Le procureur général près la Cour de cassation a adressé ce vendredi 22 juillet un réquisitoire au bureau de l’Assemblée nationale en vue d’obtenir l’autorisation d’instruire un dossier à charge du député national Jean-Marc Kabund-a-Kabund. Comme l’indique ce requisitoire, il est reproché à l’ancien Président a.i de l’UDPS d’avoir tenu lors de son point de presse le 18 juillet dernier, des propos injurieux et de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du Chef de l’Etat.

Le procureur général a donné quelques illustrations des propos tenus par l’ancien premier vice-président de l’Assembée Nationale :

« les caisses de l'Etat saignent jour et nuit. » ;

« Les promesses irréalisables sont considérées comme mode de gestion, le mensonge, la manipulation, le détournement des deniers publics et la corruption comme mode d'exécution des projets » ;

« Le parlement devient un lieu de traitement des sujets sans pertinence aucune et celles des théâtres de cloons politiques »;

« L'appareil de l'Etat est devenu de plus en plus un club d'amis où les apprentis sorciers de tout bord exercent leur premier stage au sommet de l'Etat ».

Ainsi les infractions suivantes ont été retenus contre Jean-Marc Kabund : injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le Chef de l’Etat et propagation des faux bruits.

actualite.cd/CC



La tension monte à l'Assemblée nationale où, à cause de Kabund, auteur des propos très durs sur la gestion de la RDC par Félix Tshisekedi, Claudel Lubaya, député national, s'en est pris à Mboso et à son bureau, fustigeant leur décision d'ouvrir une action disciplinaire à charge de l'ancien président ai de l'UDPS, désormais opposant au régime tshisekediste.

Sur Twitter, l'élu de Kananga a sérieusement tapé sur Christophe Mboso, président de la Chambre basse, en soutenant que "par son communiqué inopportun, le bureau de l’Assemblée nationale a manqué à son devoir d’impartialité".

Lubaya considère que "en s’érigeant en juge, il (Bureau Mboso, NDLR) s’est déshonoré en prenant ouvertement position et de manière injurieuse, dans un débat privé, quoique révélateur des fissures entre anciens sociétaires".

UDPS et Kabund étant à couteaux tirés, Claudel Lubaya "encourage les institutions publiques à se tenir à la marge de ces querelles qui n’affectent en rien le fonctionnement de l’Etat".

Mais ce que le député Lubaya a sciemment oublié est que l'action disciplinaire ouverte contre Kabund (député national), concerne les injures de ce dernier envers l'institution président de la République.

Gabin K./CC



Visiblement, Augustin Matata Ponyo, ancien Premier ministre, refuse de se laisser noyer alors qu'il baigne dans les accusations de détournement des fonds publics alloués à la réalisation du projet Bukangalonzo.

La Cour de cassation a ordonné, ce vendredi 22 juillet 2022, la surséance de l'instruction de ce dossier qui met sur le banc des accusés Matata Ponyo, opposant au régime Tshisekedi et candidat déclaré à la présidentielle de 2023, Gobler, Kitebi. 

L'arrêt de la Cour renvoie Matata et consorts à la Cour constitutionnelle qui, il y a quelques temps, s'est déclarée incompétente de connaître les actes posés par un ancien Premier ministre lorsque celui-ci a été aux affaires.

Les deux instances judiciaires ont donc eu le même prononcé, qui pousse à se convaincre qu'il n'existe, à ce jour, aucune juridiction compétente pour juger un ancien Chef du gouvernement.

opinion-info/CC



Kinshasa et Kigali ont opté, jeudi 21 juillet, pour la fin des hostilités et le retrait immédiat du M23 de la partie Est de la RDC.

C’est ce qui ressort du communiqué que leurs ministres des Affaires étrangères ont signé à Luanda (Angola) à l’issue des travaux de la commission mixte permanente.

La RDC et le Rwanda ont également appelé au déploiement rapide de la force régionale dans le cadre du processus de Nairobi. 

Ces deux pays membres de la CIRGL se sont penchés sur le rétablissement de leur relation diplomatique qui s’est détériorée à la suite de la guerre entre les FARDC et le M23.

