 se sont retirés dans des camps en Ouganda et au Rwanda. Peu sont restés en République démocratique du Congo ».

L’Ouganda, ce vrai-faux allié

La RDC a été poignardée dans le dos par l’Ouganda, son «vrai-faux allié».

En effet, depuis fin novembre 2021, Kinshasa et Kampala sont passés à la vitesse supérieure en lançant des opérations militaires conjointes contre les terroristes ougandais (ADF) et les milices congolaises qui écument les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri depuis quelques décennies.

En dépit de cette collaboration, l’Ouganda combattrait à la fois avec la RDC dans la lutte contre les ADF qui menacent ses intérêts mais tuent en masse dans la région de Beni plus particulièrement, alors qu’en même temps, il soutient en connivence avec le Rwanda, les terroristes du M23. Point n’est besoin de rappeler que plusieurs sources ont affirmé que les terroristes du M23 qui se sont emparés de Bunagana sont arrivés de l’Ouganda.

Kinshasa s’est rendu compte du rôle que joue son « allié » Kampala dans cette crise. Dans cette optique, le président congolais Félix Tshisekedi a dépêché en Ouganda, une délégation conduite par le ministre des Infrastructures, Alexis Gisaro et constituée des hauts gradés de l’armée congolaise pour « implorer » l’aide de Museveni.

Alexis Gisaro, mandaté par le président Félix Tshisekedi auprès de Museveni, a estimé que Kampala a un rôle important à jouer pour mettre fin aux hostilités dans l’Est du pays.

« Nous considérons que ce groupe du M23 a des soutiens étrangers. Notre présence se justifie par le fait que nous sommes parfaitement conscients de votre (Museveni) influence dans la sous-région et nous sommes convaincus qu’il est difficile qu’une solution soit trouvée en dehors de vous. Nous sommes là pour échanger avec vous sur les pistes de solutions à cette crise », a confié Gisaro.

Devant ses hôtes, à la recherche des solutions de paix dans l’Est, le Président Ougandais Yoweri Kaguta Museveni a réitéré l’appel des plusieurs chefs d’États surtout membres de l’EAC qui persistent sur un cessez-le-feu imminent dans la zone des combats. Dans le même sens, Museveni souligne l’importance d’arrêter les armes où se trouvent les belligérants.

« Ma proposition est de trouver une solution de façon complète. Mettre un cessez-le-feu en place. Là où ils (terroristes du M23) sont, pas de combats. Les kényans vont venir. À ces moments-là, on va diviser les forces et on va trouver une solution dans ce problème-là », a-t-il suggéré.

Rapprochement entre Kampala et Kigali contre la RDC

Entre Kampala et Kigali, deux anciens alliés et bourreaux dans l’agression de la RDC vers la fin des années ’80, la brouille qui a duré près de trois ans, en raison de l’entêtement de Kigali et de Paul Kagame principalement semble être résorbée. Fermée à l’initiative de Kigali en raison de vagues soupçons de soutien de Kampala aux mouvements armés hostiles au régime de Paul Kagame entre autres le parti d’opposition RNC (Rwanda National Congress), les rebelles hutus rwandais et le régime de Kampala, Il a, de ce fait, en février 2019, brusquement interdit à ses ressortissants de traverser la frontière commune, passage essentiel au commerce de la région. Kigali l’a également fermée aux Ougandais souhaitant exporter au Rwanda. Puis en mars, les autorités rwandaises ont publiquement accusé l’Ouganda d’avoir enlevé des Rwandais et de soutenir des rebelles voulant renverser son gouvernement.

Le poste frontalier de Gatuna-Katuna entre les deux pays a été rouvert le 31 janvier 2022 à minuit, après trois années de fermeture au grand dam de Kampala. Parce que pour la seule année 2018, les exportations ougandaises vers le Rwanda représentaient plus de 211 millions USD alors qu’elles s’établissaient à 13 millions USD de marchandises vers l’Ouganda, selon la Banque Mondiale.

4 jours avant la réouverture du poste frontalier de Gatuna-Katuna le 31 janvier dernier, Muhoozi Kainerugaba, qui appelle Paul Kagame «Tonton» en souvenir du passé militaire commun entre son père et lui, s’était rendu à Kigali. Le fils Museveni avait eu des entretiens jugés «cordiales, productives et tournées vers l’avenir sur les préoccupations du Rwanda et les mesures pratiques nécessaires pour rétablir les relations entre le Rwanda et l’Ouganda » par la partie hôte, rapporte la même source.

