Bye Bye MONUSCO ?



Compte tenu des manifestations citoyennes au Nord-Kivu pour le départ des forces onusiennes; lesquelles manifestations qui se soldent par des morts, des blessés et des pillages des installations de la Monusco, la Rédaction du "Culturecongolaise.com" remet à la Une l'article de Mutamba Lukusa publié le 29 septembre 2021.

Le plan de retrait de la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo) à l’horizon 2024 a été validé ce 14 août dernier à Kinshasa. Un rapport préliminaire a été présenté à Mme Bintou Keita, n°1 de la MONUSCO, et à Jean Michel Sama Lukonde, Premier ministre. Ce rapport doit encore être soumis, pour signature, au mois de septembre, aux Nations unies à New York. La mission de l’ONU au Congo pourrait donc durer 25 ans ! Enfer et damnation !

Mon ami qui sait tout rappelle qu’en juillet 2007, une mission d'évaluation technique de l'ONU avait sillonné le pays. Son objectif était de proposer, en novembre 2007, au Conseil de sécurité de l'ONU un calendrier de retrait progressif des Casques bleus. Mais 14 ans après, ils sont toujours là. Nihil novi sub sole. Saperlipopette !

Serait-il qu’ils sortent par la porte et rentrent par la fenêtre ? C’est depuis septembre 1999 qu’ils sont là pour observer le cessez-le-feu au lendemain de l’Accord de Lusaka. Puis, ils passèrent au contrôle de ce cessez-le-feu. Ensuite, il fut question de conduire le processus de transition politique à son terme, à savoir les élections. Bien plus tard, ils s’attribuèrent comme mission d’assurer la protection des civils, d’appuyer la stabilisation et le renforcement des institutions ainsi que les principales réformes de la gouvernance et de la sécurité. Sapristi ! Comme on dit, l’appétit vient en mangeant.

Bien rémunérés, ils mangent trois fois par jour. Ils transfèrent leurs plantureuses épargnes vers leurs pays d’origine. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage….  Ceci expliquant cela, il ne serait pas étonnant que l’ONU affirme que le calendrier de retrait ne sera respecté que si le gouvernement mène les réformes qu’il a annoncées en vue de remédier aux causes structurelles des conflits armés, tutti quanti.  Ce prétexte a déjà été utilisé dans le passé. Il n’est pas exclu qu’il le soit à nouveau. L’histoire au Congo a la fâcheuse tendance  à se répéter.

A l’instar de la Conférence de Berlin de 1885 quand les puissances occidentales se partagèrent l’Afrique,  elles se sont aussi partagées le marché des fournitures de la MONUSCO. Le Japon fournit les véhicules Toyota et les médicaments, les Etats-Unis vendent le matériel informatique et les logiciels, les Britanniques livrent les carburants etc. Rien d’étonnant dès lors que des prétextes soient utilisés pour retarder le retrait des casques bleus. Stupeur et tremblements !

Comme si cela ne suffisait pas, nos Casques bleus furent impliqués dans toutes sortes de magouilles. Abus d’autorité, abus sexuels (pédophilie, prostitution à grande échelle, y compris avec des mineurs des deux sexes, harcèlement sexuel, viols, tentatives de viols) en passant par le trafic de l'or et des armes sans compter des assassinats.  Enfer et damnation !

Faisant suite à l’inconduite de son personnel, l’ONU décréta la tolérance zéro pour l’exploitation et les abus sexuels. Mais le mal était déjà fait. Malgré la brigade spéciale d’intervention, la population reproche aux Casques bleus leur passivité devant les massacres qui sont perpétrés dans l’Est du pays.

De l’avis de mon ami qui sait tout, les unités armées de la MONUSCO ne sont ni suffisamment équipées ni entraînées pour faire face à une menace militaire d’envergure. Mais la mission de l’ONU n’est pas entièrement négative. Elle a eu ses morts. Son soutien à la période de transition politique fut appréciable. Elle a permis d’atténuer les différences crises qui ont miné le processus. La MONUSCO s’est aussi substituée à l’Etat là où il n’existe pas, construisant des routes, ponts, prisons, dispensaires…. Elle a recruté et formé du personnel congolais de grande qualité. Avec un budget annuel de 1,5 milliards de dollars, son poids économique demeure important. Son effectif qui s’élève à près de 16.000 personnes contribue à l’économie nationale par ses consommations. La Radio Okapi a joué un grand rôle dans l’information et l’unification du pays. On dit chez nous qu’une visite fait toujours plaisir. Si ce n’est à l’arrivée, c’est au départ.