Le régime de Kinshasa a accusé Kigali de soutenir les rebelles du M23.

Des allégations que les autorités rwandaises ont à maintes reprises rejetées.

Ces deux pays se proposent , par ailleurs, de travailler au rétablissement de la confiance mutuelle.

Sur les questions de commerce et de partenariat économique, « les parties se sont engagées à poursuivre les efforts de rétablissement de la paix afin de faciliter la continuation des échanges commerciaux ainsi que la gestion des frontière communes ».

Ce cessez-le feu est signé après près de deux semaines d’accalmie relative observée sur les lignes de front dans les groupements de Bweza et Jomba, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Malgré cette accalmie, la population locale hésite encore à regagner son milieu de peur d’être surprise par d’éventuelles attaques.

radiookapi.net/CC



Dans le cadre du programme d’assainissement du paysage médiatique de l’audiovisuel en RDC, le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya a accordé, ce jeudi 21 juillet, un moratoire de 21 jours à tous les Télédistributeurs et Éditeurs des programmes pour la régularisation de leurs dossiers respectifs. À cet effet, ils sont priés, à dater de ce vendredi 22 juillet, de passer au Cabinet du Ministre sis au n°83 de l’avenue Tabu-Ley (ex-Tombalbaye), dans la commune de la Gombe.

D’après le ministre de la Communication, passé ce délai, le ministère se verra dans l’obligation d’une part, de déconnecter les impétrants éditeurs qui ne seront pas en règle avec l’État ; et d’une part, de connecter d’autres impétrants qui seront en ordre.

Dans un communiqué officiel parvenu à POLITICO.CD, cette étape de régularisation sera suivie d’une mission de contrôle de viabilité et de conformité au sein des installations respectives de chaque Télédistributeurs et Éditeurs des programmes pour constater l’existence d’équipements techniques requis et des infrastructures adéquates.

Selon le communiqué, ce, conformément aux missions assignées à la Commission de Contrôle de Conformité des acteurs opérant dans le secteur audiovisuel public et privé en RDC, tel qu’indiqué dans l’arrêté 11°013/CAB/M-COMMEDIA/PMK/12/2021 du 15 décembre 2021 du Ministre de la Communication et Médias, portant création d’une Commission de contrôle de conformité des acteurs opérant dans le secteur audiovisuel public et privé ; et suivant la recommandation 69 du Rapport Général des travaux des Etats Généraux de la Communication et Médias.

« Considérant la volonté du Président de la République, Félix Tshisekedi, celle d’opérer la salubrité médiatique notamment dans l’espace audiovisuel congolais ; le Secrétariat Général à la Communication et Médias a procédé à la révisitation des dossiers de chaque Télédistributeurs ainsi que des Éditeurs des programmes opérant à Kinshasa, capitale de RDC. Cet exercice d’études et d’analyses des dossiers a été sanctionné par les conclusions suivantes la RDC compte 8 Télédistributeurs à ce jour et 260 Éditeurs des programmes répertoriés pour la ville de Kinshasa, dont 200 sont opérationnels. Il a été constaté que la quasi-totalité des Éditeurs des programmes répertoriés ne sont pas en règle, tant sur le plan administratif, technique que financier », lit-on dans ce communiqué.

Christian Okende



Il est difficile de faire deux pas dans la rue à Kinshasa sans croiser une femme qui pare sa tête avec des mèches. Ces faux cheveux sont, en réalité, du plastique non biodégradable, car ils sont fabriqués à base des produits pétroliers. Curieusement, ils sont souvent abandonnés dans la nature après leur utilisation.

Même un tour dans les salons de beauté et magasins de vente de ces mèches qui jonchent toute la ville suffit pour se rendre compte de l'engouement de la gente féminine kinoise pour ces postiches.

Le mercredi 20 juillet 2022, un reporter de 7SUR7.CD a visité plusieurs magasins qui vendent uniquement ces capillaires dans la commune de Ngaliema, précisément sous le saut-de-mouton de Pompage, à la place Kintambo-Magasin, à Delvaux et à l'UPN.

