Retour sur la scène musicale de la chanteuse Marie-Josée Njiba Mbuyi alias MJ 30, avec le nouveau single intitulé : « Deuxième regard ». Cette chanson a été réalisée en collaboration avec l’artiste musicien chrétien Michel Bakenda.

Cette chanson est disponible, depuis vendredi 18 mars, sur toutes les plateformes digitales, comme MJ 30 l’avait annoncée sur ses pages des réseaux sociaux. En effet, il faut signaler que bien avant sa conversion, Marie-Josée Njiba Mbuyi avait mis fin à sa carrière de chanteuse profane en s’engageant totalement dans la foi chrétienne afin de servir Dieu et édifier son peuple dans la chanson. « J’ai le don, je vais maintenant faire des albums pour la gloire de Dieu. Je vais maintenant faire des albums à sa gloire en continuant à Lui chanter. Maintenant, c’est Jésus-Christ qui aura la gloire et les gens seront édifiés », a déclaré l’ancienne collaboratrice de l’artiste Tshiala Muana.

Née à Kinshasa, le 24 avril 1986, Marie-Josée Njiba Mbuyi est une fille dont le père est également pasteur. Une de ses grandes sœurs est aussi chantre chrétienne. MJ 30 avait d’abord commencé sa carrière comme chanteuse de Gospel avant de basculer vers la musique dite « profane ».Cette ancienne de l’Institut national des Arts (INA) a donc retrouvé le gospel.

Pour rappel, MJ 30  a été identifiée sur la scène musicale congolaise en 2000 aux côtés du chanteur de gospel, Kool Matope, puis décidant seule de couper l’embryon musical  religieux passant par le groupe Quartier Latin de Koffi Olomide, avant d’intégrer l’orchestre de Mamu nationale, Tshala Muana en 2008.

C’est en 2019 que Claudy Siar, animateur culturel, l’avait invitée dans « Couleurs Tropicales » pour interpréter son tube intitulé « Bizibeli », avant sa reconversion en musicienne de musique religieuse.

Gisèle Mbuyi



Un projet dit « stratégie de rénovation et de modernisation des centres et instituts de recherche » a été validé par le gouvernement lors de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 18 mars 2022. 

Présentée par le ministre de la recherche scientifique, cette initiative consiste à recourir au montage des partenariats publics-privés aux fins de la rénovation et de la modernisation des centres et instituts. Il a justifié sa démarche qui s'illustre comme la voie de sortie idoine pouvant booster la recherche, par le faible budget accordé à son ministère.  

« Ainsi, les centres et instituts de recherche seront eux-mêmes capables d’en payer la contrepartie par leur propriété en faisant des montages techniques et financiers », renseigne le compte-rendu du Conseil des ministres signé par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya. 

D'après la même source, cette stratégie permettra au pays de s’assurer des capacités infrastructurelles et matérielles des structures et entités qui interviennent dans la gouvernance de la recherche.

C’est le cas de l’Institut National pour l’Étude et la Recherche Agronomique (INERA), l’Institut Géographique du Congo (IGC), le Centre de Recherches Géologiques et Minières (CRGM), le Centre de Recherche en Sciences Humaines (CRESH). Tous disposent de potentiels immobiliers importants pour leur transformation et développement, a fait savoir le compte-rendu du Conseil des ministres. 

Merveil Molo



La Dynamique « Maman nde Mobateli », initiée par la députée nationale et rapporteure adjointe du bureau de l'Assemblée nationale, Colette Tshomba, a lancé ses activités le samedi 19 mars 2022 à Kinshasa. 

Cette activité s'est déroulée à la maison communale de Bandalungwa en présence du bourgmestre de cette commune ainsi que de son collègue de Bumbu. 

Devant notamment de centaines de femmes venues de tous les coins du district de la Funa, Colette Tshomba a, dans son speech, mis un accent particulier sur l'entrepreneuriat qui favorise l'indépendance financière. 

