L’artiste slameur congolais œuvrant à Goma, Ben Kamuntu, est en tournée en Europe pour la présentation de son album « Vis », sorti le 19 décembre 2021. Le périple a commencé le 27 mars dernier à l’académie des beaux-arts de Liège, en Belgique, et se terminera dans la même ville en passant par Aachen en Allemagne, Paris, Rennes et Marseille en France, La Haye au Pays-Bas et Rome en Italie.

Les trois premières dates, le 27 mars à l’académie des beaux-arts de Liège, le 31 mars et le 1er avril à Aachen en Allemagne, étaient réservées aux conférences et échanges avec étudiants, artistes, curieux ou passionnés. Ben a parlé notamment de l’art comme un moyen de la promotion de la paix dans la région du Kivu en guerre.

Le premier grand concert de cette tournée se tient le 13 avril au Delta de Namur en Belgique, plus de 600 personnes sont attendues. Invité par XK Theater Group de la Belgique, qui fête ses 20 ans, Ben Kamuntu est une découverte pour beaucoup. Il dit tout de même réussir à amener le public dans son univers fait de moments de joie et de peine.

« L’album poursuit son bonhomme de chemin parce que l’idée, c’est de porter la réalité locale à l’universel et aller vers l’autre pour ouvrir un couloir de discussion », affirme-t-il à ACTUALITÉ.CD

Le slam, un art mature

L’album slam de Ben Kamuntu, dénommé « Vis », est une suite de 14 titres dont 2 en collaboration. Une œuvre qui montre que le slam est un art qui peut vivre de lui-même sans se faire accompagner. Il rappelle que ce sera le cas même en concert.

« C’est mon concert, les gens viennent me voir et écouter du slam, ils viennent découvrir mon album. Le slam est une discipline d’art mature, une discipline qui s’assume », indique Ben.

L’artiste veut faire danser la hanche mais aussi le cerveau. Il a rédigé cet album dans un contexte de difficulté qui mine sa région mais où il est tout de même obligé de vivre sa vie.

Des titres déjà connus comme “Humain avant tout” ou encore “Bosembo” font partie de l’album. D’autres titres restent à découvrir tels que “Toko bosana te”, “H2O”, “Ici et ailleurs”, “Vis”, “Dans ma peau”, “Amour poésie” et bien d’autres.

L’album “Vis” a été broché sous forme de recueil de poèmes et présenté au prix européen de la littérature congolaise, Makomi 2021. Il a été sacré prix spécial du jury en février dernier.

Donner une perception de son univers

Dans les prochains échanges de cette tournée, Ben abordera encore les questions de la paix ou des relations Belgique-RDC. Lui qui se sent curieux de visiter la Belgique qui a des liens historiques forts avec son pays, en profite pour planter une perception approfondie des causes profondes des problèmes de guerre et de conflit surtout dans la région de grands lacs et en Afrique en général.

« Les gens sont plutôt réceptifs. Par rapport aux différents échanges, on se rend compte combien beaucoup de gens ici ne savent pas ce qui se passe de l’autre côté. Il y a vraiment une rupture de perception surtout chez les jeunes qui voient l’Afrique comme un lieu où les enfants meurent de faim, où les gens s’entretuent, de conflits intertribaux », dit-il.

L’artiste sait bien relater cette situation dans les échanges comme dans le slam. Il est de la génération 1990 qui, dit-il, n’a connu que la guerre jusqu’à présent. Également militant du mouvement citoyen LUCHA, il pense que la paix à L’Est de la RDC passe par la justice transitionnelle. Son titre “Bosembo” le rappelle bien.

Le reste des dates

Tour média, échanges, conférences et concerts sont repris dans la feuille de route de cette tournée. Du 19 au 22 avril, Ben sera à Paris pour un tour média. Le prochain concert est prévu le 23 avril à Bruxelles, en Belgique, à la Chaussée de Minauvre.