Toutes les maisons visitées ont un point commun. A coté de la vente des mèches qui y est l'activité principale, on y trouve également  des tresseuses, qui soit sont au service du propriétaire du magasin, soit elles travaillent pour elles-mêmes mais rétrocèdent une commission à la fin de la journée au patron du magasin. Certains de ces patrons sont des indo-pakistanais ou chinois. 

Pour avoir une idée sur le commerce des mèches, nous avons interrogé Nana Masamba, propriétaire d'un magasin sur l'avenue Kwango à Kintambo-Magasin.

« C'est un bon business, sinon vous ne verrez pas toutes ces femmes devant le magasin en train de se faire tresser. Il est difficile de vous dire avec précision combien de paquets je vends par jour. Mais s'il faut que je fasse une estimation c'est entre 200 et plus. Toutes ces femmes qui se font tresser dehors achètent leurs mèches ici. Plusieurs autres achètent uniquement pour aller faire la tresse ailleurs », nous a-t-elle raconté.

Et pour M. Jacquie, une mère célibataire et tresseuse interrogée dans un magasin à Pompage, c'est grâce au business des mèches qu'elle joue son rôle de mère.

« Il m'arrive de tresser plus de 5 personnes par jour. Mais tout dépend de la chance. A la clôture de la journée, je remets une partie de mes recettes au gérant du magasin vu que nous utilisons l'entrée de son magasin. C'est ce que je gagne ici qui me permet de subvenir aux besoins de mes 2 enfants vu que leur père ne vit pas avec nous », a-t-elle expliqué.

Où vont ces mèches après leur utilisation ?

La question cruciale reste la destination de ces mèches lorsqu'elles sont défaites par les kinoises.

Pour M. Clarisse que nous avons trouvé à Kintambo-Magasin en train de se faire tresser, elle jette ses mèches usées dans la poubelle.

"Je change de coiffure souvent après deux semaines, voire même un mois. Tout dépend de la qualité de mèches utilisées et aussi du modèle de tresses. Concernant la quantité, tout dépend également du modèle de tresses et parfois aussi je suis tributaire des moyens. Mais j'ai toujours été dans la fourchette de 5 à 10 paquets. Mes mèches je les jette toujours dans la poubelle juste après l'utilisation", nous a-t-elle raconté à son tour.

Approché, Mambweni, éboueur dans le quartier Kinsuka, a avoué qu'il jette toutes les ordures ménagères qu'il récupère soit dans la rivière Lukunga, soit directement dans le fleuve.

"Je passe tous les jours dans les ménages avec mon pousse-pousse pour récupérer les ordures moyennant 1000 fc le sachet. Je vais ensuite le vider dans la rivière Lukunga, non loin du saut-de-mouton, si les policiers ne me dérangent pas, ou carrément dans le fleuve. Mais arriver jusqu'au fleuve c'est trop pénible car ça nécessite trop d'acrobaties", a-t-il relaté.

Du côté de la commune de Ngaliema, on déplore l'absence de décharges publiques dans cette municipalité de plus de 220 km2.

"Nous n'avons pas de décharges publiques comme c'est le cas dans d'autres communes. Tous les déchets, sans distinction, terminent leur course dans les caniveaux, qui sont devenus malheureusement des décharges anarchiques (...). A Kinsuka par exemple, la population jette les déchets directement dans le fleuve. Ces déchets se dirigent à Moanda pour se jeter dans l'océan. Si la commune avait des décharges publiques, ça pouvait peut être nous aider à faire le tri", a déploré sous l'anonymat un agent du service communal de l'environnement.

Les déchets plastiques dont les mèches font partie ont des conséquences graves sur la nature, comme l'a expliqué Jean-François Ghiglione, chercheur au Centre national de recherche scientifique (CNRS - France), aux journalistes de Kinshasa et du Kongo-Central fin juin dernier.

"8 à 12 millions de tonnes de plastiques arrivent dans les océans chaque année. Les micro et nanoplastiques sont 100 à 100.000 fois plus nombreux que les grands plastiques dans la nature. L’une des conséquences de cette pollution sur les êtres vivants, 1,4 million d'oiseaux en meurent par an et 14.000 mammifères également en périssent chaque année", avait dit ce scientifique lors d'une formation sur la couverture des problématiques de pollution plastique en RDC, organisée par Internews à Kinshasa. 