Surnommée « Reine de la Funa », elle a salué la décision prise par ces femmes en adhérant à sa vision. 

« Vous avez démontré à travers ce geste d'amour et de solidarité, votre sens de partage en achetant votre carte de membre pour que les revenus soient partagés au bénéfice de tous. Cette entraide s'organise à travers cette structure que nous appelons Dynamique Maman nde Mobateli (...). Notre argent, ce n'est pas pour payer les frais scolaires des enfants, mais pour entreprendre, faire un commerce », a déclaré C. Tshomba. 

Dans son élan d'apporter sa pierre à l'édifice dans le combat pour l'émancipation de la femme, la rapporteure adjointe du bureau de la chambre basse du Parlement a fait un don des pagnes et des enveloppes d'argent aux membres de cette structure. 

« Cette enveloppe que nous vous offrons doit servir de fonds de commerce. Soyez créatives, entrepreneures et courageuses. Trouvez, avec ce que nous vous donnons ici à tour de rôle, ce que vous pouvez faire chez vous pour le fructifier », a martelé l'élue de la Funa tout en prêchant à ses interlocutrices l'amour et la volonté de bien faire.

Peu avant, C. Tshomba s'était rendue à l'Institut Ango-Ango où elle a offert de manière symbolique des livres et matériels didactiques aux écoles de cette commune. Elle a appelé les apprenants à privilégier la culture de la lecture qui leur permettra d'acquérir les connaissances en vue de leur participation à l'essor du pays. 

L'élue de la Funa a aussi remis des cadeaux (smartphones) aux élèves, toutes de filles, qui se sont distinguées dans le concours de la lecture et d'épellation des mots. Elle a exhorté ces lauréates à utiliser ces téléphones à bon escient. 

Merveil Molo



L'atelier de concertation sur le système d'assainissement dans le site de l'Université de Kinshasa (UNIKIN) a été lancé le vendredi 18 mars 2022 par Gentiny Ngobila Mbaka, gouverneur de la capitale de la République démocratique du Congo.

D'après le service de communication du gouvernorat de Kinshasa qui rapporte la nouvelle à 7SUR7.CD, le gouverneur Gentiny Ngobila a remercié, dans son mot, le chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son engagement dans la réalisation de la vision « Kinshasa bopeto » qui est, selon lui, une affaire de tous. Il a salué les réflexions des scientifiques et académiques pour trouver des solutions afin d'assainir l'environnement estudiantin de l'UNIKIN.

« Pour le patron de la ville de Kinshasa, voir ce haut lieu du savoir réfléchir sur la manière la plus adéquate d'assainir l'environnement dans lequel évoluent les sommités intellectuelles de la RDC est une grande satisfaction et une ferme conviction que l'assainissement de ce milieu monte au firmament de la science et de l'innovation », lit-on dans une dépêche parvenue à 7SUR7.CD.

Par ailleurs, poursuit la cellule de communication du gouvernorat, le chef de l'exécutif provincial a évoqué les problèmes qui sont à la base de l'insalubrité à Kinshasa.

« Le gouverneur Ngobila a évoqué l'épineux problème d'évacuation des immondices dans la capitale RDC qui produit plus de 10.000 tonnes de déchets par jour. A en croire le patron de l'exécutif provincial de Kinshasa, l'économie circulaire sera au centre de circuit de traitement des déchets afin qu'une valeur économique soit créée au bénéfice de tous les acteurs du secteur », a ajouté la même source.

Gentiny Ngobila a présenté les différents partenaires privés qui se distinguent dans la revalorisation des déchets à Kinshasa dont l'entreprise Ok Plast qui a mis en place le projet Kintoko et l'entreprise Clean Plast sans oublier la société turque Group Albarayk.