Des échanges et discussions sont prévus au Pays-Bas, du 24 au 26 avril. Un atelier de slam-poésie et un concert sont prévus à Marseille et Rennes entre le 26 et le 30 avril. Pour la commémoration des 10 ans du mouvement citoyen LUCHA, Ben Kamuntu sera en concert le 1er mai à Bruxelles.

Un autre concert sera donné le 5 mai à Liège, pour clôturer la tournée. Mais avant, des échanges et un tour média sont prévus le 2 mai à Rome, en Italie.

Emmanuel Kuzamba



La question du manque de carburant a fait l’objet d’une motion d’information le lundi 4 avril au cours d’une plénière au Sénat. 

 Initiée par la sénatrice du Front commun pour le Congo (FCC), Francine Muyumba s’insurge contre la pénurie de carburant dans les stations de service le lundi, occasionnant ainsi des conséquences incalculables sur le social des congolais. 

 « Y-a-t-il pénurie du carburant ? Y-a-t-il hausse du carburant ? Pendant que la SNEL peine à fournir l’électricité, de manière permanente, les hôpitaux fonctionnent à l’aide du carburant. Ceci peut conduire à des pertes en vie humaine », s’est exprimée Francine Muyumba. 

Elle exige des ministres de l’économie et des hydrocarbures à apporter des explications claires sur ce manque de carburant notamment dans la ville de Kinshasa.  

Le président du Sénat quant à lui, stigmatise la politique du gouvernement de bloquer le prix du carburant en RDC et plaide pour un débat franc sur la question de prix en RDC. 

 « Le prix qui était jusque-là, d’application, était basé sur 35 dollars le baril. On était à 109, il y a de cela deux semaines, je crois on approche 120 dollars le baril. Le carburant, nous ne le produisons pas ici. Nous devons l’importer. Quand on n’a pas de carburant, tout est paralysé », a indiqué Modeste Bahati Lukwebo 

Modeste Bahati Lukwebo l’encourage à saisir le bureau du Sénat par écrit afin d’inviter rapidement les ministres concernées avant que le pays ne soit totalement paralysé par manque de carburant. 

radiookapi.net/CC



Le spectacle d’humour dénommé « Pool Malebo Stand up Comedy » s’est tenu la fin du mois dernier au Pullman grand hôtel. La version de mars 2022 a été consacrée à l’humour féminin. Sur scène, il n’y avait que des femmes humoristes des deux Congo. Dayana Esebe, Abelle Bowala, Ryry nationale ou encore les Nyotas.

C’était pour marquer à leur manière le mois de la femme. Près de 10 artistes sont passées sur la scène, rigolant de nombreux sujets de société et de l’actualité. L’amour, les réalités proprement africaines, les relations entre parents et enfants et bien d’autres.

 Abelle Bowala, une des artistes ayant égayé la scène se félicite de cette soirée qu’elle affirme avoir attendu depuis, une soirée où les femmes seraient seules sur la scène. Cette soirée, dit-elle, représente le défi, ça veut dire que les femmes peuvent faire les choses elles-mêmes.

« Je propose que ces genres de soirées soient plus nombreuses. Je sens que le public congolais n’est pas comme le public ivoirien ou camerounais. Ces derniers ont la culture de l’événementiel. À Kinshasa, on n’a pas encore l’habitude de ces spectacles mais si on continue à le faire, le public va s’adapter », a-t-elle ajouté.

Jovitha Songwa, l’une des artistes du duo dit “Les Nyotas”, revient sur la faible représentativité des femmes dans le secteur de l’humour. Elle assimile cela au choix mais aussi à la peur, parce que, pense-t-elle, pour embrasser la carrière d’humoriste de stand up, il faut avoir les jambes à son cou et marcher avec les mollets.

« Dans notre secteur, nous ne sommes pas nombreuses, celles qu’on a vu sont des humoristes [femme] de Kinshasa. Il y en a qui sortent maintenant mais elles sont rares, elles ont peur d’embrasser cette carrière. Ce spectacle était une façon pour nous de faire voir aux femmes qu’elles sont capables de tout faire, de devenir humoristes si elles le souhaitent », a-t-elle dit.