Les accords Économiques avec la RDC

Le président ougandais a néanmoins trouvé la parade à cette perte commerciale en se tournant vers son voisin congolais, Félix-Antoine Tshisekedi. Au terme de négociations demeurées discrètes depuis 2019, les deux chefs d’Etat se sont rencontrés le 16 juin 2021 à la frontière entre les deux pays à Kasindi, pour y lancer des travaux de rénovation des routes d’intérêts commerciaux communs.

« Au lieu de construire des murs entre nous, il vaut construire des ponts et cette initiative est vraiment un exemple de ce que nous devons multiplier comme échanges entre nos deux pays et nos deux peuples », avait déclaré le chef de l’Etat de la RDC, se réjouissant de l’initiative prise par son collègue de l’Ouganda.

Par ces accords, Kampala s’engageait ainsi à rénover les axes routiers Mpondwe (Ouganda) – Beni (RDC), 84 km ; Beni (RDC) – Butembo (RDC), 54 km ; Bunagana (RDC) – Rutshuru (RDC) – Goma (RDC), 94 km. Le financement du projet s’inscrivant dans le cadre d’un partenariat public-privé impliquant l’intervention d’une société indienne basée en Ouganda chargée de financer les travaux à hauteur de 60 %, contre 20 % pour l’Ouganda et 20 autres pour la RDC.

L’autre intérêt du projet de rénovation routière ougando-congolais, et pas des moindres, est sécuritaire, notamment sur l’axe Beni-Kasindi où des embuscades des rebelles ADF contre les véhicules des commerçants sont courants.

Face à ce soutien avéré de l’Ouganda au M23, l’Assemblée nationale, Chambre basse du Parlement de la République démocratique du Congo (RDC) a décidé de geler le processus de ratification des accords économiques conclus entre le gouvernement et l’Ouganda à cause des déclarations du chef de l’armée de terre ougandaise qui a fait état d’accords récemment conclus entre l’Ouganda et le Rwanda.

Carmel NDEO



La mission conjointe du Haut niveau du conseil consultatif pour les femmes, la paix et la sécurité dans la région des grands lacs conduite par l'ancienne présidente de la République centrafricaine Catherine Samba Panza, retourne avec une note de satisfaction après un séjour de plaidoirie auprès des autorités congolaises du 12 au 15 juillet 2022.

Pendant 4 jours, cette mission s'inscrivait dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations du 10è sommet de mécanisme régional de suivi de l'accord-cadre d'Addis-Abeba tenu à Kinshasa en février dernier et de la troisième assemblée générale du forum régional des femmes tenu au Burundi en mai 2022.

Elle a échangé avec différentes organisations des femmes et des jeunes d'un côté afin de recueillir leurs désidératas et les autorités politiques et judiciaires dont le président du sénat, le président de la cour constitutionnelle et le premier ministre de l'autre côté afin de plaider pour l'implication des femmes dans le processus politique et de paix dans le cadre de la diplomatie préventive. Ces dernières leur ont rassuré de la prise en compte de ce plaidoyer.

« (...) Que les femmes soient écoutées, soient entendues, soient impliquées dans les initiatives de paix qui sont en cours actuellement. Les femmes congolaises attendent le soutien des autres femmes de la région et c'est ce que nous sommes venues faire, leur apporter un message d'espoir en disant que nous vous avons écouté, nous prenons en compte vos préoccupations, vos attentes, vos besoins. Nous allons les porter où il faut auprès des autorités nationales mais également auprès des dirigeants de la sous région pour que votre situation puisse s'améliorer », a laissé entendre Catherine samba au cours d'un point presse le vendredi 15 juillet.

Cette mission a aussi reconnu les avancées enregistrées sur la représentativité de la femme dans les instances de prise de décision notamment le gouvernement central mais aussi la nouvelle loi électorale qui ouvre une brèche à plus de participation de la femme aux élections.

Sur le plan sécuritaire, la mission a noté une incidence humanitaire qui affecte la partie Est de la RDC avec des déplacés internes et un afflux massif des réfugiés dont les femmes, les enfants, les personnes vivant avec handicap et les personnes âgées.

Elle s'est par ailleurs félicité des efforts fournis par toutes les parties prenantes pour mettre fin à la guerre d'agression dans cette région du pays.