Gaston Mutamba Lukusa



La Cour constitutionnelle a rendu, vendredi 22 juillet, plusieurs Arrêts en matière électorale notamment dans les provinces de la Tshopo, de la Mongala, du Maniema.

Selon la cellule de communication de la haute Cour, ces Arrêts font suite à la requête de la Commission Electorale Nationale Indépendante-CENI, en inconstitutionnalité des arrêts du 27 mai 2022 et du 02 juin 2022 rendus par le Conseil d’État en matière des contentieux des résultats des élections des gouverneurs et vice-gouverneurs respectivement des provinces de la Mongala, du Maniema et de la Tshopo.

La Cour : « dit la requête recevable ; déclare l’arrêt prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et vice-gouverneur de la province de la Mongala, contraire à la Constitution et partant nul de nul effet; dit irrecevable la demande relative à l’inconstitutionnalité de l’arrêt du 31 mai, prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et vice-gouverneur du Maniema ; dit irrecevable la demande relative à l’inconstitutionnalité de l’arrêt du 27 mai 2022 prononcé par le Conseil d’État pour l’élection du gouverneur et du vice-gouverneur de la province de la Tshopo ».

De ce qui précède la Cour Constitutionnelle a ordonné : « pour la province de la Mongala, de considérer les résultats proclamés par la Cour d’appel comme définitifs pour l’élection du Gouverneur et du Vice-gouverneur de cette province.

En ce qui concerne la Province du Maniema , la Haute Cour a exigé l’application de l’acte de la dernière autorité compétente alors que la province de la Tshopo, elle a ordonné de constater élus gouverneur et vice-gouverneur de province les bénéficiaires du dernier acte pertinent ».

Pour ce qui est de la requête de l’ancien ministre de l’Economie, Jean-Marie Kalumba Yuma, en inconstitutionnalité de la motion de défiance à son encontre adoptée par la plénière de l’Assemblée nationale, la Cour qui, s’est déclarée compétente à ce sujet, a jugé la requête recevable mais non fondée. C’est dire donc que l’ancien ministre de l’économie nationale n’a pas eu gain de cause.

La Haute Cour s’est aussi penchée sur l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par le prévenu Kambale Lukogho Didier dans une cause pendante devant la Cour militaire du Nord-Kivu. En effet dans son arrêt du 23 novembre 2021, avant de dire le droit, la Cour militaire du Nord-Kivu avait ordonné la surséance à examiner cette cause, répondant ainsi à l’exception d’inconstitutionnalité soulevée devant elle par le prévenu Kambale.

Pour rappel, Kambale est poursuivi pour provocation à la désobéissance aux lois du pays pour avoir notamment tenu le 29 décembre 2021, à Kamandi, en territoire de Lubero, dans le Nord-Kivu un meeting populaire.

Il aurait à l’occasion, invité les populations environnantes à désobéir à la Constitution et l’ordonnance présidentielle ayant proclamé l’État de siège au motif que celui-ci serait devenu un moyen d’agression plutôt que de protection de la population de l’est.

Dominique Malala



Un incendie s'est déclaré le lundi 25 juillet 2022 vers 2h du matin à l'immeuble de la Société Congolaise des Transports et des Ports (SCTP), ex ONATRA, abritant le secrétariat général du ministère de l'économie nationale, situé sur la boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe.

D'après les témoins sur place, le feu serait parti du 5è niveau de cet immeuble où se trouve la direction financière de l'ex ONATRA jusqu'à atteindre les bureaux du secrétaraire général à l'économie nationale se trouvant au rez-de-chaussée.

Ce n'est qu'à 4h que le premier véhicule anti-incendie est arrivé sur le lieu du drame et n'a pas malheureusement su maîtriser les flammes ayant réduit en cendres les documents.

Arrivé sur le lieu du drame, le ministre a.i de l'économie nationale Nicolas Kazadi a affirmé que les documents importants de son ministère sont partis en fumée et qu'une enquête est diligentée pour en connaître la cause.