« Ainsi donc, je me permets de déduire qu'un système d'assainissement sur ce site est à pied d'œuvre et que son évolution fasse l'objet du présent atelier pour l'assainissement optimal. Je suis persuadé que l'élite intellectuelle qui se réunit pour réfléchir sur les questions d'assainissement dégagera les solutions idoines qui vont répondre aux attentes de la communauté universitaire dans son ensemble », a conclu le chef de l'exécutif provincial.

Il est à noter que Gentiny Ngobila a aussi conscientisé les étudiants qui fréquentent ce milieu au civisme et à la propreté après avoir visité les installations du campus de l'université de Kinshasa.

Jephté Kitsita



Une cinquantaine de Congolais, étudiants en Ukraine, et qui se sont réfugiés en Belgique ont du mal à poursuivre leurs études dans ce royaume. En effet, Bruxelles ne reconnait pas automatiquement le statut d’étudiant aux ressortissants de la RDC, dénonce vendredi 18 mars un collectif d’associations afro-belges. 

Selon Dido Lakama coordinateur de l’ONG change Asbl, quelques étudiants congolais inscrits régulièrement en Ukraine ont adressé des admissions à certaines universités belges, mais ces demandes ont été refusées. 

Ces étudiants congolais sont arrivés en Belgique comme des réfugiés, mais ne bénéficient pas encore de ce statut reconnu systématiquement aux Ukrainiens, confirme aussi l’ambassadeur de la RDC en Belgique, Christian Ndongala. 

Il précise qu’une alternative a été trouvée avec la Pologne.  

« Un dispositif a été mis en place, un centre de crise basé en Pologne. Un accord a été trouvé pour qu’on accorde à ses étudiants un document provisoire pour leur permettre de poursuivre leurs études en Pologne ou à ceux qui le souhaitent d’aller ailleurs », a précisé Christian Ndongala. 

Les étudiants congolais d’Ukraine qui souhaitent rester coûte que coûte en Belgique doivent se soumettre aux obligations des lois belges en matière de séjour, précise l'ambassadeur.

radiookapi.net/CC



Le Premier ministre Sama Lukonde a, lors de la 45e réunion du conseil des ministres vendredi 18 mars, fait le point sur les préparatifs de la prochaine visite en RDC du Pape François. 

"Le Premier ministre a indiqué que des commissions ont été instituées réunissant les membres du gouvernement, les experts de la Présidence de la République, les membres de la Cenco ainsi que d'autres experts notamment ceux de la ville province de Kinshasa et de la province du Nord-Kivu seront à pied d'œuvre dès le début de la semaine prochaine pour assurer l'efficacité et la réussite de ce grand événement", dit le compte-rendu du conseil des ministres. 

L'arrivée du pape François en République Démocratique du Congo est prévue pour le 2 juillet 2022. Cette visite, qui ira jusqu'au 5 juillet, se veut être, d'après les responsables de l'Eglise catholique, une occasion de réconciliation, et de raviver l'espérance du peuple congolais en quête de la paix, de la sécurité et du bien-être.

Durant son séjour en République Démocratique du Congo, le Pape François va visiter les villes de Kinshasa et de Goma. Puis, il se rendra au Sud- Soudan, à Juba, du 5 au 7 juillet. Le Pape François arrive au pays de Patrice Emery Lumumba 37 ans après la visite d'un de ses prédécesseurs à savoir, Jean-Paul II.

Clément Muamba



Quid de la juridiction compétente à réprimer les infractions commises par un ancien président de la République et/ou un ancien premier ministre durant l'exercice de leurs fonctions ?

Cette question fait couler beaucoup d'encre surtout après l'arrêt rendu en décembre dernier par la Cour constitutionnelle, se déclarant incompétente pour juger l'ancien chef du gouvernement devenu sénateur, Augustin Matata Ponyo, pour un présumé détournement de 300 millions USD alloués au Projet du Parc Agro-industriel de Bukanga Lonzo. 