Sa partenaire de scène, Princesse Watuwila, indique ne pas être choquée du faible nombre d’humoristes femmes.

« Moi, ça ne me blesse pas. Ceux qui ont commencé l’humour, c’est des hommes. Petit à petit, il y a un nombre de femmes qui se lancent aussi. Pour remédier à ce problème, je pense qu’il faut faire comprendre aux jeunes filles qu’elles peuvent faire ce métier. Elles doivent aussi être attirées et accepter de surmonter les épreuves », a-t-elle dit.

Horty, Merveille Divine, Dayana Esebe, Les Nyotas, Ryry Nationale, Abelle Bowala et Nada se sont succédé sur la scène du Pool Malebo stand up Comedy au Pullman grand hôtel. Les Nyotas en ont profité pour fêter leur sixième anniversaire de carrière humoristique. Ensemble, elles ont fait plusieurs spectacles et ont remporté le prix RFI talent du rire en 2020.

Le Pool Malebo Stand-up Comedy est un concept pensé et créé par des Congolais. Il est mis en place dans le souci de développer les talents des artistes de deux Congo. Mais aussi pour une autonomie sur le plan scénique, pour permettre aux artistes congolais de ne pas seulement dépendre de la prestation d’autres pays africains.

 

Sa mission est de pérenniser la présence des artistes en stand up Comedy périodiquement à cheval entre Kinshasa et à Brazzaville. Les soirées sont récurrentes depuis le 29 mars 2019.

Emmanuel Kuzamba



Le collectif « Free François » révèle que l’ancien conseiller spécial en matière de sécurité de Félix Tshisekedi vient d’être transféré à la prison centrale de Makala, et ce, après plusieurs mois de garde en vue à l’agence nationale des renseignements. Soupçonné de tenter de renverser le pouvoir de Kinshasa, l’affaire François Beya, poursuit notre source, est confiée à l’auditorat général des FARDC.

Cette information est aussi confirmée par Me Jean-Claude Katende, président de l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO).

Via Twitter, ce défenseur des droits de l’homme plaide pour que François Beya puisse bénéficier d’un procès équitable et juste. 

Pour rappel, c’est depuis le 5 février dernier que François Beya était détenu dans les locaux de l’agence Nationale de Renseignements (ANR) à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

D’après la Présidence de la République qui avait communiqué à ce sujet, il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État et que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sécurité nationale. 

7sur7/CC



Des combats ont opposé lundi 28 mars dernier les Forces armées de la République Démocratique du Congo aux rebelles du "Mouvement du 23 mars" (M23) dans l'est du payso, poussant des habitants des villages de la région à fuir vers l'Ouganda. Les positions de l'armée congolaise ont été attaquées par les M23 à Runyoni et à Chanzu dans le territoire de Rutshuru dans la province du Nord-Kivu.

Dans son intervention lors de la 47ème réunion du conseil des ministres, le ministre de la défense nationale et des anciens combattants Gilbert Kabanda dit avoir noté une défaillance dans les dispositifs des FARDC. Face à cette situation, il a informé au conseil des ministres le relèvement du commandement du secteur opérationnel Nord - Kivu.

"Le ministre de la défense nationale et anciens combattants a souligné qu'une défaillance a été constatée dans les dispositifs de nos forces armées à la suite de cette offensive du M23 au niveau du commandement du secteur opérationnel Nord-Kivu lequel commandement vient d'être relevé. Le gouvernement congolais a saisi cette occasion pour présenter ses condoléances à la grande famille des Nations-Unies, au gouvernement et aux familles des 8 casques bleus décédés à la suite de la disparition de l'hélicoptère de la Monusco survenue mardi 29 mars 2022 au Sud Est de Rutshuru dans le Nord-Kivu" rapporte le compte rendu de la réunion fait par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement vendredi 01 avril 2022.