« C'est un dégât énorme. On a perdu des archives importants sur l'identification des entreprises, les archives du secrétariat général qui portent sur une série de questions, la question en rapport avec le secteur privé, avec les pétroliers, l'avenir des travaux en cours que nous faisons sur la question pétrolière. Donc tout cela s'est envolé. On va devoir trouver des solutions à court et à moyen termes. Il faudra que ceux qui sont compétents fassent des enquêtes. J'espère qu'ils sont déjà saisis et on verra ce qu'il en est », a-t-il expliqué.

Le secrétaire général à l'économie nationale Célestin Twite dit compter sur le gouvernement pour permettre la continuité du travail.

« Il n'y a plus rien comme archives, comme documentation, comme fournitures. L'incendie s'est déclaré au 5è niveau jusqu'à atteindre mes bureaux au rez de chaussée et plusieures directions. Donc plus rien, On ne trouve même pas du papier. Je suis confiant à notre gouvernement, mon ministre de tutelle est avec moi. Déjà toute à l'heure, je vais me mettre au travail pour évaluer à court terme les mesures qu'il pourra prendre pour permettre la continuité du travail », a-t-il indiqué.

Pour rappel, cet immeuble est situé juste en face du siège de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Christel Insiwe



Félix Tshisekedi est revenu ce lundi 25 juillet sur la tension entre la RDC et le Rwanda. Ouvrant officiellement la 21e session de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à Kinshasa, le Chef de l’Etat congolais et président en exercice de l’organisation sous régionale, a appelé à la désescalade avec son voisin. C’est une « situation que je déplore personnellement  et que je souhaite voir revenir à la normale avec la bonne volonté et la détermination de tous », a-t-il dit dans son discours inaugural.

Le Rwanda est représenté dans ces assises par Vincent Biruta, son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération.

Félix Tshisekedi a rappelé que la région a été pendant longtemps déchirée par les conflits armés. La déstabilisation qui en découle ralentit les progrès vers la réalisation des ODD, a-t-il dit. Le dirigeant congolais a également plaidé pour les efforts mutuels en vue de stopper ces conflits dans le but de répondre aux aspirations des populations et de booster la croissance économique de la région. 

Cette 21e session se tient après le Comité inter-Etats des Experts les 19 et 20 juillet 2022 et le Conseil des ministres le 22 juillet 2022.

Les chefs d’Etat et/ou leurs représentants travaillent sur  les recommandations du Conseil des Ministres particulièrement sur l’arrimage des textes de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) et de la structure de l'État-major(EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés (protocole relatif au COPAX, cadre organique de la Commission et statut du personnel).

Il y a également l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-Major Régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC, mais aussi l’examen de la proposition de répartition des postes par Etat-membres selon le principe de rotation des pays.

Plusieurs autres sujets sont à l’ordre du jour comme l’examen du projet de Catalogue de génération des capacités de la FOMAC à l’horizon 2030, l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale et l’appui de la région au processus de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion et Rapatriement en République centrafricaine.

Plusieurs chefs d'Etat et des gouvernements y prennent part. Il s'agit du président de la de la RCA Faustin Archange Touadera, du président du conseil militaire du Tchad Mahamat Idriss Déby, du président de la république de Sao Tomé et principe carlos Vila Nova, du vice-président du Burundi Prosper Bazombanza, du vice-président de la Guinée Equatoriale en charge de la sécurité et défense Teodorin Nguema Obiang Mangue, du premier ministre de la République du Congo Anatole Collinet Makosso, de la première ministre du Gabon Rose Christiane Ossouka, du ministère des affaires étrangères du Rwanda, Vincent Biruta et du ministre des affaires étrangères de l'Angola Tete Antonio.

La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale fut créée le 18 octobre 1983 à Libreville au Gabon, avec comme objectif le développement économique, social et culturel de l’Afrique en vue de la création des structures régionales pouvant aboutir à un marché commun. La CEEAC a pour objectif d’assurer l’autonomie collective, de relever le niveau de vie de ses populations et de maintenir la stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse visant la création d’un marché commun. Trois instances composent la CEEAC: la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le Conseil des ministres et la Cour de justice.

Ivan Kasongo/CC

 


Un incendie a ravagé dans la nuit de dimanche à lundi le bâtiment abritant le siège de la Société commerciale des transports et des ports (SCTP, ex-ONATRA) sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, à Kinshasa. L’origine de l’incendie est à ce stade inconnue. L’ampleur des dégâts est à déterminer.