Interrogé à ce sujet le jeudi 17 mars 2022 à l'issue de la cérémonie de vernissage de deux œuvres scientifiques de Me Abed Kayembe Ngoy, le bâtonnier national Tharcisse Matadi Wamba a souligné qu'il n'y a pas de vide juridique. Il a argué qu'un président de la République et un premier ministre redeviennent des justiciables ordinaires après leurs fonctions. 

« Lorsque le président de la République ou le premier ministre n'est plus en fonction, quel est son juge naturel ? Est-ce la Cour constitutionnelle ? Celle-ci a répondu par la négative en disant que ce n'est plus moi, Cour constitutionnelle, qui doit juger un ancien président de la République ou un ancien premier ministre, mais c'est qui son juge naturel ?. C'est-à-dire que lorsque les fonctions du président de la République ou celles du premier ministre cessent, ces deux là redeviennent des justiciables ordinaires. C'est le juge ordinaire qui doit les juger. Ce juge là existe. La Cour constitutionnelle ne l'a pas désigné dans son arrêt, mais ce juge existe », a-t-il fait savoir. 

Me Matadi Wamba a affirmé que la responsabilité de déférer un ancien chef de l'État ou un ancien chef du gouvernement devant son juge naturel revient au Parquet. 

« C'est au Parquet de chercher pour telle infraction qui a été commise, quel est le juge compétent à saisir. Il n'y a pas un vide. Il y a des tribunaux pour juger un ancien président de la République et un ancien premier ministre », a-t-il précisé. 

Le point de vue du bâtonnier national Matadi Wamba va dans le même sens que l'ancien ministre de la Justice, Emmanuel-Janvier Luzolo Bambi. 

Lors de la journée internationale de la lutte contre la corruption le 09 décembre dernier, l'ancien conseiller spécial de l'ex-président Kabila en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, avait également soutenu qu'il n'existe pas de vide juridique dans un État de droit. Pour lui, dans un État de droit, tout le monde doit rendre des comptes à la Justice. 

« Dans un État de droit, tout le monde doit rendre compte à la Justice. Il n'y a pas d'État de droit lorsqu'on considère qu'il peut y avoir des personnes pour lesquelles la Loi n'ait rien prévu. Si on est dans cette hypothèse là d'intouchabilité consacrée, on n'est plus dans un État de droit (...) Et c'est dangereux pour certains juristes de créer la théorie de vide juridique. Il n'y a pas de vide juridique », avait dit le professeur Luzolo Bambi.

Merveil Molo



C’est un nouveau drame qui a frappé le secteur minier. 8 creuseurs artisanaux ont péri jeudi 16 mars dernier suite à un  éboulement dans le carré minier d’exploitation d'or dans la localité de Milimba, dans les hauts plateaux de Fizi (Sud-Kivu). L’incident fait suite à une pluie qui s’est abattue dans la région, rendant ainsi fragile le sol, affirment les sources locales.

Une vingtaine de creuseurs artisanaux se trouvaient sous le sol lors de l’accident. Plusieurs ont été sauvés grâce au secours. 

"8 personnes ont perdu la vie au carré minier de Kabandja situé dans la chaîne de Mitumba. Cet éboulement a été causé par la pluie qui s'est abattue dans la nuit de mercredi à jeudi dans cette localité. Une vingtaine d’exploitants se trouvait dans cette mine mais après l'incident, nous avons compté 8 corps sans vie, la majorité sont des ressortissants de Bukavu qui faisaient l'exploitation artisanale d'or dans ce carré minier. Tous ont été enterrés dans une fosse commune", a dit à ACTUALITE.CD Kalala Murongo, chef de poste d'encadrement administratif de Milimba. 

C’est quasiment toutes les semaines que des cas de décès dus à l'éboulement sont enregistrés dans les sites miniers du territoire de Fizi, plus précisément à Misisi, Mukera et Kasonge. Depuis février dernier, on enregistre au moins une vingtaine de morts.

Lubunga Lavoix, à Baraka

A Propos

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Ali Kalonga

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