Jean-François Ghiglione avait affirmé qu'une étude menée en Europe a permis de découvrir la présence des  microplastiques  dans le placenta de femmes enceintes. Une très mauvaise nouvelle pour la santé des bébés, notamment sur leur croissance et leur système immunitaire, car c'est dans le placenta que se développe le foetus.

Bienfait Luganywa



En janvier, l'ancien secrétaire général congolais Jean-Marc Kabund puis président intérimaire du parti au pouvoir UDPS avait été accusé d’escroquerie, corruption et extorsion, avant d'être exclu du mouvement. Fin mars, il avait officialisé sa démission de premier vice-président de l'Assemblée nationale, mais gardé son poste de député. En début de semaine, il a créé son propre parti, l'Alliance pour le changement. 

RFI: Le bureau de l’Assemblée nationale vient de diffuser un communiqué condamnant les propos considérés comme indignes que vous auriez tenus il y a quelques jours. Un dossier disciplinaire vient d’être ouvert à votre encontre. Comment réagissez-vous à cette nouvelle ?

Jean-Marc Kabund : D’abord, il faut considérer la démarche comme l’expression d’une panique ou d’une peur. Cela démontre que l’Assemblée nationale est désacralisée. Elle est devenue une véritable caisse de résonance dans laquelle on assiste tout simplement à des scènes de règlement de comptes. Je voudrais savoir quelles dispositions donne le pouvoir au bureau de l’Assemblée d’ouvrir un dossier disciplinaire à l’endroit d’un député, et savoir aussi quel député aurait subi la même procédure que moi ou si je suis le premier ?

Vous avez été élu député sous l’étiquette Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Votre ancien parti menace également de vous retirer votre mandat parlementaire. Qu’en pensez-vous ?

La Constitution est claire : un député national élu sur une liste appartient à cette liste, donc au parti. Mais dès lors que le parti l’exclut, le député garde son mandat. Un député ne peut perdre son mandat que s’il a délibérément quitté le parti qui l’avait aligné aux élections. Tout le monde sait que j’ai été exclu de l’UDPS. Donc, il ne devrait pas y avoir un débat si on avait des gens qui réfléchissent normalement.

Est-ce que l’idée d’une démission vous a déjà traversé l’esprit ?

Non. Ce n’est pas l’UDPS qui m’avait élu comme député national. Je suis un élu du peuple. J’ai démissionné de ma fonction de premier vice-président parce que j’estimais que cette fonction, je l’avais acquise au nom de l’UDPS. J’ai démissionné. C’est clair là-dessus. Du moment que ce n’est pas l’UDPS qui m’avait élu. J’ai un mandat du peuple, je ne peux pas démissionner.

Lors du lancement de l’Alliance pour le changement, vous aviez dit que le parti était aussi créé pour la conquête du pouvoir. Est-ce que cela veut dire que vous serez candidat à la présidentielle 2023 ?

Justement, parce que nous n’avons pas créé ce parti pour faire de la figuration ou pour accompagner qui que ce soit. Dès lors que nous avons dit que c’était une nouvelle offre politique, nous, nous proposons une réponse à pas mal de questions que le peuple congolais se pose. Nous estimons que le parti doit présenter des candidats à tous les niveaux.

Et vous, vous serez candidat à la présidentielle ?

Bien sûr, lorsque le parti alignera les candidats à tous les niveaux, ça voudra justement dire que le parti alignera un candidat président à la République.

Vous voilà dans l’opposition. Est-ce que des alliances avec Moïse Katumbi, Joseph Kabila ou Martin Fayulu même sont possibles ?