Des vitres cassées, des pans de l’imposant immeuble méconnaissables, et de la fumée qui s’échappe encore. C’est la scène à laquelle les habitants de la Gombe ont encore assisté le matin de ce lundi. Le feu a été maîtrisé grâce à l’effort d’un camion anti-incendie permettant de sauver une autre partie du bâtiment. 

Cet immeuble fait partie de ce qu’on peut considérer comme élément majeur de la carte postale de Kinshasa. Reconnaissable par sa singularité rappelant l’architecture soviétique, l’immeuble rassemble quotidiennement des centaines d’employés de l’une des principales entreprises publiques du pays. 

La SCPT est spécialisée dans l’exploitation ferroviaire et portuaire avec des activités également dans le transport fluvial.

actualité.cd/CC


Le recteur de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (FASIC), Kambayi Bwatsha a rejeté, vendredi 22 juillet, les accusations de mauvaise gestion mises en sa charge par certains médias.

Il a fait cette mise au point dans une conférence de presse qu’il a tenue, à Kinshasa.

« La méfiance et de la suspicion font souvent partie d’éléments caractéristiques du début d'une relations quand les gens ne se connaissent pas encore bien », a expliqué le recteur de l’IFASIC.

Kambayi Bwatsha explique que les frustrations et tensions rapportées par les médias sont, selon lui, l'œuvre de ceux dont sa « rigueur de gestion bloquent les intérêts ».

Ce professeur d’universités dit avoir fait quelques réalisations dont la réfection des auditoires et locaux de cette institution universitaire.

Il se réjouit par ailleurs d’avoir doté l’iFASIC d’une meilleure traçabilité financière et d’avoir renforcé l'approvisionnement en eau surtout dans les installations sanitaires.

Kambayi Bwatsha a pris ses fonctions à la tête de l’IFASIC depuis mars dernier.

radiookapi.net/CC



Dans un mémorandum adressé aux Nations-Unies, au Conseil de l'Union européenne (UE) et à la Commission de l'Union africaine (UA), et déposé le vendredi 22 juillet 2022 à la MONUSCO à Kinshasa, des serviteurs de Dieu  affirment que la guerre que vit la République démocratique du Congo, dans sa partie Est, semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des pays voisins.

Selon eux, cette guerre n'est pas produite par le Congo-Kinshasa. Mais, disent-ils, elle lui est imposée par ses voisins depuis le génocide rwandais de 1994. 

« La Guerre de l'Est de la République démocratique du Congo semble être programmée et voulue comme moyen de politique étrangère des États voisins. C'est une menace à la paix et à la sécurité internationale même si le Conseil de sécurité, organe habilité à le constater ne le fait pas. Cette guerre n'est pas produite par la RDC. Elle lui est imposée par ses voisins depuis le fâcheux génocide de 1994, alors que les rwandais génocidaires, transformés en réfugiés, ont dû fuir pour leurs vies et traverser les frontières congolaises pour s'y établir avec armes et bagages en violation des lois internationales », déclarent ces représentants des églises.

Par ailleurs, ils dénoncent le refus de la communauté internationale de parler de l'agression rwandaise malgré toutes les preuves présentées par la RD Congo.

« Il y a pratiquement une vingtaine d'années, on cherchait à découvrir les fournisseurs d'armes et manipulateurs de M23 et ADF. Aujourd'hui, tout le monde sait que c'est le Rwanda qui est et a toujours été derrière ces rébellions. (Cfr les preuves des FARDC, rapport de la MONUSCO et la signature de cessez-le-feu par Kagame en Angola tout récemment). Malgré toutes ces preuves d'agression et d'appui rwandais aux M23, la communauté internationale garde un mutisme complice », s'indignent-ils.

Et de renchérir : « Comme si cela ne suffisait, en plus de la non-assistance de la communauté internationale aux côtés de la RDC, cette communauté internationale à travers le Conseil de sécurité de l'ONU refuse de lever l'embargo sur l'achat des armes par la RD Congo et nous impose une intervention militaire régionale. Pour nous, serviteurs de Dieu, qui reconnaissons la providence divine en RDC, ce comportement de la communauté internationale est injuste ».

