Didier Budimbu Ntubuanga, ministre des hydrocarbures depuis le 12 avril 2021, est toujours dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR). Selon ses proches contactés par la presse, on ne sait toujours pas sur quoi son audition porte. Est-il qu’il a passé la nuit dans un local des services des renseignements où il s’était rendu personnellement la veille répondant à une invitation pour « une séance de travail » avec l’Administrateur directeur général Jean-Hervé Mbelu Bionsha. 

Depuis, ses téléphones sont éteints et aucun de ses proches n’a pu avoir accès à lui.

Didier Budimbu Ntubuanga était ces derniers jours très impliqué dans la résolution de la crise du carburant. On l’a vu parfois descendre sur le terrain et visiter certaines stations-essence.  Il était également associé aux discussions avec les pétroliers sur des éléments devant figurer dans la nouvelle structure des prix du carburant en RDC.

Lui et ses équipes travaillaient également sur le dossier en rapport avec le projet de lancement d'appels d'offres sur les blocs pétroliers ouverts à l'exploration dans les différents bassins sédimentaires de la RDC, dossier approuvé à la 48e réunion du conseil des ministres.

Avant d’occuper le poste de ministre des hydrocarbures, Didier Budimbu Ntubuanga a été vice-ministre d'enseignement primaire, secondaire et technique EPST dans le gouvernement Ilunga Ilunkamba.

actualite.cd/CC



Jules Alingete, Inspecteur général des finances, a fait savoir que la patrouille financière de l'IGF a été placée dans plusieurs entreprises et établissements publics de la RDC afin de contrôler les mouvements des finances. Il affirme que depuis l'installation de cette patrouille, les prédateurs des fonds publics connaissent des difficultés pour s'emparer des fonds publics.

"Nous avons placé la patrouille financière dans plusieurs entreprises et établissements publics où il y avait un mouvement important des fonds. Il y a aujourd'hui des inspecteurs de l'IGF en permanence à la SNEL, Foner, Regideso, FPI, OCC, SCTP, Gécamines, CNSS... Ces missions ont produit des résultats. Nous avons constaté la présence de plusieurs prédateurs avec des faux marchés, des faux fournisseurs et prestataires... Ils sont aujourd'hui en difficulté avec l'IGF. Nous contrôlons chaque jour ce qui sort dans ces entreprises", a-t-il précisé.

En effet, selon Jules Alingete grâce aux missions de l'IGF, le PCA de la Société Congolaise des Transports et des Ports (SCTP), Emmanuel Mbo, qui est l'un de ses cousins, a été transféré à la prison de Makala, sur ordre du Procureur général de la cour d’appel de la Gombe. Ce, après avoir été accusé de surfacturation dans un contrat de réhabilitation de 2 quais du port de Matadi, de faux en écriture et d’usurpation du pouvoir.

"Le PCA de la SCTP, "Ex Onatra" qui est à Makala est mon cousin. Je ne peux rien faire pour lui. Il venait me voir en tout moment pour chercher la solution. Je lui ai demandé de faire attention. Les conclusions de la mission de l'IGF ont prouvé qu'il y a eu mauvaise manipulation des finances publiques à l'ex Onatra", a dit Jules Alingete.

Afin de lutter contre la corruption, Jules Alingete a appelé le peuple congolais à soutenir l'élan patriotique lancé par l'IGF dans la lutte contre la corruption.

"Nous voulons que tout le monde comprenne que la lutte contre la corruption est une affaire de tous les congolais. L'élan patriotique de l'IGF mérite l'accompagnement de tous. Nous devons tous nous investir. Cet élan ne doit pas s'arrêter. Si nous espérons à un Congo meilleur, on doit s'impliquer dans la lutte contre la corruption. C'est un travail qui peu nous prendre pratiquement 10 ans. J'invite la presse à combattre la corruption pour faire trembler les prédateurs", a-t-il ajouté. 

Notons que l'Inspection Générale des Finances est composée de deux cents soixante inspecteurs des finances et elle est placée sous l'autorité directe du président de la République.

Jordan MAYENIKINI



En séjour à Goma depuis le début de cette semaine où il est allé évaluer l’État de siège décrété par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il y a une année, le Premier ministre Michel Sama Lukonde a visité le site choisi pour la célébration eucharistique, en mémoire des victimes des massacres de la guerre dans l'Est, lors de la visite prochaine du Pape François.

Lequel site est situé entre le volcan Nyiragongo et la frontière du Rwanda. À en croire Monseigneur Willy Ngumbi, évêque de Goma, la visite papale est un motif de joie pour le Nord Kivu et en même temps toute la partie orientale de la RDC.