Notons que cette mission était composée du Réseau des femmes pour la prévention des conflits et la consolidation de la paix (Fem Wise-Africa) organe de l'ONU, le bureau de l'envoyé spécial des Nations-Unies pour la région des Grands Lacs, le mécanisme conjoint de vérification élargie de la CIRGL, en partenariat avec le gouvernement congolais.

Christel Insiwe



Le président Congolais Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a présenté ses condoléances au peuple angolais après le décès de l’ancien président José Eduardo Dos Santos.

D'après une dépêche de la cellule de communication de la présidence consultée le samedi 16 juillet 2022 par 7SUR7.CD, Félix Tshisekedi a fait le déplacement de la résidence officielle de l'ambassadeur d'Angola, Miguel Da Costa, située dans la commune de la Gombe à Kinshasa, pour signer son message des condoléances.

De l'occasion, il s'est recueilli devant la chapelle dressée dans la salle diplomatique « Jango » après avoir procédé à la signature de son message dans le registre des condoléances.

Le successeur de Joseph Kabila Kabange a fait part à l'assistance de sa profonde douleur à la suite du décès, le 08 juillet dernier, de l'ancien président José Eduardo Dos Santos. Il est revenu sur le souvenir inoubliable de l'intervention de l'illustre disparu en République démocratique du Congo.

« C'est avec une grande tristesse et une émotion que j'ai appris le décès de Son Excellence José Eduardo Dos Santos, ancien président de la république d'Angola (...) Je relève que durant sa vie, le président Dos Santos Zedu, tel que l'avaient affectueusement surnommé ses compatriotes, n'a ménagé aucun effort dans son engagement pour l'émergence d'une Angola forte et prospère au sein d'une Afrique affranchie (...) La RDC se remémorera à jamais l'intervention décisive de son Excellence José Eduardo dans la sauvegarde de la ville de Kinshasa alors injustement agressée par le Rwanda », a écrit le président Félix Tshisekedi dans le registre des condoléances.

Et au 5e président de la République démocratique du Congo d'ajouter : « Aujourd'hui, soit près de deux décennies après ces événements, le souvenir de cet acte élogieux est d'autant plus vif au moment où la menace jadis annihilée a resurgi à l'Est de notre pays ».

Pour rappel, l'ancien président angolais José Eduardo Dos Santos est décédé le vendredi 08 juillet dernier à l'âge de 79 ans. 

Jephté Kitsita



Denis Mukwege appelle le Procureur de la CPI à maintenir la situation de la République Démocratique du Congo (RDC) dans les priorités de son bureau « car des atrocités de masse défiant l’imagination et heurtant profondément la conscience humaine s’y passent au quotidien depuis presque 30 ans dans une indifférence choquante et un climat d’impunité presque généralisé ».

Il l’a dit dans un communiqué à l’occasion de la Journée de la justice pénale internationale qui commémore l’adoption du Statut de Rome, le traité portant création de la Cour Pénale Internationale (CPI).

« Depuis plus d’un quart de siècle, la RDC a fait l’objet de multiples guerres d’agression et divers pays tiers, notamment l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, continuent de téléguider divers groupes armés pour déstabiliser le pays et piller ses ressources naturelles et minières », a t-il dit avant d’ajouter: « C’est dans ce contexte qu’il y a lieu de rappeler à l’opinion publique internationale que les conflits qui ont ravagé la RDC sont les plus meurtriers depuis la 2e guerre mondiale. Les morts, les victimes directes et indirectes, les femmes violées, et les déplacés se comptent par millions, entrainant une catastrophe humanitaire très grave et plongeant la population congolaise dans un profond traumatisme ».

Fervent défenseur du rapport Mapping des Nations Unies publié en 2010 a cartographié 617 incidents les plus graves commis entre 1993 et 2003, il a noté que « personne ne peut dire que l’on ne sait pas ce qu’il se passe en RDC ». 

« Ces crimes se poursuivent sans cesse et la Mission de maintien de la paix des Nations Unies opérant en RDC depuis plus de 20 ans y procède chaque jour, chaque mois, chaque année à un décompte macabre de graves violations des droits humains et du droit international humanitaire qui caractérisent le quotidien des Congolais. Ces crimes imprescriptibles ne peuvent  rester impunis, y compris ceux commis actuellement au Nord Kivu par le M23 avec le soutien du Rwanda ».