Après l'attaque du M23, a-t-il poursuivi, toutes les unités déployées dans le secteur opérationnel de l'Ituri dans le secteur opérationnel de Sokola 1 grand Nord et Sokola 2 Nord-Kivu restent en alerte et sont déterminés à en finir avec les auteurs de l'insécurité dans cette partie du pays.

Actuellement, des habitants qui avaient fui leurs villages de l'est de la RDC en début de semaine pour échapper aux combats entre l'armée et les rebelles du M23 rentraient peu à peu chez eux jeudi, tout en craignant une reprise des hostilités, ont témoigné des sources locales.

Les affrontements ont été violents lundi et mardi dans le territoire de Rutshuru, frontalier de l'Ouganda, avec notamment le crash encore inexpliqué d'un hélicoptère de l'ONU qui a fait huit morts parmi les Casques bleus.

Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (UNHCR), au moins 9.000 ménages, soit environ 45.000 personnes, ont fui la zone des affrontements, dans le groupement de Jomba. Plusieurs milliers ont franchi la frontière ougandaise pour se mettre à l'abri.

Le M23 avait été défait en 2013 par l'armée congolaise. Ses combattants ont été regroupés ensuite en Ouganda et au Rwanda, officiellement dans des camps et pas en position offensive. D’autres s’étaient rassemblés dans le Rutshuru. Ce mouvement refait parler de lui depuis début novembre 2021, quand il est accusé d'avoir attaqué plusieurs positions militaires. Dans la nuit de dimanche à lundi 28 mars dernier, les localités de Chanzu et Runyoni dans le Rutshuru ont été la cible de ces rebelles opposés aux FARDC.

Clément Muamba

 


L'Ordre national des avocats de la RDC a un nouveau président. Il s'agit de Me Michel Shebele Makoba, élu le jeudi 31 mars 2022 à la cour de cassation à Kinshasa, bâtonnier national en remplacement de Me Tharcisse Matadi Wamba qui a dirigé cet organe suprême des avocats en RDC depuis plusieurs années.

Sur les 321 avocats présents dans la salle, 170 ont voté pour Me Shebele, contre 147 qui ont voté en faveur de son concurrent direct Maitre Kifuabala. 4 bulletins de vote ont été déclarés nuls.

Me Shebele Makoba est un nom bien connu de l'écosystème juridique et judiciaire congolais. Il était jusque-là avocat près la Cour de cassation et près le Conseil d'Etat.

Le désormais numéro un de l'Ordre national des avocats de la RDC a prêté serment en qualité d'avocat près la Cour d'Appel de Kinshasa Gombe le 11 mai 1988. C'est le 22 juillet 2011 qu'il a prêté serment comme avocat prés la Cour suprême de Justice.

Son élection est saluée par plusieurs juristes qui le présentent comme un avocat sans pitié au prétoire, un homme d'une éloquence aiguisée, d'un sérieux hors pair, d'une rigueur exemplaire et d'un professionalisme recherché.

Orly-Darel Ngiambukulu/CC



Porté par Melchie Ibula, étudiante à l’Université de Kinshasa, le projet « E-lenge » a remporté la première édition du concours “African Women In Tech Awards” (Prix Femme Africaines dans la Technologie). Remis ce 31 mars au Collège Boboto, ce prix est porté par Google à travers son club des développeurs de l’Université Loyola du Congo.

Bien que diplômée en santé communautaire, Melchie Ibula a toujours été attirée par la technologie. Pour allier ses deux passions, elle a mis en place une application qui donne des informations sûres et fiables sur la santé sexuelle des jeunes.

"La plupart des jeunes récoltent des informations non fiables dans la rue. Ces informations ne sont ni précises ni complètes pour leur santé sexuelle. Nous nous sommes rendus compte que ces informations trouvées de manière éparse sont loin d'être fiables," relate la conceptrice du projet.

L’application porte le nom de E-lenge qui signifie jeune en lingala. Elle est, comme son nom l’indique, développée pour résoudre des problèmes que les jeunes rencontrent à propos de la santé sexuelle et reproductive. Elle est notamment outillée pour tout ce qui concerne la santé la planification familiale, les violences basées sur le genre, la santé de la femme et de la jeune fille, les mariages précoces ainsi que les grossesse non désirées.