Raison pour laquelle, a-t-il renchéri, tout est mis en œuvre pour lui réserver un accueil chaleureux sur ce site qui sera, après la messe qu'il va dire, considéré comme un site touristique.

Il a, par ailleurs souligné que le message du Souverain pontife sera centré sur la paix et la reconstruction.

Connaissant la situation que traverse la population de l'Est de la RDC, le Pape François a-t-il ajouté va porter aussi son réconfort à celle-ci.

Il sied de souligner que la sécurité du site sera assurée par les forces mixtes de la RDC, Ouganda, Rwanda, Italie et Monusco.

Serge Mavungu



L'artiste musicien, Ferré Gola a dévoilé, ce mercredi 13 avril 2022 le clip de Royaume Kunga, une chanson tirée de l'album "Dynastie volume 1" sorti, il y a plus de deux semaines, sur toutes les plateformes de téléchargement musical et de streaming.

Ce tout premier clip de Dynastie a été tourné au village des Zulu en Afrique du Sud.

Ferré Gola va lancer dans les prochains jours le clip de "Ekoyebana", qui est le générique de l'opus.

Il sied de rappeler que, le premier volume de Dynastie contient 17 titres et un bonus track, avec des tubes tels que "Ba yuma ba vida kala" en featuring avec Innoss'B, "Bendo" en collaboration avec l'artiste franco-congolais Chily, et Toc Toc chanté avec la chanteuse ivoirienne Josey.

Outre ces titres, l'on retrouve plusieurs chansons réalisées en solo, entre autres Marionnettes, Alita, Niveau, Marathon, Ifuniania, Okapi, IGF, Ça pique, Carte rose et Dose unique.

Dans le deuxième volume, Ferré Gola a réuni plusieurs de ses anciens collègues du Wenge Musica Maison Mère. Il s'agit de Céléo Scram, Bill Clinton, JDT Mulopwe, Aimelia Lias, Baby Ndombe, Serge Mabiala, Adjani, Papy Kakol, Michel Basse et Ali Mbonda.

Gratis Makabi



Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris part, mardi par visioconférence, à la réunion extraordinaire du sommet de la Troïka de la Communauté de développement des Etats d’Afrique australe (SADC), élargi à la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM).

Au cours de ces assises, les chefs d’Etat et de gouvernement de la SADC ont examiné le rapport d’activités ainsi que le budget de la SAMIM, indique-t-on.

Quatre temps forts ont marqué le déroulement de cette rencontre, à savoir le discours d’introduction et la lecture du communiqué final par secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi ; le discours d’ouverture du président en exercice, Lazarus Chakwera et celui de clôture par le président de la Troïka, le sud-africain Cyrille Ramaphosa.

Le Chef d’Etat congolais a été élu vice-président de la SADC, lors du 41ème sommet organisé le 17 août 2021, à Lilongwe (Malawi), et placé sous le thème : « renforcement des capacités de production face à la pandémie de COVID-19, en vue de mener des réformes économiques et industrielles à caractère inclusif et durable ».

La RDC préside la SADC en 2022

Il était prévu qu’il remplace à la tête de cette organisation sous- régionale, après un an de mandat, le Président malawite Lazarus Chakwera, lors de la tenue du 42ème sommet programmé en 2022, à Kinshasa.

En prévision de ces assises, le Président de la République a eu des entretiens, lundi à la cité de l’UA, avec le secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi, venu lui soumettre la feuille de route du mandat de la RDC à la tête de cette organisation.

Stéphie MUKINZI M & ACP/CC



La Cour d'appel du Maniema a rejeté la plainte de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) contre 8 candidats gouverneurs dans un arrêt rendu le mardi 12 avril 2022.

Selon Maître David Bushi, l’un des avocats conseils d’une liste contestée, l’UDPS avait fait une mauvaise direction de la requête dans ces contentieux en amenant la CENI comme une partie au procès et pourtant, dit-il, la loi électorale la considère comme une institution experte.

« En ce qui concerne la candidature de mon client, la Cour s’est limitée à la forme. Elle s’est butée à une difficulté d’examiner les autres moyens. L’obstacle était la mauvaise direction de la requête introduite par la requérante UDPS. L’UDPS a amené en contentieux  comme défenderesse, la CENI pendant que légalement cette institution d’appui à la démocratie n’a que la qualité d’une experte », a dit Maître David Bushiri, avocat au barreau du Maniema dans une interview accordée à 7SUR7.CD.