Il a aussi remarqué que 20 ans viennent de s’écouler depuis l’entrée en vigueur du Statut de Rome, cependant,  l’action de la CPI n’a abouti qu’à la condamnation de 3 miliciens pour des crimes commis exclusivement en Ituri. « Nous sommes pleinement conscients que l’Etat congolais a la responsabilité première pour poursuivre et juger les crimes commis sur son territoire mais, malgré les efforts de la justice militaire, nous pensons que les autorités nationales n’ont toujours pas la capacité pour relever les défis de l’impunité pour les crimes du passé et du présent. Nous exhortons donc le bureau du Procureur de la CPI à poursuivre ses enquêtes dans l’ensemble des Provinces affectées par les conflits, notamment dans les Kivus, et à adopter sans plus tarder une stratégie de poursuites visant à établir les plus hautes responsabilités dans la commission des crimes les plus graves commis sur le territoire de la RDC », a t-il ajouté.

Saluant la tenue de la Conférence sur la redevabilité pour les crimes commis en Ukraine qui s’est tenue à La Haye cette semaine, il a déclaré que « le temps est venu de mettre fin à l’humanisme à géométrie variable et aux doubles standards qui minent la crédibilité des institutions internationales et de reconnaître aussi aux Congolais leurs droits à la justice, à la vérité, à des réparations et à des réformes institutionnelles visant à garantir le non-renouvellement des atrocités. Il s’agit de la condition sine qua non pour briser le cycle de la violence et de l’impunité, et pour consolider l’état de droit, la démocratie et la paix au cœur de l’Afrique ».

actualite.cd/CC



Qui se sent morveux se mouche, dit-on. Jamais une personnalité politique en RDC n'a fait l'objet d'attaques en règle comme l'Inspecteur Général des Finances, Chef de Service, Jules Alingete, depuis qu'il a reçu mission d'appliquer à la lettre les recommandations du Président de la République, Félix Tshisekedi , pour une lutte sans merci contre la corruption en République Démocratique du Congo

Après avoir essayé en vain de le museler pour étouffer son combat, le réseau de syndicalistes des prédateurs de la République  ne rate pas une occasion pour déstabiliser l'homme qui a permis l'assainissement des finances publiques en RDC et dont dépend la forte mobilisation des recettes qui ne glissent plus dans les poches d'individus véreux ayant longtemps été habitué à s'enrichir scandaleusement aux dépens des contribuables. 

" Sevrés des fonds publics grâce auxquels ils manipulaient leurs propres compatriotes en se faisant passer pour des bienfaiteurs avec les résidus de l'argent public volé, la maffia des prédateurs a plusieurs fois multiplié des menaces de mort envers Jules Alingete qu'ils croyaient pouvoir ainsi écarter allègrement de leurs différentes chasses gardées dans les administrations et autres entreprises publiques", fait remarquer Thierry Monsenepwo, cadre de l'Union sacrée et président de la ligue des de la CCU.

Avant d'ajouter : " Imperturbable, Jules Alingete n'a de salut que dans le soutien total dont il bénéficie de la part du Président de la République qui ne lésine pas sur les moyens pour mettre à l'abri celui qui symbolise désormais la lutte implacable contre la corruption, principal cheval de bataille du Président Félix-Antoine Tshisekedi dans sa quête permanente de l'établissement de l'état de droit."

SUEURS FROIDES À L'UNIKIN

Après cette mise au point nécessaire, l'on peut maintenant comprendre les dessous de cartes de la campagne contre la haie d'honneur offerte à Jules Alingete à l'UNIKIN, à l'occasion du débat scientifique qu'il a animé le mardi 12 juillet dernier, devant la communauté savante de la colline inspirée.

Depuis près de deux mois maintenant, l'Université de Kinshasa (UNIKIN) a décidé de faire de la science le fondement de l'action publique par l'organisation hebdomadaire des conférences débats sur des grands sujets de société. Pour honorer les têtes couronnées choisies comme conférenciers, le service de sécurité civil de l'Université de Kinshasa ( ce n'est ni la police ni l'armée) a mis en place un protocole d'honneur à l'entrée de la salle de promotion, dans le but bien compris de mettre en condition les invités et de susciter les vocations auprès des étudiants. Ainsi le prix Nobel Denis Mukwege, le Ministre d'État Guy Loando, le Ministre José Mpanda de la recherche scientifique et Innovation Technologique ont-ils reçu les mêmes honneurs que ceux réservés à Jules Alingete. Et il en sera de même pour d'autres conférenciers à venir. 