Par conséquent, ils exigent entre autres :

- La convocation du Conseil de sécurité extraordinaire pour statuer sur la situation de l'agression rwandaise et des manœuvres ougandaises ;

- La levée de l'embargo sur les achats d'armes en faveur de la RDC ;

- Le rejet de l'intervention militaire régionale au risque d'aggraver la situation et d'éterniser la présence de ces militaires étrangers au Congo ;

- Le retrait immédiat et neutralisation des troupes et rebelles étrangers ayant exporté leur guerre en RDC ;

- La cessation de manipulation des congolais pour enrichir les grandes puissances et les multinationales dans ce contexte de la crise économique issue de la Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne ;

- L'imposition de la démocratie dans les pays voisins, le Rwanda, l'Ouganda et le Burundi afin de récupérer leurs oppositions en exil en RDC ;

- La réaction de la communauté internationale en faveur de la RDC à la suite de la diplomatie entreprise par le président Félix Tshisekedi et ;

- Le refus de l'exploitation commune des richesses minérales avec les pays voisins en violation de lois internes. 

Au regard de ce qui précède, elles lancent un ultimatum à la communauté internationale. 

« (...) Si, dans une semaine, l'ONU ne répond pas dans le sens espéré, de notre requête, nous appellerons tous les chrétiens et croyants de la RD Congo à une forte mobilisation à travers tout le pays pour exiger ce qui nous revient de droit en vertu de la providence de Dieu », lancent ces serviteurs de Dieu.

D'après eux, Dieu a comblé les congolais des richesses qui doivent profiter uniquement à ces derniers. Il sera, ajoutent-ils, irresponsable et condamnable devant Dieu de vivre au Congo, sans exploiter ces richesses pour les faire profiter à son peuple.

« S'il n'y a pas la paix en RDC, il n'y a aura pas non plus la paix pour nos voisins », disent-ils.

Parmi les serviteurs de Dieu signataires de ce mémo, figurent le révérend pasteur Baruti Kasongo, le pasteur Godé Mpoy qui est aussi président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, mais aussi le pasteur Albert Kankenza. 

Prince Mayiro



Un nouveau festival de théâtre a vu le jour sur la scène kinoise : le festival « Tous au théâtre ». Il s’est tenu en trois (3) jeudis, le 7, le 14 et s’est clôturé le 21 juillet dernier. À chaque soirée, au centre culturel de Lemba, le public a eu droit à suivre une présentation d’une pièce d’un peu moins d’une heure.

Décomplexer la scène théâtrale concentrée au centre-ville et faciliter l’accès à la chose culturelle dans la cité, telle est l’idée du festival porté par Kessy Apendeki, metteure en scène et ressortissante de l’Institut national des arts (INA).

« Il existe des festivals de théâtre mais trop focalisés au centre-ville. On oublie les racines qui sont nos communes. L’histoire commence dans son pays et on doit respecter notre travail dans notre pays avant qu’il le soit ailleurs », a-t-elle dit, à ACTUALITÉ.CD, lors de la soirée de clôture.

Habitante de Lemba, elle donne l’exemple en mettant en place ce festival qui s’organise dans sa propre commune. L’idée est aussi de faire comprendre ce qu’est le théâtre qui, du reste, se tient généralement dans une salle en présence d’un public. Différemment de certains programmes de télévision appelés abusivement Théâtre au lieu de télé-dramatique

Trois spectacles, trois messages

Le premier spectacle, intitulé “Ma robe blanche”, s’est attelé à raconter une réalité, celle de l’amitié. Une relation ou deux jeunes filles se côtoyaient mais une seule raconter plus sa vie à l’autre qui est finalement devenue jalouse. Elle profitera de la naïveté de sa copine pour l’assassiner et cela la veille de son mariage.

« De nos jours, les amis se trahissent entre eux. Je dirais qu' il faut être plus sage. Même quand il y a quelque chose à raconter, le message doit passer sagement. On ne connaît pas le cœur de l’homme », a souligné Divine Mbela, comédienne qui a joué le rôle principal de la pièce.

Le deuxième spectacle, intitulé “Solution humaine”, a un caractère biblique tant l’histoire qu’il raconte est inspirée en grande partie de celle de Sarah, épouse d’Abraham. En effet, un incrédule se plaisait de ne pas croire au miracle et à l’existence d’une force supérieure qu’est Dieu. Il a fini par s’incliner lorsque la femme très âgée a donné naissance à un enfant.

C’était aussi une manière d’expliquer les deux voix intérieures qui parlent à l’homme, explique les comédiens ayant joué la pièce. Celle qui pousse vers le mal et l’autre vers le bien. Une domine à chaque fois qu’un acte est posé.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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