Il faut relativiser cette question. Je reconnais que fédérer, peut donner plus de chance de gagner face à [Félix] Tshisekedi. Mais je ne veux pas admettre que c’est une condition sine qua none pour gagner, d’autant plus que monsieur Tshisekedi, je suis convaincu qu’il lui sera difficile de faire un score qui pourrait lui permettre d’émerger parmi les quatre premiers candidats. Je sais de quoi je parle. Le problème, c’est : est-ce que nous avons la même vision ou sommes-nous là ensemble juste pour chasser Tshisekedi du pouvoir ? On devrait commencer par ce genre de question, plutôt que d’envisager une quelconque alliance.

Lorsque vous étiez à l’UDPS, vous aviez critiqué des opposants. Maintenant que vous êtes vous-même dans l’opposition, est-ce que vous comprenez mieux les critiques qui étaient envoyées vers le pouvoir de la part de l’opposition ?

Dès lors que j’ai compris que, dès le départ, monsieur Tshisekedi avait des difficultés pour assoir la gouvernance, pour avoir la maitrise de l’appareil de l’État entre ses mains, moi-même je m’inquiétais. En fait, j’étais un opposant au sein du pouvoir, parce que je ne peux pas vous dire combien de fois, j’étais peiné de voir certaines choses se passer à l’interne, combien de fois ai-je rappelé à l’ordre monsieur Tshisekedi sur pas mal de questions. Cela ne demande pas d’être opposant au Congo pour voir que le pays ne marche pas. Tout est au rouge.

Est-ce que cela veut dire qu’aujourd’hui, vous êtes prêts à donner les véritables raisons de votre rupture avec le président Tshisekedi ?

Vous allez comprendre que c’est des divergences de taille, des divergences de vue qui avaient gagné tellement de terrain et que, à un certain moment, on ne pouvait plus demeurer ensemble. C’est notamment sur l’idéologie, sur la manière de gouverner. J’estimais à bon droit que monsieur Tshisekedi était allé totalement à côté de notre vision politique. J’ai constaté que monsieur Tshisekedi était dans un chemin de non-retour, je me suis assumé.

Vos détracteurs vous accusent d’enrichissement illicite. Que répondez-vous à ce type d’accusation ?

C’est une bêtise humaine que de parler d’histoires comme ça. Tout le monde sait dans ce pays qu’un député national, au bout d’un mandat, ne peut pas manquer de se construire des maisons. N’ai-je pas dénoncé le train de vie excessif des institutions ? Mais l’Assemblée nationale est l’une de ces institutions les plus budgétivores. J’en faisais partie. Je bénéficiais de ce train de vie. Quoi de plus normal que je puisse construire une maison où j’habite. Quand je parle de détournement, les gens doivent comprendre que ce n’est pas une maison. Ce sont des centaines et des centaines de millions de dollars, placés dans des paradis fiscaux, placés dans des multinationales, ce sont des espèces sonnantes qui quittent le pays dans des jets privés. On doit comparer ça avec ma petite maison dans le faubourg de Kinshasa ? Cela dénote clairement la panique et la peur qu’ils expriment en disant des choses qui ne tiennent pas debout.



La réunion de la Commission mixte RDC-Rwanda se termine ce jeudi à Luanda en Angola. Cette activité était l’une des principales résolutions de la tripartite RDC-Rwanda-Angola tenue le 6 juillet à Luanda. C’est le cadre à partir duquel le processus de restauration de la confiance entre les deux pays est censé se dérouler. 

Les travaux de cette commission-mixte étaient au départ programmés le 12 juillet toujours à Luanda. Le décès de Jose Eduardo d’Eduardo Dos Santos et le deuil national de sept jours qui s’en suit ont perturbé le programme.

Le rwanda est représenté par son ministre des affaires étrangères Vincent Biruta et la RDC par Christophe Lutundula. Les travaux sont facilités par le chef de la diplomatie angolaise Tete Antonio.

Pour le contexte, le M23 appuyé par le Rwanda occupe toujours Bunagana et certaines autres localités du Nord-Kivu, en dépit du cessez-le-feu annoncé le mercredi 6 juillet lors d'un sommet entre les présidents rwandais Paul Kagame et congolais Félix Tshisekedi.

C’est le président angolais Joao Lourenço qui a été désigné médiateur par l'Union africaine dans le but "d'aider à restaurer la confiance entre les deux pays voisins". 

actualite.cd/CC

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