Pour ce juriste, les arrêts de la Cour d’appel sont sans appel en matière de contentieux des candidatures.

« Dans cette affaire de contentieux électoral des candidatures, la loi électorale n’a pas prévu la voie de recours. Donc, les juridictions compétentes rendent en premier et dernier ressort leurs décisions. Tel est le cas de la Cour d’appel du Maniema par rapport à son arrêt de ce jour » a-t-il conclu.

Pour rappel, après publication de la liste provisoire de candidats gouverneur et vice-gouverneur, l’UDPS avait traduit en justice 8 de 9 candidats gouverneurs en lice.

Ainsi, la Cour d’appel a 5 jours, à dater de ce mercredi 13 avril, pour notifier à la Commission Electorale Nationale Indépendante de ces arrêts rendus. L’élection proprement-dite est fixée au 6 mai prochain selon le calendrier réaménagé.

Morisho Tambwe, à Kindu



L’actualité congolaise reste dominée par la décision de la Cour de cassation qui a annulé lundi l'arrêt de la cour d'appel ayant condamné à 13 ans de prison pour détournement de fonds publics Vital Kamerhe, l'ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi. Le dossier est renvoyé le dossier devant de nouveaux juges. 

La Cour de Cassation a fondé sa motivation sur « la violation de l'article 104 alinéa du code de procédure pénale qui impose la signification de la citation à prévenu, en cas d'appel du Ministère Public (éventualité d'aggravation de peine) ou si les faits sont punissables de la peine de capitale.

Selon l’Association pour l’Accès à la Justice (ACAJ), « la Cour de Cassation a perdu de vue qu'ayant été condamné au maximum de peine par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, soit à 20 ans de travaux forcés!, d'une part; et que le Ministère Public n'ayant pas été en appel, d'autre part, Vital Kamerhe n'encourait aucun risque de voir sa situation être aggravée ».

Et de s’interroger: « La notification de date d'audience avait suffi comme les juges de la Cour d'Appel de Kinshasa/Gombe l'avaient apprécié et décidé »?

Pour l’organisation l'arrêt de la Cour de Cassation est un frein à la lutte contre la corruption.

 
actualite.cd/CC


Le gouvernement a adopté, après débat et délibération, le projet de lancement d’appels d’offres sur les blocs pétroliers ouverts à l’exploration dans les différents bassins sédimentaires de la RDC conformément à la « vision » du Président de la République Félix Tshisekedi, qui tient à l’augmentation de la production nationale des ressources pétrolières de la RDC.

Ce projet a été présenté par le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, lors de la quarante-huitième réunion du Conseil des ministres présidée, vendredi dernier par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

« Cette attribution des droits d’hydrocarbures vise la production de nos ressources pétrolières en vue de l’amélioration des recettes de l’Etat d’une part ; et de l’augmentation de la production nationale qui doit quitter la zone modeste de 25.000 barils/jour, d’autre part », a fait savoir dans son compte rendu, le ministre de la Communication et médias, Matrick Muyaya.

Pour y parvenir, a-t-il précisé, seize (16) blocs pétroliers ont été sélectionnés pour cette première phase d’Appels d’Offres ouverts ou restreints, conformément aux textes légaux et règlementaires en la matière.

Il s’agit , pour le Bassin Côtier (3 blocs) : Nganzi, Yema II et Matamba-Makanzi II ; pour la Cuvette Centrale (9 blocs) : Moero, Upemba, Bloc 4, Bloc 4b, Bloc 6, Bloc 18, Bloc 21, Bloc 22 et Bloc 25 ; pour le Graben Tanganyika (4 blocs) : Kibanga-Kisoshi, Kalemie, Kituku-Moliro et Mulula-Lubanga-Muhala.

Le ministre des Hydrocarbures a sollicité du gouvernement l’approbation de ce projet en vue de mettre en place une Commission ad hoc composée de 15 membres et de recourir à une expertise qualifiée en appui à celle-ci pour veiller au respect des étapes de la procédure d’Appels d’Offres.

Dans le cadre de l’assainissement du secteur minier et des hydrocarbures, le Chef de l’État Félix Tshisekedi avait, dans sa communication lors de la 41eème réunion du conseil des ministres du 18 février dernier, rappelé au gouvernement son option levée en ce qui concerne les contrats sur les concessions minières et pétrolières. L’objectif est, d’après Félix Tshisekedi, de permettre à la RDC de reprendre le contrôle de ses actifs miniers et pétroliers.

Stéphie MUKINZI M

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