Maintenant, la question est de savoir pourquoi seule la haie d'honneur à l'Inspecteur Général des Finances, Chef de Service fait l'objet d'une campagne virale dans les médias mainstream ? La réponse est dans la question. Il faut déranger celui qui dérange. Et la stratégie consiste à chahuter la forme pour noyer le fond. Très affûté, le syndicat de détourneurs des deniers publics a trouvé une astuce consistant à tirer à hue et à dia sur le protocole afin de rendre inaudible le contenu des échanges entre Jules Alingete et le public académique. Mal leur en a pris parce que, tout comme à l'IFASCIC ou face aux leaders d'opinion (artistes musiciens, comédiens, journalistes), Jules Alingete a demandé à la plus grande institution universitaire du pays de s'approprier le combat tous azimuts de la lutte contre la corruption et le détournement de deniers publics initiée par le Président de la République dans l'intérêt de tous. L'Inspecteur Général des Finances Chef de Service a établi une corrélation entre la lutte contre la pauvreté et la lutte contre les détourneurs et autres corrupteurs. Car lorsque le coulage de recettes est maîtrisé, l'assiette budgétaire augmente et permet en conséquence au Gouvernement de résoudre les différents problèmes sociaux auxquels le pays fait face. Avant la remise en selle de l'Inspection Générale des Finances par le Chef de l'État, la palme d'or du détournement des deniers publics revient, selon le constat fait par Jules Alingete, à la décennie 2010-2020. "Les gens volaient l'argent du contribuable en toute impunité comme s'il s'agissait d'une compétition", a dénoncé le Shérif national des finances publiques devant des scientifiques médusés suspendus à ses lèvres. Égal à lui-même, Jules Alingete a demandé à la communauté académique d'inverser la tendance en criant haro sur les détourneurs au lieu de les porter en triomphe lorsqu'ils pavoisent avec le fruit du détournement.

C'est ce discours fatal à une classe politique sclérosée composée en grande partie des détourneurs patentés que l'on a cherché à tout prix à noyer sous les flots d'une critique sensationnelle à travers les réseaux sociaux. Quoiqu'il en soit, il y a fort à espérer que si Jules Alingete continue sur sa lancée, la peur va à coup sûr changer de camp. Et ça sera le peuple d'un côté contre le camp des détourneurs dont la demeure sera la prison. La campagne de sensibilisation de l'Inspecteur Général des Finances Chef de Service a ceci de bénéfique qu'elle aide à déconstruire la mentalité consistant à faire de la politique le seul ascenseur social. La politique doit redevenir un sacerdoce bénévole au service du peuple. Et pour atteindre cet objectif noble, toutes les forces vives de la nation  doivent être mises à contribution en vue d'inspirer la peur du gendarme aux voleurs putatifs. Et Jules Alingete de rassurer : "celui qui est derrière moi - entendez le Président de la République - est plus fort que tous les détourneurs et leurs syndicats". La victoire contre la corruption et le détournement des deniers publics devient à ce prix certaine.

opinion-info/CC



Les initiatives pour soutenir les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) qui ont une mission noble à la fois complexe et pleine des sacrifices ne cessent de se multiplier.

Tenez, la Dynamique Guylain Nyembo DGN-Kinshasa, sous la coordination de Bisimwa Zaina Irène, s'est déployée, ce samedi 16 juillet 2022, sur les principales artères de la Ville province de Kinshasa, en caravane motorisée et marche de soutien aux FARDC, une activité qui entre dans le cadre de l'accompagnement des actions du Commandant suprême des FARDC et chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Les membres de la DGN des quatre Districts que compte la Ville province de Kinshasa sont partis du Rond-point Magasin, à Kintambo et du Rond-point Victoire, de manière simultanée pour converger au Camp Kokolo qui a constitué le point de chute de cette marche.

Un autre temps fort de cette activité a été marquée par la remise des vivres constitués de plus d'une centaine de sacs de riz, farine de maïs et des bidons d'huile végétale, aux veuves des militaires par la coordinatrice de la DGN, Bisimwa Zaina Irène.

Touché par cet acte plein d'altruisme, le Colonel Botiti responsable du service social du Camp Kokolo a, dans mot d'accueil, remercié la DGN.

Il est à signaler que l'équipe du Bureau national de la DGN Lubumbashi, conduite par le conseiller en charge du social Privato Ilunga et le conseiller en charge de l'implantation et communication, Marcel Ntita a pris également part à cette marche.

Serge Mavungu

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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