"Pousser les jeunes filles à laisser parler leur créativité"

Melchie Ibula n’a pas manqué d’encourager les femmes et les jeunes filles qui veulent se lancer dans la technologie.

Quant à Lyliane Ntumba, responsable communication et chargée relations entreprises à la faculté d’ingénierie de l’Université Loyola du Congo, elle a fait savoir que le concours avait pour objectif de donner de la visibilité aux développeurs, révéler les talents cachés parmi les femmes, les encourager dans la technologie, encourager leur innovation, faire voir que la femme peut aussi évoluer et laisser parler sa créativité dans ce secteur.

 Les projets portés par Christiane Lueteta et Rebecca Kaji ont également remporté des trophées lors de cette première édition des “African Women In Tech Awards”

« On va essayer de faire un suivi pour vérifier que les gagnantes participent aux formations pour lesquelles elles ont été primées et voir l’évolution des projets pour lesquelles elles ont été financées », à ajouté Lyliane Ntumba.

Accompagnement et réalisation du projet

Au départ, environ 500 candidatures ont été reçues, venant de différentes universités de la RDC. Les candidates ont été jugées par un critérium fixé par Google. Ce dernier portait sur la pertinence du projet, l’impact social, résoudre l'un des 18 problèmes de l’humanité. De manière automatique, Google a examiné et retenu les 25 meilleurs projets. Ensuite, selon la faisabilité, 10 ont rempli les critères.

Finalement, les 10 candidates se sont présentées devant 4 membres du jury et un public pour défendre leurs projets en cinq minutes. Le jury a ensuite analysé les possibilités locales qui peuvent rendre le projet réalisable en RDC. C'est au terme de la délibération que « E-lenge » a remporté la compétition.

Un trophée, une somme d’argent et deux accompagnements sont garantis à la gagnante. Accompagnement en tant qu’investisseur et celui de l’incubation pour la réalisation du projet. Les partenaires comme Orange digital Center vont porter le projet, Google va notamment le déployer à travers ses outils. La deuxième édition de ce même concours aura lieu l’année prochaine.

Emmanuel Kuzamba



Linda Thomas-Greenfield, Représentante des États-Unis auprès des Nations unies, s’est exprimée sur la dégradation de la situation séculaire dans la partie Est de la RDC. Elle intervenait à la suite de la présentation de la situation générale par Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, mardi dernier devant le Conseil de sécurité.

« Toutes les personnes présentes dans cette salle et qui nous écoutent aujourd’hui savent parfaitement que le trafic illégal de ressources naturelles dans l’est de la RDC et dans les régions transfrontalières alimente et finance directement des activités qui menacent chaque jour la vie des Congolaises et des Congolais. Ces ressources devraient plutôt être utilisées pour construire un avenir pour le peuple de la République démocratique du Congo », a t-elle dit. 

Elle a particulièrement insisté l’existence d’un réseau plus grand qui entretien la persistance de l’insécurité dans la partie orientale de la RDC.

« Nous sommes préoccupés par la conclusion du rapport du secrétaire général selon laquelle, dans les régions du Sud-Kivu, on constate une présence accrue des groupes armés liés aux groupes criminels régionaux qui orchestrent l’exploitation minière illégale. Nous devons mettre un terme à cela. C’est pourquoi nous restons déterminés à travailler avec les États membres pour recourir de manière résolue au régime de sanctions 1533 du Conseil de sécurité des Nations unies à l’encontre de la RDC ». 

Les USA se sont illustrés ces dernières semaines par les sanctions prises à l’encontre d’Alain Goetz et de son réseau.

L’administration Biden explique cette posture par « sa volonté de mettre au jour et de désorganiser les réseaux de ceux qui veulent en tirer profit au détriment de la sécurité et du développement du pays et de sa population ».

actualite.cd/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles